Convention-cadre des Nations Unies sur les changements climatiques


Le rôle du Canada dans la Convention-Cadre des Nations Unies sur les Changements Climatiques (CCNUCC)?

Le Canada fait partie de la CCNUCC, qui constitue un forum international portant sur les efforts mondiaux visant à relever les défis posés par les changements climatiques.

Avec d'autres pays, le Canada s'est joint à la Convention-Cadre des Nations Unies sur les Changements Climatiques en 1992. L'entente est entrée en vigueur en 1994 et comprend 195 États membres (194 pays et une organisation régionale, l'Union européenne).

Le Canada s'est engagé à travailler à l'échelle internationale pour combattre les changements climatiques par l'entremise des Nations Unies, y compris :

  • en fournissant annuellement des données sur les émissions de gaz à effet de serre;
  • en signalant son progrès dans la réduction des gaz à effet de serre;
  • en offrant de l'aide financière et un soutien technique aux pays en voie de développement, plus particulièrement aux pays les plus pauvres et vulnérables, afin de les aider à combattre les changements climatiques;
  • en effectuant des observations scientifiques des changements climatiques mondiaux et de la recherche sur les changements climatiques et ses répercussions.

Liens pratiques :

Les récents progrès en vertu de la Convention-Cadre des Nations Unies sur les Changements Climatiques

Depuis l'entrée en vigueur de la Convention-Cadre des Nations Unies sur les Changements Climatiques il y a plus de 18 ans, le Canada participe à ses réunions afin de discuter de l'action mondiale sur les changements climatiques, pour recueillir et partager des renseignements sur les émissions de gaz à effet de serre, des politiques nationales et pratiques exemplaires, et pour faire le point sur les progrès nationaux et internationaux relativement à la réduction des émissions de gaz à effet de serre.

Ces réunions annuelles de fin d'année de la Conférence des Parties (CdP) en vertu de la Convention ont permis plusieurs réalisations importantes. Par exemple, lors de la CdP 15 à Copenhague, au Danemark, en décembre 2009, l'Accord de Copenhague a été ratifié, annonçant du coup une percée majeure dans l'effort mondial de combat contre les changements climatiques.

L'Accord prévoit la vérification internationale des cibles et actions d'atténuation des pays industrialisés et en voie de développement. En vertu de l'Accord, les pays industrialisés ont également consenti à augmenter l'aide financière destinée au climat à court et à long terme afin de soutenir les efforts d'atténuation et d'adaptation entreprise par les pays émergents, y compris des engagements envers :

  • le financement de ressources nouvelles et additionnelles de près de 30 milliards de dollars (US$) pour la période de 2010 à 2012, avec un financement d'adaptation axé sur les pays les plus pauvres et vulnérables;
  • la mobilisation conjointe, dans le contexte d'actions d'atténuation significatives et transparentes relatives à la mise en oeuvre, de 100 milliards de dollars (US$) annuellement d'ici 2020 en provenance de diverses sources.

À la CdP 16 de Cancún au Mexique en décembre 2010, les Parties ont adopté les Accords de Cancún, qui nous rapprochent de la mise en oeuvre des mécanismes et engagements pris en vertu de l'Accord de Copenhague.

Les Accords de Cancún prévoient :

  • un cadre de travail pour tous les principaux pays industrialisés et en voie de développement afin qu'ils solidifient leurs cibles de réduction des gaz à effet de serre 2020 de manière parallèle;
  • un cadre de travail visant à améliorer la transparence et la responsabilité de toutes les actions d'atténuation et les émissions de GES des Parties au moyen d'un système de mesure, de signalement et de vérification;
  • l'établissement d'un Fonds vert pour le climat, qui, une fois finalisé, pourrait jouer un rôle clé dans la distribution d'une partie des 100 milliards de dollars (US$) de financement climatique, conformément aux engagements de l'Accord de Copenhague;
  • la mise en oeuvre du cadre de travail d'adaptation de Cancún visant l'amélioration des actions d'adaptation aux changements climatiques;
  • la mise en oeuvre d'un mécanisme de technologie visant l'amélioration du développement et du transfert technologique;
  • la mise en oeuvre d'un mécanisme de réduction des émissions découlant de la déforestation et de la dégradation (REDD+) pour favoriser de telles actions dans les pays émergents.

S'appuyant sur les Accords de Cancún, le dernier tour de négociations de la CCNUCC qui a eu lieu à la CdP 17 à Durban en Afrique du Sud en décembre 2011 a été la source d'autres progrès significatifs. Un des résultats clés des négociations s'est matérialisé par l'adoption de la plateforme de Durban (PDF), qui met sur pied un processus permettant d'élaborer un accord unique, nouveau et complet sur les changements climatiques d'ici 2015 et qui comprendra des engagements de tous les principaux producteurs d'émissions à compter de 2020. En reconnaissant que tous les pays doivent agir pour remporter ce combat aux changements climatiques, la plateforme de Durban s'appuie sur les succès des Accords de Cancún en 2010 et sur l'Accord de Copenhague en 2009, et elle représente un pas considérable sur la voie de l'avancement des efforts de lutte contre les changements climatiques. 

Le Canada continuera de participer de manière active et constructive à la CCNUCC pour soutenir la mise en oeuvre d'un régime en matière de changements climatiques qui est équitable et complet qui saura relever les défis mondiaux des changements climatiques et qui desservira les meilleurs intérêts des Canadiens.

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