Rapport des réalisations Initiative canadienne de vaccin contre le VIH

Table des matières

Sommaire exécutif

L’Initiative canadienne de vaccin contre le VIH, qui prendra fin en mars 2017, est le fruit d’une collaboration unique entre le gouvernement du Canada (l’Agence de la santé publique du Canada [ASPC], Santé Canada [SC], les Instituts de recherche en santé du Canada [IRSC], Innovation, Sciences et Développement économique [ISDE]Note de bas de page *, le Conseil national de recherches [CNRC] et Affaires mondiales Canada [AMC]Note de bas de page *) et la Fondation Bill et Melinda Gates, dont l’objectif est de renforcer les travaux menés à l’échelle mondiale pour accélérer le développement d’un vaccin anti-VIH sécuritaire, efficace, économique et accessible partout dans le monde. Depuis 2007, un investissement de 139 millions de dollars (gouvernement du Canada : 111 millions de dollars issus des ressources existantes, Fondation Bill et Melinda Gates : 28 millions de dollarsNote de bas de page a) a été réalisé pour soutenir les activités de l’Initiative canadienne de vaccin contre le VIH – un investissement minime compte tenu du fait qu’en 2009, les coûts totaux liés au VIH au Canada (dégradation de la qualité de vie, coûts des soins de santé et baisse de productivité) étaient estimés à un peu plus de 4 milliards de dollarsNote de bas de page b.

De manière générale, l’incidence du VIH semble diminuer au Canada et dans le monde; toutefois, le VIH touche toujours un nombre important de personnes, en particulier en Afrique. Ces faits encouragent la poursuite des travaux et de la recherche pour identifier des moyens de prévenir et/ou d’éradiquer le VIH. Grâce à ses activités, l’Initiative canadienne de vaccin contre le VIH a apporté sa pierre à l’édifice. En conformité avec les priorités actuelles du gouvernement du Canada, elle a joué un rôle clé dans l’engagement et la stratégie du Canada en faveur d’une approche complète et durable de lutte contre le VIH/sida à l’échelle nationale et internationale.


Télécharger le format de rechange
(PDF format, 199KB, 15 pages)

Organisation :
Agence de la santé publique du Canada

Publiée : 2017-02-24

La mise au point d’un vaccin anti-VIH comprend de nombreuses étapes : la recherche fondamentale en laboratoire, le développement d’un vaccin potentiel, sa mise à l’essai clinique s’accompagnant d’une supervision réglementaire, et enfin son approbation pour l’utilisation et sa fabrication. Chaque étape du processus peut durer plusieurs années. Par exemple, une vingtaine d’années se sont écoulées entre le lancement de la recherche sur un vaccin contre le virus du papillome humain et son approbation pour l’utilisation. L’Initiative canadienne de vaccin contre le VIH a contribué aux travaux menés à l’échelle mondiale en faveur du développement d’un vaccin anti-VIH efficace en organisant des activités dans cinq grands domaines : Faire progresser les connaissances scientifiques fondamentales relatives aux vaccins anti-VIH; Appliquer les connaissances scientifiques fondamentales; Déterminer les conditions favorables; Prévenir la transmission du VIH de la mère à l’enfant et Appuyer les efforts coordonnés (voir l’Annexe I pour plus de détails).

Dans l’ensemble, les activités de l’Initiative canadienne de vaccin contre le VIH ont aidé à faire avancer la recherche et le développement (R et D) sur le vaccin anti-VIH et sur d’autres questions liées au VIH à l’échelle mondiale, et à accroître la visibilité de la recherche canadienne sur le vaccin anti-VIH, que ce soit dans le pays ou à l’échelle internationale :

  • La collaboration entre les chercheurs qui travaillent à la mise au point d’un vaccin anti-VIH au Canada et dans les pays à revenus faible et intermédiaire a été soutenue et renforcée. L’objectif était de créer des équipes internationales qui pourraient contribuer à la découverte d’un vaccin anti-VIH et à la recherche sociale, et de former la prochaine génération de chercheurs en la matière. Plus de 50 subventions ont été accordées pour privilégier une approche multidisciplinaire et mettre à profit les compétences et les connaissances uniques des chercheurs au Canada et dans les pays à revenus faible et intermédiaire. Les résultats de la recherche menée grâce aux investissements de l’Initiative canadienne de vaccin contre le VIH ont permis d’approfondir les connaissances relatives au vaccin anti-VIH et aux sujets qui touchent au VIH grâce à des articles publiés dans des revues évaluées par des pairs et à des exposés présentés lors de conférences (voir l’Annexe III). Si certains projets n’en sont encore qu’aux premiers stades de leur mise en œuvre, ils devraient donner lieu à des essais de recherche de plus grande envergure et éclairer les pratiques pour de futurs essais sur le vaccin anti-VIH.
  • L’échange accru de connaissances entre les chercheurs a été le terreau d’un grand nombre de publications, de présentations et de séminaires, qui ont à leur tour donné naissance à de nouvelles méthodes et de nouveaux outils de diagnostic pour la recherche sur le vaccin anti-VIH, et ont permis une sensibilisation accrue des communautés à l’égard de la préparation au vaccin, mais aussi de la volonté de tester et de développer un vaccin. En outre, grâce à ces travaux d’équipe et activités de partage des connaissances, les scientifiques des pays à revenus faible et intermédiaire ont approfondi leurs connaissances et leurs compétences, et les stagiaires, les jeunes chercheurs et les étudiants ont pu terminer leurs études supérieures.
  • Dans le cadre de 29 projets, le nombre et la capacité de 23 petites et moyennes entreprises (PME) canadiennes actives dans la recherche et le développement d’un vaccin anti-VIH et d’autres technologies de prévention, de traitement et de diagnostic du VIH ont augmenté. Ce financement a permis à certaines entreprises de faire progresser leurs technologies en vue de leur commercialisation.
  • L’accent mis sur le cadre politique et réglementaire visant à mieux préparer les communautés canadiennes et les pays à revenus faible et intermédiaire à de futurs essais cliniques sur le vaccin s’est avéré très efficace : en Afrique, les actions menées par l’Initiative canadienne de vaccin contre le VIH ont contribué à faire doubler le nombre de pays membres du Forum africain de réglementation des vaccins capables de réaliser des essais cliniques en appliquant des principes éthiques, des approbations et une supervision réglementaires acceptés à l’échelle internationale.
  • En matière de prévention du VIH/sida, des progrès ont été accomplis pour renforcer la capacité des pays où la prévalence du VIH/sida est élevée à prévenir la transmission du VIH de la mère à l’enfant (PTME). Ainsi, l’accès et le recours aux services de prévention de cette forme de transmission ont été améliorés.

Les réalisations de l’Initiative canadienne de vaccin contre le VIH ont dépassé les objectifs fixés. Par exemple, elle a renforcé la cohésion et la synergie de la communauté de recherche sur le vaccin anti-VIH en développant et en améliorant le partage d’information et de connaissances, et en favorisant la création de partenariats entre le gouvernement, le milieu universitaire et l’industrie. Les compétences acquises par les pays à revenus faible et intermédiaire grâce aux activités de renforcement des capacités de l’Initiative canadienne de vaccin contre le VIH ont contribué à d’autres travaux de recherche liés aux vaccins. Par exemple, une capacité accrue à mener des essais cliniques à grande échelle en appliquant des principes éthiques, des approbations et une supervision réglementaires acceptés à l’échelle internationale a permis la mise au point de vaccins désormais administrés dans la région de l’Afrique (p. ex., le vaccin conjugué contre la méningite A, le vaccin contre le rotavirus et le vaccin contre le virus du papillome humain). Certains résultats de recherche obtenus grâce aux projets de l’Initiative canadienne de vaccin contre le VIH ont permis la mobilisation de subventions supplémentaires pour approfondir des pistes de recherche connexes. Par exemple, les conclusions d’un projet de recherche relatif aux réponses immunitaires chez les nourrissons non infectés exposés au VIH en Afrique ont abouti à l’octroi d’une subvention pour étudier le microbiote intestinal des nourrissons. La collaboration avec la Fondation Bill et Melinda Gates a favorisé l’établissement de partenariats sur d’autres priorités communes, comme le virus Ébola et l’hépatite C. En outre, l’Initiative canadienne de vaccin contre le VIH a permis aux Instituts de recherche en santé du Canada et à la Fondation Bill et Melinda Gates de collaborer directement sur des travaux de recherche visant à améliorer la compréhension de la réponse immunitaire des muqueuses au VIH. Grâce à leur participation à l’Initiative canadienne de vaccin contre le VIH, les Instituts de recherche en santé du Canada ont pu réunir le triple du montant investi dans la recherche sur le VIH.

Le développement d’un vaccin est un processus long et complexe, qui peut s’étendre sur plusieurs années. La tâche se révèle plus difficile que pour d’autres vaccins, et malgré les nombreuses évolutions en la matière, la mise au point d’un vaccin anti-VIH reste compliquée. L’Initiative canadienne de vaccin contre le VIH a apporté une solide contribution à l’ensemble de la recherche sur le vaccin anti-VIH, et ses bienfaits continueront à se faire sentir au-delà de son expiration en 2017. Les nombreuses publications et présentations élaborées à partir d’une centaine de projets ont permis d’approfondir et de transmettre le savoir relatif à la recherche sur le vaccin anti-VIH et à d’autres travaux de recherche sur le VIH. D’autres publications devraient suivre au cours de la dernière année de l’Initiative canadienne de vaccin contre le VIH. Celle-ci a permis à des entreprises du secteur privé de mener des travaux de recherche sur le vaccin anti-VIH et sur d’autres technologies liées au VIH, et de faire progresser leurs technologies en vue de leur commercialisation. Au Canada comme dans les pays à revenus faible et intermédiaire, les chercheurs pourront mettre à profit leurs travaux réalisés dans le cadre de l’Initiative canadienne de vaccin contre le VIH pour mobiliser d’autres fonds; c’est d’ailleurs déjà le cas actuellement. Par exemple, les neuf projets de renforcement des capacités menés en Afrique ont tous permis d’obtenir des subventions supplémentaires. Désormais, les chercheurs et les communautés issus des pays à revenus faible et intermédiaire sont mieux équipés pour effectuer leur propre recherche et ainsi contribuer à la recherche mondiale – une réussite remarquable. Les partenariats et les relations établis continueront à exister ou se multiplieront. À nouveau, ces faits se confirment déjà dans la réalité. Les mécanismes utiles de collaboration, de partage de connaissances, de réseautage et de mentorat, comme l’Alliance des chercheurs et les webinaires, constituent une précieuse plateforme pour la poursuite de ces activités. Par ailleurs, en l’absence d’un vaccin efficace, les activités entreprises pour améliorer la qualité des services de prévention de la transmission du VIH de la mère à l’enfant ainsi que l’accès et le recours à ceux-ci pourront réduire l’incidence de cette forme de transmission.

Enfin, le système des sciences et de la technologie du gouvernement du Canada est en passe de devenir un véritable écosystème de la science et de l’innovation axé sur les réseaux de partenariat collaboratifs et multidisciplinaires, qui vise à tirer parti de l’expérience scientifique requise, toutes sources confondues, pour traiter les priorités nationales. Le concept de l’Initiative canadienne de vaccin contre le VIH illustre parfaitement ce type d’écosystème : ses actions coordonnées et collaboratives entreprises par divers moyens ont rassemblé des acteurs issus de disciplines et d’horizons variés pour encourager le développement d’un vaccin anti-VIH. L’Initiative a rempli sa mission de manière économique en recourant à des mécanismes de financement existants et à d’autres sources de financement.

Voie à suivre

Comme c’est globalement le cas dans le domaine des sciences et de la technologie, le paysage de la recherche sur le VIH est en pleine mutation. Les essais sur le vaccin anti-VIH se complexifient et deviennent plus coûteux en raison de la nécessité d’intégrer de nouvelles technologies de prévention du VIH (p. ex. la prophylaxie préexposition et les microbicides) aux plans d’étude. Par ailleurs, la recherche sur un remède contre le VIH fait l’objet d’une attention accrue et bénéficie de fonds supplémentaires. Ces dernières années, le financement de la recherche a évolué en faveur de la recherche de base (augmentation) et au détriment des essais cliniques (diminution). En réponse à ce contexte changeant, la tendance actuelle consiste à envisager une approche plus intégrée et complète de la recherche sur la prévention du VIH. En 2014, la première conférence HIV R4P sur la recherche pour la prévention a réuni des chercheurs du monde entier actifs dans tous les domaines de la prévention du VIH. Une approche plus globale de la prévention du VIH pourrait permettre aux chercheurs de mieux comprendre l’immunologie du VIH et d’aider à résoudre des problèmes de portée générale.

Le gouvernement maintient son engagement à combattre le VIH/sida au Canada et à participer travaux menés à l’échelle mondiale. Le Canada continuera à soutenir la recherche sur le vaccin anti-VIH dans le cadre de programmes existants, comme l’Initiative fédérale de lutte contre le VIH/sida au Canada. Le Canada s’appuiera sur les réalisations de l’Initiative canadienne de vaccin contre le VIH et contribuera à l’élaboration d’approches globales de prévention et de traitement du VIH/sida, y compris en ce qui concerne la recherche vaccinale.

Introduction

Le VIH demeure un problème de santé publique majeur à l’échelle mondiale. Selon l’Organisation mondiale de la Santé (OMS), près de 36,9 millions de personnes vivaient avec le VIH à la fin de l’année 2014, l’Afrique subsaharienne étant la région la plus touchée (25,8 millions de personnes infectées). Les femmes (17,4 millions) et les enfants (2,6 millions) constituent 54 % du nombre total de personnes atteintes du VIH dans le monde. En Afrique subsaharienne, la transmission du VIH de la mère à l’enfant reste problématique. Entre 15 et 45 % des enfants nés de mères séropositives peuvent être infectés par le virus durant la grossesse, l’accouchement ou l’allaitement. Les actions visant à prévenir la transmission du VIH de la mère à l’enfant peuvent réduire le risque de transmission à moins de 5 %Note de bas de page c. En 2014, deux millions de personnes dans le monde ont été nouvellement infectées par le VIH, l’Afrique subsaharienne représentant près de 70 % du total mondialNote de bas de page d. Au Canada, on estime que 75 500 personnes vivaient avec le VIH à la fin de l’année 2014, dont 2 570 nouvelles infections au cours de cette même annéeNote de bas de page e.

Le développement d’un vaccin anti-VIH constitue un défi en raison de la nature du virus, de l’absence de réaction de protection naturelle et de l’incapacité à prédire avec précision la réponse immunitaire humaine au VIH. Les obstacles sociaux et institutionnels, tels que les difficultés à recruter des volontaires pour participer à des essais cliniques sur le vaccin anti-VIH et le manque de moyens parmi les organismes de réglementation africains pour examiner et surveiller les essais cliniques menés en Afrique sont tout autant de défis supplémentaires liés au développement d’un vaccin anti-VIH. Malgré tout, la mise au point d’un vaccin préventif anti-VIH sécuritaire et efficace reste le meilleur espoir, tout comme celui de développer la méthode la plus efficace et la plus économique de contrôle et d’éradication du VIH. C’est partant de ce constat que le gouvernement du Canada et la Fondation Bill et Melinda Gates se sont associés pour créer l’Initiative canadienne de vaccin contre le VIH.

Contexte

L’Initiative canadienne de vaccin contre le VIH est le fruit d’une collaboration unique entre le gouvernement du Canada (l’Agence de la santé publique du Canada [ASPC], Santé Canada [SC], les Instituts de recherche en santé du Canada [IRSC], Innovation, Sciences et Développement économique [ISDE]Note de bas de page **, le Conseil national de recherches [CNRC] et Affaires mondiales Canada [AMC]Note de bas de page **) et la Fondation Bill et Melinda Gates, dont l’objectif est de renforcer les travaux menés à l’échelle mondiale pour accélérer le développement d’un vaccin anti-VIH sécuritaire, efficace, économique et accessible partout dans le monde. Un investissement de 139 millions de dollars (gouvernement du Canada : 111 millions de dollars issus des ressources existantes, Fondation Bill et Melinda Gates : 28 millions de dollarsNote de bas de page f) a été réalisé pour soutenir les activités de l’Initiative canadienne de vaccin contre le VIH.

En 2010, suite à une augmentation significative des installations pilotes de fabrication de vaccin contre le VIH dans le secteur privé en Amérique du Nord et en Europe (un élément clé au moment où l’Initiative canadienne de vaccin contre le VIH a été amorcée), les fonds initialement destinés à une installation de fabrication ont été réattribués aux domaines et structures de gouvernance majeurs identifiés lors du renouvellement de l’Initiative canadienne de vaccin contre le VIH. L’Initiative canadienne de vaccin contre le VIH prendra fin en mars 2017.

En conformité avec les priorités actuelles du gouvernement du Canada, l’Initiative canadienne de vaccin contre le VIH a joué un rôle clé dans l’engagement et la stratégie du Canada en faveur d’une approche complète et durable de lutte contre le VIH/sida à l’échelle nationale et internationaleNote de bas de page ***. Elle a servi à mobiliser l’expertise canadienne en matière de vaccin anti-VIH pour combler les lacunes relevées dans le plan stratégique scientifique (PSS), élaboré par plus de 120 experts de 15 pays, l’OMS, l’ONUSIDA et d’autres collaborateurs internationaux, sous l’égide de l’Entreprise mondiale pour un vaccin contre le VIH créée par la Fondation Gates et les National Institutes of Health des États-Unis.

L’Entreprise mondiale a été créée en 2004 dans le but d’accélérer le développement de vaccins anti-VIH préventifs en mettant en œuvre le PSS, en augmentant et en mobilisant d’importants fonds supplémentaires et en renforçant la collaboration entre les chercheurs travaillant à la mise au point d’un vaccin anti-VIH. L’expertise canadienne correspondait bien aux objectifs de l’Entreprise mondiale, et l’Initiative canadienne de vaccin contre le VIH a été perçue comme une importante contribution du Canada aux travaux menés à l’échelle internationale en faveur d’un vaccin anti-VIH et au renforcement des capacités à entreprendre des travaux de recherche et de développement liés au vaccin anti-VIH dans les pays à revenus faible et intermédiaire.

L’ASPC a joué un rôle moteur dans le cadre de l’Initiative canadienne de vaccin contre le VIH et, par l’entremise du Secrétariat de l’Initiative canadienne de vaccin contre le VIH, a assuré la coordination horizontale des ministères/organismes partenaires et de la Fondation Bill et Melinda Gates. Un Conseil consultatif a fourni des recommandations et des directives stratégiques relatives aux projets financés dans le cadre de l’Initiative canadienne de vaccin contre le VIH aux ministres partenaires de l’Initiative canadienne de vaccin contre le VIH et à la Fondation Bill et Melinda Gates. Ce Conseil était composé de trois experts externes, de trois représentants de la Fondation Bill et Melinda Gates et du directeur du Bureau de coordination de l’Alliance, tous chefs de file dans leurs domaines respectifs. Le Bureau de coordination de l’Alliance, qui opère au sein du Centre international des maladies infectieuses, a apporté un soutien administratif au Conseil consultatif, et a en outre créé et promu un réseau de chercheurs sur le VIH (l’Alliance).

Les activités de l’Initiative canadienne de vaccin contre le VIH étaient structurées autour des objectifs suivants :

  • Faire progresser les connaissances scientifiques fondamentales relatives à la découverte d’un vaccin anti-VIH et à la recherche sociale, au Canada et dans les pays à revenus faible et intermédiaire;
  • Soutenir l’application des découvertes en sciences fondamentales dans la recherche clinique, en mettant l’accent sur l’accélération des essais cliniques chez l’homme;
  • Déterminer les conditions requises pour faciliter l’approbation réglementaire et la préparation des communautés;
  • Prévenir la transmission du VIH de la mère à l’enfant en améliorant l’accessibilité, la qualité et l’utilisation des services dans les pays à revenus faible et intermédiaire; et
  • Appuyer les efforts coordonnés pour permettre une collaboration horizontale au sein de l’Initiative canadienne de vaccin contre le VIH et avec les acteurs nationaux et internationaux.

Voici les principales réalisations associées à chaque domaine :

Faire progresser les connaissances scientifiques fondamentales relatives aux vaccins anti-VIH (30 millions de dollars)
(IRSC : 15 millions de dollars, AMC : 12 millions de dollars, Fondation Bill et Melinda Gates : 3 millions de dollars)

Objectif : renforcer les capacités et améliorer la participation des chercheurs du Canada et des pays à revenus faible et intermédiaire qui travaillent à la mise au point d’un vaccin anti-VIH et à la recherche sociale, et accroître la collaboration entre ces chercheurs.

Dans le cadre de plus de 60 projets de recherche liés au vaccin impliquant des chercheurs canadiens, africains, indiens, américains, néo-zélandais et suisses, l’Initiative canadienne de vaccin contre le VIH a largement contribué à la découverte d’un vaccin anti-VIH et à la recherche sociale. Elle a par ailleurs joué un rôle clé dans la préparation de la prochaine génération de chercheurs sur le vaccin anti-VIH, au Canada et dans les pays à revenus faible et intermédiaire. Ces projets ont fait progresser la recherche grâce au développement d’idées, d’outils, d’approches et de meilleures pratiques, lesquels alimenteront les recherches futures contribuant à la mise au point d’un vaccin anti-VIH. Les résultats de recherche ont été communiqués à la communauté de recherche sur le vaccin anti-VIH par l’entremise de publications et d’exposés présentés par d’autres chercheurs lors de conférences, et ont ainsi contribué aux travaux menés à l’échelle mondiale pour développer un vaccin anti-VIH. L’Annexe II donne une idée de l’étendue des travaux de recherche soutenus par l’Initiative canadienne de vaccin contre le VIH, et l’Annexe III fournit une liste non exhaustive des publications et des présentations issues de ces travaux.

L’une des principales réalisations de ces projets a été le renforcement et la création de relations et de synergies entre les membres d’équipes différentes et avec d’autres équipes de recherche sur le vaccin anti-VIH. La nature multidisciplinaire des équipes et la collaboration avec des chercheurs du monde entier ont facilité l’échange d’idées et de connaissances, et ont ainsi fait progresser la recherche plus rapidement que si les chercheurs avaient travaillé individuellement. La réunion d’équipes issues de tous les domaines de la recherche sur le VIH a insufflé un vent nouveau dans la recherche liée au vaccin anti-VIH, susceptible de conduire à de possibles découvertes, et a posé les bases de futures collaborations de recherche. Les subventions octroyées aux équipes, qui ont permis de réunir des chercheurs canadiens et des pays à revenus faible et intermédiaire, ont notamment donné des résultats positifs et potentiellement durables (p. ex. de futures collaborations entre les équipes, le potentiel pour suivre de nouvelles pistes de recherche et l’établissement de nouveaux partenariats).

Les projets de l’Initiative canadienne de vaccin contre le VIH ont renforcé le domaine de la recherche sur le vaccin anti-VIH au Canada et dans les pays à revenus faible et intermédiaire en aidant les stagiaires et les jeunes chercheurs à améliorer leurs capacités à mener des recherches en la matière, mais aussi en leur permettant de poursuivre des études supérieures et d’évoluer professionnellement. Les chercheurs aguerris sont devenus des mentors et des chefs de file dans le domaine de la recherche sur le vaccin anti-VIH.

Fait peut-être plus important encore : les projets de l’Initiative canadienne de vaccin contre le VIH ont renforcé la capacité des pays à revenus faible et intermédiaire à mener leurs propres travaux de recherche sur le vaccin anti-VIH et à appliquer leurs nouvelles connaissances et compétences à d’autres problèmes de santé qui touchent leurs pays.

Appliquer les connaissances scientifiques fondamentales dans les essais cliniques chez l’homme (60 millions de dollars)
(AMC : 16 millions de dollars, Fondation Bill et Melinda Gates : 26 millions de dollars, ISDE : 13 millions de dollars, ASPC : 5 millions de dollars)

Objectif : aider les chercheurs des secteurs public et privé à assurer la transition de vaccins potentiels prometteurs de la recherche préclinique aux essais cliniques chez l’homme.

Dans ce domaine, les petites et moyennes entreprises (PME) canadiennes ont reçu des financements pour mettre au point un vaccin anti-VIH et d’autres technologies liées à la prévention, au diagnostic et au traitement du virus. À ce jour, 28 projets ont été financés (voir l’Annexe II). Alors que les PME font toujours face à des obstacles structurels dans la mise au point d’un vaccin anti-VIH (p. ex. manque de financement et de vaccins potentiels), les activités de recherche et de développement dans les technologies liées au VIH se sont multipliées grâce au financement. Pour certaines entreprises, le financement disponible a servi de catalyseur pour intégrer la recherche sur le vaccin anti-VIH. Le financement du projet a également renforcé la capacité des PME à mener des travaux de recherche et de développement sur le vaccin anti-VIH et d’autres technologies liées au virus, tout en leur permettant de faire progresser leurs technologies en vue de leur commercialisation. De plus, ce financement a mené à des résultats de recherche inédits et au développement de nouvelles technologies. Par exemple, une entreprise a élaboré une méthode exhaustive susceptible de prévenir l’infection aiguë initiale et la formation d’un réservoir latent de cellules infectées par le VIH. Cette méthode a ensuite été utilisée lors de la première phrase d’un essai clinique mené sur un vaccin potentiel.

L’Initiative canadienne de vaccin contre le VIH a permis aux chercheurs des pays à revenus faible et intermédiaire de renforcer leurs capacités à mener des essais de prévention du VIH. En outre, l’infrastructure physique a été valorisée grâce à neuf projets de recherche (impliquant des chercheurs de 23 pays et menés sur 30 sites), à cinq subventions complémentaires et à l’obtention de dix prix pilotes à de jeunes chercheurs. Ces projets ont généré plus de 50 publications revues par des pairs et plus de 70 exposés de conférence. Les chercheurs et les étudiants ont reçu une formation sur les bonnes pratiques de laboratoire clinique, les compétences de recherche qualitatives et quantitatives, la gestion de la recherche et les principes éthiques. Les compétences fraîchement acquises par les chercheurs se sont transformées en nouvelles possibilités. Par exemple, sur la base du savoir acquis grâce à sa participation à l’Initiative canadienne de vaccin contre le VIH, l’équipe sénégalaise a été sélectionnée pour effectuer une partie de la phase 2 des essais sur un vaccin contre le virus Ébola, financés par le Partenariat canadien pour le vaccin contre le virus Ébola.

Les partenariats entre les neuf équipes de recherche se sont accrus; les synergies et les complémentarités ont été renforcées au sein des équipes, mais aussi avec d’autres équipes de recherche actives dans l’Initiative canadienne de vaccin contre le VIH et d’autres travaux menés à l’échelle mondiale pour renforcer les capacités à réaliser des essais sur la prévention du VIH. Ces efforts ont porté leurs fruits, puisqu’ils ont généré des fonds supplémentaires dépassant les 14 millions de dollars et de nouvelles collaborations avec d’autres organisations, comme les Instituts de recherche en santé du Canada, l’Université McGill et le partenariat Europe-Pays en développement sur les essais cliniques.

Déterminer les conditions favorables (19,4 millions de dollars)
(Fondation Bill et Melinda Gates : 6,9 millions de dollars, ASPC : 5,5 millions de dollars, SC : 5 millions de dollars, AMC : 2 millions de dollars)

Objectif : mieux préparer les pays à revenus faible et intermédiaire et le Canada à de futurs essais cliniques sur le vaccin anti-VIH en mettant l’accent sur des questions politiques et réglementaires liées aux essais cliniques.

Les capacités de réglementation pour mener des essais cliniques sur le vaccin anti-VIH ont été renforcées dans les pays à revenus faible et intermédiaire et au Canada grâce au partage de connaissances, à la formation et au mentorat. Des conférences, des ateliers et des séances satellites ont permis de réunir les organismes de réglementation nationaux des pays à revenus faible et intermédiaire pour qu’ils échangent leurs connaissances sur les systèmes, les outils, les approches, les défis actuels et les enseignements tirés; d’établir des contacts avec les organismes de réglementation régionaux et internationaux; d’en savoir plus sur des sujets tels que la biologie et le contrôle de qualité; et de créer des liens entre les comités d’éthique et les organismes de réglementation. Un programme de mentorat a été développé pour répondre aux besoins spécifiques des régions et relever des défis en particulier. Par exemple, les autorités réglementaires nationales du Malawi et du Nigeria ont été formées à différents processus et procédures pour qu’elles soient mieux préparées à gérer les processus politiques et réglementaires liés aux essais cliniques.

Grâce au soutien apporté au Forum africain de réglementation des vaccins mis sur pied par l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) et regroupant les autorités réglementaires et les comités d’éthique nationaux de 19 pays africains, le gouvernement du Canada a contribué à renforcer les capacités réglementaires des pays à examiner, à approuver et à superviser les essais de vaccin. Les conseils prodigués, mais aussi l’expertise technique et réglementaire ont permis d’élaborer des lignes directrices et des normes relatives à la réglementation des vaccins, mais aussi de créer une plateforme de collaboration et d’échange d’information en ligne. Ces actions ont permis d’accroître la capacité de ces pays à mener des essais cliniques de vaccin en appliquant des principes éthiques, des approbations et une supervision réglementaires acceptés à l’échelle internationale. Si ces améliorations ont largement contribué à la conduite d’essais cliniques sur les vaccins en général, les compétences et connaissances ainsi acquises devraient s’appliquer aux essais cliniques du vaccin anti-VIH en particulier.

Enfin, les capacités et les connaissances des organisations et des communautés canadiennes et des pays à revenus faible et intermédiaire ont été renforcées grâce à la création de trousses d’outils et de supports de formation, ainsi qu’à l’organisation d’ateliers et d’activités de sensibilisation. Ces organisations et communautés ont ainsi toutes les clés en main pour prendre en charge de futurs essais de vaccins potentiels et de nouvelles technologies de prévention.

Prévenir la transmission du VIH de la mère à l’enfant (30 millions de dollars)
(AMC)

Objectif : accroître la qualité des services de prévention de la transmission du VIH de la mère à l’enfant, ainsi que l’accès et le recours à ceux-ci, et limiter la propagation du VIH en l’absence d’un vaccin sécuritaire et efficace.

Bien qu’elles se distinguent des autres activités liées à la vaccination de l’Initiative canadienne de vaccin contre le VIH, les activités visant à améliorer la qualité des services de prévention de la transmission du VIH de la mère à l’enfant ainsi que l’accès et le recours à ceux-ci ont constitué une mesure provisoire essentielle pour combler les lacunes liées à la prévention de cette forme de transmission en l’absence d’un vaccin anti-VIH. Des subventions ont été octroyées à l’Organisation mondiale de la Santé et à la Fondation Elizabeth Glaser de lutte contre le SIDA pédiatrique pour améliorer la qualité des services de prévention de la transmission du VIH de la mère à l’enfant ainsi que l’accès et le recours à ceux-ci en définissant des solutions programmatiques et des stratégies de mise en œuvre innovantes et efficaces pour surmonter les obstacles et les goulots d’étranglement existants, et pour améliorer la prestation de services de prévention de cette forme de transmission. Le projet de l’Organisation mondiale de la Santé (qui regroupe six projets : deux au Malawi, deux au Nigeria et deux au Zimbabwe) a intensifié la collaboration entre les chercheurs, les travailleurs de la santé et les dirigeants des communautés, et a renforcé les capacités des travailleurs de la santé de manière significative. Depuis le début du projet, plus de 2 600 travailleurs de la santé ont été formés dans des domaines comme les bonnes pratiques cliniques, la prestation de services, la mise en œuvre de protocoles nationaux, la collecte et la gestion de données et les techniques de recherche. Les six projets ont rassemblé près de 5 000 mères et leur nourrisson (47 à 188 % des objectifs de participation). Grâce à l’un des projets réalisés au Malawi, des fonds supplémentaires ont été mobilisés auprès de plusieurs sources pour une étude secondaire visant à surveiller les effets chez des nourrissons exposés au traitement antirétroviral administré à leur mère infectée par le VIH pendant l’allaitement.

Le projet de la Fondation Elizabeth Glaser de lutte contre le SIDA pédiatrique a permis d’accroître les soins prénatals avant 20 semaines, les accouchements en milieu hospitalier et le dépistage du VIH chez les partenaires masculins. Ce projet a également renforcé la collaboration entre les chercheurs et les travailleurs de la santé, et a en outre incité les dirigeants des communautés à partager leurs connaissances à l’échelle de la communauté et à promouvoir le recours aux actions de prévention de la transmission du VIH de la mère à l’enfant.

Appuyer les efforts coordonnés (7,5 millions de dollars)
(ASPC)

Objectif : renforcer la coordination des activités liées au vaccin anti-VIH menées au Canada avec d’autres actions menées à l’échelle internationale.

Ensemble, le Secrétariat de l’Initiative canadienne de vaccin contre le VIH et le Bureau de coordination de l’Alliance ont renforcé la coordination des activités canadiennes liées au vaccin anti-VIH avec d’autres actions menée à l’échelle internationale. Un réseau de l’Alliance (qui compte actuellement plus de 300 membres) a été créé. Il regroupe d’éminents chercheurs des secteurs public et privé et issus de la communauté internationale, des organismes gouvernementaux, des organisations internationales de lutte contre le VIH/sida et des organismes communautaires nationaux.

Grâce à ce réseau et à d’autres activités, des possibilités ont vu le jour en faveur de la transmission et de l’échange de l’information et des connaissances, de la recherche concertée, du réseautage, du mentorat et de l’apprentissage pour les chercheurs qui travaillent à la mise au point d’un vaccin anti-VIH au Canada et dans le monde entier. Par exemple, le Bureau de coordination de l’Alliance a régulièrement organisé des webinaires de formation et des ateliers destinés aux jeunes chercheurs et à leurs homologues en début de carrière. Il a publié un bulletin mensuel électronique qui mettait les chercheurs en vedette et fournissait des renseignements sur les événements et conférences à venir, les possibilités de financement et l’actualité de la recherche sur le vaccin anti-VIH. Il a également fait la promotion de l’Initiative canadienne de vaccin contre le VIH auprès d’un public externe via son site Web, les médias sociaux et des conférences internationales. Dans l’ensemble, ces initiatives ont permis d’accroître le nombre de collaborations entre les chercheurs travaillant à la lutte contre le VIH et les acteurs d’autres disciplines, d’améliorer la communication entre les chercheurs, de faciliter l’intégration des jeunes chercheurs et de leurs homologues en début de carrière à la recherche sur un vaccin anti-VIH et d’augmenter la visibilité de la recherche canadienne sur le vaccin anti-VIH auprès d’un public multidisciplinaire.

Projets soutenus par la Fondation Bill et Melinda Gates

Le VIH constitue l’une des principales priorités de la Fondation Bill et Melinda Gates. L’objectif de la Fondation est d’appuyer les efforts visant à réduire l’incidence mondiale du VIH de manière significative et durable, et d’aider les personnes infectées par le virus à mener une vie longue, saine et productive. Les initiatives sont axées sur les pays hyper endémiques les plus pauvres d’Afrique subsaharienne. La Fondation Bill et Melinda Gates a réalisé son plus grand investissement dans la recherche et le développement axés sur les vaccins. Il s’agit de l’un de ses six domaines d’investissement pour faire progresser le développement et la mise à disposition de nouvelles méthodes de prévention du VIH tout en améliorant l’efficience et l’efficacité des initiatives de prévention et de traitement actuels. La Fondation Bill et Melinda Gates octroie des fonds pour que de nouveaux concepts de produit soient soumis à des essais cliniques chez l’homme, tout comme elle investit dans les essais cliniques en phase finale.

Sous l’égide de l’Initiative canadienne de vaccin contre le VIH, la Fondation Bill et Melinda Gates a soutenu des projets liés aux domaines suivants : Faire progresser les connaissances scientifiques fondamentales; Appliquer les connaissances scientifiques fondamentales dans les essais cliniques chez l’homme et Déterminer les conditions favorables. Par exemple, la Fondation Bill et Melinda Gates a financé des projets visant à : acquérir une meilleure compréhension de base des interactions VIH/muqueuses et des réponses immunitaires; améliorer la recherche en biostatistique, en biologie computationnelle et en modélisation mathématique pour évaluer les corrélats de l’efficacité du vaccin lors d’essais cliniques randomisés; chercher de nouveaux biomarqueurs pour identifier de manière fiable les personnes récemment infectées par le VIH; développer un nouveau laboratoire d’immunologie au Cap, en Afrique du Sud; faire homologuer des vaccins anti-VIH potentiels prometteurs en investissant dans des essais cliniques en phase finale (comme le partenariat public-privé sur la protéine Pox).

Conclusion

Dans l’ensemble, l’Initiative canadienne de vaccin contre le VIH a atteint les résultats escomptés, et ce, en mobilisant des fonds supplémentaires et en recourant à des mécanismes de financement préétablis pour garantir une utilisation optimisée des ressources. Depuis le lancement de l’Initiative en 2007, le contexte lié au développement du vaccin anti-VIH a évolué. Les progrès de la recherche sur le VIH/sida ont entraîné une réorientation de la recherche et une redéfinition des priorités des principaux bailleurs de fonds et acteurs, les activités s’articulant autour de trois grands domaines d’intérêt : la recherche et le développement liés au vaccin anti-VIH et la promotion d’une approche complète de la prévention; l’examen d’un traitement précoce et la mise au point d’un remède fonctionnel; et l’exploration de thèmes de recherche transversaux (p. ex. l’immunologie des muqueuses). La fin de l’Initiative canadienne de vaccin contre le VIH et les changements contextuels liés au développement du vaccin anti-VIH représentent une occasion pour le Canada de redéfinir ses priorités et son champ d’activité. Les objectifs énoncés de l’Initiative canadienne de vaccin contre le VIH restent pertinents : le Canada maintiendra son engagement à collaborer avec ses partenaires nationaux et internationaux, et à soutenir la recherche sur la mise au point d’un vaccin anti-VIH. Selon des estimations, l’actuelle Initiative fédérale de lutte contre le VIH/sida au Canada peut mettre à niveau les compétences du Canada en matière de vaccin anti-VIH et de recherche et de développement lié au vaccin, mais aussi les jalons posés par l’Initiative canadienne de vaccin contre le VIH, la contribution du Canada sur le terrain à l’échelle nationale et internationale.

Projets et activités de recherche financés par l’Initiative canadienne de vaccin contre le VIH

Pour obtenir en format PDF la liste des projets et activités de recherche financés par l’ICVV, ou pour tout commentaire ou toute demande de renseignements, veuillez nous faire parvenir un courriel à l'adresse ccdic-clmti@phac-aspc.gc.ca.

Liste de publications et de présentations de conférence issues de projets de l’ICVV

Pour obtenir un échantillon en format PDF des publications et des conférences issues des projets de l’ICVV, ou pour tout commentaire ou toute demande de renseignements, veuillez nous faire parvenir un courriel à l'adresse ccdic-clmti@phac-aspc.gc.ca.

Détails de la page

Date de modification :