Utilisation de masques non médicaux ou de couvre-visages dans le réseau de transport du Canada

Document d'information

La COVID-19 est un problème de santé publique à l’échelle mondiale qui a bouleversé la vie quotidienne des gens partout dans le monde, et la priorité absolue du gouvernement du Canada reste la sécurité et la sûreté de tous les Canadiens.

En réponse à la pandémie de COVID-19, l’industrie des transports du Canada a mis en place un certain nombre de mesures afin de permettre un plus grand éloignement physique. Cela inclut une distance accrue entre les passagers et les agents, la limitation des points de contact (p. ex., les échanges d’argent ou de documents, les services alimentaires ou de breuvages) et l’autorisation donnée aux passagers de rester dans leur véhicule à bord des traversiers.

Malgré ces mesures, il reste des moments dans le parcours d’un passager où il est impossible pour les personnes de maintenir physiquement une distance de deux mètres, ce qui augmente la possibilité de propagation communautaire du virus. Parmi ces moments, il y a le contrôle physique aux points de contrôle de la sûreté aérienne, l’échange de pièces d’identité et l’aide reçue par les passagers au cours du voyage (p. ex., l’aide à la mobilité physique).

Masque non médical ou couvre-visage

Le ministre des Transports a annoncé de nouvelles mesures exigeant que tous les passagers aériens aient un masque non médical ou un couvre-visage amovible pour se couvrir le nez et la bouche pendant le voyage. Un masque non médical ou un couvre-visage devrait épouser confortablement les contours de votre visage de façon à couvrir votre bouche et votre nez, en étant fixé à la tête par des attaches ou des cordons formant des boucles que l’on passe derrière les oreilles. Il devrait être facile de le mettre et de l’enlever au besoin, p. ex. au moment de vérifier votre identité.

Le port d’un masque non médical ou d’un couvre-visage sur le nez et la bouche peut aider à réduire la propagation accidentelle de la COVID-19 par des gouttelettes respiratoires provenant de personnes asymptomatiques. Bien que le port d’un masque non médical ou d’un couvre-visage ne se révèle pas utile pour protéger la personne qui le porte, il s’agit toutefois d’une mesure supplémentaire importante que tous les voyageurs peuvent prendre pour protéger ceux qui les entourent, même s’ils ne présentent aucun symptôme. Les passagers peuvent respecter ces exigences en suivant les renseignements publiés par l’Agence de la santé publique sur la façon de porter un masque non médical ou un couvre-visage et, au besoin, d’en fabriquer à la maison.

Il est possible que tous ne puissent pas porter un couvre-visage en tout temps pendant leur voyage, mais les voyageurs sont vivement encouragés à le faire autant que possible. Ils sont tenus de le faire dans les lieux liés à l’aviation, où les contraintes opérationnelles rendent plus difficile l’éloignement physique.

Les enfants âgés de moins de deux ans et les personnes qui ont un problème de santé sous-jacent peuvent ne pas être en mesure de porter un masque non médical ou un couvre-visage, et il arrive que les voyageurs doivent montrer leur visage pour des raisons de sûreté et de sécurité, comme au moment de vérifier l’identité avant de monter à bord d’un avion ou aux douanes canadiennes à l’entrée au pays.

Le port d’un masque non médical ou d’un couvre-visage ne vient pas remplacer ou diminuer la nécessité de continuer à observer les autres pratiques de santé publique visant à réduire l’exposition de chacun au virus, notamment l’éloignement physique lorsqu’il est possible de le faire et l’hygiène rigoureuse des mains.

Les milieux liés aux transports

Un masque non médical ou un couvre-visage peut être particulièrement utile lorsque l’éloignement physique est impossible dans divers milieux liés aux transports.

Étant donné les milieux et environnements opérationnels très différents, les moments où un voyageur est tenu de porter un masque non médical ou un couvre-visage pour se couvrir le nez et la bouche varieront selon le mode de transport.

Transport aérien

Lorsqu’ils font un voyage aérien, les voyageurs sont incités à porter leur masque non médical ou leur couvre-visage autant que possible, mais ils doivent se couvrir le nez et la bouche à tout le moins dans les situations suivantes :

  • aux points de contrôles des aéroports canadiens, lorsque les agents effectuant le contrôle ne peuvent pas maintenir une distance de deux mètres entre eux et le passager;
  • durant le vol, lorsqu’il est impossible de se tenir à distance des autres ou selon les instructions des employés du transporteur aérien;
  • d’après les directives d’une autorité ou d’un responsable de la santé publique.

Les passagers de tous les vols au départ ou à destination d’un aéroport canadien devront également montrer qu’ils ont le masque non médical ou le couvre-visage nécessaire au moment de l’embarquement, sans quoi ils pourraient se voir refuser l’entrée dans la zone stérile de l’aéroport ou l’embarquement à bord de l’aéronef.

Les transporteurs aériens ont la responsabilité d’aviser les passagers, au moment de l’achat de billets au comptoir ou en ligne, qu’ils doivent avoir un masque non médical ou un couvre-visage pendant le voyage lorsque l’éloignement physique n’est pas possible, pour éviter de mettre la sécurité d’autrui en danger. Il est de la responsabilité des passagers d’avoir en leur possession le couvre-visage approprié.

Transport maritime

Les exploitants de traversiers et de navires à passagers menant des activités essentielles partout au Canada ont pris des mesures pour assurer le maintien de l’éloignement physique en tout temps. Cependant, il pourrait arriver que l’éloignement physique ne soit pas entièrement possible (p. ex., lorsque les passagers ne sont pas dans leurs véhicules et se déplacent sur le navire). Dans ces circonstances, les exploitants pourraient exiger que les passagers portent leur masque non médical ou leur couvre-visage sur le nez et la bouche. Les passagers pourraient aussi se voir refuser l’embarquement par les exploitants, qui ont le pouvoir de prendre des mesures pour préserver la sécurité de leurs activités.

Transports Canada publie des lignes directrices qui recommandent que les exploitants de traversiers et de navires à passagers menant des activités essentielles, si possible :

  • avisent les passagers, au moment de l’achat de billets au comptoir ou en ligne, qu’ils doivent avoir un masque non médical ou un couvre-visage pendant le voyage lorsque l’éloignement physique n’est pas possible, pour éviter de mettre la sécurité d’autrui en danger. Il est de la responsabilité des passagers d’avoir en leur possession le masque non médical ou le couvre-visage approprié;
  • fassent des annonces publiques à l’intention des voyageurs sur la nécessité d’avoir un masque non médical ou un couvre-visage pour se couvrir le nez et la bouche, qu’ils utiliseront au cours de leur voyage lorsqu’il leur est impossible de rester physiquement à distance des autres, et sur le fait que les passagers pourraient se voir refuser l’embarquement s’ils refusent de se conformer.

Transport ferroviaire

Les transporteurs ferroviaires assurant un service passagers comme VIA Rail ont pris des mesures à bord de leurs trains pour garantir le maintien de l’éloignement physique en tout temps. En s’appuyant sur ces mesures, Transports Canada publie des directives afin de demander aux transporteurs ferroviaires assurant un service passagers d’obliger les voyageurs à porter un masque non médical ou un couvre-visage pendant leur voyage lorsqu’il n’est pas possible de maintenir l’éloignement physique.

Transports Canada publie des lignes directrices qui recommandent que les exploitants ferroviaires :

  • envisagent d’aviser les passagers, au moment de l’achat de billets au comptoir ou en ligne, qu’ils doivent avoir un masque non médical ou un couvre-visage pendant le voyage lorsque l’éloignement physique n’est pas possible, pour éviter de mettre la sécurité d’autrui en danger;
  • confirment avec les passagers, avant l’embarquement, qu’ils ont un masque non médical ou un couvre-visage pour se couvrir le nez et la bouche, qu’ils utiliseront au cours de leur voyage lorsqu’il leur est impossible de rester physiquement à distance des autres (p. ex., lorsqu’ils circulent près d’autres passagers ou reçoivent un service ou de l’aide des représentants de la compagnie de chemin de fer).

Les compagnies de chemin de fer ont le pouvoir de créer et de mettre en place leurs propres politiques, en particulier en ce qui a trait à la sécurité de leurs activités, de leurs employés et de leurs passagers. Elles peuvent refuser l’embarquement d’un passager en vue d’assurer la sécurité de leurs activités.

Transport routier

Les transporteurs routiers et les exploitants d’autobus ont mis en place plusieurs mesures afin de réduire le risque de transmission de la COVID-19. Elles comprennent notamment l’éloignement physique par l’embarquement par la porte arrière des autobus et les barrières pour séparer le conducteur des passagers.

En s’appuyant sur ces mesures, Transports Canada, en collaboration avec les provinces et les territoires, recommande la prise d’une série de mesures volontaires pour réduire davantage le risque de transmission. Ces mesures volontaires visent les transporteurs routiers et les exploitants d’autobus et d’autocars, qui devraient notamment :

  • envisager d’aviser les passagers, au moment de l’achat de billets ou de laissez-passer au comptoir ou en ligne, qu’ils devraient porter un masque non médical ou un couvre-visage tout au long du voyage et suivre les recommandations des responsables de la santé publique (p. ex., rester à la maison, éloignement physique, se laver les mains);
  • rappeler aux passagers qu’ils devraient envisager de porter un masque non médical ou un couvre-visage pour éviter de mettre la sécurité d’autrui en danger;
  • confirmer avec les passagers, au moment où il est possible et approprié de le faire dans le cadre des opérations et avant l’embarquement, qu’ils sont au courant que le port d’un masque non médical ou d’un couvre-visage peut réduire la projection des gouttelettes respiratoires infectieuses.

S’il est possible et approprié de le faire dans le cadre des opérations, certains transporteurs routiers ou exploitants de transport en commun pourraient envisager de refuser l’embarquement aux passagers qui ne veulent pas porter un couvre-visage sans raison valide.

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