Centres des sciences de l'environnement à l'échelle du Canada

Environnement et Changement climatique Canada effectue partout au pays des activités scientifiques et technologiques dans des installations ayant chacune un soutien analytique spécialisé. Des programmes de recherche et de surveillance sont exécutés dans chacune des régions.

Renseignez-vous sur les installations et les laboratoires de tout le Canada.

Alberta

Centre de foresterie du Nord (Edmonton, AB)

Le Centre de foresterie du Nord de RNCan à Edmonton, en Alberta, qui abrite le Laboratoire des essais environnementaux des Prairies et du Nord (LEEPN), offre des services analytiques chimique et toxicologique accrédités ISO 17025 en soutien aux programmes d’ECCC pour aider le Ministère à respecter ses obligations en vertu de la Loi sur les ressources en eau du Canada, la Loi canadienne sur la protection de l’environnement (LCPE), la Loi sur les pêches et la Loi sur la convention concernant les oiseaux migrateurs.

Comptant 25 membres du personnel scientifique et technique, les laboratoires du LEEPN sont dotés de l’équipement nécessaire pour effectuer un large éventail d’analyses de propriétés physiques et inorganiques, organiques et toxicologiques sur des échantillons prélevés dans l’environnement et sur des articles commerciaux. Agissant comme centre d’expertise analytique d’Environnement et Changement climatique Canada (ECCC) pour plusieurs règlements relatifs à la LCPE et à la Loi sur les pêches, le LEEPN offre des analyses et des conseils techniques aux agents de l’application de la loi sur la faune et l’environnement, prêtant main-forte à l’élaboration de règlements, à la conformité et aux enquêtes.

Centre de foresterie du Nord

Laboratoire national d’hydrométéorologie et de météorologie arctique (Edmonton, AB)

Le Laboratoire national d’hydrométéorologie et de météorologie arctique a été créé en 2004. Sa mission est d’améliorer la compréhension et la prévision des événements météorologiques à fort impact, en mettant l’accent sur la prévision des phénomènes et processus hydrométéorologiques et météorologiques des latitudes septentrionales. Le laboratoire partage les locaux du Centre de prévision des intempéries d’ECCC à Edmonton; il a aussi des antennes à Saskatoon, au Centre national de recherche en hydrologie (CNRH), et à Winnipeg, au Centre de prévision des intempéries. Il fait notamment de la recherche appliquée pour résoudre les problèmes liés aux prévisions soumis par le ministère et faciliter le transfert de technologies aux programmes de prévision météorologique opérationnelle.

Colombie-Britannique

Centre canadien de la modélisation et de l’analyse climatique (Victoria, BC)

Le Centre canadien de la modélisation et de l’analyse climatique (CCmaC) d’ECCC se trouve à l’Université de Victoria. Il a pour vocation d’élaborer et d’appliquer des modèles sophistiqués des climats à l’échelle mondiale et régionale en vue de faire des projections quantitatives du climat au Canada et ailleurs sur la planète, et d’en savoir davantage sur la variabilité du climat et les changements climatiques. C’est aussi là qu’on y met au point le Système de prévision interannuelle et saisonnière canadien (SPISCan) d’ECCC, lequel génère des prévisions climatiques au-dessus du Canada à des intervalles mensuels à annuels.

Voici ce qu’est le CCmaC :

  • Un centre d’expertise qui s’est acquis une solide réputation internationale en tant que chef de file dans le domaine de la modélisation et de l’analyse de la variabilité du climat et des changements climatiques.
  • Un collaborateur incontournable à maintes évaluations et initiatives internationales en matière de recherche en climatologie, dont celles du Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC), du Programme mondial de recherches sur le climat (PMRC) et de l’Organisation météorologique mondiale (OMM).
  • Un partenaire d’une multitude de réseaux dans le domaine de la recherche en climatologie auxquels participent des universités des quatre coins du Canada et qui tirent parti de son expertise et de ses infrastructures de base pour améliorer la compréhension du phénomène des changements climatiques et les projections à cet égard.
  • Un producteur de données abondamment utilisées pour analyser les impacts des changements climatiques, aider à la planification de mécanismes d’adaptation reposant sur des arguments et justifier les décisions de politiques. Les données et les modèles sont disponibles en ligne.
Centre canadien de la modélisation et de l’analyse climatique

Édifice Douglas Jung (Vancouver, BC)

Situé au centre-ville de Vancouver, l’édifice Douglas Jung loge plusieurs activités d’ECCC ainsi que des bureaux du ministère des Pêches et Océans. Le site héberge de nombreux secteurs d’activité ainsi que les bureaux administratifs de la région, et un établissement météorologique fonctionnant 24 heures sur 24, 7 jours sur 7. Trois activités de sciences et de technologie sont tenues au site : le suivi et la surveillance de la qualité de l’eau douce, la surveillance de la qualité des eaux marines et l’évaluation des risques des substances visées par la Loi canadienne sur la protection de l'environnement.

Édifice Douglas Jung

Laboratoire national de météorologie côtière et montagnarde (Vancouver, BC)

Le Laboratoire national de météorologie côtière et montagnarde a été créé en 2004. Sa mission est d’améliorer la compréhension et la prévision des événements météorologiques à fort impact, en mettant l’accent sur la prévision des phénomènes météorologiques dans les milieux côtiers et montagneux. Le laboratoire partage les locaux du Centre de prévision des intempéries d’ECCC à Vancouver. Il fait notamment de la recherche appliquée pour résoudre les problèmes de prévisions soumis par le ministère et faciliter le transfert de technologies aux programmes de prévision météorologique opérationnelle.

Centre des sciences environnementales du Pacifique (Vancouver, BC)

Établi en 2005 dans une aire de conservation de 55 acres en milieu urbain dans le bras Burrard du district de North Vancouver, en Colombie-Britannique, le Centre des sciences environnementales du Pacifique (CSEP) accueille 50 ingénieurs, chimistes et biologistes à temps plein d’ECCC et membres du personnel de soutien technique et administratif.

Le Laboratoire des essais environnementaux du Pacifique et du Yukon (LEEPY) offre des services analytiques spécialisés chimique, biologique, toxicologique et toxicogénomique au soutien des nombreux programmes du Ministère pour aider ECCC à respecter ses obligations en vertu de la Loi sur les ressources en eau du Canada, la Loi canadienne sur la protection de l’environnement et la Loi sur les pêches.

Accrédités d’après les normes ISO 17025, les laboratoires du LEEPY offrent des données scientifiques au soutien des programmes de surveillance de la qualité des eaux douces d’ECCC, ainsi que des services de laboratoire juridique au soutien des enquêtes d’application de la loi sur la faune et l’environnement. Le LEEPY appuie les nouvelles priorités grâce à l’élaboration et à la mise en œuvre de méthodes d’analyse chimique.

L’unité de toxicologie du LEEPY, capable d’analyser les organismes d’eau douce et d’eau marine et d’effectuer les essais biologiques connexes, est le centre des activités toxicogénomiques aquatiques d’ECCC, y compris de l’élaboration de méthodes pour produire des empreintes d’expression génétiques associées aux effets préjudiciables sur la vie aquatique. L’équipement spécialisé, qui comprend un système quantitatif de réaction en chaîne de la polymérase en temps réel (PCR Temps Réel) et des appareils de séquençage de l’ADN, permettent l’identification des espèces botaniques et fauniques par les empreintes génétiques au soutien de projets d’analyse judiciaire relative aux espèces sauvages

Le personnel du Programme de classification des eaux coquillières au CSEP coordonne et mène les enquêtes de surveillance de la qualité des eaux marines en Colombie-Britannique. Trois laboratoires de microbiologie accrédités ISO 17025, incluant le laboratoire principal du CSEP et deux laboratoires mobiles, traitent les échantillons au soutien du mandat d’ECCC dans le cadre du Programme canadien de contrôle de la salubrité des mollusques. En menant des enquêtes approfondies sur la qualité de l’eau, sur la surveillance de la qualité des eaux marines dans les zones de récolte et sur l’identification des sources de pollution ayant une possible incidence sur les zones de récolte, le Programme formule des recommandations qui contribuent directement au mieux-être des Canadiens en protégeant la santé publique.

Centre des sciences environnementales du Pacifique

Centre de recherche sur la faune du Pacifique (Delta, BC)

Le Centre de recherche sur la faune du Pacifique est situé dans la réserve nationale de faune (RNF) d’Alaksen, près du rivage du fleuve Fraser, juste au sud de la ville de Richmond. La RNF d'Alaksen offre un sanctuaire d'hivernage à la sauvagine, comme la Petite Oie des neiges, et aux oiseaux chanteurs migrateurs.

La RNF d'Alaksen fait partie d'un réseau d'aires de conservation protégées et reconnues localement qui comprend des aires de gestion de la faune de la Colombie-Britannique, des zones importantes pour la conservation des oiseaux et un site du Réseau de réserves pour les oiseaux de rivage dans l'hémisphère occidental. Ces aires de conservation spéciales ont été créées pour protéger et gérer l'estuaire du fleuve Fraser - un paysage unique et menacé de la côte ouest du Canada. L'estuaire est une caractéristique écologique importante du delta du fleuve Fraser et a reçu la désignation de site Ramsar comme zone humide d'importance internationale.

Le personnel du Service canadien de la faune (SCF) et de la Direction des sciences de la faune et du paysage (DSFP) travaille au Centre de recherche sur la faune du Pacifique. Cette installation est située sur l'île Westham où l'on retrouve des exploitations agricoles privées. Le SCF et la DSFP participent à la gestion de ce paysage d'exploitation agricole pour le bien-être de la faune hivernante.

Centre de recherche sur la faune du Pacifique

Centre de recherche sur les eaux et d'impacts du climat (Victoria, BC)

Le Centre de recherche sur les eaux et d’impacts du climat (CREIC) situé à la University of Victoria à Victoria, en Colombie-Britannique, a été constitué en 2002 à la suite d’une entente collaborative entre ECCC et l’université afin d’améliorer la recherche évaluant les impacts des changements et des variabilités climatiques sur les ressources hydrographiques canadiennes.

Le Centre, qui comprend huit scientifiques et techniciens d’ECCC, ainsi que plusieurs détenteurs d’une bourse de perfectionnement postdoctoral et des diplômés, opèrent les laboratoires sur le terrain et de modélisation permettant les mesures et l’évaluation des divers paramètres hydrologiques, hydroclimatiques et écologiques dans les rivières et les lacs canadiens, tout en plaçant un accent sur le Nord canadien. Ces renseignements permettent l’élaboration d’indicateurs de changements et de variabilités climatiques et de prévision des tendances dans les systèmes aquatiques sensibles aux extrêmes hydroclimatiques et à la variabilité.

Les résultats sont ensuite utilisés afin d’orienter les stratégies d’adaptation pour aider à la gestion des systèmes touchés par ces changements et variations. Les systèmes de modélisation avancés permettent aux scientifiques du Centre de démontrer la manière dont le changement et la variabilité climatiques touchent les processus hydrologiques, géochimiques et écologiques à l’échelle locale, régionale et internationale. La recherche du CREIC fournit des renseignements clés liés au mandat d’ECCC visant à soutenir la durabilité environnementale.

Centre de recherche sur les eaux et d'impacts du climat
Nouveau-Brunswick

Bureau du Service canadien de la faune (Sackville, NB)

Le bureau d'ECCC à Sackville, au Nouveau-Brunswick, est installé à côté du marais de Tantramar, à proximité de nombreux habitats fauniques productifs comme des marais d'eau douce ou côtiers, des vasières intertidales, des lacs ou des terrains boisés de forêts acadiennes. Nichée entre la baie de Fundy et le détroit de Northumberland, la région est un important site de halte pour les oiseaux qui empruntent la voie migratoire de l'Atlantique. De nombreux oiseaux aquatiques et de rivage se concentrent dans les réserves nationales de faune et les refuges d'oiseaux migrateurs d'ECCC avoisinants et se rassemblent dans le site du Réseau de réserves pour les oiseaux de rivage de l'hémisphère occidental situé dans les cours supérieurs de la baie de Fundy.

Le bureau jouxte le parc pédagogique de Sackville (le Sackville Waterfowl Park) et constitue une véritable plaque tournante pour la recherche sur la faune et la surveillance des espèces par le personnel d'ECCC ainsi que ses partenaires d'Études d'Oiseaux Canada, de Canards Illimités Canada et des universités alentour. Voici certaines des études menées sur le terrain dans la région : recherche et surveillance des populations d'oiseaux de rivage résidentes et des bécasseaux migrateurs du nord, surveillance des oiseaux marins en mer et dans les colonies de la baie de Fundy, appui scientifique à la conservation des terres humides dans les aires protégées voisines, programmes de baguage de la sauvagine à l'aide d'hydroglisseurs et de zones d'appât, recherche et surveillance des oiseaux terrestres, en particulier sur les populations d'hirondelles et d'autres oiseaux insectivores aériens en déclin.

Centre des sciences de l’environnement de l’Atlantique (Moncton, NB)

Le Centre des sciences de l’environnement de l’Atlantique (CSEA), situé à l’Université de Moncton, au Nouveau-Brunswick, accueille 35 membres du personnel scientifique, technique et administratif d’ECCC.   

Le CSEA abrite les laboratoires spécialisés du Laboratoire des essais environnementaux de l’Atlantique (LEEA), qui fournit des analyses chimiques et toxicologiques accréditées ISO 17025 pour aider ECCC à respecter ses obligations en vertu de la Loi sur les ressources en eau du Canada, de la Loi canadienne sur la protection de l’environnement, la Loi sur les pêches et la Loi sur la convention concernant les oiseaux migrateurs.

Le laboratoire fournit des services analytiques des métaux, des pesticides, des hydrocarbures aromatiques polycycliques (HAP) et de concordance des échantillons d’hydrocarbures pour la recherche et la surveillance de l’environnement ainsi que pour les agents d’application de la loi d’ECCC effectuant des enquêtes judiciaires. Le LEEA soutient la recherche sur les effets toxiques et le sort environnemental des pesticides utilisés dans les secteurs de l’agriculture, de la foresterie et de l’aquaculture. Le LEEA mesure aussi les effets nocifs sur les organismes d’eau douce, d’eau salée et d’estuaire causés par l’exposition à des substances chimiques. De l’équipement spécialisé permet d’étudier les effets génétiques des substances toxiques.

La Surveillance de la qualité de l’eau douce des rivières et des lacs de la région de l’Atlantique est assurée avec la collaboration de multiples partenaires fédéraux et provinciaux au soutien de la Loi sur les ressources en eau du Canada. Des instruments de surveillance automatisée en temps réel et le matériel logistique mobile servent à recueillir des échantillons d’eau et d’invertébrés principalement sur l’Île-du-Prince-Édouard et au Nouveau-Brunswick.

Les données scientifiques recueillies offrent des renseignements essentiels à l’élaboration des Indicateurs canadiens de durabilité de l’environnement et aux études qui appuient le Plan de gestion des produits chimiques du gouvernement du Canada et le Programme de biosurveillance des côtes de l’Atlantique basés sur le Réseau canadien de biosurveillance aquatique d’ECCC.  

Le CSEA abrite l’un des trois laboratoires de microbiologie du programme de Surveillance de la qualité des eaux marines accrédités ISO 17025 dans la région de l’Atlantique. Le rôle principal du laboratoire est de soutenir le mandat d’ECCC défini dans le Programme canadien de contrôle de la salubrité des mollusques (PCCSM), qui est mis en œuvre conjointement par l’Agence canadienne d’inspection des aliments et le ministère des Pêches et des Océans. Le rôle principal d’ECCC dans le PCCSM est d’évaluer la viabilité des zones de croissance des mollusques.

Centre des sciences de l’environnement de l’Atlantique

Programme de bioévaluation des sciences des bassins versants (Fredericton, NB)

Le Programme de bioévaluation des sciences des bassins versants (PBSBV) d’ECCC, situé à l’Université du Nouveau-Brunswick, à Fredericton, au Nouveau-Brunswick, a mis sur pied une équipe interdisciplinaire sur la recherche aquatique en collaboration avec la Canadian Rivers Institute. Cinq membres du personnel scientifique d’ECCC, 15 chercheurs postdoctoraux et des étudiants se concentrent sur l’élaboration d’outils d’analyse et de modèles de prévision afin d’évaluer les effets et les risques cumulatifs sur les écosystèmes aquatiques, et d’améliorer les approches de biosurveillance et d’évaluation des risques écologiques.

 Les installations spécialisées du PBSBV comprennent des chambres expérimentales dans un environnement contrôlé et un système de mésocosme composé de bassins artificiels extérieurs qui permettent de concevoir des programmes de surveillance de la biodiversité pour l’Arctique canadien, la forêt boréale et la région des sables bitumineux. Des laboratoires de pointe d’analyse des invertébrés et d’analyses fondées sur les traits caractéristiques fournissent un soutien scientifique au Réseau canadien de biosurveillance aquatique (RCBA). Les capacités de traitement d’échantillons d’ADN de « Biosurveillance 2.0 » ont permis de concevoir de nouveaux outils de biosurveillance pour les régions des sables bitumineux de l’Alberta ainsi que d’élaborer des approches aux effets cumulatifs sur les paysages agricoles, y compris sur l’Initiative du bassin du Lac Winnipeg.

Programme de bioévaluation des sciences des bassins versants
Nouvelle-Écosse

Centre de prévision des intempéries de la Région de l'Atlantique (Dartmouth, NS)

Le Centre de prévision des intempéries de la Région de l'Atlantique (CPIRA) fournit des prévisions météorologiques, des avertissements et des informations exacts et à jour aux résidents de la Nouvelle-Écosse, de l’Île-du-Prince-Édouard, du Nouveau-Brunswick et des Îles-de-la-Madeleine. Le centre est doté de personnel 24 heures sur 24 tous les jours de l’année afin de réduire les risques que les Canadiens de l’Atlantique soient touchés par les phénomènes météorologiques extrêmes et les autres dangers environnementaux reliés au temps. Le centre est par ailleurs responsable d’un programme de prévision de la qualité de l’air et des prévisions maritimes et de l’état de la mer pour les eaux des Maritimes s’étendant jusqu’à la limite des 200 milles, y compris une portion importante du golfe du Saint-Laurent. En plus des prévisions, le personnel est responsable du fonctionnement de l’équipement servant à diffuser les prévisions et les avertissements.

Le Centre canadien de prévision d’ouragan (CCPO) partage ses locaux avec le CPIRA. Durant la saison des ouragans, des spécialistes des prévisions météorologiques surveillent attentivement toutes les tempêtes d’origine tropicale. Lorsqu’une tempête commence à menacer les eaux ou les terres canadiennes, des météorologues spécialement formés du CCPO font le suivi des tempêtes tropicales et conseillent les autres centres canadiens de prévision d’ouragans.

Voici quelques points saillants sur le CPIRA et du CCPO :

  • Le CPIRA apporte un soutien en météorologie au personnel d’intervention d’urgence dans les situations d’urgence, qu’elles se présentent sur la terre ferme ou en mer.
  • Les spécialistes des prévisions météorologiques utilisent un grand nombre d’outils et de technologies, dont des radars météorologiques Doppler, des radars d’observation météorologique, des observations provenant d’un réseau de dispositifs de surveillance de haute atmosphère et de surface, un réseau de bouées météorologiques situé au large des côtes, des rapports de navire, des rapports de bénévoles et une variété de sorties de modèles informatiques.
  • La pierre angulaire du CCPO est sa station de travail utilisant un environnement X-Window multitâches permettant aux météorologues d’afficher simultanément de l’imagerie par satellite, un modèle de prévision du temps, des bulletins de prévision et des données d’observation de partout dans le monde. Le logiciel, Hurricane Forecasting Graphical Interface (HURR), permet aux spécialistes des prévisions météorologiques de consulter des données historiques en temps réel sur les cyclones tropicaux, de porter des données sur des graphiques, de construire des trajectoires de tempête et de convertir les données de trajectoire en texte pour les bulletins.

Centre de prévision environnementale marine (Halifax, NS)

Le Centre de prévision environnementale marine (CPEM) est né d’une idée partagée en 1998 par des chercheurs principaux du département d’océanographie de l’Université Dalhousie, d’ECCC et de Pêches et Océans Canada.

L’appui au CPEM est venu au départ de la Fondation canadienne pour l’innovation, en 2001, avec une subvention qui a permis de mettre sur pied l’infrastructure du Système de prévision environnementale marine (SPEM). Parallèlement, l’Université Dalhousie lançait un programme stratégique et très fructueux de recrutement, avec notamment la création de trois chaires de recherche du Canada au CPEM. Les travaux de recherche, innovateurs et bien financés, se sont rapidement accélérés, les réseaux pluridisciplinaires de chercheurs qui ont été établis grandissent, et les nouvelles technologies développées par les partenaires industriels atteignent les marchés nationaux et internationaux.

Quelle est la mission du CPEM?

  • Développer de nouvelles technologies d’observation, de prévision et de visualisation du milieu marin
  • Tester les nouvelles technologies dans le monde réel
  • Veiller au transfert de la technologie
  • Former du personnel hautement qualifié
  • Éduquer le public
Centre de prévision environnementale marine

Institut océanographique de Bedford (Dartmouth, NS)

Partageant l'Institut océanographique de Bedford à Dartmouth, en Nouvelle-Écosse avec le ministère des Pêches et des Océans, les Ressources naturelles Canada et le ministère de la Défense nationale, le groupe de Programme de classification des eaux coquillières d’ECCC exploite l’un des trois laboratoires de microbiologie accrédités ISO 17025 dans la région de l'Atlantique. Quatre membres du personnel scientifique prélèvent les échantillons sur le terrain au soutien du Programme canadien de contrôle de la salubrité des mollusques , qui est mis en œuvre conjointement par l’Agence canadienne d’inspection des aliments et le ministère des Pêches et des Océans. Les analyses de laboratoire sont effectuées sur les échantillons recueillis pour évaluer la viabilité des zones de croissance des mollusques.

Institut océanographique de Bedford

Laboratoire national de météorologie marine et côtière (Halifax, NS)

Le Laboratoire national de météorologie marine et côtière, créé en 2004, est l’un des six laboratoires d’ECCC axés sur la recherche météorologique; il partage les locaux du Centre de prévision des intempéries d’ECCC à Halifax. Il a pour mission d’améliorer la compréhension et la prévision des événements météorologiques à fort impact dans les milieux marins et côtiers du Canada.

Le Laboratoire est issu du Programme de recherche sur la prévision environnementale en Atlantique (PRPEA) de 1998, qui a accru la capacité de recherche météorologique partout au Canada grâce à une stratégie de recherche pluridisciplinaire en collaboration avec des universités et d'autres partenaires.

Voici ses objectifs scientifiques :

  • Améliorer la prévision des phénomènes météorologiques associés aux systèmes tropicaux et extratropicaux
  • Améliorer la prévision des événements météorologiques marins et côtiers à fort impact à des échelles spatiales subsynoptiques
  • Améliorer la compréhension de la physique des interactions océan-atmosphère

Les travaux menés par le Laboratoire visent à résoudre des problèmes scientifiques soumis par les Centres de prévision des intempéries d’ECCC et à faciliter le transfert de technologies vers des activités qui améliorent les services à la population.

Nunavut

Observatoire de l’ozone stratosphérique arctique, station météorologique Eureka (Eureka, NU)

Le laboratoire PEARL de recherche sur l’atmosphère dans l’environnement polaire d’Environnement et Changement climatique Canada à Eureka, au Nunavut (80° N, 86° O), se trouve sur le territoire canadien du cercle arctique. Le laboratoire permet de réaliser, sous la direction de la communauté universitaire au Canada, un grand éventail d’études collaboratives en sciences de l’atmosphère et en climatologie.

Compte tenu du grand nombre de passages des satellites au-dessus de la région polaire à Eureka, le laboratoire est particulièrement utile, en raison de son emplacement même, quand vient le temps de valider les observations de la Terre mesurées depuis l’espace. Un bel exemple de ce genre de satellite est le SCISAT/Atmospheric Chemistry Experiment canadien (expérimentation sur la composition chimique de l’atmosphère), lancé en 2003. Le laboratoire PEARL fait partie du réseau International Arctic Systems for Observing the Atmosphere (réseaux internationaux de l’Arctique pour l’observation de l’atmosphère), dont l’objectif consiste à produire une base commune d’observations en continu sur l’Arctique. Le laboratoire PEARL est également l’une des dix stations d’observation dans la région circumpolaire de l’Arctique qui composent les systèmes d’observation au sol de l’Arctique.

Observatoire de l’ozone stratosphérique arctique, station météorologique Eureka

Observatoire de veille de l’atmosphère du globe du docteur Neil Trivett (« observatoire Alert ») (Alert, NU)

L’observatoire du réseau Veille de l’atmosphère du globe (VAG) de l’Organisation météorologique mondiale (OMM) à Alert est le site le plus au nord du réseau mondial, situé à l’extrémité nord-est de l’île Ellesmere au Nunavut. Il tient lieu de site officiel de comparaison des mesures de gaz à effet de serre du réseau VAG.

Le réseau VAG est à la fois un programme de recherche et un programme de veille qui nécessite un engagement à long terme (de 50 à 100 ans) auprès de la communauté internationale, pour fournir des mesures atmosphériques sur le climat, les substances toxiques dans l’atmosphère, l’ozone stratosphérique et la qualité de l’air. Le premier échantillon de dioxyde de carbone a été prélevé en 1975. Intégré de longue date au programme de veille atmosphérique de l’OMM, l’observatoire d’Alert est par conséquent un élément clé du Système mondial d’observation du climat.

Voici quelques caractéristiques clés de l’observatoire :

  • Alert est un poste sentinelle permettant de caractériser l’impact des populations humaines de l’hémisphère Nord sur l’atmosphère et les écosystèmes de l’Arctique.
  • Alert est un emplacement clé pour l’étude des phénomènes atmosphériques dans l’Arctique, ce qui a permis de mieux comprendre la nature de la brume arctique, l’importance des interactions chimiques des contaminants au contact des surfaces du manteau neigeux (appauvrissement du mercure et de l’ozone en surface), celles de nouvelles substances toxiques dans l’atmosphère (ignifugeants bromés), des changements quant aux émissions mondiales de gaz à effet de serre et de l’ampleur du transport sur de grandes distances des polluants de l’hémisphère Nord (p. ex. les métaux et le carbone noir).
  • Environnement et Changement climatique Canada apporte son soutien à l’observatoire dans le cadre de ses propres programmes scientifiques et collaborations internationales. Il fournit une série exhaustive de mesures de dernière génération relatives à la composition chimique de l’atmosphère et au rayonnement afin de pousser plus loin nos connaissances des cycles biogéochimiques naturels et de l’impact des activités humaines sur l’environnement de l’Arctique.
Observatoire de veille de l’atmosphère du globe du docteur Neil Trivett (« observatoire Alert »)
Ontario

4905, rue Dufferin (Toronto, ON)

Pendant plus de 35 ans, le bâtiment d’ECCC situé au 4905, rue Dufferin à Toronto (Ontario) est un point de convergence pour la météorologie et les sciences de l’atmosphère au Canada. Actuellement, il abrite du personnel de plusieurs secteurs du Ministère, notamment de la Direction générale de la  science et de la technologie, du Service météorologique du Canada et du Service canadien de la faune.

L’édifice a accueilli aussi une grande partie de la Direction des sciences et de la technologie atmosphériques (DSTA) et ses prédécesseurs depuis 1971. Il abrite actuellement le personnel et les laboratoires de la DSTA travaillant dans la recherche sur la qualité de l’air, les changements climatiques, la météorologie, les répercussions et l’adaptation, ainsi que le personnel de la Direction des sciences et de l’évaluation des risques pour l’évaluation et l’intégration des sciences atmosphériques. Avec un effectif de plus de 210 personnes, la DSTA possède le plus important contingent dans l’immeuble, qui accueille environ 800 employés : physiciens et chimistes spécialistes de l'atmosphère, météorologues, statisticiens, mathématiciens, géographes (milieu physique), climatologues, spécialistes des politiques scientifiques et personnel de soutien scientifique. Une importante installation de recherche nationale, le laboratoire Andrew Thomson de chimie atmosphérique (à droite sur la photo ci-dessus), est également logée dans l’immeuble d’ECCC.

Ce secteur est le carrefour de la recherche atmosphérique au Canada parce qu’il est proche du personnel et des installations de recherche de plusieurs universités, des laboratoires fédéraux et provinciaux ainsi que des installations de terrain dans le sud de l’Ontario.

4905, rue Dufferin

Laboratoires de recherche Andrew Thomson (Toronto, ON)

Le laboratoire de recherche Andrew-Thomson est le siège administratif d’une multitude de programmes de recherche et de surveillance d’ECCC. Ces programmes génèrent des données scientifiques touchant des thématiques prioritaires pour ECCC, dont le smog, les précipitations acides, les changements climatiques, ainsi que les contaminants atmosphériques dangereux et les polluants organiques persistants.

Les travaux effectués dans cet établissement contribuent aux différents programmes prioritaires du gouvernement du Canada, dont le Programme de réglementation de la qualité de l’air et le Plan de gestion des produits chimiques, de même que les activités nationales et internationales comme le Programme de lutte contre les contaminants dans le Nord d’Affaires autochtones et Développement du Nord Canada, l’Accord de 1972 relatif à la qualité de l’eau dans les Grands Lacs, l’Accord Canada - États-Unis sur la qualité de l’air, le Programme des Nations Unies pour l’environnement, le Programme de surveillance et d’évaluation de l’Arctique du Conseil de l’Arctique, le Plan de mise en œuvre conjoint du Canada et de l’Alberta pour la surveillance visant les sables bitumineux et le programme Veille de l’atmosphère du globe de l’Organisation météorologique mondiale.

Le Laboratoire Andrew-Thomson regroupe treize laboratoires de recherche et de surveillance. Parmi les capacités uniques et spécialisées, on trouve notamment :

  • Le laboratoire du Réseau canadien d’échantillonnage des précipitations et de l’air (RCEPA), qui se spécialise dans l’analyse des échantillons de précipitations, d’air et de matières particulaires (MP) prélevés dans des sites représentatifs des différentes régions au Canada. Il permet de mieux comprendre et d’évaluer les impacts des précipitations acides sur les écosystèmes et les risques connexes et de faire le bilan de l’efficacité des programmes de réduction des émissions.
  • Le laboratoire d’analyse des composés organiques, le laboratoire des contaminants atmosphériques dangereux et le laboratoire de recherche sur le mercure, lesquels se spécialisent dans l’analyse de substances dont les polluants organiques persistants, les nouveaux produits chimiques sur le marché ainsi que le mercure. Ces laboratoires fournissent également des renseignements scientifiques permettant d’évaluer et de gérer les risques que peuvent poser ces substances pour les écosystèmes vulnérables au Canada et ailleurs sur la planète, comme le bassin versant des Grands Lacs et l’Arctique.
  • Des laboratoires d’analyse des aérosols organiques, lesquels se spécialisent dans la mesure, au moyen d’instruments analytiques de pointe, des composés organiques contenus dans les matières particulaires en suspension dans l’atmosphère, et ce, afin de soutenir les divers programmes de terrain sur la qualité de l’air.
  • Des laboratoires pour mesurer les aérosols (dont le carbone noir) et mieux comprendre leur destinée et leur comportement dans l’atmosphère. Ces contaminants sont importants quant à notre compréhension de la qualité de l’air à l’échelle d’une ville et d’une région, mais ils ont aussi un impact sur le système climatique de la planète.
  • Un laboratoire de recherche sur les gaz à effet de serre (GES) qui se spécialise dans la mesure des concentrations de GES dans l’atmosphère (dont le dioxyde de carbone et le méthane) partout au Canada. Il contribue à mieux comprendre la nature des gaz à effet de serre au Canada, y compris la détermination à l’échelle régionale des principales sources et pièges de GES.

 

Laboratoires de recherche Andrew Thomson

Station de recherche de la forêt de Borden (Borden, ON)

La Station de recherche de la forêt de Borden a été établie en 1984 dans le but de mener des recherches sur les interactions entre la biosphère et l’atmosphère. Cette station est située à 15 km au nord-ouest du Centre expérimental de recherche sur l'atmosphère à Egbert, sur le territoire de la Base des Forces canadiennes Borden. L’infrastructure de recherche du site comprend une tour d'échafaudage instrumentée de 42 m, et les cabanes et roulottes connexes abritent des analyseurs de gaz, des enregistreurs de données et du matériel informatique.

La station a été et est toujours utilisée dans le cadre des projets sur l’échange entre la forêt et l’atmosphère et sur les retombées des polluants. Étant donné qu’on reconnaît l’importance du rôle des forêts en ce qui concerne les changements climatiques, on a mis en œuvre un programme de mesure en 1995 visant à recueillir des données chronologiques en continu sur les flux du gaz carbonique et de l’énergie, en plus d’une centaine de variables de micrométéorologiques auxiliaires.

 

Station de recherche de la forêt de Borden

Centre canadien des eaux intérieures (Burlington, ON)

Fondé en 1967, le Centre canadien des eaux intérieures (CCEI) est situé à Burlington, en Ontario; plus de 600 membres du personnel d’ECCC, du ministère des Pêches et des Océans, de la Garde côtière canadienne et de la Gendarmerie royale du Canada y travaillent.

Le personnel scientifique du CCEI spécialisé dans la recherche sur les contaminants aquatiques de même que sur l’hydrologie et l’hydro-écologique exécutent des activités de terrain et en laboratoire visant à mieux comprendre et à prévoir les effets des contaminants et d’autres substances sur les écosystèmes aquatiques. Les sources, le sort et les impacts des charges en nutriments et en d’autres contaminants provenant de l’exploitation agricole, de changements de vocation des sols et des eaux usées des municipalités sont étudiés dans les sédiments, les eaux souterraines et les eaux de surface.

On y met au point des méthodes d’analyse permettant de mesurer des composés qui suscitent des préoccupations et d’étudier leurs propriétés afin d’éclairer des stratégies visant à restaurer et à préserver les lacs et autres eaux continentales. Le personnel scientifique du Centre de recherche sur la vie aquatique, une infrastructure à la fine pointe de la technologie du CCEI, œuvre au développement et à l’application de méthodes innovantes d’évaluation de la toxicité de certains composés et mélanges pour les organismes et les biocénoses. Des techniques de télédétection permettent d’évaluer la limpidité des eaux et la présence d’efflorescences algales, alors que les outils de suivi des sources de contamination microbienne et les outils génomiques fournissent des renseignements sur la qualité de l’eau sur le plan microbiologique.

La Division du monitoring et de la surveillance de la qualité des eaux douces rend compte de la qualité de l’eau douce et de la santé des écosystèmes des bassins versants des Grands Lacs et de la baie d’Hudson. Au moyen de mesures systématiques des conditions physiques, chimiques et biologiques, il est possible de faire un suivi des changements temporels et des problèmes émergents et de signaler les résultats des mesures correctives et des décisions en matière de réglementation.

Le Laboratoire national des essais environnementaux d’ECCC offre une vaste gamme d’analyses chimiques spécialisées et accréditées selon la norme ISO 17025 et se spécialise dans l’analyse des métaux à l’état de traces et des matières organiques à l’état d’ultratraces. Agréé en tant que fournisseur d’essais d’aptitude et de substances de référence, la prestation de ses services de gestion de la qualité appuie directement les programmes d’ECCC. Encadré par un laboratoire d’instrumentation certifié ISO 17025, le personnel du Soutien technique effectue des prélèvements sur le terrain d’échantillons de sol et d’eau à l’échelle nationale.

Les activités de recherche et de surveillance du CCEI permettent à ECCC de s’acquitter de ses obligations en vertu de la Loi sur les ressources en eau du Canada, de la Loi canadienne sur la protection de l'environnement (1999) et de la Loi sur les pêches par l’intermédiaire de sa participation aux programmes scientifiques du gouvernement, dont Grands Lacs 2000, le Plan de gestion des produits chimiques, le Programme de réglementation de la qualité de l’air, le programme Indicateurs canadiens de durabilité de l’environnement, le Programme de lutte contre les contaminants dans le Nord et le Plan de mise en œuvre conjoint Canada-Alberta pour la surveillance visant les sables bitumineux.

 

   Centre canadien des eaux intérieures

Centre des recherches atmosphériques (Egbert, ON)

Situé à Egbert, en Ontario, le Centre expérimental de recherche sur l’atmosphère (CERA) est un lieu représentatif de sa région. Il offre les infrastructures nécessaires aux programmes d’observation à long terme de l’atmosphère ainsi qu’aux campagnes intensives en collaboration avec ses partenaires nationaux et internationaux. Le CERA loge des laboratoires qui appuient les programmes d’ECCC, comme le Programme de réglementation de la qualité de l’air et le Plan de gestion des produits chimiques. Le site sert aussi de plateforme pour les mesures des précipitations acides, de la qualité de l’air, de l’ozone troposphérique, des gaz à effet de serre et des matières particulaires en suspension dans l’atmosphère.

Voici quelques-uns des faits saillants du Centre :

  • L’immeuble du CERA dans lequel se font des travaux d’analyse de la salubrité de l’air abrite un nombre important d’instruments employés pour les observations sur la qualité de l’air. Les essais sur les instruments nouveaux mis au point se font ici avant qu’ils ne soient utilisés dans les sites de terrain partout au Canada.
  • Les laboratoires d’analyse du Centre permettent aux scientifiques d’ECCC d’étudier le transport des polluants organiques persistants sur de grandes distances. Ces études nous permettent de comprendre la nature planétaire des contaminants dans l’atmosphère. Citons comme exemple la façon dont les produits chimiques employés dans d’autres pays ont des répercussions sur l’Arctique canadien.
  • Le CERA dispose d’un LIDAR (radar de détection et de télémétrie par ondes lumineuses) qui permet à ECCC de mettre au point et d’employer des instruments pour dresser des profils verticaux de l’atmosphère en effectuant des relevés des particules, de l’ozone, de la vapeur d’eau et des températures.
  • Le CERA est une station régionale du programme Veille de l’atmosphère du globe de l’Organisation météorologique mondiale pour les gaz à effet de serre et les matières particulaires en suspension dans l’air. En raison de sa proximité avec Toronto, les chercheurs peuvent étudier les impacts des régions urbaines densément peuplées et les influences des transports régionaux en ce qui a trait à toutes les problématiques relatives à l’atmosphère.
  • C’est au CERA qu’ECCC exécute plusieurs des programmes de mesures en climatologie dans le cadre de la recherche sur les processus à la surface du sol et les processus atmosphériques qui exercent une influence sur le comportement des systèmes climatiques au Canada.
  • Au CERA, il se fait aussi de la recherche et des essais sur les systèmes de mesures météorologiques.

 

Centre des recherches atmosphériques

Laboratoires de S-T, 335 rue River (Ottawa, ON)

Les laboratoires du 335, chemin River regroupent sous leur enseigne plusieurs programmes de recherche, de surveillance et de soutien opérationnel. Les scientifiques d’ECCC entreprennent des travaux en tous genres qui fournissent un apport appréciable permettant au ministère de s’acquitter de ses divers mandats et priorités. Les études touchent à la recherche sur la qualité de l’air, l’eau, la faune et la flore. La vocation des laboratoires consiste à répondre aux priorités d’ECCC, notamment le Plan de gestion des produits chimiques, le Programme de réglementation de la qualité de l’air, la Loi canadienne sur la protection de l’environnement (1999) et le Programme des urgences environnementales d’ECCC.

Voici quelques exemples d’installations du Centre et des champs d’expertise qui lui sont propres.

  • L’un des laboratoires de réputation mondiale dans le domaine de la recherche sur les déversements d’hydrocarbures, avec une spécialisation en analyse judiciaire après un déversement, et la seule autorité scientifique au Canada compétente dans les domaines de la recherche sur les agents de traitement des hydrocarbures à la suite d’un déversement et de leur évaluation. Ces laboratoires réalisent également des activités de recherche et développement sur les déversements de produits chimiques; ils disposent d’équipes de soutien scientifique et logistique prêtes à intervenir sur les lieux d’une urgence environnementale, ont une capacité d’intervention d’urgence en cas de déversement de matières dangereuses, assurent la direction de la communauté des praticiens de la chimie du Programme canadien pour la sûreté et la sécurité, ainsi que des activités scientifiques axées sur la sécurité en plus d’une expertise dans le domaine de la télédétection.
  • Des installations de vérification des émissions provenant des véhicules, des moteurs et des équipements. La capacité s’étend des petits moteurs de tondeuses à gazon à ceux de camions de classe 8 à température normale et à basse température; c’est l’une des deux seules installations du genre en Amérique du Nord. Le laboratoire s'est également donné les moyens d’effectuer sur place une caractérisation des émissions de sources mobiles, dont les navires océaniques, les aéronefs, les locomotives et l’équipement de chantier hors route. Les activités de recherche sont réalisées afin d’accroître la capacité scientifique qui permettra d’étoffer la prise de décisions et la réglementation en ce qui a trait aux impacts et aux effets des véhicules et des moteurs en ayant recours à des carburants renouvelables, différentes technologies de contrôle et des systèmes de propulsion dans des conditions caractéristiques de la réalité canadienne.
  • Un laboratoire de biosécurité de niveau 2 qui se consacre à la recherche sur la toxicité des sols mettant en cause des agents pathogènes appartenant au groupe de risque 2.
  • C’est l’administration centrale d’ECCC pour les responsabilités de recherche et de surveillance pour le réseau fédéral, provincial et territorial de surveillance de la qualité de l’air tant en milieu urbain qu’en milieu rural. Cela est rendu possible par l’application de technologies permettant de mesurer en permanence les principaux contaminants servant d’indicateurs de la pollution atmosphérique, à savoir l’ozone (O3), les oxydes d’azote (NO, NO2), le dioxyde de soufre (SO2), le monoxyde de carbone (CO) et les particules à granulométrie fine et grossière (PM2,5 et PM10, respectivement). Les laboratoires sont accrédités en vertu de la norme internationale ISO/IEC 17025:2005 pour l’assurance de la qualité des laboratoires afin de détecter les contaminants à l’état de traces : les composés aromatiques polycycliques et des métaux lourds comme l’arsenic, le plomb et le cadmium, ainsi que les composés organiques volatils (COV) qui contribuent à la formation du smog.

 

Laboratoires de S-T, 335 rue River

Station radar météorologique de King City (King City, ON)

La Station radar météorologique de King City a été établie en 1984. Elle est située au nord de Toronto, le long de la moraine d’Oak Ridges. Le site de 16,45 ha abrite l’équipe de scientifiques chargée de la recherche sur la météorologie par radar et ainsi que le personnel d’ECCC.

En 2004, on a procédé à la mise à niveau du radar Doppler en bande C, un atout d’importance capital de ce site, en lui ajoutant la technologie de couplage entre polarisations. Il est employé afin de produire des données pour les prévisions météorologiques, la recherche sur les prévisions climatiques et les applications satellitaires. La technologie de couplage entre polarisations permet de fournir aux spécialistes des prévisions météorologiques de nouveaux renseignements de sorte qu’ils puissent déceler de façon plus précise les phénomènes météorologiques pouvant avoir une incidence considérable, effectuer leur suivi, en évaluer l’importance et avertir les populations.

Sur ce site, le personnel d’ECCC assure le leadership national dans le domaine des applications de la recherche sur la météorologie par radar en se servant du radar météo pour détecter des phénomènes météorologiques extrêmes et de prévisions à court terme, d’estimation quantitative des précipitations et de validation par satellite.

 

Station radar météorologique de King City

Centre national de la recherche faunique (Ottawa, ON)

Le Centre national de la recherche faunique est le point central des connaissances et de l’expertise d’ECCC relatives aux effets des substances toxiques sur les végétaux et les animaux sauvages, la recherche sur les oiseaux migrateurs et les relevés de population à l’échelle internationale, et la santé des espèces sauvages comme indicateur de la qualité de l’environnement. Le centre réalise également des travaux de recherche en écologie du paysage axés sur l’étude des effets naturels et anthropiques sur les communautés d’espèces sauvages et les écosystèmes dans le temps et l’espace.

Voici quelques caractéristiques clés de l’installation :

  • La Banque nationale de spécimens d’espèces sauvages, qui représente une collecte unique, datant de la fin des années 1960, de plus de 120 000 spécimens d’espèces sauvages de partout au Canada. Ces spécimens sont utilisés pour des analyses spatiales et temporelles rétrospectives de contaminants et de leurs effets, y compris des modifications de l’écosystème (sur le plan des collectivités). Cette Banque est l’un élément essentiel pour la conservation des espèces sauvages et la gestion des écosystèmes du Canada.
  • Des installations de gaz à effet de serre et des chambres de culture pour des essais chimiques de pointe et l’élaboration de lignes directrices pour des essais sur des plantes.
  • Des services et des laboratoires de recherche accrédités pour la recherche sur la nanotoxicologie, la chimie environnementale et la toxicologie, ainsi que la surveillance de l’état de l’environnement (p. ex. l’élaboration de marqueurs et de méthodes portant sur la toxicogénomique pour permettre une évaluation de la toxicité pertinente et rapide.
  • Des opérations nationales de recherche et de surveillance des oiseaux de mer, des oiseaux de rivage et des oiseaux chanteurs.
  • Un laboratoire de géomatique spécialisé dans l’application des données sur l’observation de la Terre qui, combinées à des analyses géospatiales, permettent d’évaluer les services écosystémiques et l’habitat des espèces sauvages. 
  • Des approches intégrées de modélisation des populations et des habitats permettant de désigner l’habitat essentiel d’espèces en péril.

 

Centre national de la recherche faunique

Laboratoire national de prévision immédiate et de météorologie par télédétection (Toronto, ON)

Le Laboratoire national de prévision immédiate et de météorologie par télédétection, créé en 2004, a pour mission d’améliorer la compréhension et la prévision des événements météorologiques violents, en s’appuyant avant tout sur l’utilisation d’instruments de télédétection et de techniques de prévision à court terme. Le laboratoire, qui partage les locaux du Centre de prévision des tempêtes de Toronto, se signale notamment par des recherches appliquées visant les problèmes de prévision relevés au ministère et par la facilitation du transfert technologique issu des résultats scientifiques vers le programme de prévision météorologique opérationnelle.

Québec

La Biosphère (Montréal, QC)

Emblème architectural depuis l’Expo 67, la Biosphère est un lieu unique et spectaculaire situe en plein cœur du parc Jean-Drapeau sur l’ile Sainte-Hélène.

Dans une ambiance ludique et stimulante, la Biosphère présente des expositions et des animations Scientifiques pour le publique pour mieux comprendre les grands enjeux et découvrir les solutions pour vivre en écocitoyen au quotidien. Changements climatiques, qualité de l’eau et de l’air, énergie, temps violents et développement durable sont au nombre des sujets qui y sont traites.

 

La Biosphère

Centre météorologique canadien (Dorval, QC)

C’est au Centre météorologique canadien que se trouve l’expertise sur le temps, le climat et sur la qualité de l’air ainsi que les urgences environnementales. Le Centre rassemble la capacité liée à la modélisation, à la prévision environnementale et celle au développement professionnel à l’échelle nationale, et ce, dans le but de favoriser un transfert efficace des sciences et des technologies. De plus, on y retrouve une innovation accrue ainsi que la formation et le perfectionnement de la main-d’œuvre.

Voici quelques caractéristiques principales de cette installation :

  • Les Opérations du Centre météorologique canadien, responsables des opérations, 24 heures sur 24, 7 jours sur 7, des systèmes automatisés d’analyse et de prévision du Service météorologique du Canada, de la réponse lors des contextes nucléaires, des fuites de matières toxiques et de cendres volcaniques ainsi que les systèmes de réponse opérationnelle visant la santé et la sécurité.
  • Des données provenant du Canada et du reste du monde, notamment des observations faites dans l’espace, sont acquises en temps réel, traitées et archivées après un contrôle de la qualité par le Centre météorologique canadien.
  • Les météorologues ainsi que les scientifiques et les ingénieurs en informatique et en sciences physiques du Centre collaborent avec des chercheurs en vue d’acquérir et de mettre en pratique de manière efficace de nouvelles connaissances dans le domaine afin d’améliorer continuellement les systèmes de prévisions météorologiques et environnementales du Canada. Les nouvelles technologies sont transférées aux systèmes et produits internes, de même qu’aux partenaires et aux utilisateurs finaux de l’extérieur (p. ex. Nav Canada).
  • Formation et développement de carrière pour assurer la présence d’une main-d’œuvre compétente et durable à tous les égards : du recrutement et de la formation à l’échelle nationale au développement de carrière, à l’apprentissage continu et à la certification des employés.
  • L’information générée au Centre météorologique canadien est à la base des prévisions spécialisées réalisées à l’intention du public, du monde maritime et de l’aviation. Des données et des produits spécialisés sont également fournis pour soutenir les opérations de divers organismes (p. ex. gouvernements provinciaux, ministère de la Défense nationale et utilisateurs finaux commerciaux).
  • Le travail lié à la prévision météorologique et environnementale dépend de la capacité en matière de superinformatique gérée par Services partagés Canada.

 

    Centre météorologique canadien

Centre Saint-Laurent (Montréal, QC)

Situées au centre-ville de Montréal (Québec), les installations administratives et du laboratoire spécialisé du Centre Saint-Laurent (CSL) abritent plusieurs ministères du gouvernement, y compris ECCC.

Les chercheurs et le personnel technique qui travaillent sur les contaminants aquatiques et l’hydrologie des eaux et l’écologique  au CSL entreprennent des activités de laboratoire et sur le terrain qui génèrent des données scientifiques et des renseignements connexes visant à améliorer la connaissance des grands écosystèmes fluviaux.  Des études sur les répercussions des activités humaines et de la variabilité du climat sur les organismes, la diversité des plantes et la productivité orientent les décisions réglementaires liées aux taux de déversement des eaux du Saint-Laurent, à la « Loi sur les espèces en péril » (LEP) et à l’industrie de la pêche commerciale. Le sort, la biodisponibilité et la stabilité des nouveaux contaminants et de ceux qui existent déjà (p. ex., produits pharmaceutiques, nanomatériaux) dans les grands écosystèmes fluviaux font l’objet d’enquêtes à l’aide d’outils et de méthodes analytiques (p. ex., génomique, marqueurs biologiques) qui ont été élaborés et évalués par le personnel du CSL. Ces études permettent d’améliorer la sensibilisation aux multiples facteurs de stress ayant un effet sur les grands écosystèmes fluviaux.

Les enquêtes de surveillance de la qualité de l’eau qui permettent d’évaluer la pertinence des zones de croissance des mollusques le long de la rive nord du fleuve Saint-Laurent, au Québec, sont coordonnées et entreprises par l’unité du Programme de classification des eaux coquillières du CSL. Ces activités répondent aux obligations d’ECCC dans le cadre du Programme canadien de contrôle de la salubrité des mollusques. Les scientifiques du Suivi et de la surveillance de la qualité des eaux douces établissent des rapports sur la qualité de l’eau et la santé des écosystèmes aquatiques dans le fleuve Saint-Laurent fondés sur une surveillance régulière de l’eau, des sédiments, des terres humides et des organismes benthiques. Des études ciblées orientent et abordent des enjeux environnementaux tels que l’eutrophisation des cours d’eau et la présence d’autres substances toxiques dans l’eau (p. ex., des métaux, des pesticides et des polychlorinated diphenylethers (éthers diphényliques polychlorés)). 

Selon la norme internationale ISO17025, le Laboratoire des essais environnementaux du Québec d’ECCC fournit des analyses chimiques et toxicologiques, une expertise scientifique et un soutien technique aux programmes de recherche et de surveillance d’ECCC, y compris le Plan d’action Saint-Laurent, les Indicateurs canadiens de durabilité de l’environnement, l’application de la loi en environnement et de la loi sur la faune, le Programme de réglementation de la qualité de l’air et les nouvelles priorités telles que le Plan de gestion des produits chimiques d’ECCC. 

Les programmes scientifiques du CSL appuient les responsabilités d’ECCC en vertu de la Loi sur les ressources en eau du Canada, la Loi canadienne sur la protection de l’environnement et la Loi sur les pêches.

 

Centre Saint-Laurent

Laboratoire national de météorologie du temps violent (Montréal, QC)

Le Laboratoire national de météorologie du temps violent a été créé en 2004. Sa mission est d’améliorer la compréhension et la prévision des événements météorologiques, en mettant avant tout l’accent sur l’application des modèles numériques à la prévision des phénomènes extrêmes. Le laboratoire partage les locaux du Centre de prévision des intempéries d’ECCC à Montréal. Il fait notamment de la recherche appliquée pour résoudre les problèmes liés aux prévisions soumis par le ministère et faciliter le transfert de technologies aux programmes de prévision météorologique opérationnelle.

Saskatchewan

Le site de Bratt’s Lake (Regina, SK)

À 27 km au sud de Regina se trouve le site de surveillance de la pollution atmosphérique de Bratt’s Lake où sont exécutés les programmes de mesure des émanations dans l’atmosphère, de la composition chimique des précipitations, des variables météorologiques ainsi que des gaz à effet de serre. Dans la foulée du programme national d’observation intégrée de l’atmosphère d’ECCC, la recherche et les données qu’elle génère apportent leur concours au Programme de réglementation de la qualité de l’air du gouvernement fédéral. Ce site est également l’une des trois stations canadiennes qui participent à l’expérience de comparaison des mesures des précipitations solides (Solid Precipitation Intercomparison Experiment, ou SPICE) de l’Organisation météorologique mondiale (OMM); on y établit des normes techniques ainsi que des procédures et des directives de contrôle de la qualité lors de l’utilisation d’instruments météorologiques et l’application de méthodes d’observation par la communauté scientifique mondiale.

 

Le site de Bratt’s Lake

Centre national de recherche en hydrologie (Saskatoon, SK)

Le Centre national de recherche en hydrologie (CNRH) se trouve à l’Université de la Saskatchewan à Saskatoon, en Saskatchewan, et loge les bureaux du personnel scientifique, technique et administratif de la Direction des sciences et de la technologie atmosphériques et de la Direction de la science et de la technologie de l’eau d’ECCC ainsi que du Service météorologique du Canada.

Les chercheurs et les techniciens du CNRH travaillent à la recherche sur les contaminants aquatiques de même que sur l’hydrologie et l’écologique et exécutent des activités de terrain et en laboratoire qui génèrent des données scientifiques, de même que des renseignements et des outils connexes destinés à aider à la préservation des écosystèmes au Canada. Les renseignements hydrologiques et écologiques recueillis des études sur les rivières et les lacs du Nord canadien permettent aux scientifiques de mieux comprendre et prévoir les impacts de la variabilité du climat et des perturbations anthropiques sur les systèmes aquatiques fragiles. Les études portant spécifiquement sur les impacts de la variabilité du climat sur les principaux processus cryosphériques et hydrologiques (comme les inondations causées par les embâcles), sur la disponibilité des eaux souterraines et la viabilité écologique des nappes phréatiques, ainsi que sur les effets de nouveaux contaminants sur les réseaux trophiques dans les eaux des lacs et des rivières, contribuent à l’élaboration de stratégies d’adaptation visant à préserver les ressources hydriques et les écosystèmes aquatiques essentiels ou vulnérables. L’application de méthodes nouvelles reposant sur la spectrométrie de masse et permettant de déceler des composantes toxiques (p. ex., les produits pharmaceutiques, les acides naphténiques) dans les milieux humides, les sols et la végétation à l’état naturel et l’utilisation de la spectroscopie par résonance magnétique nucléaire dans le développement de bio-indicateurs de facteurs de stress sur les organismes benthiques sont deux exemples d’outils analytiques mis au point pour aider à évaluer les effets cumulatifs sur les écosystèmes aquatiques et les risques auxquels ceux-ci sont exposés.

Les scientifiques de la Division du monitoring et de la surveillance de la qualité des eaux douces rendent compte de la situation et des tendances en matière de qualité des eaux et de santé des écosystèmes aquatiques des bassins versants de l’Athabasca et de l’Arctique. De vastes activités de terrain sont soutenues par plusieurs laboratoires à même le Centre pour la préparation du travail de terrain, le traitement et l’identification des invertébrés benthiques (le Réseau canadien de biosurveillance aquatique) et une analyse chimique spécialisée.

Le Laboratoire national des essais environnementaux (LNEE, à Saskatoon) effectue des analyses chimiques conformes à la norme ISO 17025 pour les programmes de surveillance et de recherche sur la qualité de l’eau d’ECCC. Le Laboratoire de recherche sur les isotopes stables en écologie et en hydrologie du CNRH se spécialise dans la mesure des traceurs environnementaux à isotopes stables dans le cadre de la recherche en écologie et en hydrologie axée sur les effets cumulatifs.

Les activités de recherche et de surveillance du CNRH permettent à ECCC de s’acquitter de ses obligations en vertu de la Loi sur les ressources en eau du Canada, de la Loi canadienne sur la protection de l’environnement (1999) et de la Loi sur les pêches par l’intermédiaire de sa participation aux programmes scientifiques du gouvernement, dont le Plan de gestion des produits chimiques, le Programme de réglementation de la qualité de l’air, le programme Indicateurs canadiens de durabilité de l’environnement, l’Initiative du bassin du lac Winnipeg et le Plan de mise en œuvre conjoint Canada-Alberta pour la surveillance visant les sables bitumineux.

 

Centre national de recherche en hydrologie

Centre de recherche faunique des Prairies et du Nord (Saskatoon, SK)

Le Centre de recherche faunique des Prairies et du Nord (CRFPN) occupe plus d'un hectare sur le campus de l'Université de la Saskatchewan, à Saskatoon, dont un édifice de deux étages comprenant des bureaux, dix laboratoires et un grand entrepôt pour les véhicules de la flotte et l'équipement de terrain. Des bureaux sont fournis à plus de 30 employés à temps plein, à des boursiers post-doctoraux, des étudiants universitaires de premier cycle et de cycle supérieur et de programmes d'échange et à des scientifiques invités. Le personnel de la Direction générale des sciences et de la technologie effectue des travaux sur l'écologie des oiseaux migrateurs, les écosystèmes, la santé des espèces sauvages et l'écotoxicologie, souvent en collaboration avec le département de biologie, le Collège de médecine vétérinaire de l’Ouest et le Centre de toxicologie de l'Université de la Saskatchewan.

Le personnel de la Direction générale de l’intendance environnementale au CRFPN travaille sur des programmes de rétablissement et de protection des espèces en péril, la surveillance et la gestion des oiseaux migrateurs et l'exploitation des aires protégées. Le personnel de la Division de l’application des lois sur la faune effectue des patrouilles dans les aires protégées et sont très actifs durant la saison de chasse des oiseaux migrateurs, en plus de répondre aux besoins réglementaires en vertu de la Convention sur le commerce international des espèces menacées d’extinction et de la Loi sur la protection d’espèces animales ou végétales sauvages et la réglementation de leur commerce international et interprovincial.

Principales caractéristiques de l'installation :

  • Aqualaboratoires, laboratoires arides et congélateurs-chambres pour l'entreposage et le traitement des échantillons d'animaux, de plantes, d'eau et de sol provenant de sites arctiques et boréaux, des sables bitumineux et des prairies.
  • Laboratoire de biosûreté de niveau 2 pour l'étude des maladies des espèces sauvages et de la toxicologie.
  • Aires de construction et de rassemblement extérieures et intérieures pour construire et préparer des fournitures et de l'équipement de recherche et de surveillance qui sont envoyés à tous les sites de la région des Prairies et du Nord, et ailleurs.
  • Située à cinq minutes à pieds des collègues et des installations des collèges d'agriculture et de médecine vétérinaire de l'Université de la Saskatchewan, des collègues scientifiques d'ECCC au Centre national de recherche en hydrologie, et des collègues et des installations du Centre canadien de rayonnement synchrotron.
  • Située près de la Réserve nationale de faune de St-Denis, à 35 km à l'est, là où a commencé en 1968 une étude à long terme visant à examiner les effets des changements du paysage et du climat sur les habitats en milieux humides et secs et ses populations d'espèces sauvages dans la région des fondrières des Prairies.
  • Études d'Oiseaux Canada fournit de l'espace à bureaux au CRFPN et participe aux programmes de surveillance et de recherche connexes sur les oiseaux migrateurs.
    Centre de recherche faunique des Prairies et du Nord
Terre-Neuve-et-Labrador

Laboratoire de microbiologie pour la surveillance de la qualité des eaux marines (Grand Falls, T.-N.-L.)

Situé à Grand Falls, à Terre-Neuve, le laboratoire de microbiologie d’ECCC accrédité ISO/IEC 17025, même s’il est mobile parce qu’il se trouve dans une remorque de 16 mètres, sert d’endroit permanent pour les activités de Programme de classification des eaux coquillières à Terre-Neuve.  En service du début du printemps à la fin de l’automne, trois scientifiques effectuent des enquêtes sur le terrain et des analyses de laboratoire au soutien des responsabilités d’ECCC conformément au Programme canadien de contrôle de la salubrité des mollusques.

Laboratoire de microbiologie pour la surveillance de la qualité des eaux marines

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