L'anniversaire du Statut de Westminster

Le Statut de Westminster de 1931 : donner au Canada sa propre voix

En se fondant sur les résolutions adoptées lors des Conférences impériales de 1926 et de 1930, le Canada et d'autres dominions de l'Empire britannique d'alors cherchèrent à obtenir, du Royaume-Uni, la reconnaissance officielle de leur autonomie. Dans le demi-siècle qui a suivi la Confédération et après avoir acquis, en 1917, le statut véritable de nation à la bataille de la Crête de Vimy, le Canada a oeuvré activement à obtenir la reconnaissance de son autonomie, à la fois sur les scènes nationale et internationale. Les efforts allaient se concrétiser dans l'octroi d'un statut législatif égal pour tous les dominions souverains. Le Statut de Westminster de 1931 — une loi du Parlement britannique — affirmait l'autonomie canadienne et reconnaissait l'indépendance presque totale des dominions qui, de fait, existait en principe depuis la Première Guerre mondiale et le Traité de Versailles qui en a résulté. En plus de constituer un jalon véritablement significatif dans notre évolution comme nation indépendante, le Statut de Westminster de 1931 peut être vu, sous divers angles, comme le fondement ou la charte du Commonwealth actuel.

L’anniversaire de la proclamation du Statut de Westminster est célébré chaque année le 11 décembre. Lorsque les installations le permettent, les immeubles fédéraux, les aéroports, les bases militaires et autres établissements fédéraux à l'intérieur du Canada arborent le drapeau royal de l’Union, communément appelé « Union Jack », en même temps que le drapeau national, du lever au coucher du soleil, pour souligner cette journée.

Par « installations », on entend l’existence d’au moins deux mâts. Le drapeau du Canada a toujours préséance et ne doit jamais être remplacé par l’Union Jack. S'il n'y a qu'un seul mât, on ne prend pas de dispositions particulières pour en faire installer un deuxième en vue de déployer l’Union Jack à l’occasion de cette journée spéciale.

O.D. Skelton observe une cérémonie de signature par Le très Honorable William Lyon Mackenzie King.

O.D. Skelton (debout à droite) observe une cérémonie de signature par Le très Honorable William Lyon Mackenzie King.
Source: Walter J. Turnbull / Bibliothèque et Archives Canada /PA-200350

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