Bulletin de la littératie financière – novembre 2021

Infographie : Faisons des changements qui comptent!

Faisons des changements qui comptent!

Mot de l’ACFC par la Commissaire adjointe, Recherche, politique et éducation

Je suis heureuse de vous présenter l'édition spéciale du Bulletin de la littératie financière pour le Mois de la littératie financière! Novembre 2021 est le 11e Mois de la littératie financière, et notre thème pour cette année, qui est inspiré de la Stratégie nationale pour la littératie financière, est « Faisons des changements qui comptent! ».

Près d’un an s’est écoulé depuis que nous avons commencé à discuter, avec des intervenants de l’ensemble du pays, du travail à accomplir dans le cadre de la stratégie nationale renouvelée pour que celle-ci ait une réelle incidence sur la vie financière des Canadiens. Lors des consultations au sujet du renouvellement de la Stratégie qui ont débuté pendant le MLF 2020, les intervenants ont clairement indiqué qu’à leur avis, une stratégie nationale pour la littératie financière devrait demeurer une priorité, mais qu’il ne fallait pas miser uniquement sur la littératie, parce que celle-ci ne permettrait pas à elle seule d’obtenir de meilleurs résultats financiers. Pour continuer à réaliser des avancées, il faut faire évoluer l’écosystème financier. Il faut que celui soit accessible à un plus grand nombre de Canadiens, notamment ceux qui vivent les difficultés les plus importantes en raison des obstacles auxquels ils sont confrontés ou des circonstances. Et à terme, il faut que tous les Canadiens soient en mesure de s’en servir efficacement.

Dans cette optique, notre stratégie nationale établit un cadre pour amener les intervenants de partout au pays à travailler ensemble pour réduire les obstacles et catalyser les actions qui créeront un écosystème financier inclusif, accessible et efficace pour tous les Canadiens. La Stratégie propose également que les intervenants aident les consommateurs canadiens à acquérir cinq compétences clés qui, de pair avec les changements apportés à l’écosystème, aideront les Canadiens à accroître leur résilience financière.

Le MLF 2021 coïncide avec le début de la mise en œuvre et d’évaluation de la nouvelle Stratégie nationale. Ce numéro spécial consacré au MLF nous présente quelques-uns des efforts déployés jusqu’à maintenant par les intervenants de notre écosystème pour réaliser ce travail.

Le numéro commence par un article de Prospérité Canada sur les obstacles systémiques auxquels beaucoup de Canadiens font face lorsqu’ils tentent d’accroître leur stabilité, leur sécurité et leur résilience financières.

Ensuite, j’ai le plaisir de vous parler en détail de notre Défi Bâtir de meilleurs avenirs financiers 2021, dans le cadre duquel l’ACFC invitait les étudiants postsecondaires d’un bout à l’autre du pays à rédiger un rapport proposant des solutions réalisables et fondées sur des données probantes à des problèmes financiers auxquels sont confrontés des groupes vulnérables. Nous avons reçu une multitude de rapports novateurs et inspirants! Lisez l’article à ce sujet pour en savoir plus.

Parlant des étudiants, Emploi et Développement social Canada s’adresse à eux dans un article où il donne des nouvelles sur le Bon d’études canadien. Il explique comment cette subvention peut aider les jeunes de 18 à 20 ans qui y sont admissibles à payer leurs études postsecondaires. Nous espérons que vous pourrez nous aider à faire connaître cette excellente initiative.

Nous vous proposons également un article sur l’importance de faire un budget, qui est un outil simple, mais efficace pour gérer vos finances. L’ACFC a mis au point le Planificateur budgétaire en se basant sur des principes de l’économie comportementale dans le but d’aider les consommateurs à créer un budget et à le respecter. Elle est à la recherche d’organisations qui aimeraient collaborer avec elle en mettant à l’essai un widget du Planificateur budgétaire sur leur site Web. Si vous voulez en savoir davantage, lisez l’article.

L’article suivant porte sur une cause qui me tient vraiment à cœur : l’amélioration de la résilience financière des femmes. Partout au pays, les femmes ont été touchées de manière disproportionnée par la pandémie. Elles sont l’un des groupes qui ont subi les niveaux de pertes d’emploi, de stress et d’endettement les plus élevés. Les initiatives qui visent à permettre aux femmes d’obtenir de meilleurs résultats financiers sont une priorité clé de la Stratégie nationale pour la littératie financière. Plus tard ce mois-ci, l’ACFC animera un webinaire gratuit sur les femmes et l’argent. Vous trouverez de plus amples renseignements à ce sujet et un lien pour vous inscrire dans l’article.

Dans la même veine, Comptables professionnels agréés du Canada est l’hôte d’un balado hebdomadaire qui, cette saison, vise à aider les femmes à améliorer leur bien-être financier. Je vous invite à lire l’article à ce sujet pour en savoir plus.

Le dernier sujet, mais non le moindre, est le Mois de la littératie financière qui, cette année, suit de très près le 20e anniversaire de l’ACFC. Au cours des deux dernières décennies, nous avons réalisé de grands progrès pour les consommateurs de produits et services financiers, ce qui nous donne beaucoup de choses à célébrer. Je peux affirmer avec une certitude absolue que nous n’aurions pas pu y arriver sans la contribution et le dévouement des intervenants de notre écosystème de la littératie financière. Merci, et trinquons ensemble aux nombreuses autres années de progrès à venir.

Ensemble, Faisons des changements qui comptent!

Supriya Syal, Ph. D.
Commissaire adjointe, Recherche, politiques et éducation
Agence de la consommation en matière financière du Canada

Ne soyez pas en reste! Apprenez-en davantage sur le mois de la littératie financière

N'oubliez pas d'utiliser #MLF2021 et de vous joindre à la conversation !

Un des articles de ce bulletin vous semble pertinent? N’hésitez pas à le partager au sein de votre réseau. Suivez-nous aussi sur les médias sociaux, sur Facebook, Twitter, et Instagram. Nous sommes aussi sur YouTube et LinkedIn.

Bonne lecture!

Si vous avez reçu ce courriel d’un ami, vous pouvez vous abonner à notre liste de distribution.

Quoi de neuf

Réservez la date!

Le Défi « Bâtir de meilleurs avenirs financiers 2021 » brillamment relevé par des étudiants

Par : Agence de la consommation en matière financière du Canada

Ce concours de rédaction lancé par l’agence de la consommation en matière financière du Canada à l’intention des étudiants de niveau postsecondaire et diplômés, avait pour objectif de promouvoir la conception de solutions aux défis de gestion financière auxquels sont confrontés les communautés vulnérables.

Il a été élaboré avec les membres du Comité de recherche de l'ACFC, qui sont des experts dans un large éventail de questions liées à la littératie financière et à la protection des consommateurs.

Dr. Dave Hayes, Agent principal de la recherche et de l’expérimentation est un des Spécialistes du domaine à l’ACFC. Il nous explique les contours de cette initiative :

Pourquoi l’ACFC a lancé ce projet-pilote?

Dr Hayes : Le concours est l'un des moyens par lesquels l'ACFC cherche à renforcer l'engagement des intervenants auprès de publics clés, notamment les chercheurs et les jeunes de partout au Canada qui s'intéressent à la littératie financière et à la protection des consommateurs.

Les participants étaient invités à user de leur créativité pour proposer des solutions concrètes et fondées sur des données probantes, en vue de présenter des solutions aux défis reliés aux finances personnelles, à la protection des consommateurs de produits et services financiers ou à la littératie financière - notamment, la gestion de la dette et de l’épargne, l’établissement d’un budget et la navigation sur le marché financier.

Qu'est-ce qui est significatif dans les articles sélectionnés?

Dr Hayes : Le concours demandait aux étudiants de fournir une solution à un défi pour les consommateurs de produits financiers identifié dans la Revue de la recherche sur la littératie financière au Canada : Analyse de l'environnement et des lacunes. Leurs articles identifiaient une priorité de recherche (c.-à-d. la gestion des dettes, la navigation sur le marché financier, l'épargne et l'établissement d'un budget), un thème (c.-à-d. les capacités mentales et comportementales, les déterminants sociaux du bien-être financier, la technologie financière et la recherche pratique) et un public cible pour lequel le défi financier est le plus important.

L'ACFC a été heureuse de constater un tel enthousiasme à l'égard du concours, car les nombreuses propositions soumises par des diplômés et des étudiants de premier cycle couvraient presque toutes les priorités de recherche, tous les thèmes et tous les groupes cibles possibles!

Les auteurs sélectionnés - représentant de nombreuses régions du Canada - ont satisfait à tous ces critères et ont proposé des solutions remarquables et créatives! Les meilleurs articles dans les catégories du premier cycle et des cycles supérieurs portaient sur l'amélioration du bien-être financier des peuples autochtones et des Canadiens à faible revenu, tandis que les finalistes de chaque catégorie proposaient l'utilisation de la technologie financière pour aider les personnes âgées à s'orienter sur le marché et les Canadiens à faible revenu à préparer leur retraite.

Les lauréats, ainsi que les solutions qu'ils ont proposés pourraient être présentés par l'ACFC dans les mois à venir. Restez à l'écoute pour plus d'informations.

Comment ce type d'activités aide-t-il l'ACFC à atteindre ses objectifs?

Dr Hayes : Des activités comme le Concours étudiant aident l'ACFC à réaliser sa vision, qui est d'être un chef de file et un innovateur dans le domaine de la protection des consommateurs de produits financiers, en mobilisant l’ensemble de l’écosystème du secteur financier partout au Canada. En effet, le concours a rejoint plus de 1 600 universitaires et groupes d'étudiants à travers le pays. Il s'agit également d'une activité qui appuie les priorités de la Stratégie nationale pour la littératie financière 2021-2026 de l'ACFC : accroître la résilience financière de tous les Canadiens. D’où la recherche de voies et moyens pouvant traduire cette vision en une réalité.

Souhaitez-vous contribuer à améliorer le bien-être financier des Canadiens? Restez à l'écoute pour le lancement futur d'un concours de l'ACFC!

Ressources

La littératie financière des femmes en vedette dans le balado « Tout sur la gestion des finances »

Par : Comptables professionnels agrées Canada (CPA Canada)

La toute dernière saison du balado Tout sur la gestion des finances de Comptables professionnels agréés Canada examine comment les femmes peuvent prendre en main leurs finances et leur littératie financière afin d’accroître leur bien-être financier. Avec de nouveaux épisodes chaque semaine, la quatrième saison de ce balado (dont les épisodes sont en anglais seulement) s’attaque à des sujets comme le risque et les investissements, l’équilibre travail-famille, le début d’une nouvelle carrière, les finances après un divorce ou une séparation, et plus encore, ce qui s’inscrit dans des efforts plus vaste portée pour aider les femmes à découvrir leur potentiel financier et à prendre de bonnes décisions pour assurer leur sécurité financière future.

Quels sont les sujets de discussion?

Le balado se penche sur un certain nombre de sujets complexes et présente des conseils de femmes expertes en la matière qui ont réussi. Dans le premier épisode de cette saison, qui porte sur la façon dont les femmes perçoivent l’argent et dont il possible de changer la relation que celles-ci entretiennent avec leurs finances, Vanessa Bowen, CPA et fondatrice de Mint Worthy, parle de ses difficultés en lien avec l’argent et de la manière dont elle a pris le contrôle de sa vie financière, tout en donnant des conseils sur la façon dont les femmes peuvent prendre de l’assurance dans l’exécution des tâches financières qu’elles ont tendance à éviter.

Le deuxième épisode, qui se veut un cours de base sur le risque et les investissements pour les femmes, présente les mesures que peuvent prendre les femmes pour acquérir la confiance dont elles ont besoin pour prendre des décisions financières appropriées, ce qui peut réduire les disparités entre les sexes en ce qui a trait au risque et aux investissements. Lisa Zamparo, CPA, CA, stratège financière et fondatrice de Wealth Company, anime la discussion.

Le troisième et le quatrième épisode portent sur la façon dont les femmes peuvent évaluer leur situation financière à deux périodes charnières de leur vie : le début d’une nouvelle carrière et l’arrivée d’un premier enfant. Ces épisodes se penchent sur les défis uniques auxquels sont confrontées les femmes sur le marché du travail et les mères qui ont à cœur leur carrière, et examinent attentivement les stratégies financières que les femmes peuvent adopter maintenant pour assurer leur sécurité financière demain.

Enfin, les épisodes 5 et 6 s’attardent sur deux sujets qui peuvent être plus difficiles à aborder : le divorce et la mort. La planificatrice financière agréée Léony DeGraaf, CFP, CEA, EPC, parle des problèmes auxquels sont confrontées les femmes lorsqu’elles vivent une séparation ou un divorce, et de ce qu’elles peuvent faire pour se donner toutes les chances possibles d’atteindre le bien-être financier et de réussir financièrement de manière autonome.

Pour boucler la saison, les auditrices se feront expliquer la marche à suivre en cas de décès de leur conjoint. Elles obtiendront des renseignements utiles pour les femmes dans une telle situation : comment s’occuper des questions d’argent après le décès d’un conjoint, comment prendre le contrôle des finances de leur ménage si elles n’ont jamais eu cette responsabilité auparavant, comment gérer leurs finances par la suite, ce qu’elles doivent savoir sur les testaments et les successions, et où chercher de l’aide durant cette période de deuil.

Avec tous ces sujets intrigants, cette saison du balado Tout sur la gestion des finances déclenchera sans doute beaucoup de conversations intéressantes et importantes.

Si vous voulez en apprendre plus à ce sujet, vous pouvez écouter le balado Tout sur la gestion des finances de CPA Canada aujourd’hui. De plus, CPA Canada offre gratuitement une panoplie de ressources en littératie financière pour vous montrer la voie à suivre pour vous bâtir un bel avenir financier.

Établir un budget : la meilleure façon de gérer vos dépenses

Par : Agence de la consommation en matière financière du Canada

Si gérer vos finances personnelles vous parait difficile, c’est sans doute parce que vous n’utilisez pas les moyens adéquats qui vous permettent d’être en contrôle : l’établissement d’un budget.

Un budget sert de point de départ en matière de gestion de vos finances personnelles. C’est un moyen simple, mais très efficace de vous assurer que vous vivez selon vos moyens. Certains professionnels préfèrent même utiliser le terme « plan de dépenses » afin d’être moins intimidant.

Le fait d’établir un budget indiquant vos sources de revenus et vos dépenses peut vous aider à respecter un plan de dépenses, à établir un plan de remboursement de dettes, à prévoir un plan d’épargne, à déterminer vos besoins par rapport à vos désirs et à fixer des priorités de dépenses.

C’est seulement si vous maitrisez vos finances que vous pouvez diminuer votre stress financier et améliorer votre santé mentale et physique, ainsi que votre bien-être financier.

Si vous ne savez pas par où commencer, servez-vous du Planificateur budgétaire en ligne de l’Agence de la consommation en matière financière du Canada (ACFC). C’est un outil gratuit qui peut vous aider à gérer vos finances, à savoir d’où vient votre argent et où il est dépensé. L’outil peut aussi vous aider à déterminer vos priorités, vos besoins par rapport à vos désirs, les secteurs où vous pouvez réduire vos dépenses et les économies que vous pouvez réaliser.

Une fois que vous avez établi un budget, vous pouvez commencer à dresser un plan pour rembourser votre dette et éviter d’en contracter davantage. Les ressources en ligne de l’ACFC comprennent d’autres outils pour vous aider à gérer vos finances, dont un processus étape par étape pour rembourser vos dettes, une calculatrice d’objectifs financiers et de paiements de carte de crédit, des renseignements sur les stratégies de gestion de la dette ainsi que d’autres ressources précieuses.

Prendre le contrôle de vos finances, c’est prendre le temps de revoir régulièrement votre budget. Cela peut vous permettre de mieux maîtriser vos finances et de réduire votre stress. Toute chose qui peut renforcer votre résilience financière. Vous pouvez également faire des économies en examinant les produits et les services financiers que vous avez en ce moment, pour vous assurer que vous les utilisez réellement. Si vous révisez régulièrement votre budget et vos objectifs, vous franchirez une étape importante vers votre bien-être financier et la réalisation de vos rêves et projets.

Pour plus de renseignements, visitez canada.ca/mois-de-la-litteratie-financiere.

Outils et ressources

Appel à participation : Projet pilote du Widget du Planificateur budgétaire

L'Agence de la consommation en matière financière du Canada (ACFC) est à la recherche d’organisations intéressées à participer à un projet pilote pour nous aider à évaluer et tester notre petite application (widget) liée au Planificateur budgétaire. Ce projet consiste à intégrer à votre site Web cette petite application (widget) afin d'en faire profiter vos visiteurs et partenaires.

Le Planificateur budgétaire est un outil innovateur développé par l’ACFC et qui incorpore des notions d'économie comportementale visant à inciter les consommateurs à créer et maintenir un budget. On y retrouve la possibilité de faire un budget personnalisé, des graphiques, astuces, suggestions, liens utiles et même des badges à gagner. Voici une courte vidéo démontrant les nombreuses fonctions de cet outil budgétaire interactif.

Si le projet vous intéresse, écrivez-nous!

Bon d’études canadien pour les jeunes de 18 à 20 ans

Par : Emploi et développement social Canada (EDSC)

Payer les études postsecondaires peut s’avérer coûteux. Le Bon d’études canadien (BEC) peut vous aider. À compter de janvier 2022, les personnes admissibles âgées de 18 à 20 ans nées après le 1er janvier 2004 pourraient recevoir jusqu’à 2 000 $ pour payer les coûts de l’éducation postsecondaire.

Le BEC est une somme d’argent que le gouvernement du Canada dépose dans un régime enregistré d’épargne-études (REEE) pour aider les enfants issus de familles à faible revenu à payer leurs études après le secondaire.

Le BEC peut servir à payer les coûts des études à temps plein ou à temps partiel dans divers programmes et écoles, notamment dans :

Combien vous pourriez recevoir

Avec le BEC, vous pourriez recevoir jusqu’à 2 000 $ déposés dans un REEE. Le montant dépend du nombre d’années pendant lesquelles vous étiez admissible au BEC, avant votre 15e anniversaire.

Si vous étiez admissible au BEC et que vous ne l’avez pas encore reçu, le gouvernement du Canada fera un dépôt dans un REEE de :

Vous n’avez pas besoin de verser de l’argent dans un REEE pour recevoir le BEC.

Comment présenter une demande

À partir de l’âge de 18 ans et jusqu’à la veille de votre 21e anniversaire, vous pouvez ouvrir un REEE et demander le BEC.

Il n’est pas nécessaire d’avoir un compte bancaire pour ouvrir un REEE, ni de verser de l’argent dans le REEE pour recevoir le BEC.

Pour demander le BEC, il faut détenir :

  1. un numéro d’assurance sociale (NAS) valide :
  2. un régime enregistré d’épargne-études (REEE) :
    • Si vous n’avez pas de REEE, contactez un promoteur du REEE qui offre le BEC.
    • Certains promoteurs offrent la possibilité d’ouvrir un REEE en ligne, par téléphone ou en personne.
    • Le promoteur du REEE vous aidera à remplir le formulaire de demande du BEC et le soumettra par la suite au gouvernement du Canada en votre nom.

Une fois que le gouvernement du Canada aura déposé le BEC dans votre REEE, vous pourrez utiliser l’argent pour payer vos frais d’études ou le garder dans votre REEE en vue de vos études futures. Vous n’avez pas besoin de prendre une décision immédiatement ; un REEE peut rester ouvert pendant 35 ans.

Combattre les obstacles systémiques peut aider les Canadiens à accroître leur résilience financière

Par : Prospérité Canada

Les obstacles systémiques s’entendent des obstacles découlant de la mise en place de pratiques et/ou de politiques qui, volontairement ou involontairement, discriminent des personnes en en-tenant pas compte.   

Pour atteindre la résilience financière, nous devons tous avoir accès à des produits, services et conseils financiers sécuritaires et abordables qui répondent à nos besoins particuliers, de même qu’à un revenu suffisant qui nous permet de couvrir nos besoins fondamentaux et de constituer un fonds d’épargne d’urgence pour faire face aux imprévus de la vie. Cependant, les obstacles systémiques empêchent certaines collectivités et certains groupes d’avoir accès à ces éléments de base, ce qui fait en sorte que les gens qui en font partie sont plus vulnérables financièrement que les autres Canadiens et ont plus de difficulté à renforcer leur stabilité, leur sécurité et leur résilience financière.  

Voici quelques-uns des principaux obstacles systémiques à l’atteinte de la résilience financière qui découlent des limites du marché et d’une incompréhension minimale des besoins de certains groupes lorsque nous concevons des produits, des services et des programmes destinés au grand public :

  1. Absence de services financiers classiques dans la plupart des collectivités nordiques et éloignées, de même que dans beaucoup de collectivités rurales et quartiers urbains à faible revenus. Les banques et les coopératives de crédit ne desservent pas toutes les collectivités parce qu’ils trouvent que ça coûte trop cher. En l’absence de services bancaires de base sécuritaires et abordables, les résidents de ces collectivités doivent se rabattre sur des options plus coûteuses ou plus risquées qui compromettent leur résilience financière à long terme. Les solutions offertes par le secteur public comme les services bancaires postaux et, de plus en plus, les solutions financières mobiles et les applications financières, peuvent remédier à ces lacunes du marché, mais des efforts délibérés et plus concertés doivent être déployés pour ces obstacles pour ces communautés et consommateurs. 
  2. Internet peu ou pas accessible dans les collectivités éloignées et rurales parce que l’accès à une large bande passante est inadéquat, que les gens n’ont pas les moyens de se payer un forfait Internet coûteux et/ou qu’ils n’ont pas de compétences numériques. À mesure que les services financiers se numérisent, l'accès à Internet devient rapidement une nécessité pour l'inclusion financière.  Les efforts en cours pour étendre l'infrastructure internet dans les communautés éloignées et rurales sont utiles mais doivent être accélérés. L'accès à un plan Internet universel et peu coûteux pour les personnes à faibles revenus et des investissements plus ciblés dans l'éducation numérique pour les apprenants adultes qui risquent d'être laissés pour compte, contribueraient à lever cet obstacle.
  3. Manque d’aide financière accessible et de qualité pour les gens qui n’ont pas d’argent à investir. Nous pouvons tous bénéficier d'une aide financière de qualité pour fixer des objectifs, élaborer des plans d'action pour les atteindre et résoudre des problèmes financiers, mais les services d'aide financière professionnelle peuvent être coûteux ou n'être accessibles qu'à ceux qui ont de l'argent à investir.  Les Canadiens à revenu faible ou moyen ont moins d'endroits vers lesquels ils peuvent se tourner pour obtenir une aide financière abordable et de qualité, même si cette aide est aussi essentielle pour eux que pour les autres Canadiens. Pour surmonter cet obstacle, le Canada pourrait s'inspirer de l'approche d'autres pays, comme l'Australie, le Royaume-Uni et la Nouvelle-Zélande, qui investissent dans les services d'aide financière communautaires ou qui intègrent l'aide financière dans les services publics qui touchent les groupes financièrement vulnérables, comme c'est le cas aux États-Unis.
  4. Les régimes d’impôt et de prestations sont difficiles à naviguer et ne sont pas conçus pour toute la diversité de types d’utilisateurs, comme les personnes ayant des contraintes liées à la langue, à la littératie, à la mobilité, aux technologies numériques, à leurs capacités cognitives, à la santé mentale, à un handicap ou à leur situation financière. Il en résulte de faibles taux de déclaration d'impôt et de participation aux prestations, ainsi que des personnes qui perdent l'accès aux prestations de revenu auxquelles elles ont droit parce qu'elles ne peuvent pas toujours comprendre ou satisfaire aux exigences en matière de documentation. L'incapacité de produire une déclaration de revenus peut également empêcher l'accès aux aides communautaires et en nature, qui ne sont disponibles que pour les personnes qui ont produit leur déclaration de revenus et qui sont admissibles aux crédits d'impôt et aux prestations de la "passerelle" - par exemple, le crédit d'impôt pour personnes handicapées ou la prestation canadienne pour enfants.  Si l'on s'attachait davantage à mieux répondre aux besoins des utilisateurs et à améliorer leur expérience en matière d'accès aux prestations et aux processus administratifs, il serait plus facile de remplir les déclarations de revenus et d'accéder aux prestations (par exemple, grâce à des solutions comme la production automatique de déclarations simples).  Garantir l'accès à la déclaration de revenus et à l'aide aux prestations gratuites pour les personnes à faible revenu qui en ont besoin, permettrait également d'éliminer cet obstacle.
  5. Des préjugés à l’égard des groupes en quête d’équité persistent dans la société - ce qui peut avoir un impact négatif sur l’inclusion financière et les opportunités pour les groupes affectés. Ces préjugés peuvent être conscients ou inconscients, mais leur effet reste le même, quelle que soit l’intention. Des efforts plus intentionnels et coordonnés de la part de tous les secteurs sont nécessaires pour identifier, surveiller et traiter le racisme et la discrimination systémiques là où ils se produisent dans la conception et la prestation de services financiers et de programmes gouvernementaux pertinents et pour promouvoir une plus grande diversité, équité et inclusion.

L'effet combiné de ces obstacles et d'autres barrières systémiques qui peuvent empêcher la participation au marché financier (produits et services du marché et programmes gouvernementaux) est d'entraver la capacité des gens à atteindre un revenu suffisant, à épargner, à accéder à un crédit sûr et abordable et à investir efficacement dans leur avenir. Cela les rend à leur tour, plus vulnérables face aux événements inattendus de la vie, comme la pandémie actuelle nous l'a montré si clairement.    

La nouvelle Stratégie nationale pour la littératie financière du Canada, Faisons des changements qui comptent, invite tous les secteurs à reconnaître l’existence de tels obstacles systémiques, et à travailler ensemble pour les éliminer afin que tous les Canadiens aient accès aux produits, services et conseils financiers dont ils ont besoin pour se bâtir un meilleur avenir financier, de même que pour renforcer leur résilience financière face aux chocs économiques.  

Ensemble, nous pouvons faire des changements qui comptent!

Détails de la page

Date de modification :