2.3.1 Étude de cas : Pratique mais coûteux

Pauline parle à un commis.


Pauline revient à pied du travail. Elle est pressée. Elle veut payer sa facture d'électricité, mais elle n'a pas assez d'argent dans son compte de chèques. « J'ai mon chèque de paye, se dit elle, mais avant que je puisse toucher l'argent, ma banque applique toujours une période de retenue pour s'assurer que le chèque est encaissable. »

Puis, de l'autre côté de la rue, Pauline aperçoit l'enseigne d'un magasin qui offre un service d'encaissement de chèques. Dans la vitrine, une grande affiche attire son attention : « Pas de retenue! Pas d'attente! »

« Ce serait beaucoup plus pratique que ma banque », pense-t-elle.

Pauline entre dans le magasin et fait la queue avant de parler à un préposé. Celui-ci lui demande de remplir des formulaires et de montrer deux pièces d'identité avec photo. Il lui explique ensuite que le chèque doit être vérifié. Il indique à Pauline qu'elle devra payer des frais pour l'ouverture d'un dossier et la vérification du chèque. Il ajoute qu'elle devra aussi payer des frais de 3 % pour le service d'encaissement. En tout, les frais sont de 47,50 $.

Surprise, elle s'exclame : « Plus de 45 $ pour encaisser un chèque de 600 $! C'est beaucoup trop cher! »

Le préposé affirme que ce serait moins cher la prochaine fois parce qu'il n'y aurait pas de frais d'ouverture de dossier à payer. « Ça ne m'intéresse pas, réplique Pauline. Ça me coûterait beaucoup moins cher d'obtenir une avance de fonds sur ma carte de crédit. »

Plus tard, Pauline raconte ce qui s'est passé à une amie. Cette dernière lui dit que sa banque n'applique pas de période de retenue en ce qui concerne son chèque de paye parce que son employeur le dépose directement dans son compte.

Leçons apprises par Pauline :

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