État des résultats prospectif consolidé (non audité) pour l’exercice se terminant le 31 mars 2019

De : Emploi et Développement social Canada

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Tableau : Déclaration de responsabilité de la direction englobant le contrôle interne en matière de rapports financiers (non vérifié) pour l'exercice terminé le 31 mars (en milliers de dollars)

Détails Résultats réels de 2016–2017 Résultats projetés de 2017–2018 Résultats prévus de 2018–2019
Charges
Régimes de pension et prestations 49 127 488 $ 52 169 020 $ 54 824 977 $
Apprentissage, développement des compétences et emploi 26 854 678 27 221 521 27 533 304
Services internes 858 226 927 250 843 878
Développement social 2 234 791 710 662 711 454
Diffusion d’information et prestation de services au nom d’autres ministères 204 531 279 696 261 636
Conditions et relations de travail 135 843 144 839 138 645
Charges engagées pour le compte du gouvernement (33 570) (16 419) (16 814)
Total des charges 79 381 987 81 436 569 84 297 080
Revenus
Assurance-emploi 22 603 337 21 518 500 22 361 200
Intérêts sur les prêts à recevoir 662 360 689 483 722 305
Recouvrement des frais d'administration du RPC 327 248 387 865 369 588
Recouvrement des frais de prestations des services de passeport 172 454 234 916 227 888
Autres 62 512 62 296 47 003
Revenus gagnés pour le compte du gouvernement (770 734) (806 313) (828 034)
Total des revenus 23 057 177 22 086 747 22 899 950
Coût de fonctionnement net 56 324 810 $ 59 349 822 $ 61 397 130 $

L’information pour l’exercice se terminant le 31 mars 2018 inclut les montants réels pour la période du 1 avril 2017 au 30 novembre 2017.

Les notes complémentaires font partie intégrante de l’état des résultats prospectif consolidé.

Notes à l'état des résultats prospectif consolidé (non audité) pour l'exercice se terminant le 31 mars 2019

1. Pouvoirs et objectifs

Emploi et Développement social Canada (EDSC) est un ministère de l'administration publique centrale. EDSC est un ministère identifié à l’annexe I de la Loi sur la gestion des finances publiques et rend compte au Parlement par l’entremise des ministres responsables d’Emploi et Développement social (EDS).

Le mandat législatif d’EDSC est de rehausser le niveau de vie de tous les Canadiens et d'améliorer leur qualité de vie en faisant la promotion du développement d’une main-d’œuvre hautement qualifiée et mobile, ainsi que d'un marché du travail efficient et favorable à l'intégration, en plus de promouvoir le bien être des personnes au sein de la société et la sécurité du revenu.

Les lois et règlements pour lesquels les ministres d’EDSC sont responsables incluent: la Loi sur le ministère de l’Emploi et du Développement social, la Loi sur la sécurité de la vieillesse, la Loi sur l’assurance-emploi, le Régime de pensions du Canada, la Loi fédérale sur l’aide financière aux étudiants, la Loi fédérale sur les prêts aux étudiants, la Loi sur la prestation universelle pour la garde d’enfants, la Loi canadienne sur l’épargne-invalidité, la Loi canadienne sur l'épargne-études, la Loi sur les prestations d'adaptation pour les travailleurs, la Loi relative aux rentes sur l'État, la Loi sur l'augmentation du rendement des rentes sur l'État, la Loi sur l'assurance du service civil, la Loi sur les rapports relatifs aux pensions publiques, la Loi sur les prêts aux apprentis, la Loi sur les arrangements fiscaux entre le gouvernement fédéral et les provinces, le Code canadien du travail, la Loi sur l'indemnisation des agents de l'État et, le cas échéant, les règlements qui s’y rattachent.

EDSC réalise ses objectifs sous six responsabilités essentielles : Développement social, Régimes de pension et prestations, Apprentissage, développement des compétences et emploi, Conditions et relations de travail, Diffusion d’information et prestation de services au nom d’autres ministères et Services internes. Pour une description complète des responsabilités essentielles, voir la section II du plan ministériel.

2. Méthodologie et hypothèses importantes

L‘état des résultats prospectif consolidé a été établi en fonction des priorités du gouvernement et des plans ministériels qui sont décrits dans le plan ministériel.

Les renseignements présentés dans les résultats projetés pour l’exercice 2017–2018 sont fondés sur les résultats réels en date du 30 novembre 2017 et sur les prévisions pour le reste de l’exercice. Des prévisions ont été réalisées pour les résultats prévus de l’exercice 2018–2019.

Les principales hypothèses qui sous-tendent les prévisions sont les suivantes :

  • Les activités d’EDSC resteront, pour l’essentiel, pareilles à celles de l’an dernier. Toutefois, au 1er avril 2018, le cadre ministériel des résultats a été approuvé afin de remplacer l’architecture d’alignement des programmes.
  • Pour des fins de comparaison, les résultats réels par programme de 2016–2017 ont été redressés conformément aux nouvelles responsabilités essentielles approuvées pour 2018–2019.
  • Les charges législatives et les revenus de Régimes de pension et prestations, de Développement social et de Compétences et emploi sont basés sur les projections économiques et budgétaires ainsi que sur les projections du marché du travail en vigueur au moment de la préparation de l’état des résultats prospectif consolidé.
  • Les charges et les revenus d’Apprentisage, y compris les prêts aux étudiants, sont basés sur l’information disponible du dernier rapport actuariel.
  • Les charges et les revenus, y compris la détermination des montants de sources internes et externes au gouvernement, sont basés sur l’expérience historique. L’évolution générale historique devrait se poursuivre.
  • Les provisions pour irrécouvrabilité sont estimées par l’expérience historique. L’évolution générale historique devrait se poursuivre.

Ces hypothèses sont adoptées en date du 15 décembre 2017.

3. Variation et évolution des prévisions financières consolidées

Même si tous les efforts ont été déployés pour prévoir les résultats définitifs pour le reste de l’exercice 2017–2018 et pour 2018–2019, les résultats réels des deux exercices risquent de différer des prévisions financières présentées et l’écart pourrait être important.

Lors de la préparation de cet état des résultats prospectif consolidé, EDSC a établi des estimations et des hypothèses à l’égard d’événements futurs. Ces estimations et hypothèses pourraient différer des résultats financiers réels subséquents. Elles sont fondées sur l’expérience acquise et d’autres facteurs, notamment les prévisions relativement aux événements futurs qui sont considérées comme raisonnables compte tenu des circonstances, et sont évaluées de façon continue.

Les facteurs qui pourraient donner lieu à des écarts importants entre l’état des résultats prospectif consolidé et l’état des résultats historique incluent :

  • Des annonces budgétaires pour des changements ou du financement additionnel.
  • Des modifications supplémentaires au budget de fonctionnement, telles que de nouvelles initiatives ou des ajustements techniques mis en œuvre plus tard au courant de l’exercice.
  • La conjoncture économique peut avoir un effet à la fois sur le montant des revenus gagnés, les dépenses engagées et la recouvrabilité des prêts et des comptes à recevoir.
  • La mise en œuvre de nouvelles conventions collectives.
  • Le moment et le montant des acquisitions et des aliénations d’immobilisations corporelles peuvent influer sur les gains/pertes et les charges d’amortissement.

Une fois que le plan ministériel est déposé au Parlement, EDSC ne fera pas de mise à jour des prévisions, quelles que soient les modifications apportées aux ressources financières dans les budgets supplémentaires des dépenses. Les écarts seront expliqués dans le Rapport sur les résultats ministériels.

4. Sommaire des principales conventions comptables

L’état des résultats prospectif consolidé a été préparé conformément aux conventions comptables du gouvernement du Canada en vigueur pour l’exercice financier 2017–2018, et s’appuient sur les normes comptables canadiennes pour le secteur public. La présentation et les résultats qui découlent de l'utilisation des conventions comptables énoncées ne donnent lieu à aucune différence notable par rapport aux normes comptables canadiennes pour le secteur public.

Les principales conventions comptables sont les suivantes :

(a) Autorisations parlementaires

EDSC est financé par le gouvernement du Canada au moyen d’autorisations parlementaires. La présentation des autorisations consenties à EDSC ne correspond pas à la présentation des rapports financiers selon les principes comptables généralement reconnus étant donné que les autorisations sont fondées, dans une large mesure, sur les besoins de trésorerie. Par conséquent, les postes comptabilisés dans l’état des résultats prospectif consolidé ne sont pas nécessairement les mêmes que ceux qui sont prévus par les autorisations parlementaires. La note 5 présente un rapprochement entre les deux méthodes de présentation des rapports financiers.

(b) Consolidation

Cet état des résultats prospectif consolidé inclut les transactions du Compte des opérations de l’assurance-emploi (OAE), un compte à fins déterminées consolidé comprenant les revenus crédités et les charges débitées en vertu de la Loi sur l'assurance-emploi pour lesquels la sous-ministre, en tant que présidente de la Commission de l’assurance-emploi du Canada, est responsable. Les comptes du Compte des OAE ont été consolidés avec ceux d'EDSC, et toutes les opérations et tous les soldes inter organisationnels ont été éliminés.

Le Régime de pensions du Canada (RPC) est exclu du périmètre comptable d'EDSC parce que les changements au RPC nécessitent l'accord des deux tiers des provinces participantes et il n'est donc pas contrôlé par le gouvernement.

(c) Charges

Les charges sont comptabilisées selon la méthode de la comptabilité d’exercice :

  • Les charges de fonctionnement d’EDSC sont constatées lorsque les biens sont reçus ou que les services sont rendus, y compris les services fournis gratuitement pour les cotisations de l’employeur aux régimes de soins de santé et de soins dentaires et les services juridiques, qui sont comptabilisés à titre de charges de fonctionnement à leur coût estimatif. Les indemnités de vacances et de congés compensatoires ainsi que les indemnités de cessation d’emploi sont accumulées et comptabilisées au fur et à mesure que les employés en acquièrent le droit en vertu de leurs conditions d’emploi.
  • Les paiements de transfert sont passés en charges lorsque l’autorisation du paiement existe et que les bénéficiaires répondent aux critères d’admissibilité ou aux droits établis pour le programme de paiement de transfert. Dans le cas des transferts qui ne s’inscrivent pas dans le cadre d’un programme existant, les transferts sont considérés être autorisés lorsque le gouvernement annonce une décision de procéder à un transfert non récurrent, en autant que la loi habilitante ou l’autorisation de paiement soit approuvée par le Parlement avant l’achèvement des états financiers. Les paiements de transfert qui deviennent remboursables lorsque des conditions établies à l’entente de contribution se réalisent sont comptabilisés comme une réduction du la charge du paiement de transfert et à titre de créance.
  • Les charges incluent des provisions qui tiennent compte de changements dans la valeur d’actifs. Cela comprend des provisions pour créances douteuses, des provisions pour moins-value des prêts canadiens aux étudiants ou les passifs, incluant les passifs éventuels, dans la mesure où l’événement futur est susceptible de se produire et où une estimation raisonnable des répercussions peut être établie.
  • Les charges incluent également l’amortissement des immobilisations corporelles, qui sont capitalisées à leur coût d’acquisition. Les immobilisations corporelles sont amorties selon la méthode de l’amortissement linéaire sur la durée de vie utile estimative de l’actif.
  • Les charges engagées pour le compte du gouvernement sont liées aux actifs détenus pour le compte du gouvernement. Par conséquent, ces charges sont considérées comme étant engagées pour le compte du gouvernement et sont donc présentées en réduction des dépenses brutes de l'entité.

(d) Revenus

Les revenus sont comptabilisés selon la méthode de la comptabilité d’exercice :

  • Les cotisations d’assurance-emploi (AE) sont constatées comme revenus dans l’exercice au cours duquel elles sont gagnées, lorsque les travailleurs, par leur emploi, génèrent ces cotisations et la contribution afférente de l’employeur. Les cotisations gagnées dans l’exercice sont mesurées à partir des montants cotisés par l’Agence du revenu du Canada (ARC) plus une estimation des montants non cotisés. Les revenus de cotisations comprennent également les rajustements entre les cotisations réelles et les cotisations estimées des exercices antérieurs.
  • Les revenus d’intérêts sur les prêts à recevoir sont constatés dans l’exercice où ils sont gagnés. Aucun intérêt n’est comptabilisé sur les prêts considérés comme étant douteux.
  • Le recouvrement des frais d’administration du RPC est constaté en fonction des services fournis au cours de l’exercice.
  • Les autres revenus sont comptabilisés dans l’exercice pendant lequel les opérations ou les faits sous-jacents surviennent.
  • Les revenus non disponibles ne peuvent servir à acquitter les passifs d’EDSC. Bien que l'on s’attende à ce que la sous-ministre maintienne le contrôle comptable, elle n'a pas l'autorité pour disposer des revenus non disponibles. Par conséquent, les revenus non disponibles sont considérés comme étant gagnés pour le compte du gouvernement du Canada et sont donc présentés en réduction du montant brut des revenus de l'entité.

5. Autorisations parlementaires

EDSC reçoit la plus grande partie de son financement au moyen d’autorisations parlementaires annuelles. Les éléments comptabilisés dans l’état des résultats prospectif consolidé d’un exercice peuvent être financés au moyen d’autorisations parlementaires qui ont été approuvées au cours d’un exercice précédent, pendant l’exercice en cours ou qui le seront dans un exercice futur. De plus, puisque le Compte des OAE est un compte à fins déterminées consolidé, ses revenus et charges inclus dans l’état des résultats prospectif consolidé d’EDSC n’influent pas sur les autorisations parlementaires. Par conséquent, les résultats des activités de fonctionnement nets d’EDSC pour l’exercice diffèrent selon qu’ils sont présentés selon le financement octroyé par le gouvernement ou selon la méthode de la comptabilité d’exercice. Les différences sont rapprochées dans les tableaux suivants :

(a) Rapprochement du coût de fonctionnement net et des autorisations demandées (en milliers de dollars)

Détails Résultats projetés de 2017–2018 Résultats prévus de 2018–2019
Coût de fonctionnement net 59 349 822 $ 61 397 130 $
Ajustements pour les postes ayant une incidence sur le coût de fonctionnement net, mais aucune incidence sur les autorisations :
Dépense pour mauvaises créances (excluant les mauvaises créances de l'AE) (145 423) (162 433)
Remboursement de charges de programme et des exercices antérieurs 115 792 90 957
Revenus non disponibles pour dépenser 129 565 107 301
Dépense pour provision pour le programme d'aide au remboursement de prêts canadiens aux étudiants (34 559) (46 031)
Amortissement des immobilisations corporelles (74 222) (74 222)
Transactions nettes du compte des OAE (912 659) (288 704)
Diminution (augmentation) des créditeurs et charges à payer non imputés aux autorisations (46 934) (38 858)
Services fournis gratuitement par d'autres ministères (67 474) (61 004)
Autres ajustements (18 658) 17 118
Total des éléments qui ont une incidence sur le coût de fonctionnement net, mais aucune incidence sur les autorisations (1 054 572) (455 876)
Ajustements pour les éléments sans incidence sur le coût de fonctionnement net, mais ayant une incidence sur les autorisations :
Exonération de prêts canadiens aux étudiants et aux apprentis (81 230) (91 314)
Radiations de prêts 203 471 0
Acquisition d'immobilisations corporelles 67 818 75 529
Autres ajustements 0 0
Total des éléments sans incidence sur le coût de fonctionnement net, mais ayant une incidence sur les autorisations 190 059 (15 785)
Autorisations demandées 58 485 310 $ 60 925 469 $

(b) Autorisations demandées (en milliers de dollars)

Détails Résultats projetés de 2017–2018 Résultats prévus de 2018–2019
Autorisations demandées
Crédit 1 - Dépenses de fonctionnement 726 458 $ 676 783 $
Crédit 5 - Subventions et contributions 2 470 235 2 439 760
Crédit 7 - Radiation de dettes 203 471 0
Montants législatifs 55 085 146 57 808 926
Autorisations demandées 58 485 310 $ 60 925 469 $

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