Le Centre des recherches atmosphériques

Soumis par Ray Hoff et Frank Froude

Dans les années 1970, la Division de la recherche sur la qualité de l’air d’Environnement Canada a commencé à mener des recherches sur la télédétection de la pollution atmosphérique à l’aide de lasers, grâce à une technique appelée détection et télémétrie par ondes lumineuses, ou lidar.

Le bureau de Downsview étant trop petit pour ses activités de recherche, l’équipe a déménagé son équipement à la station de recherche météorologique du Service de l’environnement atmosphérique, surnommée « la Ferme », située à l’intersection du chemin Weston et de l’autoroute 7. Connu sous le nom de radar de Woodbridge, il était l’un des premiers sites du radar Doppler à Toronto, un endroit pratique pour effectuer des recherches et des travaux sur le terrain, notamment pour tester les équipements destinés à l’Arctique avant de les envoyer aux stations de recherche de l’Arctique d’Alert et d’Igloolik.

En 1985, les chercheurs ont appris que la Ferme était sur le point d’être vendue. Un point élevé de la moraine d’Oak Ridges est devenu le nouveau site du radar Doppler (King Radar), tandis que la Division de la recherche sur la qualité de l’air cherchait un autre endroit qui conviendrait à ses recherches.

Les anciens chercheurs de la Ferme, Frank Froude et Ray Hoff, se souviennent qu’il était difficile de trouver un nouveau site qui soit « représentatif de la région » et qui réponde aux besoins des différents groupes de recherche. Ils cherchaient un terrain d’une centaine d’hectares, essentiellement plat (pour que les conditions météorologiques soient uniformes) et éloigné des villes et des grands axes routiers (pour réduire au minimum les sources de pollution). Certains chercheurs avaient besoin d’un site à l’abri des vents violents qui pourraient nuire aux mesures des précipitations, tandis que d’autres demandaient une propriété qu’ils pourraient utiliser pour étudier les dépôts dans le couvert des arbres. Les dirigeants de la Division de la recherche sur la qualité de l’air ont essayé de répondre à ces besoins tout en s’assurant que le site était disponible, abordable et à moins d’une heure de leur bureau à Downsview.

En 1986, la Division a trouvé un site approprié à Egbert, en Ontario. Au cours des années suivantes, il est devenu le siège du Centre des recherches atmosphériques. Plus de 34 ans plus tard, le Centre demeure une installation clé pour la conduite par Environnement et Changement climatique Canada d’essais sur le terrain et de validation de modèles informatiques. Les experts scientifiques et technologiques qui travaillent au Centre des recherches atmosphériques contribuent grandement à la compréhension de divers problèmes de pollution atmosphérique. Ils participent à plusieurs partenariats internationaux avec des universités et des organismes gouvernementaux comme la NASA et l’Agence de protection de l’environnement des États-Unis. La National Oceanic and Atmospheric Administration a installé une station du Réseau de référence climatique américain sur le site, ce qui constitue un point culminant de la coopération internationale entre le Canada et les États-Unis pour le suivi des changements climatiques.

 

Construction du bâtiment du Centre des recherches atmosphériques en 1985.
Figure 1 : Construction du bâtiment du Centre des recherches atmosphériques. Photo soumise par Ray Hoff et Frank Froude.
Construction d’un bâtiment au Centre des recherches atmosphériques en 1985.
Figure 2 : Le Centre des recherches atmosphériques. Photo soumise par Ray Hoff et Frank Froude.

 

Pour en savoir plus sur les installations et les laboratoires d’Environnement et Changement climatique Canada partout au pays, visitez le site Web du Centre des sciences de l’environnement à l’échelle du Canada.

Détails de la page

Date de modification :