Faites la connaissance de Vic Buxton : l’homme qui a joué un rôle de premier plan dans le sauvetage de la couche d’ozone
Par James Riordan
Reconnu comme un motivateur d’équipes multidisciplinaires, Vic Buxton a mené une brillante carrière de 27 ans à Environnement Canada. Il a passé en tout 35 ans dans la fonction publique, où il a travaillé à la résolution de nombreux problèmes environnementaux hautement techniques, tant au Canada qu’à l’étranger.
Vic, un chimiste et un ingénieur chimiste, possède une maîtrise en génie civil. En 1966, il s’est joint à la Commission des ressources en eau de l’Ontario (qui deviendra plus tard le ministère de l’Environnement de l’Ontario). À ses débuts dans ce rôle, il est devenu le négociateur de l’Accord relatif à la qualité de l’eau dans les Grands Lacs.
Vic a ensuite été recruté par Environnement Canada au moment de sa fondation en 1971 et s’est vu confier, parmi ses premières tâches, celle d’élaborer les réglementations en matière de protection de l’environnement. Il a rédigé les premières réglementations visant à réduire et à limiter la présence de nombreux produits chimiques néfastes (y compris les BPC) et de phosphates dans les détergents à lessive qui provoquaient la prolifération des algues dans le lac Érié.
Vic a représenté Environnement Canada pendant l’élaboration et la signature de multiples accords internationaux. Il a dirigé une équipe dans l’élaboration d’une réglementation relative à l’élimination des eaux usées et des déchets en mer dans le cadre de la convention internationale pour la prévention de la pollution par les navires (connue sous le nom de Convention internationale de 1973 pour la prévention de la pollution par les navires). Vic s’est rendu au Koweït, à la demande de l’Organisation maritime internationale, pour enseigner des techniques de prévention et de nettoyage des déversements d’hydrocarbures à la Regional Organization for Protection of the Marine Environment.
Vic a été le négociateur en chef du Canada pour le Protocole de Montréal relatif aux substances qui appauvrissent la couche d’ozone. Cet accord international a été conçu afin de protéger la couche d’ozone dans la stratosphère de la Terre en mettant fin à la production et à la consommation de substances capables de l’appauvrir et exposant ainsi notre planète à un rayonnement ultraviolet néfaste. Le traité ayant été ratifié par tous les États membres, les Nations Unies reconnaissent le Protocole de Montréal comme le traité le plus fructueux de leur histoire. En l’espace de 30 ans, les parties au protocole ont éliminé 98 % de leurs substances appauvrissant la couche d’ozone. Par conséquent, la couche d’ozone montre ses premiers signes de rétablissement.
Vic a été le négociateur technique en chef du Canada pour les questions environnementales lors de la Conférence des Nations Unies sur l’environnement et le développement qui s’est tenue au Brésil en juin 1992. Il a servi de négociateur en chef pour le Canada pendant la phase préparatoire du sommet, où il a mobilisé le gouvernement, les peuples autochtones, les organisations non gouvernementales et le secteur privé sur des enjeux clés. Vic a tenu des consultations délicates afin d’établir un consensus pendant le sommet, qui ont abouti à un accord sur la Convention-cadre des Nations Unies sur les changements climatiques et un engagement à respecter les terres et la culture des peuples autochtones.
Après avoir pris sa retraite d’Environnement Canada, Vic a été consultant pour la Banque mondiale, le Programme des Nations Unies pour l’environnement, l’Institut des Nations Unies pour la formation et la recherche et le Fonds pour l’environnement mondial. Il a aidé les économies émergentes à élaborer des programmes et des règlements environnementaux. Sous contrat avec des agences de l’ONU, Vic a travaillé ou a fait des présentations dans 79 pays dont l’Azerbaïdjan, l’Égypte, le Ghana, la Hongrie, la Jordanie, le Koweït, la Moldavie, le Népal, la Tunisie, le Vietnam et la Zambie.
Vic a été largement salué pour ses importantes contributions, recevant de nombreux prix et distinctions, notamment :
- Prix d’excellence d’Environnement Canada (1987)
- Mention d’excellence du PNUE (1988)
- Prix d’excellence du gouvernement du Canada (dans l’ensemble de la fonction publique) (1989)
- Médaille commémorative du 125e anniversaire de la Confédération du Canada (1993)
- Prix du gouvernement autrichien pour la protection de la couche d’ozone (1995)
- Prix de l’EPA pour l’ozone (1996)
- Prix Bretton Woods (1997) (prix créé en 1983 par le secrétaire d’État et le secrétaire adjoint au Trésor des États-Unis)
Le travail soutenu de Vic a créé des améliorations mesurables dans la qualité de vie des générations actuelles et futures dans le monde entier.
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