Annexe A : Liste des tableaux (1 à 13)

Tableau 1 : Propriétés chimiques et physiques de l'éthylène glycol
Propriété Paramètre Référence Paramètres d'entrée du modèle de la fugacité (Mackay et al., 1995)
Formule moléculaire C2H6O2
Masse moléculaire (g/mole) 62,07 62,07
Numéro du registre CAS 107-21-1
Synonymes courants éthylène glycol, glycol, monoéthylène glycol, 1,2-dihydroxyéthane, éthane-1,2-diol
État physique (25 °C) liquide incolore
Point de fusion (°C) -13
-11,5
Budavari et al., 1989; Howard, 1990 Weast, 1982-1983; IPCS, 1993; HSDB, 1999 -13
Point d'ébullition (°C) 197,6 Budavari et al., 1989; Howard, 1990; IPCS, 1993; HSDB, 1999
Masse volumique (g/mL) à 20 °C 1,1135
1,1
1,1088
1,1130
Budavari et al., 1989
IPCS, 1993
HSDB, 1999
Verschueren, 1983
Pression de vapeur (Pa) 6,7 (20 °C)
7 (20 °C)
12,27 (5 °C)
1,7 (25 °C)
Verschueren, 1983;
IPCS, 1993;
Howard, 1990;
HSDB, 1999
12
Constante de la loi de Henry (Pa·m3 /mole) 6.08 × 10-3
5.81 × 10-6 (calculée)
2.37 × 10-5 (calculée)
6.0 × 10-3 (expérimentale)
Howard, 1990;
Hine et Mookerjee, 1975;
Hine et Mookerjee, 1975;
Hine et Mookerjee, 1975
7,5 × 10 -3 (calculée à partir d'une solubilité dans l'eau supposée de 1,0 × 10 5 )
Log Koe -1,36
-1,93
-2,02
Howard, 1990
Verschueren, 1983
Iwase et al., 1985
-1,36
Solubilité dans l'eau miscible Budavari et al., 1989; IPCS, 1993 1,0 × 1011 mg/L
Facteur de conversion multiplier par 1,11 g/mL pour convertir les µL/L en mg/L
Demi-vie -- air 0,35 - 3,5 jours
0,24 - 2,4 heures
Howard et al., 1991;
Darnall et al., 1976
55 heures
Demi-vie-- eau 2 - 12 jours (aérobie)
8 - 48 jours (anaérobie)
Howard et al., 1991;
Howard et al., 1991
55 heures
Demi-vie-- eau souterraine 4-24 jours Howard et al., 1991
Demi-vie -- sol 2-12 jours Howard et al., 1991 55 heures
Demi-vie-- sédiments - - 170 heures
Tableau 2 : Rejets d'éthylène glycol de toutes les sources déclarantes (INRP, 1994 - 2005)
Année
de
déclaration
Nombre
d'installations
déclarantes
Total des
quantités
éliminées
Total des
quantités
recyclées
Rejets
non
traités
Total des
rejets
d'éthylène
glycol
1994 237 2073 821 2931 5825
1995 237 3523 359 3857 7739
1996 275 3775 353 3765 7893
1997 289 3997 913 4569 9479
1998 294 2874 2748 2986 8608
1999 327 3198 1632 2207 7037
2000 333 4390 7230 2570 14190
2001 337 5597 3358 2346 11301
2002 358 5985 2202 1571 9759
2003 345 5215 2953 2331 10500
2004 345 4573 2702 2358 9633
2005 353 5270 2675 2175 10119

Notes : Tous les rejets sont en tonnes.
Les « rejets non traités » ne comprennent pas l'injection souterraine.

Tableau 3 : Rejets d'éthylène glycol non traités par milieu et de toutes les sources (INRP, 1994 - 2005)
Année Installations
déclarantes
Milieu Total
des rejets
Air Eau Sol Injection
souterraine
1994 178 377 91 2453 77 2998
1995 165 533 72 3247 220 4072
1996 188 504 69 3188 233 3994
1997 192 378 26 4161 133 4698
1998 175 256 33 2691 139 3119
1999 203 284 28 1890 245 2447
2000 190 317 68 2179 422 2986
2001 223 247 58 2037 123 2465
2002 188 312 51 1206 173 1742
2003 185 352 444 1532 173 2501
2004 184 343 545 1465 126 2479

Tous les rejets sont en tonnes

Tableau 4 : Rejets d'éthylène glycol des aéroports
Année de
déclaration
Rejets
non traités
Rejets
éliminés
Rejets
recyclés
Total
1998 2450 1418 709 4577
1999 1797 1874 466 4137
2000 2163 3090 346 5599
2001 2019 4322 347 6688
2002 1165 4364 654 6183
2003 1445 4030 844 6319
2004 1405 3536 988 5929
2005 1232 4236 1277 6745

Source : INRP, 2005. Tous les rejets sont en tonnes.

Tableau 5 : Résumé des statistiques sur les concentrations d'éthylène glycol dans les eaux de ruissellement d'aéroports canadiens au cours de certaines années
Saison de
dégivrage
Nombre
d'échantillons
Résumé des statistiques et centiles de la distribution
des concentrations mesurées
(mg/L)
moyenne médiane 75° 90° 95° 99° Maximum
1997-98 1606 22 4 10 38 80 256 3700
1998-99 1676 23 5 12 45 65 180 4700
1997-99 combiné 3282 23 5 10 42 72 200 4700
2003-04 1508 27 5 12 46 82 478 1860
2004-05 1728 19 4 11 51 76 136 2560
2003-05 combiné 3236 23 5 12 49 78 224 2560
Tableau 6 : Quotients de risque de toxicité directe pour l'exposition d'algues à l'éthylène glycol
Concentration
de l'effluent
(mg/L)
Descripteur VEE dans
les eaux
réceptrices
(mg/L)
Quotient1
4700 Maximum le plus élevé, saisons 1997-1999 470 0,719
200 99° centile, saisons 1997-1999 20 0,031
72 95° centile, saisons 1997-1999 7 0,012
2560 Maximum le plus élevé, saisons 2003-2005 256 0,391
224 99° centile, saisons 2003-2005 22 0,034
78 95° centile, saisons 2003-2005 8 0,012

1 Le quotient est obtenu en divisant la VEE par la VESEO (654 mg/L).

Tableau 7 : Quotients de risque de toxicité directe pour l'exposition d'amphibiens à l'éthylène glycol
Concentration
de l'effluent
(mg/L)
Descripteur VEE dans les
eaux réceptrices
(mg/L)
Quotient1
4700 Maximum le plus élevé, saisons 1997-1999 470 0,993
200 99° centile, saisons 1997-1999 20 0,042
72 95° centile, saisons 1997-1999 7 0,015
2560 Maximum le plus élevé, saisons 2003-2005 256 0,541
224 99° centile, saisons 2003-2005 22 0,047
78 95° centile, saisons 2003-2005 8 0,017

1 Le quotient est obtenu en divisant la VEE par la VESEO (473 mg/L).

Tableau 8 : Quotients de risque de toxicité indirecte pour l'exposition du biote aquatique à l'éthylène glycol
Concentration
de l'effluent
(mg/L)
Descripteur VEE dans les
eaux réceptrices
(mg/L)
Déficit en
oxygène1
Quotient2
4700 Maximum le plus élevé, saisons 1997-1999 470 57,9 16,1
200 99° centile, saisons 1997-1999 20 3,1 0,86
72 95° centile, saisons 1997-1999 7 1,3 0,37
2560 Maximum le plus élevé, saisons 2003-2005 256 32,9 9,13
224 99° centile, saisons 2003-2005 22 3,4 0,95
78 95° centile, saisons 2003-2005 8 1,6 0,44

1 Le déficit en oxygène est calculé en appliquant le modèle d’appauvrissement en oxygène de Streeter et Phelps (1925) pour obtenir le nombre de mg O2/L en deçà du point de saturation de 13,1 mg O2/L résultant de la VEE supposée dans les eaux réceptrices.
2 Le quotient représente le rapport entre le déficit en oxygène calculé et le déficit minimum en oxygène de 3,6 mg/L nécessaire pour respecter la recommandation du CCME pour les eaux douces de 9,5 mg/L, à une température de 4 °C.

Tableau 9 : Limites supérieures des estimations de l'absorption quotidienne d'éthylène glycol par la population générale du Canada
(μg/kg-mc par jour)
Voie d'exposition 0 - 6 mois1 0.5 - 4
ans2
5 - 11
ans3
12 - 19
ans4
20 - 59
ans5
60 +
ans6
nourri
au lait
maternisé
non nourri
au lait
maternisé
Air ambiant7 2,6 2,6 5,6 4,4 2,5 2,1 1,9
Air intérieur8 54,6 54,6 117,1 91,3 51,9 44,6 38,8
Aliments et boissons9 2,4 2,4 34,4 41,1 31,9 16,8 12,2
Eau de consommation10 - - - - - - -
Sol11 - - - - - - -
Absorption totale 60 60 157 137 86 64 53

1 Présumé peser 7,5 kg, inhaler 2,1 m3 d'air par jour (DHM, 1998) et consommer les aliments aux taux quotidiens moyens mentionnés dans DHM (1998).
2 Présumé peser 15,5 kg, inhaler 9,3 m3 d'air par jour (DHM, 1998) et consommer les aliments aux taux quotidiens moyens mentionnés dans DHM (1998).
3 Présumé peser 31,0 kg, inhaler 14,5 m3 d'air par jour (DHM, 1998) et consommer les aliments aux taux quotidiens moyens mentionnés dans DHM (1998).
4 Présumé peser 59,4 kg, inhaler 15,8 m3 d'air par jour (DHM, 1998) et consommer les aliments aux taux quotidiens moyens mentionnés dans DHM (1998).
5 Présumé peser 70,9 kg, inhaler 16,2 m3 d'air par jour (DHM, 1998) et consommer les aliments aux taux quotidiens moyens mentionnés dans DHM (1998).
6 Présumé peser 72,0 kg, inhaler 14,3 m3 d'air par jour (DHM, 1998) et consommer les aliments aux taux quotidiens moyens mentionnés dans DHM (1998).
7 Le ministère de l'Environnement de l'Ontario (antérieurement le ministère de l'Environnement et de l'Énergie de l'Ontario) a mesuré les concentrations d' éthylène glycol en 12 lieux publics de la ville de Windsor (Ontario) en 1992 (MEEO, 1994b). La concentration maximale (75 µg/m3 ) a été utilisée pour calculer la limite supérieure de l'estimation de l'exposition à partir de l'air ambiant. Il est présumé que les Canadiens passent trois heures par jour à l'extérieur (DHM, 1998).
8 Zhu et al. (2004) ont mesuré les concentrations d'éthylène glycol dans neuf logements (deux appartements et sept maisons individuelles), un garage en annexe, un bureau et deux laboratoires. La concentration maximale notée dans un logement (223 µg/m3 ) a été utilisée pour calculer la limite supérieure de l'estimation de l'exposition. Il est présumé que les Canadiens passent 21 heures par jour à l'intérieur (DHM, 1998).
9 Voir le Rapport sur l'état de la science pour l'éthylène glycol (Environnement Canada et Santé Canada, 2000) pour plus de détails sur les concentrations d'éthylène glycol dans les aliments et les boissons.
10 Les concentrations d'éthylène glycol dans l'eau de consommation au Canada, ou ailleurs, n'ont pas été relevées.
11 Les concentrations de fond d'éthylène glycol dans les sols au Canada, ou ailleurs, n'ont pas été relevées.

Tableau 10 : Limites supérieures des estimations de l'absorption quotidienne d'éthylène glycol par une population fortement exposée à proximité immédiate d'une source ponctuelle industrielle
(µg/kg·mc par jour)
Voie d'exposition 0 - 6 mois1 0.5 - 4
ans2
5 - 11
ans3
12 - 19
ans4
20 - 59
ans5
60 +
ans6
nourri
au lait
maternisé
non nourri
au lait
maternisé
Air ambiant7 5,39 5,39 11,55 9,01 5,12 4,40 3,82
Air intérieur8 54,6 54,6 117,1 91,3 51,9 44,6 38,8
Aliments et boissonss9 2,4 2,4 34,4 41,1 31,9 16,8 12,2
Sol10 17 17 28 9 2 2 2
Absorption totale 79 79 191 150 91 68 57

1 Présumé peser 7,5 kg, inhaler 2,1 m3 d'air par jour, consommer les aliments aux taux quotidiens moyens mentionnés dans DHM (1998) et ingérer 30 mg de sol par jour (DHM, 1998).
2 Présumé peser 15,5 kg, inhaler 9,3 m3 d'air par jour, consommer les aliments aux taux quotidiens moyens mentionnés dans DHM (1998) et ingérer 100 mg de sol par jour (DHM, 1998).
3 Présumé peser 31,0 kg, inhaler 14,5 m3 d'air par jour, consommer les aliments aux taux quotidiens moyens mentionnés dans DHM (1998) et ingérer 65 mg de sol par jour (DHM, 1998).
4 Présumé peser 59,4 kg, inhaler 15,8 m3 d'air par jour, consommer les aliments aux taux quotidiens moyens mentionnés dans DHM (1998) et ingérer 30 mg de sol par jour (DHM, 1998).
5 Présumé peser 70,9 kg, inhaler 16,2 m3 d'air par jour, consommer les aliments aux taux quotidiens moyens mentionnés dans DHM (1998) et ingérer 30 mg de sol par jour (DHM, 1998).
6 Présumé peser 72,0 kg, inhaler 14,3 m3 d'air par jour, consommer les aliments aux taux quotidiens moyens mentionnés dans DHM (1998) et ingérer 30 mg de sol par jour.(DHM, 1998).
7 Fondé sur la concentration moyenne maximale sur 24 heures (154 µg/m3 ) dans l'air ambiant prévue dans un logement situé à l'extérieur des limites du terrain d'une installation de fabrication d'éthylène glycol de Red Deer (Alberta), Canada (Sciences International, 2003). Il est présumé que les Canadiens passent trois heures par jour à l'extérieur (DHM, 1998). Ces valeurs sont sans doute sous-estimées car elles ne tiennent pas compte des concentrations plus élevées d'éthylène glycol que l'on devrait noter dans l'air intérieur de logements situés à proximité d'une source ponctuelle industrielle.
8 Zhu et al. (2004) ont mesuré les concentrations d'éthylène glycol dans neuf logements (deux appartements et sept maisons individuelles), un garage en annexe, un bureau et deux laboratoires. La concentration maximale notée dans un logement (223 µg/m3 ) a été utilisée pour calculer la limite supérieure de l'estimation de l'exposition. Il est présumé que les Canadiens passent 21 heures par jour à l'intérieur (DHM, 1998).
9 Voir le Rapport sur l'état de la science pour l'éthylène glycol de 2000 pour plus de détails sur les concentrations d'éthylène glycol dans les aliments et les boissons.
10 Fondé sur la concentration maximale dans le sol signalée (4 290 mg/kg) à proximité d'une source ponctuelle de rejets industriels (AEP, 1996).

Tableau 11 : Limites supérieures des estimations de l'exposition à l'éthylène glycol à partir de produits de consommation
Type de produits de consommation Hypothèse Concentration et absorption estimées
Peinture murale au latex

Inhalation (peintre amateur)

  • Utilisation du modèle Wall Paint Exposure Assessment (WPEM), version 3.2, 2001 (US EPA, 2001) et ses valeurs par défaut (sauf indication contraire) pour un peintre amateur adulte (RESDIY) se trouvant dans la pièce peinte.
  • Une couche d'apprêt et deux couches de peinture
  • L'éthylène glycol est la substance chimique d'intérêt.
  • Le pourcentage maximum d'éthylène glycol dans l'apprêt et la peinture est de 5,0 % (NLM, 2007; ICI, 2007).
  • Le peintre peut être un adolescent, un adulte ou une personne âgée.

concentration maximale sur 8 heures = 22 mg/m3

oncentration maximale instantanée = 31 mg/m3

Inhalation (occupant adulte ou enfant)

  • Utilisation du modèle Wall Paint Exposure Assessment (WPEM), version 3.2, 2001 (US EPA, 2001) et ses valeurs par défaut (sauf indication contraire) pour un enfant résidant dans la maison peinte (RESCHILD) et se trouvant dans l'édifice mais non dans la pièce peinte.
  • Une couche d'apprêt et deux couches de peinture
  • L'éthylène glycol est la substance chimique d'intérêt.
  • Le pourcentage maximum d'éthylène glycol dans l'apprêt et la peinture est de 5,0 % (NLM, 2007; ICI, 2007).
  • Les occupants peuvent être de tout groupe d'âge.

concentration maximale sur 8 heures = 9,6 mg/m3

oncentration maximale instantanée = 10,3 mg/m3

Cutanée (peintre amateur)

  • Peinture d'une masse volumique de 1,24 g/cm3 , surface exposée de 220 cm2 (10 % de la surface de la figure, des mains et des avant-bras), pellicule de peinture de 0,0098 cm d'épaisseur (US EPA, 1986)
  • Le pourcentage maximum d'éthylène glycol dans l'apprêt et la peinture est de 5,0 % (NLM, 2007; ICI, 2007).
  • Absorption de 100 % au travers de la peau.
  • Masse corporelle de l'adulte de 70,9 kg (DHM, 1998).

Intake equation

absorption = 1,9 mg/kg-mc par jour
Poli et cire à plancher

Inhalation (occupant adulte ou enfant)

  • Modèle ConsExpo, version 4.1 (RIVM, 2006) et ses valeurs par défaut (sauf indication contraire) pour un adulte appliquant un poli à plancher dans une salle de séjour (22 m2 ) à l'aide d'un chiffon et polissage manuel. Deux fois par an. Produit non dilué. La personne quitte les lieux après l'application.
  • Pourcentage maximum d'éthylène glycol dans le poli à plancher de 3,5 selon la valeur signalée dans le Rapport sur l'état de la science (2000). Note : L'ACPCS (2007) indique une plage type de 1-3 %.
concentration moyenne par événement = 2,09 mg/m3
Cire et pâte pour automobile1
  • Concentration maximale de 3,0 %, surface exposée de 400 cm 2 (paumes et doigts d'un adulte moyen), masse volumique du produit de 1,022 g/cm 3 , épaisseur de la pellicule de 0,00325 cm (US EPA, 1986).
  • Masse corporelle de l'adulte de 70,9 kg (DHM, 1998).


Intake equation

Intake = 0.56 mg/kg-bw per day

1 Il est présumé que cette activité s'effectue à l'extérieur et que l'exposition à l'éthylène glycol par inhalation serait donc négligeable (US EPA, 1986).

Tableau 12 : Doses repères (DR) des principales études de la toxicité : Gaunt et al. (1974), Depass et al. (1976), Neeper-Bradley et al. (1995), Cruzan et al. (2004) et ACC (2005)
Critère DR05
mg/kg/jour
DRL05
mg/kg/jour
Validité
de
l'ajustement
P
Gaunt et al. (1974)*
Lésions des tubules rénaux 39,3 18,6 0,87
Modifications dégénératives chez certains néphrons 83,8 45.1 0,86
Modifications dégénératives chez certains néphrons et cristaux d'oxalate occasionnels 217,6 75,4 0,75
Modifications dégénératives chez plusieurs néphrons et cristaux d'oxalate fréquents 553,9 180,1 1,00
Modifications dégénératives des néphrons et cristaux d'oxalate 173,4 67,3 0,90
Lésions tubulaires généralisées et gros cristaux 456,5 158,1 1,00
Depass et al. (1986)
Dilatation tubulaire 726,5 476,1 0,70
Hydronéphrose 367,0 230,0 0,11
Néphrose par l'oxalate 313,2 272,5 0,41
Cristallurie par oxalate de calcium 704,0 521,6 0,93
Neeper-Bradley et al. (1995)
14e côte supplémentaire par portée 141,3 23,1 0,91
14e côte supplémentaire par fœtus 103,6 87,9 0,01
Cruzan et al. (2004)
Rats Wistar, sévérité de la néphropathie à cristaux > = 1 vs sévérité 0 160,7 71,5 0,92
Rats Wistar, sévérité de la néphropathie à cristaux > = 2 vs sévérité < = 1 194,7 73,0 0,98
Rats Wistar, sévérité de la néphropathie à cristaux > = 3 vs sévérité < = 2 158,2 52,9 0,68
Rats Wistar, sévérité de la néphropathie à cristaux > = 4 vs sévérité < = 3 326,4 95,1 0,98
Rats Wistar, sévérité de la néphropathie à cristaux 5 vs sévérité < = 4 398,5 106,6 0,96
Rats F-344, sévérité de la néphropathie à cristaux > = 1 vs sévérité 0 348,0 164,3 0,82
Rats F-344, sévérité de la néphropathie à cristaux > = 2 vs sévérité < = 1 367,1 214,8 0,46
Rats F-344, sévérité de la néphropathie à cristaux > = 3 vs sévérité < = 2 437,8 226,7 0,79
Rats F-344, sévérité de la néphropathie à cristaux > = 4 vs sévérité < = 3 704,3 241,6 0,99
Rats F-344, sévérité de la néphropathie à cristaux > = 5 vs sévérité < = 4 704,3 241,6 0,99
ACC (2005)
Incidence de néphropathies dues à la substance 120,1 82,0 0,49
Sévérité des néphropathies dues à la substance 165,4 151,1 0,38
Incidence de cristaux biréfringents 142,5 93,6 0,70
Sévérité de cristaux biréfringents 172,7 156,2 0,25

* Ces données ont été obtenues en 1999 à l'aide d'un modèle à degrés multiples à terme de seuil (d 0 ), ce qui était alors la pratique courante. La pratique actuelle consiste à omettre le terme de seuil car cela permet d'obtenir des DR plus prudentes.

Tableau 13 : Effets sur les mères et le développement chez des souris CD-1 exposées par le nez seulement à de l'éthylène glycol pendant les jours de gestation 6 à 15 (Tyl et al., 1995)
Concentration cible
(mg/m3)
Concentration moyenne mesurée
(mg/m3)
Effets observés
chez les mères
Effets observés
sur le
développement
0 0 aucun aucun
500 360 aucun effet significatif aucun effet significatif
1000 779 augmentation de la masse absolue des reins aucun effet significatif
2500 2505 augmentation de la masse absolue et relative des reins (~7 %; p < 0,05) réduction de la masse fœtale par portée, incidence accrue de variations squelettiques et de côtes fusionnées

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