Devenir dans l'environnement
Le tableau 2 résume certaines des propriétés physiques et chimiques mesurées et prévues de l'HBCD.
À cause de l'utilisation de l'HBCD comme ignifugeant, les rejets de cette substance dans l'environnement au Canada devraient être diffus et avoir lieu principalement dans les eaux usées. Des rejets dans le sol pourraient également se produire pendant l'épandage de boues d'épuration comme biosolides sur les terres agricoles et les pâturages. Des rejets peuvent se produire tant dans l'environnement intérieur que dans l'environnement extérieur. Les concentrations dans la poussière, l'alimentation, le sérum et l'air intérieur sont présentées dans les tableaux 12 à 14.
La faible hydrosolubilité (3,4 × 10-3 mg/L à 25 °C; voir le tableau 2), la faible pression de vapeur (6,27 × 10-5 Pa à 21 °C) et les coefficients de partage élevés (log Koe de 5,625 à 5,81, estimation du log Kco de 5,097) indiquent que l'HBCD rejeté dans l'environnement ne se répartira probablement pas dans l'air et l'eau et qu'il se déposera plutôt dans les sédiments et dans le sol. Les coefficients de partage élevés indiquent que l'HBCD rejeté dans l'eau devrait s'adsorber sur la fraction organique des matières solides en suspension et des sédiments. Si l'HBCD est rejeté dans le sol, il devrait être très légèrement mobile, d'après la valeur estimée du log Kco. D'après sa faible pression de vapeur, la substance ne devrait pas se volatiliser à partir des surfaces de sol sèches. Les résultats du modèle de fugacité de niveau III confirment l'attente selon laquelle l'HBCD se retrouve en grande partie dans le sol et les sédiments, selon son milieu de rejet. La modélisation de la fugacité de niveau III, réalisée à l'aide du modèle EPIWIN, a prévu les pourcentages de répartition suivants, respectivement dans l'air, l'eau, le sol et les sédiments : 0,0007 %, 2,1 %, 40 % et 58 % (EPI Suite, 2007).
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