3.3 Conclusion

LCPE (1999), 64 a) et 64 b) : Les données disponibles ont permis de conclure que les trois sels d'aluminium, soit le chlorure d'aluminium, le nitrate d'aluminium et le sulfate d'aluminium, ne pénètrent pas dans l'environnement en une quantité ou concentration ou dans des conditions de nature à avoir, immédiatement ou à long terme, un effet nocif sur l'environnement ou sur la diversité biologique, ou à mettre en danger l'environnement essentiel pour la vie.

LCPE (1999), 64 c) : Selon les données disponibles concernant l'exposition de la population canadienne au chlorure d'aluminium, au nitrate d'aluminium et au sulfate d'aluminium, et compte tenu des effets neurotoxiques observés chez les êtres humains et des effets neurotoxiques, sur le développement neurologique et sur la reproduction observés chez les animaux de laboratoire, il a été conclu que ces sels d'aluminium ne pénètrent pas dans l'environnement en une quantité ou concentration ou dans des conditions de nature à constituer un danger au Canada pour la vie ou la santé humaine.

Il a donc été conclu que les trois sels d'aluminium, soit le chlorure d'aluminium, le nitrate d'aluminium et le sulfate d'aluminium, ne sont pas jugés toxiques au sens de l'article 64 de la LCPE(1999).

En dépit des conclusions proposées ci-haut, l'évaluation des risques pour la santé humaine liés à l'exposition à l'aluminium total indique qu'une proportion de personnes, particulièrement celles des groupes d'âge les plus jeunes, est susceptible d'être exposée à des concentrations d'aluminium total qui, lorsque comparées au niveau d'exposition préoccupant (déterminé à partir d'études sur des animaux de laboratoire mesurant les effets neurotoxiques) produit des marges qui ne sont peut-être pas suffisantes. Il a été estimé que les aliments sont la principale source d'exposition à l'aluminium pour la plupart des groupes d'âge Les groupes exposés à l'aluminium par l'utilisation de produits thérapeutiques administrés par voie orale en vente libre, ont probablement une plus grande exposition à l'aluminium.

Comme les trois sels d'aluminium de la LSIP ne sont pas impliqués de façon importante dans l'exposition des Canadiens par les principales voies d'exposition à l'aluminium total, ils ne sont pas considérés comme d'importants contributeurs au risque global pour la santé.

Au Canada, les additifs alimentaires sont réglementés en vertu de la Loi sur les aliments et drogues. La Direction des aliments de Santé Canada est en train de réévaluer l'exposition alimentaire à l'aluminium et de revoir les utilisations courantes des additifs alimentaires contenant de l'aluminium, suite à la réduction de la dose hebdomadaire admissible provisoire (DHAP) de l'aluminium du JECFA de l'Organisation mondiale de la Santé à 1,0 mg/kg pc. Dans le cadre de ce projet, la Direction des aliments réalise aussi une évaluation probabiliste de l'exposition alimentaire à l'aluminium à l'aide des données les plus récentes de l'Étude de la diète totale canadienne et de l'Enquête sur la santé dans les collectivités canadiennes, cycle 2.2, Nutrition. L'évaluation probabiliste de l'exposition fournira une estimation plus précise de la gamme des doses alimentaires d'aluminium, incluant la proportion de la population pour qui elle est supérieure à la DHAP. Les résultats de ce projet serviront de base à la mise à jour des dispositions réglementaires (incluant les concentrations maximales d'utilisation) concernant les additifs alimentaires contenant de l'aluminium. De plus amples informations se trouvent sur la page Web de Santé Canada consacrée aux additifs alimentaires à http://www.hc-sc.gc.ca/fn-an/securit/addit/index-fra.php.

Détails de la page

Date de modification :