Discovery Centre (Nouvelle-Écosse)
Faire connaître les sciences de la mer aux jeunes au Discovery Centre d’Halifax

Emma Snowdon, stagiaire d’Horizons Sciences, assise dans un port. Source de la photo : Emma Snowdon.
Emma Snowdon a appris à aimer l’océan « et tout ce qui s’y rapporte » par sa mère Cap‑Bretonnaise et ancienne sauveteure. « J’ai commencé à m’y intéresser à un jeune âge; ça m’a toujours passionnée depuis, alors je n’ai cessé d’en apprendre plus sur le sujet », raconte la diplômée en biologie de l’Université Mount Allison de Sackville, au Nouveau-Brunswick.
En 2019, Emma a fait un stage comme scientifique et employée d’aquarium au Discovery Centre d’Halifax. Elle a été embauchée à temps plein à la fin de son stage de l’Association canadienne pour les Nations Unies subventionné par le programme de stages pour les jeunes Horizons Sciences d’Environnement et Changement climatique Canada.
« Décrocher un emploi au Discovery Centre cadre tout à fait avec mes objectifs à long terme », affirme Emma, qui poursuit maintenant une maîtrise en gestion maritime à l’Université Dalhousie, à Halifax. Son travail au centre était épanouissant et elle y a appris de nouvelles façons d’interagir avec les sciences océaniques, en particulier avec les enfants et par l’enseignement.
Elle était responsable de la galerie océanique du centre, point central de la nouvelle attraction resplendissante du front de mer d’Halifax, qui a ouvert ses portes en 2017. Il s’agit de la première installation spécialement conçue du centre, lequel est en activité à différents endroits depuis 1985.

Emma Snowdon, stagiaire d’Horizons Sciences. Source de la photo : Emma Snowdon.
La galerie océanique abrite des bernard-l’ermite, des natices, des bigorneaux, des étoiles de mer, des oursins et d’autres petits animaux marins. On y trouve aussi des expositions interactives sur les changements climatiques et ses répercussions potentielles en Nouvelle‑Écosse. Emma discutait avec les visiteurs et leur expliquait les caractéristiques de la galerie, y compris ses populaires étang tactile et table de courant interactive. Elle donnait également des présentations et élaborait des programmes et des expositions pour les camps de jour.
Elle entretenait le « système de survie » de la galerie, soit une série de réservoirs remplis d’espèces aquatiques et d’aliments qu’il faut nettoyer, surveiller et réapprovisionner. Périodiquement, elle se rendait au bord de la mer et recueillait des animaux marins et des algues, qu’elle ramenait au centre; c’était l’une de ses activités préférées.
Ryan Jameson, directeur de l’enseignement des sciences au Discovery Centre, dit d’Emma Snowdon qu’elle est une excellente communicatrice et un membre de l’équipe qui a grandement contribué aux expositions et à la programmation. « Emma a ajouté sa touche personnelle sur de nombreux programmes pendant son stage », souligne-t-il.

Emma Snowdon, stagiaire d’Horizons Sciences, qui tient des algues au bord de l’océan. Source de la photo : Emma Snowdon.
Emma avait la capacité d’engager la conversation avec des gens de tous âges et de tous horizons, affirme Ryan Jameson, « et de saisir les moments propices à l’apprentissage ».
« Il est vraiment important que les jeunes aient un maximum de points de contact informels avec la science et que les centres de sciences jouent un rôle de premier plan à cet égard », explique Ryan Jameson, qui travaillait auparavant à la populaire Science Nord de Sudbury. « C’est une occasion de faire interagir les jeunes avec la science d’une manière qui n’est pas quantifiée parce qu’ils ne seront pas notés en sortant », déclare-t-il. « Ils sont là pour participer, apprendre et s’amuser. »
Et si de nombreux enfants espèrent peut-être surtout voir de grands animaux marins, le Discovery Centre leur montre à apprécier les plantes et les animaux de petite taille. Emma, par exemple, est fascinée par les algues, qu’elle a d’abord étudiées dans un cours au baccalauréat sur la botanique marine. « Quand vous allez à la plage, vous remarquez des espèces d’algues qui semblent toutes différentes », souligne-t-elle. « C’est passionnant de se renseigner sur les adaptations de différentes espèces afin de survivre dans la zone intertidale houleuse. On apprend alors vraiment à apprécier tous les petits détails un peu plus. »
Le projet d’études supérieures d’Emma à Dalhousie porte sur l’intérêt d’allier les connaissances océaniques des collectivités autochtones et locales avec les études scientifiques. « Je suis toujours en train d’apprendre toutes sortes de choses amusantes; c’est une richesse fabuleuse de l’océan », soutient-elle. « Il y a toujours quelque chose de plus à découvrir. »
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