Passer au contenu principal
Explorez les carrières
Aviation

Officier / Officière de contrôle aérospatial

OFFICIER(ÈRE) | Temps plein, Temps partiel


Postulez maintenant

Aperçu

En tant que militaire, les officiers(ères) de contrôle aérospatial contribuent aux opérations aériennes en fournissant des services de contrôle de la circulation aérienne et en assurant le contrôle des armes aériennes. 

Ils sont chargés de la surveillance aérospatiale, de l’alerte et du contrôle des objets aéroportés dans l’espace aérien canadien. En tant que partie intégrante du système canadien de navigation aérienne, les officiers(ères) de contrôle aérospatial assurent également le contrôle des aéronefs civils et militaires dans le cadre d’opérations de combat et d’instruction partout dans le monde.

Centre de sélection du personnel navigant – L’Aviation royale canadienne (ARC) exige que tous ses pilotes, contrôleurs aérospatiaux et officiers des systèmes de combat aérien réussissent le test de sélection du personnel navigant. Le centre de sélection se trouve à Trenton, en Ontario. C'est là que les candidats sont soumis, pendant deux jours, à une série de mises en situation générées par ordinateur visant à évaluer leur maîtrise des compétences et aptitudes exigées par l’ARC. La réussite du test de sélection est obligatoire pour poursuivre les démarches en vue de faire carrière dans l’une ou l’autre des trois professions susmentionnées. Regardez cette vidéo pour en savoir plus.

Environnement de travail

Les officiers(ères) de contrôle aérospatial peuvent être déployés sur des navires, dans des aéronefs ou en campagne au Canada, aux États-Unis et en Europe. À priori, ils sont employés comme contrôleurs aériens dans une base aérienne militaire canadienne ou dans le domaine de la défense aérienne, pour contrôler les chasseurs du Secteur de la défense aérienne du Canada.

Si vous choisissez de faire carrière dans la Force régulière, vous serez affecté à votre première base dès que vous aurez terminé l’instruction requise. Bien qu’il y ait une certaine latitude concernant les affectations (réinstallations), il n’est pas toujours possible de satisfaire toutes les demandes et, par conséquent, vous devez vous attendre à déménager à un moment ou à un autre pendant de votre carrière. Toutefois, si vous décidez de vous enrôlez dans la Force de réserve, vous le ferez via une unité spécifique de la Force de réserve. Outre l’instruction, votre lieu de travail à temps partiel sera l’unité de la Force de réserve que vous aurez choisie et ne serez pas dans l’obligation de déménager pour une affectation à une autre base. En tant que membre de la Force de réserve, vous travaillez généralement un soir par semaine et certaines fins de semaine, avec la possibilité d'un emploi à temps plein.

Aperçu de carrière

Transcription

TITRE:

Officier du contrôle aérospatial

DANS LES FORCES CANADIENNES

CAPITAINE ALEX BRAULT : Je suis capitaine Alex Brault d’Ottawa, officier du contrôle aérospatial à la 3e escadre de Bagotville.

Les officiers du contrôle aérospatial jouent un rôle important dans l’espace aérien de l’Amérique du Nord. Ils travaillent en tant que contrôleurs de la circulation aérienne dans les tours de contrôle et les terminaux dans les bases de l’Aviation royale canadienne, guidant les aéronefs dans les airs avec expertise en se servant d’outils visuels et des règles de vol aux instruments. 

BRAULT : Dans le fond, nous, on a un espace aérien et on dirige les aéronefs, soit aux atterrissages, aux décollages. On est responsable du trafic aérien militaire ainsi que civil, donc ça rend l’environnement beaucoup plus complexe, l’intensité du trafic aérien est beaucoup plus élevée. Notre mandat, c’est d’offrir un service aéroportuaire sécuritaire, ordonné et expéditif.

Les officiers du contrôle aérospatial servent aussi à titre de gestionnaires du combat aérien dans les centres de commandement des opérations aériennes et de la défense aérienne partout dans le monde, au sol et dans les airs à bord du système d’aéronef de commandement et contrôle nommé AWACS. Les gestionnaires du combat aérien mènent différentes missions, allant des opérations antidrogue au spectre complet des opérations de combat. Chacune de ces missions est unique et requiert une planification détaillée. En tant que spécialistes du commandement et du contrôle tactiques, les gestionnaires du combat aérien positionnent les aéronefs, les capteurs et les systèmes aéroportés de façon à maximiser la capacité de combat de l’Aviation royale canadienne et des forces alliées.

BRAULT : Les contrôleurs aériens, nous on essaie d’éloigner les aéronefs les uns des autres, tandis que les armes aériennes, on les rapproche les uns des autres. 

Dans le Secteur de la défense aérienne du Canada de North Bay, en Ontario, les officiers du contrôle aérospatial dirigent des équipes hautement qualifiées qui surveillent un réseau de stations de poursuite radar qui font le suivi de toute la circulation aérienne au-dessus de l’Amérique du Nord. Ils sont responsables de la détection des menaces à la souveraineté du Canada et prennent des décisions importantes en temps réel si des intrus ou des menaces sont détectés, protégeant l’espace aérien au-dessus de notre pays.

BRAULT : En tant que contrôleur des armes aériennes, on fait souvent des missions avec les CF-18. Avec notre radar, on a une perspective un peu plus élargie que le F-18, donc on peut leur dire qu’est-ce qui arrive en arrière d’eux autres, en avant d’eux autres, pour qu’ils soient capables de défendre un certain territoire.

D’autres affectations pour les officiers du contrôle aérospatial sont notamment le soutien des forces interarmées, en allant en mer à bord des navires de guerre canadiens à titre de contrôleurs d’interception en opérations maritimes, et la coordination de l’appui aérien rapproché pour l’Armée canadienne. 

Les officiers du contrôle aérospatial mènent aussi diverses opérations spatiales. Leur formation spécialisée en sciences spatiales leur permet de diriger des équipes compétentes qui assurent le suivi des objets en orbite, déterminent les risques de collision avec les systèmes spatiaux des pays alliés et détectent les menaces potentielles envers ceux-ci. Ils fournissent également des renseignements essentiels à partir de l’espace aux unités de combat opérationnelles, et envoient des alertes de missiles au NORAD pour assurer la défense de l’Amérique du Nord et la sécurité des Forces canadiennes déployées partout dans le monde.

BRAULT : L’aspect du métier que je trouve le plus intéressant, c’est l’environnement dynamique. À chaque jour, c’est différent. C’est le fait aussi que je peux partir en exercice du jour au lendemain, partir en déploiement. Moi, j’ai eu la chance, l’opportunité de déployer en 2013 au Qatar, au Moyen-Orient. Notre mandat, dans le fond, c’était de contrôler tous les aéronefs qui étaient en Afghanistan. C’était une expérience exceptionnelle que j’ai pu vivre. Je suis ressortie une meilleure contrôleure, ainsi qu’un meilleur officier, je trouve, dans les Forces armées canadiennes.

Après leur formation professionnelle initiale, les officiers du contrôle aérospatial qui ont suivi la formation de contrôleur de la circulation aérienne sont normalement affectés à un centre de contrôle de la circulation aérienne militaire dans une des six bases aériennes principales de l’Aviation royale canadienne au Canada.

Les officiers du contrôle aérospatial initialement formés en tant que gestionnaires du combat aérien sont normalement affectés au Secteur de la défense aérienne du Canada, dans un centre de compte-rendu de combat, ou dans les nombreux Centres de gestion des batailles du NORAD aux États-Unis.

Dans toutes les circonstances, les officiers du contrôle aérospatial auront la possibilité de gérer et de diriger de petites équipes. Ces rôles et responsabilités de dirigeant continueront de s’accroître à mesure que leur carrière progressera, et les officiers du contrôle aérospatial se verront continuellement offrir des occasions de perfectionnement professionnel, d’instruction avancée et de formation spécialisée.  

BRAULT : C’est un environnement dynamique, donc c’est important d’être capable de réagir très rapidement, de se faire des plans et de les mettre en action de façon dynamique et rapide, d’être capable de changer de plan à la dernière minute – d’être capable de gérer nos émotions aussi, parce que c’est un environnement très stressant. On a des défis à surmonter, mais on doit garder notre calme pour être capable de réussir la mission.

BRAULT :  Les Forces, ils font en sorte que tu veuilles te pousser, que tu veuilles te dépasser, que tu sortes de ta zone de confort pour pouvoir te dépasser et t’améliorer en tant que personne et en tant qu’officier. J’ai pu vivre des expériences que j’aurais jamais pu vivre. Définitivement, j’ai grandi comme ça se peut pas.

TITRE :

OFFICIER DU CONTRÔLE AÉROSPATIAL

DANS LES FORCES CANADIENNES

Emplois civils équivalents

  • Contrôleur(euse) de la circulation aérienne
  • Spécialiste de l’information de vol
  • Contrôleur(euse) de la circulation ferroviaire et maritime
  • Gestionnaire des ressources humaines
  • Directeur(trice) des services d’aéroport

Instruction

Après votre enrôlement, vous commencerez la qualification militaire de base des officiers de 12 semaines à l’École de leadership et de recrues des Forces canadiennes de Saint-Jean-sur-Richelieu, au Québec. Les sujets abordés comprennent les connaissances militaires générales, les principes du leadership, les règlements et coutumes des Forces armées canadiennes (FAC), le maniement des armes de base et les premiers soins. Vous aurez la possibilité de mettre en application les compétences militaires nouvellement acquises dans le cadre d’exercices d’entraînement portant sur la protection de la force, l’instruction appliquée, la navigation et le leadership. Vous participerez également à un programme rigoureux de sports et de conditionnement physique. Le cours de QMBO est offert en anglais ou en français et sa réussite constitue un préalable à la poursuite de l’instruction.

À la suite de la formation de base des officiers, une formation en seconde langue officielle peut vous être offerte. La formation peut durer de deux à neuf mois selon vos compétences en langue seconde.

Pour en savoir plus sur l’instruction de base ici.

Vous fréquenterez ensuite l’École d’opérations de contrôle aérospatial des Forces canadiennes, située à Cornwall, en Ontario, pendant une période de trois à cinq mois. Vous apprendrez à mettre en pratique des techniques de contrôle liées aux tâches de défense aérienne et de contrôle de la circulation aérienne. Vous recevrez également de la formation théorique et de l’instruction sur simulateur portant sur les sujets suivants :

  • Systèmes d’armes aéroportés
  • Systèmes de contrôle et radars au sol
  • Météorologie
  • Radiotéléphonie et procédure
  • Réglementation aérienne et ordres de navigation
  • Caractéristiques des aéronefs
  • Directives de commandement et de contrôle régissant le contrôle des aéronefs d’interception

Vous pourriez avoir la possibilité d’acquérir des compétences spécialisées par l’intermédiaire de cours magistraux ou d’une formation en cours d’emploi, y compris les sujets suivants :

  • Système aéroporté d’alerte et de contrôle
  • Opérations aérospatiales et des missiles
  • Élément de contrôle aérien tactique (Armée canadienne)
  • Contrôle d’interception en opérations maritimes (Marine royale canadienne)

Programmes d’enrôlement

Si vous détenez déjà un diplôme universitaire, les FAC détermineront si votre programme d’études remplit les critères du poste et vous pourriez être envoyé directement à une formation en cours d’emploi après avoir obtenu votre qualification militaire de base. Cette qualification et la qualification d’officier(ères) sont requises avant toute affectation.

Programme de formation des officiers de la Force régulière (PFOR)

En raison de l’obligation pour les officiers des FAC d’avoir un diplôme universitaire, les FAC subventionnent leurs études de premier cycle au Collège militaire royal. Les personnes admises ont droit à un salaire, à un régime de soins médicaux et dentaires, de même qu’à des vacances payées; ils doivent en retour servir dans les FAC pendant une période déterminée. En règle générale, les personnes admises sont nommées élèves-officiers en intégrant le programme du Collège militaire du Canada, où elles étudient des matières pertinentes à leur carrière militaire et universitaire. Dans de rares circonstances, selon les besoins des FAC, les élèves-officiers peuvent être autorisés à fréquenter une autre université canadienne. La décision sera prise au cas par cas. Si une carrière dans les FAC vous intéresse, y compris des études subventionnées, vous devez faire une demande d’admission au collège militaire du Canada, mais nous vous recommandons de postuler également dans d’autres universités canadiennes, au cas où vous ne seriez pas admis au PFOR.

Renseignez-vous ici sur les programmes d’études subventionnées.

Options à temps partiel

Cette possibilité d’emploi à temps partiel est offerte auprès de la Première réserve, à certains endroits au Canada. En règle générale, les membres de la Force de réserve servent à temps partiel au sein d’une escadre de la Force aérienne dans leur communauté. Ils sont payés durant leur instruction. Ils ne sont pas assujettis aux affectations ni aux déménagements militaires. Toutefois, ils peuvent se porter volontaires pour déménager à une autre base ou pour être déployés au Canada ou à l’étranger dans le cadre de missions militaires.

Les officiers(ères) de contrôle aérospatial employés à temps partiel ou à titre d’occasionnels à temps plein effectuent habituellement leur service dans des bases des FAC et auprès d’unités tactiques à différents endroits au Canada.

Trouvez un centre de recrutement

Ce poste est ouvert uniquement aux membres de la Force régulière qui ont reçu l’instruction destinée aux officiers(ères) de contrôle aérospatial et qui souhaitent être mutés dans la Force de réserve, de même qu’aux anciens militaires qualifiés à titre d’officiers(ères) de contrôle aérospatial.

Les membres de la Réserve aérienne reçoivent le même niveau d’instruction que leurs homologues de la Force régulière, et ils sont employés au sein de la même unité et exécutent les mêmes tâches que ces derniers. En règle générale, les membres de la Réserve aérienne effectuent jusqu’à 12 jours de service par mois dans le cadre de journées normales de travail, et ont la possibilité de servir à temps plein pendant de brèves périodes, au besoin. Les membres de la Force de réserve reçoivent 92.8% du taux de rémunération de la Force régulière, ont droit à des avantages sociaux raisonnables et peuvent être admissibles à contribuer à un régime de pension.