Artilleur
Nous embauchons : nous acceptons actuellement les candidatures pour ce poste par le biais de l'enrôlement direct.
Description du travail
Les artilleurs sont responsables de la surveillance, de l’acquisition d’objectifs et du tir indirect visant à engager le combat avec l’ennemi. L’artillerie fait partie des armes de combat, qui comprennent également les soldats d’infanterie, les soldats des blindés ainsi que les soldats du génie de combat.
À titre de membres du Régiment royal de l’Artillerie canadienne, les principales responsabilités des artilleurs sont les suivantes :
- Mettre en place, utiliser et entretenir les canons de campagne et les systèmes d’armes de défense aérienne
- Fournir des conseils en matière d’appui-feu aux unités d’infanterie et de blindés
- Se servir des armes individuelles et des armes utilisées dans la section, y compris les mitrailleuses et les armes antichar, et en assurer l’entretien
- Utiliser des ordinateurs de poste de commandement, des télémètres laser et des ordinateurs de conduite du tir à la fine pointe de la technologie
- Utiliser et entretenir l’équipement de surveillance et d’acquisition d’objectifs, le véhicule blindé léger (VBL) III, l’équipement relatif aux véhicules de poste d’observation avancé, les armes de défense aérienne et les systèmes radars
Transcription
ARTILLEUR
DANS LES FORCES CANADIENNES
BOMBARDIER JEAN-FRANÇOIS DOUCET : Je suis le Bombardier Jean-François Doucet de Nigadoo, au Nouveau-Brunswick, un soldat d’artillerie au 5e Régiment d’artillerie légère du Canada, à Valcartier.
BOMBARDIER LOÏC LOLLIER : Et je suis le Bombardier Loïc Lollier de St-Jérôme, soldat d’artillerie également avec le 5e Régiment d’artillerie légère du Canada, à Valcartier.
DOUCET : Dans l’Armée canadienne, les gros canons sont la responsabilité de petites équipes d’experts vigilants, efficaces et hautement entraînés. Avec nos obusiers à longue portée, comme le M777, on affronte l’ennemi à une distance pouvant aller jusqu’à 40 kilomètres.
DOUCET : Le rôle de l’artillerie, c’est vraiment supporter l’arme appuyée, qui va être l’infanterie ou les blindés. Les supporter de façon indirecte pour que, en gros, que la mission réussisse à venir à terme.
LOLLIER : On est en charge d’une puissance de feu assez incroyable, je pense, la plus forte vraiment qu’on peut apporter sur le terrain. Donc pour faire ça efficacement, on a besoin d’un excellent travail d’équipe et d’une bonne coordination. Donc, entre les pièces qui sont les canons, le poste de commandement, ainsi que le poste d’observation ont besoin de se parler entre eux autres pour vraiment amener les bombes de 155 mm à un endroit précis.
DOUCET: L’artillerie moderne évolue dans un contexte de haute intensité et de haute technologie. On utilise le guidage par satellite et plus de puissance de feu et de ressources que les autres armes de combat. On combat avec la lumière, la fumée, le feu… et avec discrétion.
DOUCET: On peut frapper l’ennemi bien avant qu’il ne devienne une menace pour nos troupes et ça, grâce à nos véhicules aériens sans pilote et à des détecteurs acoustiques et visuels qui localisent ses canons, même s’ils ne sont pas encore visibles à l’horizon.
DOUCET : On se déplace, on va à la position voulue, on établit un poste d’observation, qu’on appelle, où est-ce qu’on va être capable d’observer un arc de gauche, un arc de droite; tout ce qui se passe en dedans, c’est notre zone d’opérations. Ben, au poste d’observation, c’est beaucoup technique, parce que – c’est vraiment, faut pas se tromper, c’est des données très spécifiques. L’officier va sortir les données de tir, puis mon rôle ça va être de contre-vérifier les données de tir pour s’assurer que sur le terrain, ça tombe à la bonne place.
LOLLIER : On protège nos compatriotes contre les attaques et on sait que notre contribution est importante car à travers l’histoire, aucune armée au monde n’a remporté de grandes batailles sans l’artillerie.
LOLLIER : L’artillerie va changer le cours d’une bataille, définitivement. Le plus grand défi, c’est vraiment de garder sa concentration, même quand il y a des tirs ennemis ou des choses qui peuvent être stressantes. C’est de garder sa concentration et faire son métier.
DOUCET: Comme membres des armes de combat, les soldats d’artillerie servent le Canada dans la Force régulière et dans dix-neuf unités de Réserve au pays.
LOLLIER : Servir le Canada comme soldat d’artillerie est le choix de carrière idéal si tu aimes être au cœur de l’action.
MODULE 2 – Ce qui rend le métier unique
LOLLIER : C’est impressionnant, la première fois que j’ai tiré mon premier coup de canon – ça surprend.
DOUCET : Moi, c’est au poste d’observation où est-ce que je suis en avant et je vois les obus tomber. Je vois les effets sur la cible. C’est vraiment spécial.
LOLLIER : Pour moi, le plus intéressant dans l’artillerie, c’est vraiment l’aspect technique. Vraiment, d’apporter les obus à une précision de 50 mètres plus ou moins, c’est vraiment un grand défi puis je pense que c’est vraiment l’aspect technique qui m’intéresse le plus.
MODULE 3 – Formation spécifique pour le métier
DOUCET : Devenir soldat d’artillerie exige des semaines de formation spécialisée dans plusieurs domaines – comme l’utilisation de matériel radio, la conduite de véhicules à roues et à chenilles et la manipulation d’explosifs. Les Forces te donnent toutes les compétences dont tu as besoin.
DOUCET : Après ta formation de base, tu te rends à Gagetown, au Nouveau-Brunswick, à l’École de l’Artillerie royale canadienne – une des meilleures écoles du genre au monde.
DOUCET : Pendant environ huit semaines, tu apprends tout sur l’obusier et sur les aspects communication, entretien et camouflage de ton métier.
LOLLIER : Et tu suis une formation rigoureuse pour acquérir la compétence la plus importante : comment travailler en équipe quand des vies sont en jeu, que la pression monte et qu’il n’y a pas de temps pour lire le manuel d’instructions. Car peu importe sur quoi tu fais feu, être soldat d’artillerie constitue d’abord et avant tout un effort d’équipe.
MODULE 4 – Première affectation et défis du métier
DOUCET : Ta première affectation comme artilleur sera dans un des régiments d’artillerie au Canada. Tu pourrais y faire du tir d’obusier; ou agir comme opérateur radio d’une unité d’opérations avancée avec l’infanterie qui compte sur l’appui des chasseurs et hélicoptères de combat; ou encore, être contrôleur de tir dans l’espace de combat avancé comme communicateur de poste de commandement.
LOLLIER : En prenant de l’expérience, tu auras l’occasion d’améliorer tes compétences en suivant des formations spécialisées en repérage par le son et opérations radar. Tout comme les autres membres des armes de combat, les artilleurs peuvent être déployés partout dans le monde où vont les Forces canadiennes.
MODULE 5 – Témoignages personnels et professionnels
DOUCET : C’est pas tous les jours qu’on a besoin de tirer des obus sur des positions ennemies. Ce qu’il y a de plus excitant, c’est vraiment faire notre travail quand on est sur le terrain, quand le stress est au max, appeler des obus et les faire venir – c’est vraiment, pour moi, c’est trippant.
LOLLIER : En Afghanistan, lorsqu’on a supporté l’infanterie, puis que l’infanterie est venue nous voir après puis qu’ils nous ont remerciés, ça a vraiment été un moment marquant de ma carrière. Ben, c’est pour ça qu’on travaillait. J’ai un bon avenir au sein de l’artillerie, là – on évolue constamment. Tu peux toujours apprendre. Je vais continuer à apprendre jusqu’à la fin de ma carrière.
TITRE :
SOLDAT D’ARTILLERIE
DANS LES FORCES CANADIENNES
Aperçu
Environnement de travail
Les artilleurs travaillent habituellement à l’extérieur et doivent faire face aux difficultés particulières qui découlent des périodes de travail prolongées à l’extérieur.
Solde et perfectionnement professionnel
Le salaire de départ pour un artilleur entièrement formé est de 60 000 $ par année. Cependant, ce montant peut être plus élevé selon l’expérience et les formations antérieures.
Les artilleurs qui manifesteront le dévouement, les aptitudes et les prédispositions nécessaires auront accès à des possibilités d’avancement, de promotion et de perfectionnement.
Emplois civils équivalents
Bien qu’aucun emploi civil ne corresponde directement à ce groupe professionnel militaire, l’expérience, les compétences et le leadership acquis à ce poste sont des atouts très prisés par les employeurs. La formation qu’ils suivent et l’expérience qu’ils acquièrent peuvent être reliées aux emplois civils suivants :
- Arpenteur
- Opérateur de réseau informatique
- Sapeur-pompier
- Conducteur de semi-remorque ou de matériel lourd
- Gardien de prison ou gardien de sécurité
Formation
Qualification militaire de base (QMB)
La première étape de l’instruction est le Cours de qualification militaire de base, ou instruction de base, qui est offert à l’École de leadership et de recrues des Forces canadiennes à Saint-Jean-sur-Richelieu, au Québec. Ce cours vous enseignera les aptitudes de base et les connaissances communes à tous les emplois militaires. L’un des objectifs du cours est de veiller à ce que vous conserviez la norme de condition physique des Forces armées canadiennes (FAC); par conséquent l'entraînement est physiquement exigeant.
Cours de qualification de soldat
Après avoir suivi le cours de QMB, vous vous rendrez à un centre d’instruction militaire pour suivre le cours de qualification de soldat, qui porte sur les sujets suivants :
- Condition physique de l’Armée canadienne
- Opérations offensives et défensives à pied
- Patrouilles de reconnaissance
- Maniement avancé des armes
- Techniques individuelles de campagne
Instruction de qualification professionnelle de base
Si votre langue maternelle est l’anglais, vous fréquenterez l’École du Régiment royal de l’Artillerie canadienne située à Gagetown, au Nouveau-Brunswick. Si votre langue maternelle est le français, vous fréquenterez le Centre d’instruction dans la Force terrestre à Valcartier, au Québec. La formation dure 10 semaines et porte sur les sujets suivants :
- Fonctions liées à la position de pièces et les exercices de tir
- Techniques individuelles de campagne
- Opérations en zone urbaine
- Communications de campagne, y compris l’utilisation de radios et de téléphones de campagne
- Notions élémentaires de survie, y compris le recours aux armes personnelles et au combat sans arme, la reconnaissance de champs de mines et le conditionnement physique
- Opérations offensives et défensives à pied
- Patrouilles de reconnaissance
- Formation sur les mitrailleuses légères et moyennes
Instruction spécialisée
Vous pourriez avoir la possibilité d’acquérir des compétences spécialisées par l’intermédiaire de cours magistraux ou d’une formation en cours d’emploi.
Programmes d'enrôlement
Nous embauchons : nous acceptons actuellement les candidatures pour ce poste par le biais de l'enrôlement direct.
Études exigées
Ce poste exige que les candidats aient terminé au minimum leur 10e année ou leur secondaire IV au Québec, conformément aux normes provinciales. Il est possible que les études à l’étranger soient reconnues.
Option temps partiel
Ce métier est disponible à temps partiel au sein de l’environnement suivant : Armée
Servir dans la Force de réserve
Cette possibilité d’emploi à temps partiel est offerte auprès de la Première réserve à certains endroits au Canada. En règle générale, les membres de la Force de réserve servent à temps partiel au sein d’une unité militaire dans leur communauté et peuvent effectuer leur service pendant qu’ils sont aux études ou qu’ils occupent un emploi civil. Ils sont payés durant leur instruction. Ils ne sont pas assujettis aux affectations ni aux déménagements militaires. Toutefois, ils peuvent se porter volontaires pour déménager à une autre base ou pour être déployés au Canada ou à l’étranger dans le cadre de missions militaires.
Instruction de la Force de réserve
Les membres de la Force de réserve reçoivent le même niveau d’instruction que leurs homologues de la Force régulière. Ils commencent généralement leur instruction avec leur unité d’attache pour s’assurer qu’ils répondent aux normes militaires professionnelles de base. Par suite de l’instruction de base, l’unité d’attache s’occupera de prévoir de l’instruction additionnelle permettant l’acquisition des compétences spécialisées.
Environnement de travail
En règle générale, les membres de la Force de réserve effectuent leur service à temps partiel au sein de leur unité d’attache, le soir et la fin de semaine, suivant un horaire établi. Toutefois, ils peuvent également effectuer leur service en occupant des postes à temps plein au sein de certaines unités pour des périodes déterminées, selon la nature des tâches à exécuter. Ils reçoivent 85 pour cent du taux de rémunération de la Force régulière, ont droit à des avantages sociaux raisonnables et peuvent être admissibles à contribuer à un régime de pension.
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