Officier d'artillerie
Nous embauchons : nous acceptons actuellement les candidatures pour ce poste par le biais de l'Enrôlement direct et des Études payées.
Description du travail
Les officiers d’artillerie assurent l’appui-feu indirect, la défense aérienne, la surveillance et l’acquisition d’objectifs au combat. Ils font partie de l’équipe des armes de combat, qui comprend également les membres des régiments blindés, d’infanterie et de génie.
En plus des canons de campagne, des roquettes et des systèmes de missiles et d’acquisition d’objectifs, ils sont appelés à devenir des experts dont les connaissances se rapportent à une vaste gamme d’équipement complexe sur le plan technologique, ce qui inclut l’équipement suivant :
- Télémètres laser
- Ordinateurs de conduite du tir
- Systèmes de communication
- Systèmes mondiaux de localisation
- Équipement de surveillance
- Véhicules aériens sans pilote
Il existe trois domaines spécialisés pour les officiers d’artillerie : officier d’artillerie en campagne, officier de la défense aérienne et officier d’acquisition d’objectifs.
Transcription
OFFICIER D’ARTILLERIE
DANS LES FORCES CANADIENNES
CAPITAINE KATHRYNE FONTAINE : Je suis Capitaine Kathryne Fontaine de Sherbrooke, officier d’artillerie avec le 5e Régiment d’artillerie légère du Canada, à Valcartier.
CAPITAINE PATRICK LANOUETTE : Et je suis le Capitaine Patrick Lanouette de Manotick, Ontario, officier d’artillerie également au 5e Régiment d’artillerie légère du Canada, à Valcartier.
LANOUETTE : L’artillerie est aussi essentielle à la victoire aujourd’hui qu’au temps des catapultes et des boulets de canon. Le principe est le même : protéger nos troupes, trouver l’ennemi et l’engager avec une puissance de feu supérieure.
FONTAINE : Faisant partie des armes de combat, notre rôle est de donner le plus de souplesse possible à l’infanterie et aux blindés en les protégeant des attaques aériennes, en subjuguant l’ennemi avec des tirs d’artillerie efficaces et précis et en donnant à nos officiers supérieurs des renseignements en temps réel sur les positions et la puissance de tir de l’ennemi.
LANOUETTE : Moi, ce qui m’intéresse de l’artillerie, c’est vraiment toute la puissance de feu qu’on peut amener pour influencer la bataille.
FONTAINE : Donc, on est capable d’influencer la guerre en arrêtant le contact, en protégeant nos forces amies puis en détruisant l’ennemi.
FONTAINE : On est aux commandes d’armes lourdes guidées par satellite parmi les plus puissantes et précises au monde…
LANOUETTE : On fait partie de l’observation avancée qui localise l’ennemi… on recueille et analyse les données numériques de nos véhicules aériens sans pilote, de nos microphones déployés et de nos radars de pointe… on fait intervenir nos chasseurs et hélicoptères de combat… on défend nos troupes contre les menaces aériennes… et on orchestre un espace de combat tridimensionnel en mouvance.
FONTAINE : En tant que Lieutenant ou Capitaine observateur, on est le conseiller direct d’un commandant de compagnie d’infanterie qui est un Major. Donc, dès le départ, on a une grande crédibilité apportée par nos capacités. À très bas niveau en tant qu’officier d’artillerie, on acquiert ces capacités-là qui vont être utiles tout le long de notre carrière.
FONTAINE : Comme officier d’artillerie, toute ta formation et tes connaissances techniques entrent en jeu, tu es au cœur de l’action, tu relèves du plus haut niveau de commandement et, le plus important, tu sauves des vies canadiennes.
LANOUETTE : Quand les troupes amies savent que c’est notre artillerie qui tire, puis nos bombes qui explosent, ça fait un sentiment de sécurité. Donc juste à voir tout le pouvoir qu’on a dans l’artillerie, c’est vraiment impressionnant.
MODULE 2 – Ce qui rend le métier unique
FONTAINE : La partie la plus trippante de l’artillerie, c’est de travailler avec de l’équipement qui est tellement impressionnant puis qui nous surprend toujours, donc c’est de savoir qu’on fait une différence puis qu’on sauve potentiellement la vie des soldats à l’avant.
LANOUETTE : Ma job préférée comme artilleur, c’est officier d’observation avancée. On supporte l’infanterie, on marche avec l’infanterie, on vit avec l’infanterie. Aussitôt qu’il y a des contacts qui sont plus sérieux, on peut envoyer des bombes d’artillerie ou des bombes d’avions ou contrôler des hélicoptères pour gagner la bataille.
MODULE 3 – Formation spécifique pour le métier
FONTAINE : Pour réussir en tant qu’officier d’artillerie tu dois devenir un leader fiable, avec d’excellentes compétences techniques et surtout être un bon communicateur. Après ta formation de base des officiers, tu vas au Centre d’instruction au combat à la base des Forces canadiennes Gagetown, au Nouveau-Brunswick.
FONTAINE : À Gagetown, ta formation se divise en trois phases : tu débutes à l’École d’infanterie par une étape commune à tous les officiers de l’Armée. Les deux autres phases se déroulent à l’École de l’Artillerie royale canadienne. Tu acquiers d’abord les compétences de base en artillerie : comment diriger et tirer avec les obusiers sur des distances de plusieurs kilomètres et comment mener une équipe d’artilleurs pour protéger nos troupes et anéantir l’ennemi.
LANOUETTE : Lors de la phase finale, tu apprends à choisir et à préparer une position de pièce d’artillerie et à déplacer une batterie de tir sur le champ de bataille pour que les obusiers entrent vite en action. Tu étudies aussi les divers systèmes radar et de repérage par le son et les véhicules aériens sans pilote utilisés pour la surveillance et l’acquisition d’objectifs.
LANOUETTE : Lors de la phase finale, tu apprends à choisir et à préparer une position de pièce d’artillerie et à déplacer une batterie de tir sur le champ de bataille pour que les obusiers entrent vite en action. Tu étudies aussi les divers systèmes radar et de repérage par le son et les véhicules aériens sans pilote utilisés pour la surveillance et l’acquisition d’objectifs.
MODULE 4 – Première affectation et défis du métier
LANOUETTE : Une fois ta formation terminée à Gagetown, tu seras affecté à une des unités du Régiment royal de l’Artillerie canadienne. Tu pourrais débuter comme commandant d’une troupe d’une trentaine d’artilleurs travaillant avec des obusiers. Ou tu pourrais diriger une troupe de surveillance et d’acquisition d’objectif, avec 25 artilleurs qui utilisent des radars, des véhicules aériens sans pilote et des systèmes de repérage.
LANOUETTE : Si on est en garnison, on entraîne notre petit détachement, on est tout le temps soit dans le simulateur de tir où on pratique nos missions, pour que quand on se déploie en exercice ou en opérations pour vrai, on est toujours bien préparés.
FONTAINE : À mesure que ta carrière progresse, tu suivras des formations spécialisées pour devenir officier observateur avancé ou contrôleur aérien avancé sur la première ligne, avec l’infanterie et les blindés, responsable de coordonner l’artillerie et l’appui aérien essentiels à leur travail. Tu pourrais aussi te spécialiser en coordination de l’espace aérien et transmettre aux aéronefs les renseignements tridimensionnels dont ils ont besoin pour être efficaces et voler en toute sécurité dans l’espace de combat.
MODULE 5 – Témoignages personnels et professionnels
LANOUETTE : Pour moi, un des plus grands souvenirs que j’ai en ce moment de ma mission en Afghanistan, puis dans le fond, à date dans les Forces, c’était lorsque la compagnie d’infanterie que je supportais – on était revenus d’un contact. À la fin, ils sont venus me voir puis ils ont dit : « Aye, merci beaucoup, tu nous as vraiment sauvé la vie » . C’est un des meilleurs feelings pour un officier d’artillerie.
FONTAINE : Les Forces canadiennes, ça permet d’avoir une carrière qui est très différente de n’importe quoi qu’on pourrait faire ailleurs. Ça nous permet de rencontrer plein de gens, de voyager à travers le Canada et outremer, de servir le pays…
LANOUETTE : Pour moi, si j’avais à tout refaire, je ferais le même chemin. Je retournerais dans les Forces canadiennes, je continuerais dans l’artillerie. C’est vraiment pour moi, c’est mon métier, puis je pense que c’est un des meilleurs métiers qu’on a dans les Forces.
TITRE :
OFFICIER D’ARTILLERIE
DANS LES FORCES CANADIENNES
Aperçu
Environnement de travail
Les officiers d’artillerie peuvent être appelés à servir sur n’importe quelle sorte de terrain – toundra, jungle tropicale, désert, montagnes, milieu urbain – et sous tous les climats. Ils participent à des missions opérationnelles à l’étranger et sont affectés au Canada à des opérations d’aide aux autorités civiles en cas de crises nationales. À priori, ils sont affectés à l’un des cinq régiments d’artillerie suivants :
- 1er Régiment, Royal Canadian Horse Artillery, 1er Groupe-brigade mécanisé du Canada, à Shilo, au Manitoba
- 2e Régiment, Royal Canadian Horse Artillery, 2e Groupe-brigade mécanisé du Canada, à Petawawa, en Ontario
- 5e Régiment d’artillerie légère du Canada, 5e Groupe brigade du Canada, à Valcartier, au Québec
- Batterie W, École de l’Artillerie royale canadienne, Centre d’instruction au combat, à Gagetown, au Nouveau-Brunswick
- 4e Régiment d’artillerie antiaérienne, à Moncton et à Gagetown, au Nouveau-Brunswick
Solde et perfectionnement professionnel
Le salaire de départ pour un officier d’artillerie entièrement formé est de 49 000 $ par année. Cependant, en fonction de l’expérience et de la formation antérieures, le salaire de départ pourrait être plus élevé.
Pendant les différents échelons des officiers subalternes, des promotions régulières ont lieu fondées sur l’achèvement de la formation requise et la durée du service en tant qu’officier. Une fois qu’ils sont promus au grade de capitaine, leur salaire atteint environ 79 000 $ par année. Les officiers d’artillerie qui manifesteront le dévouement, les aptitudes et les prédispositions nécessaires auront accès à des possibilités d’avancement, de promotion et de perfectionnement.
Les officiers d’artillerie en campagne portent le titre de commandant de troupe d’artillerie et sont à la tête de 30 soldats. Au sein d’une unité de défense aérienne, les officiers d’artillerie agissent à titre de commandant d’une troupe responsable du système d’arme antiaérien et antichar et dont relèvent 40 soldats. Les sous-unités de surveillance et d’acquisition d’objectifs disposent de nombreuses capacités, mais les officiers d’artillerie commandent une troupe de 20 soldats responsables des capteurs de repérage d’armes acoustiques, des radars de repérage d’armes et des véhicules aériens sans pilote.
Emplois civils équivalents
Bien qu’aucun emploi civil ne corresponde directement à ce groupe professionnel militaire, les compétences en matière de gestion, de leadership et d’instruction acquises dans le cadre de ce poste sont très prisées par les employeurs.
Formation
Qualification militaire de base des officiers (QMBO)
Après votre enrôlement, vous commencerez la qualification militaire de base des officiers de 15 semaines à l’École de leadership et de recrues des Forces canadiennes de Saint-Jean-sur-Richelieu, au Québec. Les sujets abordés comprennent les connaissances militaires générales, les principes du leadership, les règlements et coutumes des Forces armées canadiennes (FAC), le maniement des armes de base et les premiers soins. Vous aurez la possibilité de mettre en application les compétences militaires nouvellement acquises dans le cadre d’exercices d’entraînement portant sur la protection de la force, l’instruction appliquée, la navigation et le leadership. Vous participerez également à un programme rigoureux de sports et de conditionnement physique. Le cours de QMBO est offert en anglais ou en français et sa réussite constitue un préalable à la poursuite de l’instruction.
À la suite de la formation de base des officiers, une formation en seconde langue officielle peut vous être offerte. La formation peut durer de deux à neuf mois selon vos compétences en langue seconde.
Phase commune de l'Armée canadienne
Après l’instruction de base, vous fréquenterez l’École d’infanterie au Centre d’instruction au combat, située à Gagetown, au Nouveau-Brunswick. Vous tirerez parti de l’instruction en matière de leadership que vous avez reçue pendant la formation de base des officiers, en plus d’acquérir les compétences requises pour tous les soldats des armes de combat, y compris des techniques plus poussées liées au maniement d’armes, aux manœuvres en campagne et aux tactiques de la section.
Instruction professionnelle
Des cours complémentaires offerts à l’École de l’Artillerie royale canadienne, également située à Gagetown, vous donneront un aperçu des tâches que doit exécuter un chef de troupe d’artillerie. Vous pourrez développer vos compétences en matière de leadership tout en apprenant les fonctions de base d’un officier de la défense aérienne, d’un officier d’artillerie en campagne et d’un officier d’acquisition d’objectifs. Cette formation comprend la reconnaissance et le déploiement d’une vaste gamme d’équipement, y compris le système d’arme antiaérien et antichar, l’équipement d’artillerie à feu indirect, les radars et les véhicules aériens sans pilote.
Au cours de la phase finale de la formation, les aspirants officiers d’artillerie en campagne développeront et raffineront leurs compétences liées à la discipline de tir et apprendront à déplacer une batterie de tir sur le champ de bataille, à mettre des canons en fonction rapidement et à choisir et préparer une position de pièce d’artillerie. Les aspirants officiers de la défense aérienne apprendront également à assurer le commandement et le contrôle d’unités de défense aérienne en campagne.
Instruction spécialisée
Vous pourriez avoir accès à une formation de commandant de troupe de défense aérienne ou de surveillance et d’acquisition d’objectifs. En tant qu’aspirant commandant de la troupe de défense aérienne, vous acquerrez des connaissances au sujet de la reconnaissance et du déploiement du système d’arme antiaérien et antichar ainsi que le commandement et le contrôle d’unités de défense aérienne en campagne. Comme commandant d’une troupe de surveillance et d’acquisition d’objectifs, vous apprendrez à déployer différents systèmes, notamment les capteurs acoustiques, le radar de repérage d’armes et les véhicules aériens sans pilote. Vous apprendrez également à utiliser ces systèmes afin d’assurer la surveillance d’un secteur opérationnel et de repérer des objectifs potentiels en vue d’un engagement effectué par d’autres ressources.
Programmes d'enrôlement
Nous embauchons : nous acceptons actuellement les candidatures pour ce poste par le biais de l'enrôlement direct et des études payées.
Études payées
Programme de formation des officiers de la Force régulière (PFOR)
Puisqu’un diplôme universitaire est exigé pour accéder à ce poste, les FAC subventionneront les candidats retenus afin qu’ils suivent un programme d’études menant à l’obtention d’un baccalauréat dans une université canadienne. Vous recevrez un salaire à temps plein, ce qui comprend les soins médicaux et dentaires ainsi que des vacances avec plein salaire; en retour, vous devrez travailler pour les FAC pendant un certain temps.
En règle générale, les candidats retenus dans le cadre du PFOR sont admis à titre d’élèves-officiers au sein du système des collèges militaires canadiens, où ils font des études liées au cheminement de leur carrière militaire. Dans certains cas, les FAC peuvent subventionner les élèves-officiers afin qu’ils suivent un programme d’études pertinent menant à l’obtention d’un baccalauréat dans d’autres universités canadiennes. Les élèves-officiers qui étudient dans d’autres universités canadiennes suivent généralement leur formation pendant l’année universitaire normale et participent à une instruction militaire supplémentaire pendant l’été. Si vous décidez de poser votre candidature pour participer à ce programme, vous devez présenter une demande aux FAC ainsi qu’à l’université canadienne de votre choix. Pour obtenir de plus amples renseignements, consultez les Études payées.
Option temps partiel
Ce métier est disponible à temps partiel au sein de l’environnement suivant : Armée
Servir dans la Force de réserve
Cette possibilité d’emploi à temps partiel est offerte auprès de la Première réserve, à certains endroits au Canada. En règle générale, les membres de la Force de la réserve servent à temps partiel au sein d’une unité militaire dans leur communauté et peuvent effectuer leur service pendant qu’ils sont aux études ou qu’ils occupent un emploi civil. Ils sont payés durant leur instruction. Ils ne sont pas assujettis aux affectations ni aux déménagements militaires. Toutefois, ils peuvent se porter volontaires pour déménager à une autre base ou pour être déployés au Canada ou à l’étranger dans le cadre de missions militaires.
Emploi à temps partiel
Les officiers d’artillerie servent dans l’Armée canadienne. Comme membres des régiments blindés, d’infanterie et du génie de combat, ils font partie de l’équipe des armes de combat. Ils assurent un appui de tir indirect, la défense aérienne, la surveillance et l’acquisition d’objectifs au combat. Lorsqu’ils sont employés à temps partiel ou à titre d’occasionnels à temps plein, ils effectuent habituellement leur service à un endroit où œuvrent les FAC au Canada.
Instruction de la Force de réserve
Les membres de la Force de réserve reçoivent le même niveau d’instruction que leurs homologues de la Force régulière. Ils commencent généralement leur instruction avec leur unité d’attache pour s’assurer qu’ils répondent aux normes militaires professionnelles de base. Après l’instruction de base destinée aux officiers, l’unité d’attache s’occupera de prévoir de l’instruction additionnelle permettant l’acquisition des compétences spécialisées. Les officiers d’artillerie sont formés pour obtenir leur qualification en armes de combat à l’École de l’artillerie royale canadienne à Gagetown, au Nouveau-Brunswick.
Environnement de travail
En règle générale, les membres de la Force de réserve effectuent leur service à temps partiel au sein de leur unité d’attache, le soir et la fin de semaine, suivant un horaire établi. Toutefois, ils peuvent également effectuer leur service en occupant des postes à temps plein au sein de certaines unités pour des périodes déterminées, selon la nature des tâches à exécuter. Ils reçoivent 85 pour cent du taux de rémunération de la Force régulière, ont droit à des avantages sociaux raisonnables et peuvent être admissibles à contribuer à un régime de pension.
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