31 août 2006
Surrey (Colombie-Britannique)
Aujourd’hui, le Premier ministre
Stephen Harper a décrit le plan du gouvernement du Canada pour accroître la sécuritaire frontalière en Colombie-Britannique et dans tout le pays.
« Une frontière sûre, sécuritaire et efficace compte pour le Canada et sa population, a indiqué le Premier ministre Harper. Elle est essentielle à l’économie de notre pays et elle assurera la sûreté et la sécurité de toutes nos collectivités locales. »
Le fait de renforcer la sécurité frontalière nationale entraînera un changement positif pour les douaniers de l’Agence des services frontaliers du Canada (ASFC). Le budget 2006 prévoit 101 millions de dollars sur les deux prochaines années pour :
• embaucher, former et armer 400 nouveaux agents de l’ASFC afin que les douaniers n’aient plus à travailler seuls;
• former et armer 4 400 agents de l’ASFC aux ports d’entrée terrestres et maritimes, ainsi que les agents qui appliquent la loi ailleurs au pays.
« Le fait d’armer les agents de l’ASFC et de les faire travailler en équipe leur permettra de travailler mieux et plus efficacement, a affirmé le Premier ministre. Cette initiative continue de montrer que notre gouvernement croit aux frontières efficaces et sécurisées et qu’il tient les promesses qu’il a faites aux familles et aux contribuables. »
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FICHE D'INFORMATION
ENJEU
Le Premier ministre annonce que le gouvernement prend des mesures pour armer les douaniers de l’Agence des services frontaliers du Canada (ASFC) et qu’il fera en sorte que ces derniers ne travaillent jamais seuls. Ce faisant, il honore une promesse électorale de même que des engagements pris dans le budget 2006.
MESURE
PRÉCISIONS
Le budget fédéral prévoit la somme de 101 millions de dollars sur deux ans pour entreprendre l’armement des agents des douanes et veiller à ce qu’on ne leur demande plus de travailler seuls.
On offrira des armes et de la formation à quelque 4 400 agents de l’ASFC dans les ports d’entrée terrestres et maritimes. L’effectif sera haussé de 400 nouveaux agents permanents pour faire en sorte que les agents ne travaillent plus seuls. Seuls ceux qui travaillent dans les aéroports internationaux ne seront pas armés.
On s’attend à ce que des agents pleinement formés et armés commencent à être déployés dès septembre 2007. D’ici le 31 mars 2008, au moins 150 agents armés auront été déployés. On s’attend à ce qu’il faille compter dix ans pour que tous les agents des douanes soient armés.
JUSTIFICATION
L’ASFC gère, contrôle et sécurise la frontière canadienne à quelque 1 200 postes au pays. De plus en plus souvent, les agents des douanes font face à des menaces, dont des individus à haut risque, des armes à feu, des explosifs et des drogues.
En moyenne, 260 000 voyageurs entrent au Canada chaque jour. Certains d’entre eux présentent des risques pour les agents des douanes aux passages frontaliers. En 2004, on a fait 621 saisies d’armes et 8 711 saisies de drogues d’une valeur de 290 millions de dollars, ainsi que des saisies des recettes de crimes présumés d’une valeur approximative de 12 978 867 dollars. En outre, des agents travaillent seuls à 138 passages frontaliers, dont 95 points d’entrés terrestres. Ces situations présentent des risques accrus pour les agents de l’ASFC.
Le nouveau gouvernement du Canada s’engage à faire en sorte que nos frontières soient protégées contre ceux qui menacent la sécurité du Canada tout en veillant à ce que les déplacements et le commerce légitimes ne soient pas retardés.
Afin d’assurer la sécurité des frontières canadiennes, le gouvernement doit faire en sorte que toutes les personnes qui gardent nos frontières soient elles-même en sécurité. Le fait d’armer les agents de l’ASFC, de leur apprendre à utiliser leurs armes et de les faire travailler en équipe contribuera à atteindre cet objectif.
RÉSULTATS
L’armement des agents de l’ASFC améliorera l’efficacité de ces dernier à la frontière en leur permettant d’appliquer davantage la loi avant de devoir faire appel aux forces de l’ordre.
Par ailleurs, ceux qui sont affectés à des endroits autres que les passages frontaliers seront plus en sécurité, car les risques associés aux opérations menées dans des milieux non contrôlés seront atténués. Ils n’auront pas autant besoin d’escortes policières et auront plus de latitude pour mener des enquêtes, collecter des renseignements et appréhender des individus.
En ne travaillant plus seuls, les agents de l’ASFC se sentiront moins vulnérables et à risque, donc plus en sécurité.
