Toronto, le 13 octobre 2010 – Le Conseil des Arts du Canada a dévoilé aujourd'hui les noms des 70 finalistes des Prix littéraires du Gouverneur général de 2010. La moitié d'entre eux sont finalistes pour une première fois. On y retrouve des auteurs, illustrateurs et traducteurs âgés
de 25 à 74 ans.
Les prix sont décernés en français et en anglais dans les catégories romans et nouvelles, études et essais, poésie, théâtre, littérature jeunesse (texte et illustrations) et traduction. En tout, 1702 livres admissibles ont été soumis pour les Prix de cette année, soit 161 livres de plus que l'an dernier. Au moins neuf des finalistes ont moins de 35 ans et six sont autochtones ou proviennent de diverses communautés culturelles. Les livres abordent plusieurs thèmes, notamment notre histoire d'amour avec le territoire et nos préoccupations à l'égard de l'environnement, nos racines, les voyages, réels ou intérieurs, et les difficultés psychologiques auxquelles nous faisons face.
Les noms des finalistes, les titres de leurs œuvres ainsi que les commentaires des comités d'évaluation par les pairs sur chacune de ces œuvres sont énumérés ci-après. La liste des membres des
14 comités (sept en français et sept en anglais) figure à la fin de ce communiqué.
À compter du jeudi 14 octobre, joignez-vous à une discussion au sujet des livres finalistes sur la page Facebook du Conseil des Arts.
Téléchargez des images des œuvres en lice.
Visitiez la page web des Prix de 2010 et trouvez que d'autres renseignements.
Prix littéraires du Gouverneur général
La contribution du Conseil des Arts du Canada aux Prix littéraires du Gouverneur général totalise 450 000 $. Tous les lauréats recevront une bourse de 25 000 $, ainsi qu'un exemplaire spécialement relié de leur œuvre primée. De plus, l'éditeur de chaque ouvrage gagnant recevra une subvention de 3000 $ pour soutenir ses activités promotionnelles. Enfin, une somme de 1000 $ sera remise à tous les finalistes non lauréats pour souligner leur accession au rang des finalistes.
Finalistes de langue française
Romans et nouvelles
Marie-Claire Blais, Key West (Floride) [originaire de la ville de Québec], Mai au bal des prédateurs
(Les Éditions du Boréal; distribué par Diffusion Dimedia)
En prise avec la sensibilité polyphonique de notre époque, la forme éclatée de Mai au bal des prédateurs entremêle des destins croisés pour brosser un tableau vibrant de notre modernité. Voici un livre fraternel qui, à travers Yinn la transsexuelle et Mai la fille surprotégée, nous entraîne dans le tourbillon du monde.
Martine Desjardins, Ville-Mont-Royal (Québec), Maleficium
(Éditions Alto; distribué par Socadis)
Un petit bijou construit autour d'une structure narrative qui ne laisse rien au hasard, servi par une langue d'une richesse rare. Le monde présenté avec une habileté admirable dans Maleficium est habité par la crainte et le désir, et la réalité y a des profondeurs insoupçonnées. Avec ses surprises, ses voyages exotiques et ses descriptions chatoyantes, ce livre constitue un plaisir unique de lecture.
Agnès Gruda, Montréal, Onze petites trahisons
(Les Éditions du Boréal; distribué par Diffusion Dimedia)
Un vrai recueil de nouvelles : structuré, unifié, intelligent, sensible, qui sait traiter aussi bien des petits drames personnels que des grandes tragédies internationales. Les personnages y sont parfaitement incarnés et plongés au cœur de situations humaines où chacun peut se reconnaître, dans ses meilleures intentions comme dans ses plus lamentables ratés.
Dany Laferrière, Montréal, L'énigme du retour
(Les Éditions du Boréal; distribué par Diffusion Dimedia)
Autobiographie commençant par la mort d'un père inconnu,
L'énigme du retour est aussi un tableau intergénérationnel d'une nation encore en deuil de son passé. Portrait d'un écrivain face à son Haïti natal, tiraillé entre misère et opulence, lumière et ténèbres, beauté et laideur. Dany Laferrière signe ici une œuvre au ton étonnamment juste.
Kim Thúy, Longueuil (Québec), Ru
(Éditions Libre Expression, Groupe Librex; distribué par Messageries ADP)
À cheval entre l'Orient et l'Occident, le passé et le présent, l'héroïne de Ru nous entraîne dans le sillage des boat people dont le destin houleux épouse les grands chocs de l'histoire du Vietnam décolonisé. Portrait au style limpide et scintillant d'une exilée dont la vie est liée par un fil à l'océan des vivants.
Poésie
Francis Catalano, Montréal, qu'une lueur des lieux
(L'Hexagone; distribué par Messageries ADP)
Dans qu'une lueur des lieux, les mots sont des mini-bombes qui renvoient avec fulgurance à la case départ du langage. L'auteur nous emporte dans une cascade de « lapsus linguae » et de « lapsus oculi » qui « lèvent le voile sur un coin de l'inconscient ». Nous parcourons avec jubilation les lieux mythiques de l'Amérique, brûlants de mille feux de circulation.
Marie-Josée Charest, Maria (Québec), Rien que la guerre, c'est tout
(Les Herbes rouges; distribué par Diffusion Dimedia)
Avec une économie de moyens, avec la noblesse de mots directs et simples, sans complaisance ni pitié, Marie-Josée Charest nous fait entrer dans la réalité de la guerre trop souvent banalisée. On accueille comme un soulagement la réserve de l'auteure devant son sujet, l'acuité et la justesse de ses paroles, la pudeur de son regard.
Carole David, Montréal, Manuel de poétique à l'intention des jeunes filles
(Les Herbes rouges; distribué par Diffusion Dimedia)
Comme une tragédienne, Carole David donne voix à toutes les femmes qui l'habitent, des créatrices qui ont inspiré le monde.
Manuel de poétique à l'intention des jeunes filles nous rappelle la fragilité et la force tranquille de ces êtres nécessaires à l'humanité. Ici, le réel magnifié échappe à son quotidien et atteint la grâce qu'a parfois le chant des sirènes.
Danielle Fournier, Montréal, effleurés de lumière
(L'Hexagone; distribué par Messageries ADP)
La narration audacieuse aux strates multiples nous entraîne dans un labyrinthe tout en transparence, où l'on ne sait qui du chœur ou des deux voix de femmes chuchotent. Ici, le corps se dévoile dans la lumière du jour. L'écriture se construit avec grâce et intelligence dans le déploiement de la structure même du recueil.
Pierre Nepveu, Montréal, Les verbes majeurs
(Éditions du Noroît; distribué par Diffusion Dimedia)
Dans une langue exacte, au rythme indéfectible, large comme un fleuve, Les verbes majeurs épouse avec une extrême tendresse le destin des petites gens. Quand les saisons s'accordent pour nous rendre vulnérables, s'installe alors l'émerveillement d'une fin de parcours où le verbe majeur est sans aucun doute « être ».
Théâtre
Geneviève Billette, Montréal, Les ours dorment enfin
(Lansman Éditeur; distribué par Diffusion Dimedia)
Dans Les ours dorment enfin, Geneviève Billette examine la relation improbable d'un enfant porté par le vent et d'un gardien de zoo blessé par son passé. Un texte dur et lucide, mais rempli de tendresse et de poésie où les ours, les gardiens et les enfants cherchent le bonheur.
Evelyne de la Chenelière, Montréal, L'imposture
(Leméac Éditeur; distribué par Socadis)
À qui appartient le texte que signe un auteur? Aux êtres et aux événements qui l'auront inspiré ou à l'auteur qui s'est approprié le droit de puiser dans la vie des autres? Dans L'imposture,
Evelyne de la Chenelière fait le procès des auteurs et pose un regard très juste sur notre époque.
Emma Haché, Montréal, Trafiquée
(Lansman Éditeur; distribué par Diffusion Dimedia)
Trafiquée célèbre, avec force et courage, la survie d'une femme exploitée sexuellement et nous plonge dans l'action même du récit grâce à des images percutantes et troublantes qui nous maintiennent sur la corde raide. Une bouleversante descente aux enfers.
David Paquet, Montréal, Porc-épic
(Dramaturges Éditeurs; distribué par Diffusion Dimedia)
Dans l'espoir de rompre leur solitude, les personnages de Porc-épic tentent de se rapprocher les uns des autres. À la recherche d'une ultime bouée de sauvetage, ils navigueront d'illusion en illusion, de déception en déception. Une tragédie qui se tisse dans un environnement surréaliste et poétique, sur fond d'humour noir.
Gilles Poulin-Denis , Montréal,
Rearview
Dramaturges Éditeurs; distribué par Diffusion Dimedia)
Entre le Québec et le Nord de l'Ontario, Guy, au volant de sa bagnole, tente de fuir. Mais quoi au juste? Un délit? Des spectres? Sa propre vie? Le « road-théâtre » de Gilles Poulin-Denis est un voyage fascinant et poétique entre l'errance qui nous entraîne parfois malgré nous et les repères auxquels on tente désespérément de s'accrocher.
Études et essais
René-Daniel Dubois, Montréal, Morceaux :
entretiens sur l'écho du monde, l'imaginaire et l'écriture
(Juillet 2005- janvier 2006)
(Leméac Éditeur; distribué par Socadis)
Cet essai, où l'auteur converse avec un double imaginaire, nous montre avec brio et humour les coulisses de la création. René-Daniel Dubois nous fait entrer dans son univers de libre penseur, en s'arrêtant à son expérience dans le milieu théâtral, à ses préoccupations sociales et politiques, et, peut-être surtout, aux mystères de la fiction.
Michel Lavoie, Saint-Raphaël (Québec),
C'est ma seigneurie que je réclame :
la lutte des Hurons de Lorette pour la seigneurie de Sillery, 1650-1900
(Les Éditions du Boréal; distribué par Diffusion Dimedia)
C'est à l'histoire de la seigneurie de Sillery et de la lutte des Hurons pour la récupérer que nous convie Michel Lavoie. À travers le récit de ce combat inégal que les Hurons livrèrent aux Britanniques et au gouvernement du Canada, l'auteur nous montre l'incidence que pourrait avoir sur les revendications territoriales amérindiennes cette histoire ancienne, brûlante d'actualité.
Marie Mc Andrew, Montréal, Les majorités fragiles et l'éducation :
Belgique, Catalogne, Irlande du Nord, Québec
(Les Presses de l'Université de Montréal; distribué par Socadis)
Marie Mc Andrew, dans Les majorités fragiles et l'éducation, procède à une étude imposante et nécessaire. Elle y compare les systèmes d'éducation de quatre sociétés analogues : la Belgique, la Catalogne, l'Irlande du Nord et le Québec. Il en résulte une enquête stimulante, un important apport au débat public.
Pierre Ouellet, Saint-Jean-sur-Richelieu (Québec),
Où suis-je ? Paroles des égarés
(VLB éditeur; distribué par Messageries ADP)
Avec une écriture incandescente, Pierre Ouellet suit le fil rouge de la perte de soi et de la reconnaissance de l'autre à travers sa lecture d'écrivains, la plupart québécois. Il nous fait parcourir les thèmes et le travail sur la langue de ces auteurs et les lieux qu'ils lui inspirent.
Yvon Rivard, Montréal, Une idée simple
(Les Éditions du Boréal; distribué par Diffusion Dimedia)
L'art doit travailler au bonheur de l'humain. L'idée est si simple qu'on se demande pourquoi on a si peu réfléchi à la portée éthique et consolatrice de l'art, ou encore à l'hospitalité que la littérature offre à la souffrance. Yvon Rivard nous montre à la suite de Camus que « l'écriture fait du bien ».
Littérature jeunesse – texte
Michel Noël, Saint-Damien-de-Brandon (Québec), Nishka
(Les Éditions Hurtubise; distribué par Distribution HMH)
Avec Nishka, Michel Noël nous livre le récit attachant de la destinée d'Ojipik, un jeune Anishnabé, parti vivre dans la communauté canadienne-française de Messines, dans les années 1960. Toutes les valeurs humaines fondamentales sont ici réunies : amour, compassion, respect et dignité.
Patrice Robitaille, Montréal, Le chenil
(Les Éditions L'Interligne; distribué par Prologue)
Récit à la fois tendre et dur sur le sort d'un orphelin trisomique, emprisonné dans la maltraitance comme le sont les chiens du chenil dont il s'occupe. À travers l'amitié naissante et porteuse d'espoir entre le jeune Simon et l'officier allemand, Walter Krüger, l'auteur en profite pour nous rappeler la présence d'un camp de prisonniers de guerre à Espanola, en Ontario, dans les années 1940.
Yves Steinmetz, Saint-Césaire (Québec), La chamane de Bois-Rouge
(Éditions Pierre Tisseyre; distribué par Diffusion du livre Mirabel)
L'aventure est au rendez-vous! Magie blanche et magie noire, mythes autochtones et dure réalité de la colonisation, puis de la ruée vers l'or, servent de toile de fond à cette histoire merveilleuse, baroque à souhait, d'une famille hantée de génération en génération par l'héritage maléfique de l'arrière-arrière-grand-mère sorcière.
Alain Ulysse Tremblay, Montréal, Le dernier été
(Soulières éditeur; distribué par Diffusion du livre Mirabel)
Isaac, âgé et malade, va mourir. Sa famille le retrouve pour l'accompagner sur ce dernier chemin pendant les vacances. Entre le début et la fin de celles-ci, des bateaux qui passent, des contes fantastiques, du suspense. Connivence et chagrin d'amour seront aussi au rendez-vous. Un éloge à l'imagination et à la transmission de la mémoire d'une génération à l'autre.
Élise Turcotte, Montréal, Rose : derrière le rideau de la folie
(Les éditions de la courte échelle; distribué par Diffusion du livre Mirabel)
Album saisissant et polyphonique qui propose un parcours insolite à l'intérieur du chagrin et de la peur, un vrai dialogue sur la folie. L'écriture poétique singulière bouscule et dérange. Les mots justes tombent comme un couperet et les images fortes flottent à contre-courant. Grâce à chacune des listes qu'elle écrit, Rose finit par soulever le rideau de la folie.
Littérature jeunesse – illustrations
Josée Bisaillon, Montréal, Le funambule, texte de
Marie-Danielle Croteau
(Les Éditions Les 400 coups; distribué par Diffusion Dimedia)
Dans Le funambule, Josée Bisaillon nous transporte de façon poétique et originale dans l'enfance imaginaire de Marc Chagall, né Moïshe Zakharovitch Chagalov. Un univers d'enchantement et de rêve soutenu par des images colorées et fantaisistes nous attend, et nous sommes immédiatement séduits par la narration visuelle de cet album plein de magie. Les fées ont-elles réellement visité Moïshe à sa naissance? On peut facilement y croire!
Virginie Egger, Montréal,
Le journal secret de Lulu Papino – Mon premier amour,
texte de Lucie Papineau
(Dominique et compagnie, une division des Éditions Héritage; distribué par Messageries ADP)
Le journal secret de Lulu Papino – Mon premier amour, de
Virginie Egger, est un livre hilarant qui pourrait facilement vous rappeler vos premiers émois amoureux ou vous plonger dans ceux de vos enfants! Un style plein d'entrain où le « beau » et le « laid » des personnages humoristiques les rendent tendrement attachants.
Manon Gauthier, Montréal, Triste sort ou l'hurluberlu de Morneville, texte de Jean-Pierre Davidts
(Les Éditions Les 400 coups; distribué par Diffusion Dimedia)
Avec Triste sort ou l'hurluberlu de Morneville, Manon Gauthier nous offre une histoire tout en tons de gris, mais pleine de fraîcheur. Ses collages sont expressifs et intelligents, ses dessins aux traits de crayon sont fluides et mouvementés. Les personnages, tendres et attachants, vivent dans un monde industrialisé, sans âme. L'hurluberlu ramènera-t-il la couleur?
Melinda Josie, Toronto, Le géranium, texte de Mélanie Tellier
(Marchand de feuilles; distribué par Hachette/Socadis)
À travers des images empreintes de nostalgie, Melinda Josie réinvente un monde aux airs familiers et nous présente une succession de saynètes où le pittoresque et la fantaisie se côtoient. Le géranium est l'histoire séduisante et poétique d'un homme, qui, en cherchant fortune, trouve l'amour.
Daniel Sylvestre, Montréal, Rose : derrière le rideau de la folie,
texte d'Élise Turcotte
(Les Éditions de la courte échelle; distribué par Diffusion du livre Mirabel)
Rose : derrière le rideau de la folie, de Daniel Sylvestre, est un livre nécessaire qui ose aborder avec franchise et sensibilité un thème douloureux : la psychose chez les adolescents. Un livre qui exprime l'inexprimable en dessins, griffonnages, lignes et impressions, et ce, de façon si authentique qu'il touche à l'universel. Une œuvre qui va à la rencontre de la lumière.
Traduction de l'anglais vers le français
Geneviève Letarte, Montréal, et Alison L. Strayer, Paris (France) [originaire du Canada], Rencontres fortuites
(Les Allusifs; distribué par Gallimard/Socadis)
Traduction française de A Fairly Good Time de Mavis Gallant
(Random House of Canada)
Geneviève Letarte et Alison Strayer ont su recréer avec minutie et beaucoup de finesse la psychologie intime des personnages créés par Mavis Gallant. Le contexte culturel et les différences entre nationalités sont subtilement rendus; l'ensemble reproduit avec brio la belle ironie de l'auteur.
Lori Saint-Martin et Paul Gagné, Montréal, Sale argent :
petit traité d'économie à l'intention des détracteurs du capitalisme
(Éditions Logiques, Groupe Librex; distribué par Messageries ADP)
Traduction française de Filthy Lucre:
Economics for People Who Hate Capitalism de Joseph Heath (HarperCollins Publishers)
Il n'est pas facile de traduire un traité d'économie, même s'il est à l'usage du néophyte. Lori Saint-Martin et Paul Gagné y arrivent admirablement, en conservant, au bénéfice du lecteur, le style vif et limpide de l'original. Leur traduction, pleine de trouvailles, est tout simplement excellente.
Lori Saint-Martin et Paul Gagné, Montréal, Les Troutman volants.
(Les Éditions du Boréal; distribué par Diffusion Dimedia)
Traduction française de The Flying Troutmans de Miriam Toews
(Alfred A. Knopf Canada, une division de Random House of Canada)
Ce roman posait un défi de taille aux traducteurs, celui de la reproduction de l'oralité. Le défi a été relevé avec succès : la langue des deux adolescents se distingue parfaitement de celle de leur tante, sans toutefois rompre l'unité du roman. Le style, les niveaux de langue, le ton et l'effet du texte, tout est ici fidèlement reproduit.
Claudine Vivier, Saint-André-Avellin (Québec), L'exode des loups
(Les Éditions du Boréal; distribué par Diffusion Dimedia)
Traduction française de Wolf Rider de Sharon Stewart
(Scholastic Canada)
Claudine Vivier parvient à rendre l'émotion qui se dégage du texte d'origine et à donner vie à un monde animal riche en mystères. Cette traduction pleine de chaleur nous entraîne dans un univers au sein duquel le chant animal et l'appel de la nature portent en eux l'espoir.
Sophie Voillot, Montréal, Le cafard
(Éditions Alto; distribué par Socadis)
Traduction française de Cockroach de Rawi Hage (House of Anansi Press)
Sophie Voillot est sensible aux intentions de l'auteur du Cafard et sait recréer l'atmosphère urbaine, sombre et oppressante du quotidien des personnages. Son talent se manifeste aussi bien dans les passages lyriques que dans ceux teintés d'humour noir.
Finalistes de langue anglaise
Romans et nouvelles
Sandra Birdsell, Regina, Waiting for Joe
(Random House Canada ; distribué par Random House of Canada)
Waiting for Joe raconte une odyssée contemporaine sur la perte et la dépossession. Chargés de soutenir un parent âgé tandis qu'ils perdent graduellement tous leurs biens, Joe et Laurie sont confrontés à la banqueroute économique et émotionnelle. Les découvertes qu'ils font pendant que leur vie se désintègre donnent lieu à une poignante illustration des classes sociales et de la consommation.
Emma Donoghue, London (Ontario), Room
(HarperCollins Publishers; distribué par HarperCollins Canada)
Room est un roman terrifiant sur la nature des prisons et l'innocence des détenus. Tenus captifs dans une chambre secrète, une mère et son fils rêvent de s'échapper, mais seulement pour découvrir que le monde extérieur n'est lui-même qu'une plus vaste prison. Évocation perspicace du point de vue d'un enfant, le roman est à la fois macabre et rédempteur.
Drew Hayden Taylor, Curve Lake (Ontario),
Motorcycles & Sweetgrass
(Alfred A. Knopf Canada; distribué par Random House of Canada)
L'arrivée d'un étranger grand et ténébreux sur une motocyclette Indian d'époque nous permet d'entrer en contact avec une série de personnages fascinants et d'observer de l'intérieur la vie quotidienne sur une réserve ojibwée. Les perturbations qu'entraîne la présence de l'étranger transforment la tragédie et la douleur de la communauté en un conte extraordinaire, lumineux, magique et absolument hilarant.
Dianne Warren, Regina, Cool Water
(Phyllis Bruce Books , une division de HarperCollins Publishers; distribué par HarperCollins Canada)
Cool Water est l'histoire d'une petite ville et de ses citoyens, des gens ordinaires. Il ne se passe presque jamais rien à Juliet, en Saskatchewan. Cependant, les personnages de Diane Warren luttent pour maintenir leur dignité alors que tout joue contre eux. Une œuvre d'une écriture puissante et inspirée qui vous prend aux tripes. Le drame s'installe très doucement, mais nous en sortons absolument bouleversés.
Kathleen Winter, Montréal, Annabel
(House of Anansi Press ; distribué par HarperCollins Canada )
Annabel est l'histoire de Wayne Blake, né hermaphrodite dans le Labrador de la fin des années 1960. Ses parents ont trop honte pour en parler, et Wayne sera victime de leur confusion sans espoir. Ils comprendront, mais trop tard, que leur enfant est normal en dépit d'une identité conflictuelle qui ne lui laisse aucun répit. Émouvant et mémorable.
Poésie
Richard Greene, Cobourg (Ontario), Boxing the Compass
(Signal Editions , une division de Véhicule Press; distribué par LitDistCo)
Boxing the Compass contient le long et remarquable poème narratif Over the Border , un poème de rencontres fortuites dans les bus et les trains d'Amérique. L'écriture de Richard Greene est sobre, au meilleur sens du terme, sans fausses notes et sans complaisance. De cette lecture, on conserve l'image d'une nation aux prises avec de graves problèmes, observée par un voyageur qui s'en inquiète et compatit.
Michael Harris, Westmount (Québec), Circus
(Signal Editions, une divison de Véhicule Press; distribué par LitDistCo)
Circus a pour propos le fil anarchique qui sous-tend la civilisation telle qu'on nous demande de l'accepter. Michael Harris nous dit que la vie est souvent une source de déception, que le ridicule est parfois sublime et parfois seulement ridicule. Il nous révèle l'imprévisibilité et le désordre que masquent le luxe et les parures éblouissantes de la vie.
Daryl Hine, Chicago [originaire de New Westminster,
Colombie-Britannique], &: A Serial Poem(Fitzhenry & Whiteside; distribué par l'éditeur)
Daryl Hine est un auteur cultivé, dont l'écriture parvient à éviter le pompeux, l'égoïsme et l'ironie superficielle. Le calme se situe au centre de cette tempête de poésie - un calme constitué d'apparentes broutilles auxquelles s'attache toutefois un sens profond.
& : A Serial Poem est une réflexion sur la civilisation dans son ensemble, et le résumé d'une vie spécifique mise en balance avec l'éternité.
Sandy Pool, Toronto, Exploding into Night
(Guernica Editions; distribué par University of Toronto Press)
Récit érotique fascinant, riche d'images et que l'on a du mal à quitter, Exploding into Night, de Sandy Pool, était une entreprise risquée - par sa forme, son propos et son ton -, mais s'avère une réussite. Séduit par la langue, le lecteur est attiré vers le contenu troublant et dangereux des poèmes, dans un mouvement qui s'inscrit en parallèle avec la séduction même de la protagoniste.
Melanie Siebert, Victoria, Deepwater Vee
(McClelland & Stewart; distribué par Random House of Canada)
Deepwater Vee, de Melanie Siebert, est une histoire d'amour avec la langue. Les mots y sont employés de façon nouvelle sans que jamais l'on s'y perde. L'ouvrage offre un exemple percutant de « poésie du lieu », qui nous emporte le long des rivières du nord du Canada, nous place dans les rues aux côtés de musiciens sans-abri et nous ramène dans le passé, à l'époque de l'expédition funeste de l'explorateur écossais Sir Alexander Mackenzie.
Théâtre
Robert Chafe, St. John's (Terre-Neuve-et-Labrador), Afterimage
(Playwrights Canada Press ; distribué par l'éditeur)
Afterimage, dont l'action se déroule à Terre-Neuve, est une pièce captivante, littéralement électrisante, qui aborde dans une perspective tout à fait originale la question de l'altérité. La pièce explore le thème universel du rapport à l'autre par l'entremise de personnages étranges et complexes qui tout de suite nous intéressent et dont l'histoire est profondément émouvante.
Charlotte Corbeil-Coleman, Toronto, Scratch
(Playwrights Canada Press ; distribué par l'éditeur)
Scratch, une œuvre amusante, émouvante et qui donne à réfléchir, raconte l'histoire d'une adolescente confrontée au désir, aux poux et à la mort. Tandis que son univers s'écroule, Anna tente désespérément de ne pas trop creuser sous la surface de sa vie effritée.
Charlotte Corbeil-Coleman apporte une voix neuve et fraîche à la dramaturgie canadienne avec une écriture courageuse, audacieuse et très théâtrale.
Michael Healey, Toronto, Courageous
(Playwrights Canada Press ; distribué par l'éditeur)
Dans Courageous , les personnages de Michael Healey s'attaquent aux sujets chauds de la société canadienne - les droits et libertés associés à l'immigration, à la sexualité et à la religion. Non conventionnelle dans sa structure et risquée dans son contenu, Courageous est une comédie désopilante portée par un débat social néanmoins très sérieux.
Judith Thompson, Toronto, Such Creatures
(Playwrights Canada Press ; distribué par l'éditeur)
Dans Such Creatures, une survivante de l'Holocauste revient au camp de concentration où, adolescente, elle a pris part à un soulèvement. Au même moment, dans la grande ville de Toronto, une adolescente est à la recherche de ses racines autochtones tandis qu'elle se prépare au rite de passage que sera son premier combat à coups de poing. Les héroïnes sont toutes deux inspirées des œuvres de Shakespeare. Une réflexion brillante sur la cruauté.
David Yee, Toronto, lady in the red dress
(Playwrights Canada Press ; distribué par l'éditeur)
Lady in the red dress est une comédie noire à la fois magique et réaliste qui porte sur la persistance des blessures causées par les injustices historiques. Au centre du récit, l'oppression de la communauté sino-canadienne par les différentes versions de la Loi de l'immigration chinoise (couramment appelée « la taxe d'entrée et la Loi d'exclusion des Chinois »). Dans cette œuvre critique et audacieuse, David Yee reconsidère les notions de mesure réparatoire et de réconciliation.
Études et essais
Elizabeth Abbott, Toronto, A History of Marriage
( Penguin Group (Canada); distribué par l'éditeur)
A History of Marriage, d'Elizabeth Abbott, est de loin l'ouvrage le plus complet sur le sujet. La recherche qui sous-tend l'écriture de ce livre est immense. L'auteure jette un éclairage nouveau sur l'évolution de cette institution, dans une langue simple qui conviendra aux lecteurs de tous les niveaux.
Ian Brown, Toronto, The Boy in the Moon :
A Father's Search for His Disabled Son
(Random House Canada ; distribué par Random House of Canada)
The Boy in the Moon, de Ian Brown, est une analyse courageuse, touchante et directe des répercussions que peuvent avoir les problèmes médicaux d'un garçon sur sa famille. L'auteur puise profondément dans sa tristesse, sa colère et sa douleur pour raconter comment un père aimant tente de comprendre un fils ayant des besoins particuliers.
Allan Casey, Saskatoon, Lakeland: Journeys into the Soul of Canada
(Greystone Books , une division de D&M Publishers; distribué par HarperCollins Canada)
Dans Lakeland, Allan Casey, écrivain d'un style impeccable et plein d'esprit, part à la découverte du Canada pour comprendre quelle est notre influence sur l'environnement et de quelle façon l'environnement nous influence à son tour. En cours de route, l'auteur apporte un point de vue neuf et fascinant à l'actuel débat national sur notre identité en tant que Canadiens et Canadiennes, et en tant que régisseurs de la nature.
Karen Connelly, Toronto, Burmese Lessons: A Love Story
(Random House Canada ; distribué par Random House of Canada )
Dans Burmese Lessons : A Love Story, Karen Connelly combine les dimensions personnelle et lyrique de ses voyages en Asie du Sud-Est avec les expériences dangereuses qu'elle y a vécues. Ce faisant, l'auteure témoigne avec force d'une expérience très périlleuse et d'un dilemme personnel qui ont eu des répercussions à la fois individuelles et historiques.
John English, Kitchener (Ontario), Just Watch Me:
The Life of Pierre Elliott Trudeau, 1968-2000
(Alfred A. Knopf Canada; distribué par Random House of Canada )
Impeccablement documenté et d'une prose sans défaut, John English a su capter l'essence de Trudeau, l'homme et le politicien qui, dix ans après sa mort, intrigue et fascine toujours les Canadiens et les Canadiennes. Just Watch Me s'attaque courageusement aux mythes et fournit l'histoire détaillée de l'homme qui a dirigé le Canada pendant une période passionnante et souvent mouvementée.
Littérature jeunesse - texte
K.L. Denman, Powell River (Colombie-Britannique), Me, Myself and Ike
(Orca Book Publishers ; distribué par l'éditeur)
Me, Myself and Ike est un roman saisissant qui regorge de surprises. Magistralement écrit à la première personne, le récit de K.L. Denman entraîne le lecteur à la suite de Kit Latimer tandis que celui-ci descend dans le monde terrifiant de la schizophrénie, où l'on ne distingue plus la frontière entre l'imaginaire et la réalité. Denman arrive à dépeindre Kit avec réalisme et compassion.
Lesley Fairfield, Toronto, Tyranny
(Tundra Books; distribué par Random House of Canada )
Tyranny est une œuvre littéraire percutante qui prend la forme d'un roman illustré. Lesley Fairfield plonge de façon convaincante dans la psyché d'une jeune fille qui souffre d'anorexie. La force de ce livre réside dans sa simplicité, qui porte le lecteur tout au long de l'effrayant périple d'Anna vers le bien-être.
Gina McMurchy-Barber, Surrey (Colombie-Britannique),
Free as a Bird
(Dundurn Press; distribué par University of Toronto Press)
Free as a Bird est une excursion poignante dans l'existence de
Ruby Jean Sharp, une enfant atteinte du syndrome de Down. Dans ce conte fascinant sur la persévérance, la confiance et l'espoir, Gina McMurchy-Barber présente au lecteur l'isolement et les mauvais traitements subis dans un institut, pour ensuite lui décrire l'affection et les avantages d'un foyer, et la camaraderie et les périls de la rue.
Wendy Phillips, Richmond (Colombie-Britannique), Fishtailing
(Coteau Books; distribué par Publishers Group of Canada )
Fishtailing est l'histoire de quatre adolescents, quatre vies entremêlées dans l'univers complexe des relations et des luttes pour le pouvoir. Dans un langage poétique passionné, qui tout à la fois caresse et fait frissonner, Wendy Phillips donne vie à des personnages inoubliables dont les histoires renferment des révélations, des mises en garde et des possibilités infinies. On ne peut se détourner de ce poème irrésistible.
Cheryl Rainfield, Toronto, Scars
(WestSide Books ; distribué par Chapters/Indigo )
Scars, de Cheryl Rainfield, pose une question : Quand la douleur est profondément enfouie, comment la ramener à la surface? Pour Kendra, les possibilités se situent entre l'autodestruction et les pouvoirs rédempteurs de la créativité. Déchirée entre ces pôles jusqu'à la toute fin, la lutte de Kendra est captivante et fait d'elle un personnage mémorable.
Littérature jeunesse - illustrations
Kristi Bridgeman, Victoria, Uirapurú: Based on a Brazilian Legend , texte de P.K. Page
(Oolichan Books; distribué par University of Toronto Press)
Les illustrations évocatrices de Kristi Bridgeman nous entraînent dans l'exotisme de la forêt amazonienne, au Brésil. Pleines de vie et de rythme, ses compositions enjouées combinent des couleurs vibrantes et des motifs qui renvoient autant aux tissus brésiliens qu'à l'antique imagerie maya. Sur les pages d'Uirapurú, la forêt tropicale de l'illustratrice prend vie, comme par magie.
Julie Flett, Vancouver, Owls See Clearly at Night: A Michif alphabet / Lii Yiiboo Nayaapiwak lii Swer: l'alfabet di Michif, texte de Julie Flett
(Simply Read Books; distribué par Publishers Group Canada)
Dans Owls See Clearly at Night , les très belles et élégantes illustrations de Julie Flett présentent avec éloquence l'alphabet michif. La vignette qui accompagne chaque lettre donne à réfléchir, en représentant les éléments du monde naturel dans une profusion de sens. Les lettres, simples au premier coup d'œil, possèdent chacune leur propre histoire, mystérieuse et lyrique.
Matt James, Toronto, I Know Here , texte de Laurel Croza
(Groundwood Books / House of Anansi Press ; distribué par HarperCollins Canada )
« Le hurlement du loup, l'odeur du renard dans sa cage et le regard du vieil orignal […] » sont audacieusement rendus dans les illustrations intenses de Matt James. I Know Here use d'un langage artistique universel et pourtant tout à fait original pour traiter du sentiment d'appartenance d'un enfant.
Jon Klassen, Los Angeles [originaire de Niagara Falls, Ontario],
Cat's Night Out, texte de Caroline Stutson
(Simon & Schuster / A Paula Wiseman Book; distribué par
Simon & Schuster Canada)
Dans Cat's Night Out, Jon Klassen présente de façon créative et excitante des motifs, des lignes et des formes pour transmettre une ambiance fantaisiste. En utilisant une variété de tons et de textures, il parvient à mettre en valeur le mystérieux décor de la nuit et une bande de chats colorés. Les illustrations se marient admirablement au récit.
Renata Liwska, Calgary, The Quiet Book ,
texte de Deborah Underwood
(Houghton Mifflin Harcourt; distribué par Thomas Allen & Son)
La technique de Renata Liwska, dont les dessins à contours flous dépeignent des scènes simples et charmantes, convient parfaitement à l'histoire racontée dans The Quiet Book. Chaque composition est créative et chaque page entraîne le spectateur dans une atmosphère nouvelle. Les illustrations sont tout à la fois élégantes, légères et empreintes de douceur.
Traduction – du français vers l'anglais
Sheila Fischman, Montréal, The Blue Notebook
(Talonbooks; distribué par Publishers Group Canada)
Traduction vers l'anglais du Cahier bleu, de Michel Tremblay
(Leméac Éditeur/Actes Sud)
Dans cette traduction très réussie, Sheila Fischman a su reproduire la languissante Céline de Michel Tremblay et évoquer avec netteté la Main de Montréal dans les années 1960. Fischman est une artiste de premier plan : sa maîtrise de la langue lui permet de reproduire avec justesse le rythme et la nostalgie sensuelle de Tremblay.
Sheila Fischman, Montréal, On the Proper Use of Stars
(McClelland & Stewart; distribué par Random House)
Traduction vers l'anglais de Du bon usage des étoiles,
de Dominique Fortier (Éditions Alto)
Sheila Fischman a produit une élégante traduction du roman de Dominique Fortier sur la funeste expédition de Franklin vers le passage du Nord-Ouest. S'y trouvent rendus avec brio le contexte victorien du récit et la terminologie scientifique dont use l'auteur, ainsi que les histoires juxtaposées des hommes qui ont pris part à ce périlleux voyage et des femmes qui attendaient leur retour.
Linda Gaboriau, Montréal, Forests
(Playwrights Canada Press; distribué par l'éditeur)
Traduction vers l'anglais de Forêts, de Wajdi Mouawad
(Leméac Éditeur/Actes Sud)
Ingénieuse et inventive, la traduction de Linda Gaboriau reproduit avec éloquence toute la texture et les retombées émotionnelles de la pièce lyrique de Mouawad, donnant vie à l'œuvre en anglais. Un travail superbement exécuté par une traductrice littéraire à l'apogée de son talent.
Liedewy Hawke, Toronto, High-Wire Summer
(Cormorant Books; distribué par University of Toronto Press )
Traduction vers l'anglais de L'été funambule, de Louise Dupré
(XYZ éditeur)
La traduction élégante de Liedewy Hawke recrée adroitement et avec sensibilité le rythme et la poésie propres à l'écriture de Louise Dupré, ainsi que les observations fines et astucieuses que renferment ses récits introspectifs.
Lazer Lederhendler, Montréal, The Breakwater House
(House of Anansi Press; distribué par HarperCollins Canada )
Traduction vers l'anglais de La maison des temps rompus, de
Pascale Quiviger (Les Éditions du Boréal)
Lazer Lederhendler fait preuve d'une grande intelligence de la langue dans cet habile rendu de l'atmosphère obsédante, de la grâce aérienne et de la prose originale du roman de Pascale Quiviger. Il a créé, en anglais, une expérience percutante et émouvante.
Les comités d'évaluation par les pairs
Les finalistes des Prix littéraires du Gouverneur général sont choisis par des comités d'évaluation par les pairs (sept en français et sept en anglais), dont les membres sont nommés par le Conseil des Arts. Les comités se réunissent séparément et examinent tous les livres admissibles parus entre le 1er juillet 2009 et le 30 juin 2010, pour les livres de langue française, et entre le 1er septembre 2009 et le 30 septembre 2010 pour ceux de langue anglaise. Cette année, 740 ouvrages en français et 962 ouvrages en anglais ont été soumis.
Comités de langue française
Romans et nouvelles : Ook Chung (Montréal), Esther Croft
(ville de Québec), Vittorio Frigerio (Halifax
Poésie : Violaine Forest (Montréal), J. Roger Léveillé (Winnipeg), Hector Ruiz (Montréal)
Théâtre : Marcelo Arroyo (Montréal), Isabelle Hubert (ville de Québec), Louise Naubert (Toronto
Études et essais : Catherine Mavrikakis (Montréal), Pascal Michelucci (Toronto), Mauricio Segura (Montréal)
Littérature jeunesse – texte : Roger Des Roches (Montréal),
Myriame El Yamani (Montréal), Denise Paquette (Moncton)
Littérature jeunesse – illustrations : Jocelyne Doiron (Bouctouche, N.-B.), Gérard DuBois (Saint-Lambert, Qc),
Annouchka Gravel Galouchko (Vaudreuil-Dorion, Qc)
Traduction : Pierre DesRuisseaux (Pointe-Calumet, Qc),
Arlette Francière (Ottawa), Louis Jolicoeur (ville de Québec)
Comités de langue anglaise
Romans et nouvelles : Ian Colford (Halifax), Gerry Shikatani (Peterborough, Ont.), Aritha van Herk (Calgary)
Poésie : Kimmy Beach (Red Deer, Alb.), Kim Goldberg
(Nanaimo, C.-B.), Norm Sibum (Montréal
Théâtre : Carmen Aguirre (Vancouver), Vern Thiessen (Astoria, N.-Y.), David Young (Toronto)
Études et essais : Reza Baraheni (Richmond Hill, Ont.), Joan Baxter (Tatamagouche, N.-É.), Brian Brennan (Calgary)
Littérature jeunesse – texte : Cathy Beveridge (Calgary),
Christopher Paul Curtis (Windsor, Ont.), Carmelita McGrath (St. John's, T.-N.-L.)
Littérature jeunesse – illustrations : Joanne Fitzgerald (Orangeville, Ont.), Zhong-Yang Huang (Regina), Shawn O'Hagan
(Corner Brook , T.-N.-L.)
Traduction : Kathy Mezei (Burnaby, C.-B.), Howard Scott (Montréal), Bobby Theodore (Toronto)
Événements à venir
Annonce des lauréates et des lauréats
Les noms des lauréates et des lauréats seront dévoilés
le mardi 16 novembre, à 10 h, à la Grande Bibliothèque de Bibliothèque et Archives nationales du Québec,
au 475, boulevard de Maisonneuve Est, à Montréal.
Remise des Prix à Rideau Hall
Son Excellence le très honorable David Johnston, gouverneur général du Canada, remettra les Prix littéraires aux lauréats de 2010,
le jeudi 25 novembre, à 18 h, à Rideau Hall. Les représentants des médias qui souhaitent assister à la remise des prix sont priés de communiquer avec Marie-Ève Létourneau, au Bureau de presse de Rideau Hall, au 613-998-0287 ou marie-eve.letourneau@gg.ca.
Médias, s'adresser à :
Carole Breton
Agente de communications
1-800-263-5588 ou
613-566-4414, 4523
Envoyez un courriel à ce contact
Heather McAfee
Agente de communications
1-800-263-5588 ou
613-566-4414, 4166
Envoyez un courriel à ce contact
Pour obtenir des entrevues avec les finalistes :
Langue française : Mireille Bertrand, Relationniste
Bureau : 418-829-0543
Cellulaire : 514-652-6085
mireillebertrand@sympatico.ca
Virginie Perron, Attachée de presse
Bureau : 450-592-7158
Cellulaire : 450-530-0642
v.perron@videotron.qc.ca
Langue anglaise :
Nationale :
Diane Hargrave, Diane Hargrave Public Relations
Bureau : 416-467-9954
dhprbks@interlog.com
À Montréal :
Christopher DiRaddo, Christopher DiRaddo Communications
Bureau : 514-842-508
Cellulaire : 514-806-5087
cd@christopherdiraddo.com