Ottawa (Ontario), le 1er septembre 2011 -- Aujourd’hui, l’honorable Peter Kent, ministre de l’Environnement et ministre responsable de Parcs Canada, a fait un compte rendu aux médias sur les reconnaissances archéologiques dans l’Arctique. Ces expéditions se sont déroulées en deux phases et étaient liées à la quête pour découvrir le passage du Nord-Ouest au XIXe siècle, soit la poursuite de la recherche des navires HMS Erebus et HMS Terror de sir John Franklin ainsi que l’examen du HMS Investigator et des sites terrestres connexes.
« Nous pouvons maintenant exclure de nos recherches visant à découvrir les épaves insaisissables de l’expédition de Franklin une autre superficie de 140 km2 dans les vastes eaux arctiques canadiennes, en plus d’une distance de 25 km sur le littoral, a affirmé le ministre Kent. Le gouvernement Harper applaudit cette équipe de spécialistes qui a collectivement fait de grands progrès pour ce qui est de dresser la carte de ces eaux arctiques auparavant inexplorées, d’établir de nouveaux partenariats à l’appui de leurs efforts et d’aider le Canada à éclaircir le mystère entourant l’expédition perdue de Franklin. »
Les recherches réalisées en 2011 pour découvrir les navires du capitaine John Franklin, HMS Erebus et HMS Terror, ont rassemblé l’expertise d’une équipe nationale de chercheurs et de partenaires canadiens, dont le Service hydrographique du Canada (SHC), la Garde côtière canadienne (GCC), le gouvernement du Nunavut, le Service canadien des glaces et le laboratoire des technologies océaniques de l’Université de Victoria. Comme par le passé, Parcs Canada a joint ses efforts de recherche aux activités du SHC, qui est chargé de dresser la carte et de procéder systématiquement au relèvement hydrographique de l’Arctique canadien afin d’assurer la sécurité des eaux navigables, tout en bénéficiant du soutien de la Garde côtière canadienne.
L’équipe responsable de la reconnaissance a également eu recours à la détection et télémétrie par ondes lumineuses (LIDAR), dans le cadre d’un contrat conclu avec les SHC, qui permet de recueillir des données bathymétriques depuis un aéronef et de vérifier une superficie considérablement plus grande que ne le permettent les méthodes de reconnaissance déployées depuis un navire. Essentiellement utilisée pour procéder au relèvement hydrographique du fond marin, cette technologie peut également aider à la découverte d’épaves. Les données de reconnaissance recueillies par la LIDAR ne sont pas encore prêtes aux fins d’analyse, mais seront examinées de près au cours des semaines et des mois à venir pour déterminer si elles révèlent d’autres indices en lien avec les navires de Franklin.
« Je suis très heureux des progrès réalisés au cours de l’expédition de 2011 dans l’Arctique et à la recherche des navires de Franklin ainsi que de l’apport de mon ministère à cet égard, a déclaré Keith Ashfield, ministre des Pêches et Océans. L’expertise et le matériel fournis par le Service hydrographique du Canada et la Garde côtière canadienne pendant les trois années d’activités de recherche ont non seulement contribué à augmenter l’ensemble des connaissances concernant le lieu où reposent ces trésors historiques importants, mais nous connaissons mieux les eaux navigables grâce aux levés systématiques que nous avons faits dans cette région. »
Le gouvernement du Nunavut a également participé aux études du littoral de la zone nordest de l’Île de la Royal Geographical Society, ainsi qu’à des travaux de recherche sur le point le plus au Nord de l’île du RoiGuillaume, appelé Cape Felix, où Franklin avait aménagé un observatoire.
HMS Investigator
Des images sousmarines en haute résolution du HMS Investigator, l’un de plusieurs vaisseaux que la Marine royale a envoyés à la recherche des navires perdus de Franklin, ainsi que divers artéfacts récupérés dans l’épave ont été présentés pour la toute première fois. Le HMS Investigator a été découvert l’été dernier par le personnel de Parcs Canada dans le parc national du Canada Aulavik, aux Territoires du NordOuest. Les archéologues de Parcs Canada y sont retournés cet été pour effectuer des premières plongées et ils ont réussi à prendre des images spectaculaires des restes de l’épave après plus de 100 plongées. Les spécialistes en archéologie terrestre de Parcs Canada étaient également sur place pour étudier la cache de Robert McClure, le capitaine du HMS Investigator, à qui l’on attribue la découverte du passage du NordOuest, ainsi qu’un rare site paléoesquimau qui pourrait révéler des faits nouveaux sur la structure des mouvements migratoires dans l’Arctique.
« Lors de cette première série de plongées, les archéologues de Parcs Canada ont réussi à prendre des images et des vidéos époustouflantes de ce joyau de l’Arctique, a ajouté le ministre Kent. Ensemble, les équipes des spécialistes en archéologie terrestre et sousmarine ont recueilli une quantité considérable de données et de matériel de recherche, y compris quelques artéfacts, qui nous révéleront sans doute des faits nouveaux sur les premiers habitants et les explorateurs européens du Haut-Arctique canadien. »
Pour de plus amples renseignements sur ces études, consultez le site Web de Parcs Canada à l’adresse suivante : www.pc.gc.ca.
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Renseignements :
Melissa Lantsman
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