Merci, Bernard, et bienvenue à tous. Je souhaite tout d'abord remercier M. Gagliardi, pour votre accueil chaleureux. Les petites et moyennes entreprises (PME) comme la vôtre constituent le cœur même de l'économie du Canada. L'exploitation d'une entreprise fructueuse nécessite un travail incessant et du dévouement. C'est pourquoi des annonces comme celle d'aujourd'hui revêtent une importance capitale.
Mesdames et Messieurs, notre gouvernement s'efforce sans cesse de mettre en place les conditions qui permettront aux entreprises canadiennes de créer des emplois et de stimuler la croissance économique.
Voilà la raison d'être de la Politique des retombées industrielles et régionales (RIR). Dans le cadre de cette politique, notre gouvernement veille à ce que chaque dollar alloué à d'importants marchés d'acquisition de matériel de défense soit réinvesti dans l'économie canadienne. Ainsi, les entreprises profitent d'un accès aux chaînes d'approvisionnement mondiales et sont en mesure de conquérir de nouveaux marchés. Elles sont en mesure de créer et de maintenir des emplois stables et bien rémunérés d'un bout à l'autre du pays.
Jroberts est l'une de ces entreprises canadiennes qui profitent de la Politique. Elle est l'exemple parfait d'une PME canadienne qui a réussi.
En affaires depuis plus de 15 ans, Jroberts est un chef de file de la conception, de la production et de la maintenance de composantes et de matériel mécaniques. Il n'est pas surprenant que les principaux entrepreneurs du domaine de la défense fassent appel à ses services.
Les partenariats stratégiques qu'elle a formés ont donné lieu à d'incommensurables possibilités. En effet, ils lui ont permis d'établir des relations d'affaires durables avec des dirigeants de l'industrie aux quatre coins du monde, de développer ses capacités et de profiter d'une visibilité précieuse sur le marché mondial.
À l'heure actuelle, près de 70 importants marchés d'acquisition donnent lieu à plus de 23 milliards de dollars en engagements réciproques de RIR. Notre gouvernement a cependant jugé que la Politique des RIR pourrait être encore plus efficace et mieux ciblée pour que les investissements procurent le maximum d'avantages à l'économie canadienne. C'est pourquoi nous avons dévoilé, en 2009, sept mises à jour visant à moderniser la Politique.
Notre but était de maximiser l'accès des entreprises canadiennes à de nouveaux débouchés commerciaux internationaux et d'accroître la commercialisation des technologies novatrices conçues au Canada. Ces changements ont été conçus pour faciliter l'investissement dans les entreprises canadiennes et favoriser la prospérité à long terme partout au pays.
Mesdames et Messieurs, je suis heureux d'annoncer aujourd'hui la mise en œuvre de la septième et dernière mise à jour : le cadre d'investissement.
En termes simples, notre gouvernement encourage les entrepreneurs à participer à des travaux de recherche-développement novateurs de concert avec des petites entreprises canadiennes comme Jroberts.
Auparavant, les entrepreneurs recevaient un crédit à l'égard de leur obligation de RIR seulement après que leur investissement en recherche-développement au sein d'une entreprise canadienne avait été entièrement commercialisé et avait donné lieu à des ventes.
Les entrepreneurs hésitaient à inclure ce type d'investissements dans leurs programmes de RIR en raison de l'incertitude des délais s'écoulant entre la recherche, la commercialisation et les ventes.
Désormais, les entrepreneurs effectuant des investissements liés à l'innovation dans les PME recevront un crédit plus élevé pour ces investissements ciblés. Ils obtiendront en outre une partie de ce crédit dès le départ.
Il sera beaucoup plus attrayant pour les entrepreneurs d'établir un partenariat avec des PME canadiennes novatrices. Nous conserverons ainsi des emplois ici, chez nous, tout en stimulant l'innovation et en procurant des avantages économiques aux collectivités de l'ensemble du pays.
Ce changement générera des centaines de millions de dollars en nouveaux investissements. Nos entreprises ont besoin de ces fonds privés pour croître, soutenir la concurrence et créer des emplois bien rémunérés à l'intention des Canadiens.
C'est la plus récente mesure adoptée par notre gouvernement dans son approche globale d'appui aux PME et au secteur manufacturier. Nous savons que lorsqu'elles sont dotées des bons outils, les entreprises canadiennes peuvent mener concurrence à quiconque. Il est tout aussi important de supprimer certaines choses — par exemple, les formalités administratives et les règlements redondants — que d'établir de nouvelles mesures de soutien.
Notre gouvernement a déployé de nombreux efforts pour faire du Canada un endroit exceptionnel où mener des affaires. Nous avons mis en place un cadre économique efficace. Nous avons commencé à rembourser la dette. Nous avons harmonisé la réglementation. Nous avons allégé les formalités administratives. Et notre taux d'imposition global sur les nouveaux investissements des entreprises est le plus bas du G-7.
Ces efforts portent leurs fruits. Le rapport de la dette nette au produit intérieur brut du Canada demeure de loin le plus faible des pays du G-7. Les principales agences de notation ont renouvelé notre cote de crédit de premier rang. Nos banques sont toujours les plus solides au monde. Et nous avons créé plus d'emplois depuis 2009 que nous n'en avions perdu au cours de la récession — la grande majorité de ces emplois étant à temps plein dans le secteur privé.
Mais le Canada n'est pas une île. L'incertitude qui règne à l'étranger ne s'arrête pas à nos frontières. En tant que nation, nous devons miser sur nos forces. Le monde devient de moins en moins grand et les affaires se mondialisent. Pour assurer la réussite du Canada, nous devons participer pleinement à ce nouveau monde. Nous devons créer des technologies, en exploiter le potentiel, et profiter des avantages qui en découleront.
Pour ce faire, il faut investir dans la recherche et créer de nouveaux produits et services. Il faut aussi repérer de nouveaux marchés, améliorer la productivité et apprendre à faire des affaires différemment.
Cela signifie que nous devons constamment examiner l'efficacité de nos programmes et de nos politiques, et ce, tout particulièrement dans un secteur qui évolue aussi rapidement que celui-ci.
Nous étions d'ailleurs très heureux de recevoir la semaine dernière le rapport de M. Jenkins sur la façon de tirer le maximum de l'approvisionnement militaire. Ce rapport est un complément à l'examen des secteurs de l'aérospatiale et de l'espace que M. Emerson a mené l'an dernier pour le compte du gouvernement.
Dans notre analyse de ces deux rapports, nous ne perdrons pas de vue le fait que les PME ont un rôle clé à jouer dans la compétitivité à long terme du Canada. Nous continuerons par ailleurs à encourager les investissements dans des activités de collaboration stratégique à longue échéance axées sur l'innovation. Le cadre d'investissement dévoilé aujourd'hui favorisera ces relations d'affaires.
Notre gouvernement continuera à travailler de pair avec les industries canadiennes pour faire en sorte que l'approvisionnement militaire favorise pleinement l'emploi et la croissance économique, ainsi que la compétitivité de ces industries.
Les Canadiens sont privilégiés. Nous avons accompli de grandes choses. Nous avons prouvé au monde l'efficacité du modèle économique canadien. Mais pour assurer la viabilité de ce modèle, nous avons besoin du travail assidu et du talent de gens comme vous.
Tout bien considéré, l'avenir du secteur ne relève pas d'un quelconque programme gouvernemental. Il relève de vous. Notre gouvernement a un plan pour l'économie canadienne. Un plan pour l'avenir. Mais nous ne pouvons le mettre en œuvre sans vous.
Vous êtes les créateurs d'emplois, vous êtes les innovateurs et vous êtes l'avenir de ce secteur robuste et fier. Notre gouvernement continuera de vous donner les moyens de soutenir la concurrence, de croître et de créer des emplois pour les Canadiens de toutes les régions.
Merci encore une fois à Jroberts de nous avoir accueillis ici aujourd'hui. Je vous souhaite tout le succès que vous méritez.
Je vous remercie.