En 1999, la Cour suprême du Canada a rendu sa décision dans les arrêts Marshall, qui ont affirmé que les 34 Nations Mi’kmaq et Wolastoqey du Nouveau-Brunswick, de l’Île-du-Prince-Édouard, de la Nouvelle-Écosse, et de la Gaspésie, au Québec, ont le droit issu de traités de pêcher, de chasser et de cueillir dans le but d’assurer une subsistance convenable. Ce droit découle des traités de paix et d’amitié de 1760 et 1761. En 2017, la Nation Peskotomuhkati de Skutik a également été identifiée comme une Nation concernée par les décisions Marshall.
Le 26 mars 2024, j'ai été profondément troublée d'apprendre qu'un incident s'était produit lors de l'arrestation et de la libération de deux personnes micmaques dans le comté de Shelburne, en Nouvelle-Écosse. Les allégations entourant le traitement de ces deux personnes sont tout simplement inacceptables.
Le flétan de l’Atlantique est une espèce importante, qui crée de bons emplois pour les Canadiens travaillant fort dans les collectivités côtières. Le Canada et la France travaillent depuis longtemps ensemble pour parvenir à un accord sur le partage des quotas pour le flétan de l’Atlantique, en mettant l’accent sur l’atteinte d’un juste équilibre entre les intérêts économiques et la durabilité à long terme du stock.
Le flétan de l'Atlantique évolue dans les eaux de l'est de Terre-Neuve au nord-est des États-Unis. La majeure partie du stock se trouve dans les eaux de pêche canadiennes, et un certain pourcentage se trouve également dans la zone maritime française au large de Saint-Pierre-et-Miquelon. En 2022, les débarquements canadiens de flétan de l'Atlantique étaient évalués à environ 70 millions de dollars.
Chaque année, le 8 juin, le monde entier souligne la Journée mondiale des océans. C’est une journée pour réfléchir à l’état de nos océans, partager nos meilleures pratiques, et faire partie d’un mouvement collectif visant à les conserver et les protéger.
Pêches et Océans Canada (MPO) s’est engagé à favoriser la réconciliation et la gestion ordonnée de la pêche au homard pour tous les pêcheurs. Par conséquent, le MPO a travaillé rapidement pour traiter les rapports d’altération des engins de pêche commerciale et de subsistance convenable dans les zones de pêche du homard (ZPH) de l’est de la Nouvelle-Écosse, et en particulier dans les ZPH 26A et 27.
Le 17 mai 2024, une baleine noire de l’Atlantique Nord, espèce en voie de disparition, a été repérée dans des eaux peu profondes, à environ 3 à 4 kilomètres au large de la côte nord-est du Nouveau-Brunswick, à l’est de l’île Miscou. Après la détection de la baleine, le MPO a institué une fermeture temporaire de 15 jours de la zone de pêche du homard (ZPH) 23 C. Le décompte de fermeture de 15 jours commence le jour de la détection – dans ce cas, cela signifierait du 17 mai au 31 mai. En vertu de ce protocole, si une baleine noire n’est pas détectée de nouveau dans la zone fermée, la zone rouvrirait à la pêche après le 15e jour.
À la suite de la détection d’une baleine noire de l’Atlantique Nord dans les eaux peu profondes au large de la côte nord-est du Nouveau-Brunswick, la semaine dernière, Pêches et Océans Canada (MPO) a institué une fermeture temporaire de 15 jours de la zone de pêche du homard (ZPH) 23 C. Cette décision était fondée sur les données d’observation du MPO à ce moment-là, et sur nos engagements internationaux en matière de protection des mammifères marins, qui sont en place pour garantir que les produits de la mer de classe mondiale du Canada continuent d’être reconnus comme durables, et que les marchés d’exportation restent disponibles.
Tout d’abord, je tiens à remercier les titulaires de permis de pêche à la civelle, les communautés autochtones, et le grand public, pour leurs commentaires sur la pêche à la civelle de cette année.