Je tiens à souligner que nous sommes rassemblés sur le territoire traditionnel des Pieds-Noirs et des peuples de la région du Traité no 7 dans le sud de l’Alberta.
La reconnaissance des terres ancestrales autochtones n’est pas qu’une simple formalité. Elle permet de nous rappeler que les Premières Nations étaient également les premiers protecteurs de ces terres.
Bon matin à tous et à toutes. Je suis particulièrement heureux de vous accueillir chez moi à Winnipeg, au Manitoba.Lorsque je m’arrête un instant pour réfléchir au sens de l’expression « être chez soi », je pense à ce qui est probablement la politique d’immigration la plus libérale dans l’histoire du monde, et je parle de la politique d’immigration des Autochtones, celle qui nous a tous permis d’entrer au pays. Monsieur le chef national, je vous remercie sincèrement. Qui sait où nous serions si vous n’aviez pas été là... Vous le savez, nous amorçons toujours ces conversations en reconnaissant le lieu de notre rencontre – dans mon cas, il s’agit du territoire du Traité 1, sur la terre natale de la nation métisse. Pourquoi procédons-nous ainsi?
Le lieu de la réunion, ici à Ottawa, est aussi tout indiqué, non seulement parce qu’il s’agit de notre capitale, mais aussi parce que la ville a ses racines dans le bois d’œuvre. Les rives de la rivière des Outaouais étaient jadis un lieu de rencontre prisé des commerçants. En fait, le nom Outaouais vient d’un mot algonquin signifiant « commerce ».
Je tiens à souligner que notre rencontre se déroule sur le territoire traditionnel des Algonquins. Bien avant l’installation de l’industrie du bois de sciage dans la ville de Bytown, les Algonquins habitaient les forêts de cette région – ils en faisaient partie.
Je me sens privilégié d’être accompagné par une impressionnante délégation composée de chefs d’entreprise, de hauts fonctionnaires et de leaders autochtones canadiens. La présence de ces gens traduit l’importante des partenariats pour l’exploitation des ressources naturelles abondantes de notre pays. Je vous remercie tous d’être parmi nous.
Il me semble opportun que nous nous réunissions dans une salle nommée en l’honneur d’Alvin Hamilton, car il a ouvert la voie à la vente de blé en Chine à titre de ministre de l’Agriculture du Canada dans les années 1960.
Il a compris que nos deux pays pouvaient accomplir de grandes choses, se surpasser et établir des précédents. Ce soir, je voudrais jouer un rôle semblable, mais au chapitre des ressources naturelles.
Allocution concernant la décision préliminaire du département du Commerce des États-Unis d’imposer des droits compensateurs sur certains produits de bois d’œuvre résineux canadien