Nous, les ministres des Affaires étrangères du G7, soit le Canada, la France, l'Allemagne, l’Italie, le Japon, le Royaume-Uni et les États-Unis d’Amérique, ainsi que le haut représentant de l’Union européenne, sommes profondément préoccupés par l’importante présence en cours des forces militaires russes aux frontières de l’Ukraine et en Crimée illégalement annexée.
L'automne dernier, conformément à son solide régime de contrôle des exportations, le gouvernement du Canada a suspendu des licences d’exportation pour des biens et technologies militaires destinés à la Turquie en attendant les résultats d’une enquête portant sur des allégations selon lesquelles la technologie canadienne était utilisée par l’Azerbaïdjan dans le conflit militaire au Nagorno-Karabakh.
Nous, les ministres des Affaires étrangères du Canada, de la France, de l’Allemagne, de l’Italie, du Japon, du Royaume-Uni et des États-Unis d’Amérique, ainsi que le haut-représentant de l’Union européenne, sommes vivement préoccupés par les récents rapports faisant état d’abus et de violations des droits de la personne et de violations du droit humanitaire international et des droits des réfugiés au Tigré.
Les gouvernements de l’Australie, du Canada, de la Tchéquie, du Danemark, de l’Estonie, d’Israël, du Japon, de la Lettonie, de la Lituanie, de la Norvège, de la République de Corée, de la Slovénie, du Royaume-Uni et des États-Unis d’Amérique restent inébranlables dans leur volonté de travailler avec l'Organisation mondiale de la santé (OMS), les experts internationaux dont la mission est essentielle, ainsi que la communauté mondiale afin de déterminer l’origine de la pandémie et d'améliorer la sécurité sanitaire mondiale et sa réponse à la pandémie.
Le Canada condamne avec toute la détermination possible l’usage de la force par les militaires contre des manifestants, qui a fait plus de 100 morts aujourd’hui au Myanmar. Nos pensées sont avec les proches des victimes ainsi qu’au peuple du Myanmar, qui continue de lutter courageusement pour la démocratie.
Les sanctions de la Chine contre les parlementaires et les institutions démocratiques canadiennes sont inacceptables et constituent une attaque contre la transparence et la liberté d’expression.
Déclaration au nom de l’Allemagne, de l’Autriche, de la Belgique, du Canada, du Danemark, de l’Estonie, des États-Unis d’Amérique, de la Finlande, de l’Islande, de la Lettonie, de la Lituanie, de la Norvège, des Pays-Bas, de la Pologne, de la République tchèque, de la Roumanie, du Royaume-Uni, de la Slovaquie et de la Suisse
« Le Canada salue l’adoption de la résolution du Conseil des droits de l’homme des Nations Unies sur la promotion de la réconciliation, de l’établissement de responsabilités et des droits de la personne au Sri Lanka. »
Nous, ministres des Affaires étrangères du Canada et du Royaume-Uni, et secrétaire d’État des États-Unis, partageons une vive et constante préoccupation devant les violations des droits de la personne et les abus de la Chine au Xinjiang. Les preuves, certaines tirées de documents du gouvernement chinois eux-mêmes, mais aussi des images satellites et des témoignages oculaires, sont accablantes. Le vaste programme de répression de la Chine comporte de sévères restrictions aux libertés religieuses, le recours au travail forcé, la détention de masse dans des camps d’internement, des stérilisations forcées et la destruction concertée du patrimoine ouïghour.
« En ces temps difficiles, tous les Canadiens sont de tout cœur avec Michael Kovrig et Michael Spavor, et avec leurs familles. À titre de ministre des Affaires étrangères, ma priorité absolue est d’assurer leur retour au Canada en toute sécurité.