Santé Canada Rapport financier trimestriel - Pour le trimestre terminé le 30 septembre 2014

Table des matières

Introduction

Santé Canada est le ministère fédéral responsable d'aider les Canadiennes et les Canadiens à maintenir et à améliorer leur état de santé. Fidèles à l'engagement du ministère de faire du Canada l'un des pays où les gens sont le plus en santé au monde, comme en témoigne la longévité, les habitudes de vie et l'utilisation efficace du système public de soins de santé, ses principales responsabilités sont celles d'un organisme de réglementation, d'un fournisseur de services, d'un catalyseur pour l'innovation, d'un bailleur de fonds et d'un fournisseur de renseignements. Un sommaire des activités de programme de Santé Canada se trouve dans la  Partie II du Budget principal des dépenses. Santé Canada gère la Loi canadienne sur la santé qui donne corps aux principes nationaux permettant de garantir un système de soins de santé subventionné par l'État qui est universel et équitable.

Ce rapport financier trimestriel a été préparé par la direction tel qu'exigé par l'article 65.1 de la Loi sur la gestion des finances publiques, et selon les modalités prescrites par le Conseil du Trésor, et devrait être lu de concert avec le  Budget principal des dépenses et le  Budget supplémentaire des dépenses (A) de même qu'avec le  Plan d'action économique 2012 (Budget 2012) du Canada.

Méthode de présentation

Ce rapport trimestriel a été préparé par la direction en utilisant une comptabilité axée sur les dépenses en utilisant un référentiel à usage particulier conçu pour répondre aux besoins d'information financière à l'égard de l'utilisation des autorisations de dépenser. L'état des autorisations joint à ce rapport inclut les autorisations de dépenser accordées à Santé Canada par le Parlement et utilisées par le ministère, de manière cohérente avec le Budget principal des dépenses et les Budgets supplémentaires des dépenses pour l'exercice 2014-2015.

Le gouvernement ne peut dépenser sans l'autorisation préalable du Parlement. Les autorisations sont accordées par l'entremise de lois de crédits, sous forme de limites annuelles, ou par l'entremise de lois sous forme de pouvoirs législatifs de dépenser à des fins déterminées.

Lors du processus de rapport sur le rendement ministériel, Santé Canada utilise la méthode de la comptabilité d'exercice intégrale pour la préparation de ses états financiers annuels conformément aux conventions comptables du Conseil du Trésor, lesquelles s'appuient sur les normes comptables canadiennes du secteur public. Les pouvoirs de dépenser votés par le Parlement sont en fonction d'une comptabilité axée sur les dépenses.

Le rapport trimestriel n'a pas fait l'objet d'un audit externe ou d'un examen

Faits saillants des résultats financiers trimestriels et cumulatifs

Le présent rapport financier trimestriel reflète les résultats de la période financière en cours comparativement aux autorisations offertes dans la combinaison du Budget principal des dépenses et du Budget supplémentaire des dépenses (A) pour l'exercice financier 2014-2015, ainsi que les ajustements budgétaires approuvés par le Conseil du Trésor jusqu'au 30 septembre 2014.

Comparaison des autorisations accordées au chapitre des dépenses au 30 juin et au 30 septembre pour l'exercice 2013-2014 et l'exercice 2014-2015

Comparaison des autorisations accordées au chapitre des dépenses au 30 juin et au 30 septembre pour l'exercice 2013-2014 et l'exercice 2014-2015

Diagramme à barre montrant une comparaison des autorisations accordées au chapitre des dépenses au 30 juin et au 30 septembre pour l'exercice 2013-2014 et l'exercice 2014-2015 en millions de dollars.

2013-2014 Autorisations disponibles au 30 juin = 3 387; 2013-2014 Autorisations disponibles au 30 septembre = 3 385; 2014-2015 Autorisations disponibles au 30 juin = 3 727; 2014-2015 Autorisations disponibles au 30 septembre = 3 795.

Le graphique suivant présente une comparaison des autorisations budgétaires nettes disponibles pour l'exercice à la fin de chaque trimestre de l'exercice actuel et de l'exercice précédent

A. Changements significatifs aux autorisations

Le tableau suivant présente une comparaison des autorisations par crédit pour le deuxième trimestre de l'exercice actuel et de l'exercice précédent.

Comparaison des autorisations accordées au chapitre des dépenses au 30 septembre pour l'exercice 2013-2014 et l'exercice 2014-2015
Autorisations disponibles (en millions de dollars) 2013-2014 2014-2015 Variance
Crédit 1 - Dépenses de fonctionnement 1 721 1 838 117
Crédit 5 - Dépenses en capital 29 35 6
Crédit 10 - Subventions et contributions 1 419 1 684 265
Crédit législatif 216 238 22
Autorisations totales 3 385 3 795 410

Les autorisations disponibles pour dépenser dans l'exercice 2014-2015 sont de 3 795 millions de dollars à la fin du deuxième trimestre, comparativement à 3 385 millions de dollars à la fin du deuxième trimestre de l'exercice 2013-2014, ce qui représente une hausse de 410 millions de dollars, ou 12,1 %. Cette augmentation est principalement attribuable à ce qui suit :

  • une augmentation de 311,7 millions de dollars pour la stabilisation du financement des programmes de santé des Premières nations et des Inuits, tel que l'indique le Budget de 2013;
  • une augmentation de 66,4 millions de dollars pour les reports du budget de fonctionnement et d'immobilisation reçus en 2014-2015;
  • une augmentation de 63,1 millions de dollars liée à l'Accord-cadre tripartite de la Colombie-Britannique sur la gouvernance de la santé des Premières nations pour le transfert de la responsabilité pour les programmes de santé destinés aux Premières nations en Colombie-Britannique à l'Autorité sanitaire des Premières nations;
  • une augmentation de 51,5 millions de dollars en pouvoirs législatifs de dépenser découlant de l'entente de Partenariat de services partagés entre Santé Canada et l'Agence de la santé publique du Canada (ASPC) pour soutenir les services internes que fournit Santé Canada à l'ASPC;
  • une augmentation de 49,4 millions de dollars en raison de la croissance annuelle de 3 % de l'enveloppe de la Santé des Premières nations et des Inuits;
  • une augmentation de 14,0 millions de dollars en raison du renouvellement du financement du Programme de contribution pour les langues officielles en santé; et,
  • une augmentation de 9,8 millions de dollars dans les modifications apportées aux conventions collectives.

Ces augmentations ont été en partie compensées par les diminutions ci-dessous :

  • une diminution de 59,1 millions de dollars pour l'achèvement du plan triennal de mise en œuvre lié à l'examen des dépenses du Budget de 2012;
  • une diminution de 30,0 millions de dollars pour la temporisation du financement en 2014-2015 pour le renouvellement de l'Initiative de viabilité du système de santé des territoires;
  • une diminution de 26,7 millions de dollars pour la temporisation du financement en 2014-2015 pour le Plan d'action pour l'approvisionnement en eau potable et le traitement des eaux usées des Premières nations;
  • une diminution de 20,2 millions de dollars en autorisation législatives de dépenser pour les débours à Inforoute Santé du Canada Inc.;
  • une diminution de 10,0 millions de dollars des Régimes d'avantages sociaux des employés en raison d'un rajustement des taux conformément aux instructions du Secrétariat du Conseil du Trésor;
  • une diminution de 6,0 millions de dollars pour la temporisation du financement en 2014-2015 pour poursuivre l'exécution d'une stratégie globale de lutte contre l'encéphalopathie spongiforme bovine au Canada; et,
  • une diminution de 5,0 millions de dollars de financement en lien avec les programmes de publicité du gouvernement.

Les fluctuations dans les autorisations de dépenser disponibles sont surtout remarquées dans les articles courants suivants : les transports et les communications, les services professionnels et spéciaux, les matériels et les approvisionnements; et, les paiements de transfert.

B. Changements importants des dépenses cumulatives à ce jour

Le graphique suivant présente une comparaison des autorisations budgétaires nettes et des dépenses cumulatives par trimestre pour l'exercice actuel et l'exercice précédent.

Comparaison des autorisations budgétaires nettes et des dépenses cumulatives nettes au 30 juin et au 30 septembre pour l'exercice 2013-2014 et l'exercice 2014-2015

Comparaison des autorisations budgétaires nettes et des dépenses cumulatives nettes au 30 juin et au 30 septembre pour l'exercice 2013-2014 et l'exercice 2014-2015

Diagramme à barre montrant une comparaison des autorisations budgétaires nettes et des dépenses cumulatives nettes au 30 juin et au 30 septembre pour l'exercice 2013-2014 et l'exercice 2014-2015 en millions de dollars.

2013-2014 Autorisations budgétaires nettes = 3 385; 2013-2014 Dépenses cumulatives nettes au 30 juin  =  1 038; 2013-2014 Dépenses cumulatives nettes au 30 septembre = 1 928; 2014-2015 Autorisations budgétaires nettes = 3 795; 2014-2015 Dépenses cumulatives nettes au 30 juin = 1 133; 2014-2015 Dépenses cumulatives nettes au 30 septembre = 1 959.

Le tableau suivant présente une comparaison des dépenses cumulatives par crédit pour le deuxième trimestre de l'exercice actuel et de l'exercice précédent.

Comparaison des dépenses cumulatives nettes au 30 septembre pour l'exercice 2013-2014 et l'exercice 2014-2015
Dépenses cumulatives nettes (en millions de dollars) 2013-2014 2014-2015 Variance
Crédit 1 - Dépenses de fonctionnement 838 779 (59)
Crédit 5 - Dépenses en capital 3 5 2
Crédit 10 - Subventions et contributions 934 1 047 113
Crédit législatif 153 128 (25)
Dépenses cumulatives nettes totales 1 928 1 959 31

Au cours du deuxième trimestre de 2014-2015, les dépenses budgétaires totales s'élevaient à 1 959 millions de dollars par rapport à 1 928 millions de dollars déclarés pour la même période de 2013-2014, ce qui représente une augmentation de 31 millions de dollars ou de 1,6 %, principalement en dépenses liées aux subventions et aux contributions.

Depuis le début de l'exercice, les dépenses de fonctionnement ont diminué d'environ 59 millions de dollars, ou 7,1 %, comparativement au deuxième trimestre de l'exercice 2013-2014. Les écarts importants des dépenses d'utilisation déclarées par article courant sont les suivants :

  • une diminution de 54,2 millions de dollars en dépenses relatives au personnel en raison principalement aux éléments suivants :
    • un changement dans le calendrier d'enregistrement des dépenses de salaire engagées à ce jour résultant de la mise en œuvre d'un paiement salarial en arrérage par le Gouvernement du Canada;
    • une diminution liée aux paiements effectués au cours de 2013-2014 pour des rajustements et la liquidation des avantages liés aux indemnités de départ et aux cessations d'emploi payables en vertu du règlement des ententes des conventions collectives signées au cours de l'année précédente; et,
    • la diminution des coûts en personnel qui en résulte à la suite du transfert des employés régionaux à l'Autorité sanitaire des Premières nations en vertu de l'Accord-cadre tripartite de la Colombie-Britannique;
  • une augmentation de 24,6 millions de dollars en d'autres subventions et paiements principalement en raison d'un paiement de transition unique pour la mise en œuvre d'un paiement salarial en arrérage par le Gouvernement du Canada;
  • une augmentation de 10,4 millions de dollars en services publics, fournitures et approvisionnements qui incluent des services de santé non assurés qui sont axés sur la demande et qui peuvent fluctuer d'une année à l'autre; et,
  • une compensation de 29,5 millions de dollars par rapport à des recettes applicables à un crédit, lesquelles ont augmenté, principalement en raison des ententes de recouvrement des coûts qui font partie de l'Accord-cadre tripartite de la Colombie-Britannique avec l'Autorité sanitaire des Premières nations.

Depuis le début de l'exercice, il y a eu une augmentation des dépenses du crédit 10 - Subventions et contributions de 113 millions de dollars ou de 12,2 %, principalement en raison de ce qui suit :

  • une augmentation de 85,8 millions de dollars en paiements de transfert suite à la signature de l'Accord-cadre tripartite de la Colombie-Britannique avec l'Autorité sanitaire des Premières nations;
  • une augmentation de 7,9 millions de dollars en contributions liée au renouvellement du financement du Programme de contribution pour les langues officielles en santé; et,
  • les autres augmentations en raison principalement aux changements du moment des décaissements dans le cas de certains accords sur des programmes.

Les dépenses législatives, depuis le début de l'exercice, ont connu une diminution de 25 millions de dollars en passant de 153 millions de dollars en 2013-2014 à 128 millions de dollars en 2014-2015, principalement en raison d'une diminution des paiements de transfert faits à Inforoute Santé du Canada Inc. qui sont décaissés conformément aux besoins en matière de flux de trésorerie de cet organisme.

C. Écarts trimestriels

Le graphique suivant présente une comparaison des dépenses trimestrielles par trimestre et par exercice.

Comparaison des dépenses trimestrielles pour les trimestres terminés le 30 juin et le 30 septembre pour l'exercice 2013-2014 et l'exercice 2014-2015

Comparaison des dépenses trimestrielles pour les trimestres terminés le 30 juin et le 30 septembre pour l'exercice 2013-2014 et l'exercice 2014-2015

Diagramme à barre montrant une comparaison des dépenses trimestrielles pour les trimestres terminés le 30 juin et le 30 septembre de l'exercice 2013-2014 et l'exercice 2014-2015 en millions de dollars.

2013-2014 Dépenses nettes pour le trimestre terminé le 30 juin = 1 038; 2013-2014 Dépenses nettes pour le trimestre terminé le 30 septembre = 889; 2014-2015 Dépenses nettes pour le trimestre terminé le 30 juin = 1 133; 2014-2015 Dépenses nettes pour le trimestre terminé le 30 septembre = 826.

Les dépenses du deuxième trimestre de l'exercice 2014-2015 ont été de 826 millions de dollars comparativement à 889 millions de dollars pour le deuxième trimestre de l'exercice 2013-2014, ce qui représente une diminution de 63 millions de dollars, ou 7,1 % des dépenses trimestrielles.

La diminution des dépenses trimestrielles est due principalement à ce qui suit :

  • une diminution de 21,7 millions de dollars en coûts du personnel principalement due aux paiements faits au cours de 2013-2014 pour des rajustements rétroactifs et la liquidation des avantages liés aux indemnités de départ et aux cessations d'emploi payables en vertu du règlement des ententes des conventions collectives signées au cours de l'année précédente et la diminution des coûts en personnel qui en résulte à la suite du transfert des employés régionaux à l'Autorité sanitaire des Premières nations en vertu de l'Accord-cadre tripartite de la Colombie-Britannique; et,
  • une diminution de 45,6 millions de dollars en paiements de transfert liés au moment des décaissements en lien avec différents programmes et services de santé des Premières nations et des Inuits qui ont été avancés au cours du premier trimestre de l'exercice actuel comparativement au deuxième trimestre de l'année précédente.

Cette diminution est compensée par une augmentation de 8,2 millions dollars en services publics, fournitures et approvisionnements entraînée surtout par une augmentation des coûts du matériel pharmaceutique et médical découlant de la hausse de la demande en vertu du Programme des services de santé non assurés.

Risques et incertitudes

Santé Canada, comme organisme du secteur public, se consacre à améliorer la santé et le bien-être des Canadiens et reconnaît que son succès dans la réalisation de son mandat dépend directement de la gestion efficace des risques. Le ministère emploie des outils intégrés de gestion des risques afin de reconnaître, de comprendre, de relever ou de saisir les nouveaux défis et les nouvelles occasions de façon proactive, systématique et continue avec un accent sur les résultats. Le ministère a en place des systèmes internes de contrôle efficaces, proportionnés aux risques gérés.

Dans un environnement dynamique et complexe caractérisé par des facteurs internes et externes au Canada et à l'étranger (p. ex. les nouvelles thérapies et les nouveaux médicaments, l'évolution des relations entre les Premières nations, les Inuits et différents ordres de gouvernement, le contexte de restrictions budgétaires dans l'ensemble du gouvernement), ces facteurs sont surveillés pour assurer l'état de préparation du ministère afin de répondre de façon proactive, advenant une incidence de ces facteurs sur la capacité ministérielle d'atteindre ses objectifs. La gestion efficace des risques équipe Santé Canada pour à répondre de façon proactive au changement et à l'incertitude en utilisant une information basée sur le risque pour soutenir une prise de décision efficace, une attribution de ressources et, à la limite, de meilleurs résultats pour les Canadiens. En outre, elle peut mener à une prestation de services efficace, une meilleure gestion de projet et à une amélioration du rapport qualité-prix.

Une gestion prudente, dans le contexte financier de réductions budgétaires, la mise en place de gels des coûts d'exploitation et le refus de reports sont obligatoires afin de limiter les effets sur les programmes et les services ministériels. Santé Canada continue sa gestion au moyen de l'engagement efficace dans l'ensemble du ministère, une structure de gouvernance accrue ainsi que de l'utilisation de la prévision à plus long terme. À ce titre, le ministère a établi le comité de direction - Finance, planification des investissements et transformation avec le mandat de recommander une orientation générale en vue d'une gestion et d'un contrôle des finances, et de s'assurer de l'alignement des investissements sur les stratégies ministérielles et les initiatives de transformation.

Depuis le Budget de 2013, la croissance pour la santé des Premières nations et des Inuits, Programme de services de santé non assurés est basée sur une croissance de 5 % des dépenses réelles (annuelles) comparativement à l'exercice précédent. Les fluctuations naturelles d'année en année des dépenses en matière de programmes selon divers facteurs indépendants du contrôle des programmes (p. ex., prix des médicaments, lieu des services de santé provinciaux et territoriaux) créent un risque. Une meilleure surveillance des dépenses est entreprise, y compris l'évaluation des dépenses en regard des dépenses projetées ainsi que des tendances des années antérieures, compte tenu des ressources disponibles pour gérer ces risques. La surveillance des tendances, la gestion des coûts et la planification sont également en place et sont présentées régulièrement à la haute direction pour le processus décisionnel.

Changements importants quant au fonctionnement, au personnel et aux programmes

Les changements suivants se sont produits au sein de la haute direction au cours du deuxième trimestre de l'exercice 2014-2015 :

  • M. Sony Perron a été nommée sous-ministre adjointe de la Direction générale de la santé des Première nations et des Inuits en juillet 2014;
  • Mme Debbie Beresford-Green a été nommée sous-ministre adjointe de la Direction générale des services de gestion en août 2014; et,
  • M. Anil Arora a été nommée sous-ministre adjointe de la Direction générale des produits de santé et des aliments en septembre 2014.

Il n'y a eu aucun autre changement relativement aux opérations, au personnel et aux programmes au cours du dernier exercice.

Mise en œuvre du Budget 2012

La présente section donne un aperçu des mesures d'économie annoncées dans le Budget 2012 qui ont été mis en œuvre dans le but de recentrer le gouvernement et les programmes, de faciliter les rapports des Canadiens et des entreprises avec leur gouvernement ainsi que de moderniser et de rationaliser les services administratifs.

Santé Canada a entrepris un examen complet de ses dépenses de fonctionnement et les dépenses des programmes. Le ministère a accordé la priorité à la préservation des activités centrales à son mandat fondamental de législateur, de fournisseur de services aux Premières nations et aux Inuits, et de leader de la politique de soins de santé.

Ainsi, Santé Canada améliore et transforme les façons d'agir qui se reflètent dans des gains d'efficience, des économies et l'optimisation des ressources tout en maintenant ou en améliorant l'imputabilité et les services aux Canadiens et Canadiennes.

En 2012-2013, la première année de mise en œuvre, Santé Canada a réalisé des économies d'environ 74,2 millions de dollars. Les économies ont augmenté et ont atteint 138,5 millions de dollars en 2013-2014, ce qui permettra de réaliser des économies courantes qui atteindront 197,6 millions de dollars en 2014-2015. Les autorisations au deuxième trimestre de l'exercice 2014-2015 sont supérieures à celles de la même période de l'exercice précédent (3 795 millions de dollars comparativement à 3 385 millions de dollars), alors que les dépenses au deuxième trimestre de l'exercice 2014-2015 sont inférieures à celles de la même période de l'exercice précédent (826 millions de dollars comparativement à 889 millions de dollars). La diminution des autorisations consiste principalement en une stabilisation du financement des programmes de santé des Premières nations et des Inuits. L'augmentation des dépenses est principalement attribuable aux paiements des contributions des programmes.

Efficiences administratives et rationalisation des structures et des fonctions (transformation interne)

De nombreux changements sont internes à Santé Canada, et les économies sont produites en simplifiant et en rationalisant les opérations de l'ensemble des directions générales de Santé Canada, notamment : en consolidant les opérations; en réduisant et en consolidant le travail sur les politiques stratégiques; en consolidant et en centrant le travail de recherche et de laboratoire ainsi que l'espace; en simplifiant l'administration des subventions et contributions; et, les efficiences opérationnelles et administratives dans tout le ministère.

Ces initiatives permettent de réaliser des économies continuelles de 108,4 millions de dollars.

Services partagés

Santé Canada et l'ASPC ont consolidé plusieurs services internes communs. Une vaste gamme de services, notamment les ressources humaines, la technologie de l'information, les communications, la vérification, l'évaluation, et certaines fonctions financières ont été fusionnées dans de nouvelles unités pour servir et Santé Canada et l'ASPC. La gouvernance est en place et les processus sont remaniés pour améliorer les services et réduire les coûts.

Cette initiative permet de réaliser des économies continuelles de 17,9 millions de dollars.

Subventions et contributions (S&C)

Le financement des subventions et des contributions est concentré dans les secteurs qui ont une pertinence continue pour les Canadiens et Canadiennes, alignant les priorités du ministère et du gouvernement, et ayant le plus grand potentiel de succès.

Pour les organismes de santé pancanadiens, Santé Canada a réduit le financement de la plupart de 5 %, et les a encouragés à réaliser des économies par l'efficience administrative et la réduction des frais généraux.

Le financement du Programme de contributions pour les politiques de soins de santé a été réduit et ciblé sur les questions importantes et émergentes. Le financement du Programme de contribution pour la santé des femmes a été éliminé suite au Plan d'action économique 2012.

Reconnaissant que le tabagisme est plus faible que jamais au Canada et que les gouvernements provinciaux, territoriaux et municipaux ont joué un plus grand rôle en réduisant l'usage du tabac, le financement de la Stratégie fédérale de lutte contre le tabagisme a été réduit. Les efforts de Santé Canada ont été recentrés sur les populations plus vulnérables comme les Premières nations et les Inuits dont les communautés présentent les plus hauts taux de tabagisme au Canada.

Le financement des subventions et des contributions pour la santé des Premières nations et des Inuits est maintenant concentré sur la prestation de services directs. Les réductions du financement sont limitées à des aspects comme la recherche, le renforcement des capacités, l'établissement de partenariats et le réseautage afin de préserver la prestation des services de première ligne.

Ces initiatives permettent de réaliser des économies continuelles de 58,5 millions de dollars.

Rationalisation des opérations réglementaires et de l'administration

Les responsabilités réglementaires de base pour une variété de produits, dont les médicaments, les aliments, les produits de consommation et les pesticides sont maintenues. Chacune des trois directions générales de Santé Canada axée sur la réglementation recentre la recherche sur des aspects prioritaires et restructure certaines opérations liées à la réglementation et aux politiques dans le cadre des efforts de réduction de la paperasserie.

Ces initiatives permettront de réaliser des économies continuelles de 12,8 millions de dollars.

Gestion des risques

Grâce à la planification et aux rapports réguliers sur les progrès, Santé Canada gère les risques financiers associés aux réductions demandées par le Budget de 2012. Une saine gestion et l'accent sur la prestation des services offrent une assurance que les plans de réduction sont réalisés.

Approuvé par,

George Da Pont
Sous-ministre
Ottawa, Canada
Date : le 21 novembre 2014

Jamie Tibbetts
Sous-ministre adjoint et
Dirigeant principal des finances
Ottawa, Canada
Date : le 18 novembre 2014

État des autorisations (non audité)

Exercice 2014-2015 (en milliers de dollars)
Autorisation Crédits totaux disponibles pour l'exercice se terminant le 31 mars 2015* N'inclut que les Autorisations disponibles pour l'exercice et accordées par le Parlement à la fin du trimestre Crédits utilisés pour le trimestre terminé le 30 septembre 2014 Cumul des crédits utilisés à la fin du trimestre
* N'inclut que les Autorisations disponibles pour l'exercice et accordées par le Parlement à la fin du trimestre
(L) - Crédit législatif
Crédit 1 - Dépenses de fonctionnement 1 837 796 445 908 778 699
Crédit 5 - Dépenses en capital 35 150 3 569 5 055
Crédit 10 - Subventions et contributions 1 683 745 347 404 1 047 133
(L - Crédit législatif) Régimes d'avantages sociaux des employés 115 510 28 878 57 755
(L - Crédit législatif) Ministre de la Santé - Traitement et allocation pour automobile 80 20 40
(L - Crédit législatif) Dépenses des produits de la vente de biens excédentaires de l'État 714 19 23
(L - Crédit législatif) Remboursements de montants portés aux revenus d'exercices antérieurs 551 116 551
(L - Crédit législatif) Inforoute Santé du Canada Inc. 68 364 0 68 364
(L - Crédit législatif) Droits des agences de recouvrement 3 1 3
(L - Crédit législatif) Montants adjugés par une cour 165 119 164
(L - Crédit législatif) Paiements de transfert reliés en application de la Loi d'exécution du budget 1 082 359 1 082
(L - Crédit législatif) Dépenses des recettes conformément au paragraphe 4.2 de la Loi sur le ministère de la Santé 51 463 0 626
Autorisations totales 3 794 623 826 393 1 959 495
Exercice 2013-2014 (en milliers de dollars)
Autorisation Crédits totaux disponibles pour l'exercice se terminant le 31 mars 2014* N'inclut que les Autorisations disponibles pour l'exercice et accordées par le Parlement à la fin du trimestre Crédits utilisés pour le trimestre terminé le 30 septembre 2013 Cumul des crédits utilisés à la fin du trimestre
* N'inclut que les Autorisations disponibles pour l'exercice et accordées par le Parlement à la fin du trimestre
(L) - Crédit législatif
Crédit 1 - Dépenses de fonctionnement 1 721 057 462 154 838 369
Crédit 5 - Dépenses en capital 28 641 1 823 3 123
Crédit 10 - Subventions et contributions 1 419 262 393 338 933 587
(L - Crédit législatif) Régimes d'avantages sociaux des employés 126 743 31 665 63 329
(L - Crédit législatif) Ministre de la Santé - Traitement et allocation pour automobile 79 19 39
(L - Crédit législatif) Dépenses des produits de la vente de biens excédentaires de l'État 478 37 63
(L - Crédit législatif) Remboursements de montants portés aux revenus d'exercices antérieurs 635 339 635
(L - Crédit législatif) Inforoute Santé du Canada Inc. 88 548 0 88 548
(L - Crédit législatif) Droits des agences de recouvrement 2 1 2
Autorisations totales 3 385 445 889 376 1 927 695

Dépenses ministérielles budgétaires par article courant (non audité)

Exercice 2014-2015 (en milliers de dollars)
Article courant Dépenses prévues pour l'exercice se terminant le 31 mars 2015 Dépensées durant le trimestre terminé le 30 septembre 2014 Cumul des crédits utilisés à la fin du trimestre
Dépenses :
Personnel 842 617 233 837 402 790
Transport et communications 223 259 47 346 79 315
Information 28 548 1 579 2 134
Services professionnels et spéciaux 775 723 109 083 185 047
Location 23 254 3 321 6 029
Services de réparation et d'entretien 35 890 4 303 6 110
Services publics, fournitures et approvisionnements 345 421 117 857 214 015
Acquisition de terrains, de bâtiments et ouvrages 9 815 1 706 2 533
Acquisition de matériel et d'outillage 25 335 7 810 13 237
Paiements de transfert 1 753 191 347 762 1 116 578
Autres subventions et paiements 2 410 684 27 966
Dépenses budgétaires brutes totales 4 065 463 875 288 2 055 754
Moins les revenus affectés aux dépenses :
Droits et privilèges 55 115 5 166 16 343
Services de nature non réglementaire 158 010 34 562 63 539
Services de nature réglementaire 57 715 9 143 16 353
Services aux autres ministères 0 24 24
Total des revenus affectés aux dépenses 270 840 48 895 96 259
Dépenses budgétaires nettes totales 3 794 623 826 393 1 959 495
Exercice 2013-2014 (en milliers de dollars)
Article courant Dépenses prévues pour l'exercice se terminant le 31 mars 2014 Dépensées durant le trimestre terminé le 30 septembre 2013 Cumul des crédits utilisés à la fin du trimestre
Dépenses :
Personnel 855 171 255 543 462 036
Transport et communications 300 398 52 879 82 361
Information 20 353 2 140 2 848
Services professionnels et spéciaux 464 193 106 013 181 801
Location 13 950 5 185 9 058
Services de réparation et d'entretien 36 021 5 169 6 944
Services publics, fournitures et approvisionnements 419 285 109 705 203 575
Acquisition de terrains, de bâtiments et ouvrages 1 488 448 911
Acquisition de matériel et d'outillage 25 553 7 819 14 073
Paiements de transfert 1 507 809 393 338 1 022 135
Autres subventions et paiements 10 265 2 993 3 326
Dépenses budgétaires brutes totales 3 654 486 941 232 1 989 068
Moins les revenus affectés aux dépenses :
Droits et privilèges 54 622 11 462 16 194
Services de nature non réglementaire 158 096 30 608 34 032
Services de nature réglementaire 56 323 9 786 11 147
Total des revenus affectés aux dépenses 269 041 51 856 61 373
Dépenses budgétaires nettes totales 3 385 445 889 376 1 927 695

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