Méfaits associés aux opioïdes au Canada : Intégration des données relatives aux services médicaux d’urgence, aux hospitalisations et aux décès

La crise de surdoses d'opioïdes continue de dévaster des familles et des communautés partout au Canada. En réponse, les administrations locales, les provinces et les territoires ont mis en œuvre une série d'interventions. À l'échelle nationale, le gouvernement du Canada s'est engagé à prendre des mesures de santé publique ciblées, fondées sur une solide base de données probantes issues d'activités de surveillance et de recherche. Ce rapport montre comment les données sur les interventions des services médicaux d'urgence (paramédicaux) en cas de surdoses suspectées d'être liées aux opioïdes, d'hospitalisations pour intoxication aux opioïdes et de décès apparemment liés aux opioïdes peuvent être interprétées ensemble pour mieux comprendre l'effet sur la santé publique et les voies de la crise.

Quels renseignements ce rapport ajoute-t-il?

Un certain nombre de sources de données sur les méfaits associés aux opioïdes fournissent des pièces clés du puzzle qui nous aident à dresser un portrait plus complet pour comprendre la crise de surdoses d'opioïdes au Canada. Bien qu'il existe encore des lacunes importantes, ce rapport présente des données nationales sur les méfaits suivants associés aux opioïdes :

  1. interventions des services médicaux d'urgence (paramédicaux) en cas de surdoses suspectées d'être liées aux opioïdes;
  2. hospitalisations pour intoxication aux opioïdes;
  3. décès apparemment liés aux opioïdes.

Pour la première fois à l'échelle nationale, ce rapport montre comment ces sources de données peuvent être interprétées ensemble afin de fournir un aperçu supplémentaire de la crise de surdoses d'opioïdes. Plus précisément, cette analyse intégrée fournit de nouveaux renseignements sur les voies entre la surdose d'opioïdes et le contact avec le système de soins de santé et, dans certains cas, le décès apparemment lié aux opioïdes.

Par exemple, si une personne souffre d'une surdose d'opioïdes dans la communauté, on peut composer le 911 pour demander que le personnel des services médicaux d'urgence (paramédicaux) se rende sur place afin d'administrer un traitement en première intervention. Le personnel des services médicaux d'urgence (paramédicaux) peut administrer de la naloxone, un médicament qui sert à inverser temporairement les effets d'une surdose d'opioïdes, et transporter la personne pour qu'elle reçoive des soins médicaux plus complets à l'urgence ou à l'hôpital. Souvent, les personnes peuvent être traitées en tant que patients externes à l'urgence pour leur surdose d'opioïdes, mais parfois, selon leur état, il peut également être nécessaire de les hospitaliser pour qu'ils soient traités. Selon la gravité de la surdose et la rapidité du traitement, une personne peut décéder à n'importe quelle étape de ces voies des suites de son état. Ce bref rapport met en évidence les données disponibles pour chacune de ces voies.

Interventions des services médicaux d'urgence (SMU) en cas de surdose suspectées d'être liées aux opioïdes

À combien d'interventions les services médicaux d'urgence procèdent-ils relativement aux cas de surdoses suspectées d'être liées aux opioïdes au Canada?

Les services médicaux (paramédicaux) d'urgence représentent souvent la première étape d'intervention médicale pour une personne chez qui l'on suspecte une surdose d'opioïdes. Les premiers intervenants, tels que les ambulanciers paramédicaux, répondent aux appels au 911 pour des cas de surdose suspectée d'être liée aux opioïdes et sont habilités à administrer de la naloxone qui peut sauver la vie d'une personne. Entre janvier septembre 2019, on a recensé plus de 17 000 interventions des services médicaux d'urgence pour des surdoses suspectées d'être liées aux opioïdes, selon les données disponibles dans 9 provinces et territoires du Canada.

Qui sont les personnes touchées?

Des personnes de tous les groupes sociodémographiques sont touchées par la crise des opioïdes. Cependant, certaines populations subissent des conséquences plus lourdes relativement aux méfaits qui sont associés aux opioïdes. Les services médicaux d'urgence ont réalisé la majorité des interventions liées à des surdoses suspectées d'être liées aux opioïdes auprès d'hommes (72 %), dont plus des trois quarts (76 %) étaient de jeunes adultes et des adultes d'âge moyen de 20 à 49 ans.

Que s'est-il passé après l'intervention des services médicaux d'urgence?

Le personnel des services médicaux d'urgence (paramédicaux) transporte les personnes en ambulance vers les services d'urgence et les hôpitaux pour qu'elles y reçoivent des traitements supplémentaires si nécessaire. Actuellement, on ne détient pas de données nationales permettant de déterminer combien de personnes peuvent avoir refusé un transport et des soins médicaux supplémentaires. Toutefois, les données disponibles montrent que la plupart (82 %) des personnes hospitalisées pour intoxication aux opioïdes au Canada sont arrivées par ambulance (source : Base de données sur les congés des patients, 2018-2019).

Consultations à l'urgence pour surdose d'opioïdes

Dans certains cas, certaines personnes reçoivent un traitement pour une surdose d'opioïdes à l'urgence, ce que l'on définit comme un soin médical immédiat sans rendez-vous dispensé en service externe, et ne sont pas hospitalisées. Les services d'urgence reçoivent des patients arrivés par ambulance ainsi que des patients qui se présentent d'eux-mêmes (c'est-à-dire des patients qui viennent de leur plein gré ou qui sont amenés par des non-spécialistes tels que des membres de leur famille ou des amis), et sont généralement vus dans des hôpitaux ouverts 24 heures sur 24. Cependant, les données complètes des services d'urgence n'étaient disponibles que pour trois provinces (Ontario, Alberta et Yukon) au moment de la publication de ce rapport. Les données de l'Institut canadien d'information sur la santé (ICIS) montrent, lorsque l'on détient l'information complète des services d'urgence, que pour chaque hospitalisation liée à une intoxication aux opioïdes en 2017, on a recensé environ quatre consultations à l'urgence pour la même raison Note de bas de page 1. Comme la plupart des cas d'intoxication aux opioïdes semblent être traités à l'urgence et ne sont pas hospitalisés, le manque de données disponibles dans les services d'urgence nationaux nous empêche grandement de comprendre les méfaits associés aux opioïdes au Canada. Le gouvernement du Canada continue d'explorer les opportunités afin d'améliorer la qualité et la couverture des données dans le futur.

Les tendances détaillées en ce qui concerne les consultations à l'urgence pour intoxication aux opioïdes en Alberta, en Ontario et au Yukon, entre 2013 et 2017, sont présentées dans la dernière publication de l'ICIS sur les méfaits associés aux opioïdes au Canada :

Hospitalisations pour intoxication aux opioïdes

Combien d'hospitalisations pour intoxication aux opioïdes a-t-on recensées au Canada?

Une personne qui fait une surdose d'opioïdes, ce que les hôpitaux consignent en tant qu'« intoxication aux opioïdes », peut devoir être hospitalisée. Entre janvier 2016 et septembre 2019, il y a eu 19 490 hospitalisations pour intoxication aux opioïdes au Canada Note de bas de page a. Il est à noter que les chiffres concernant l'hospitalisation de patients intoxiqués aux opioïdes entre avril et septembre 2019 sont préliminaires et devraient changer à mesure que les provinces et territoires continuent de soumettre des données. La durée du séjour à l'hôpital peut être utilisée comme un indicateur de l'utilisation des ressources de soins de santé et de la gravité du méfait. Cette analyse a révélé que la durée totale moyenne du séjour à l'hôpital pour une intoxication aux opioïdes était de 7,8 jours (source : Base de données sur les congés des patients de l'ICIS, 2018-2019). Il est important de noter que ces données représentent le nombre d'hospitalisations pour intoxication aux opioïdes, et non le nombre de personnes qui ont été hospitalisées; il est possible que la même personne ait été hospitalisée pour une intoxication aux opioïdes plus d'une fois au cours de la période de l'étude. Dans le futur, les analyses se pencheront sur les patients ayant été hospitalisés plus d'une fois.

Qui sont les personnes touchées?

Parmi les personnes hospitalisées pour une intoxication accidentelle aux opioïdes survenue en 2019 entre janvier et septembre, la majorité (59 %) était des hommes, par rapport à 41 % de femmes. Une proportion similaire d'hospitalisations liées à une intoxication accidentelle aux opioïdes a touché de jeunes adultes et des adultes d'âge moyen (de 20 à 49 ans) ainsi que des adultes âgés de 50 ans et plus, avec respectivement 49 % et 46 %.

Que s'est-il passé après l'hospitalisation?

Une personne peut emprunter plusieurs voies après avoir été hospitalisée pour une intoxication aux opioïdes; par exemple, elle peut être transférée dans un autre établissement ou même, dans certains cas, décéder. Cependant, la plupart des personnes qui sont hospitalisées pour intoxication aux opioïdes reçoivent leur congé de l'hôpital et peuvent regagner leur domicile.

Décès apparemment liés aux opioïdes

Combien de personnes meurent à cause des opioïdes au Canada?

Entre janvier 2016 et septembre 2019, plus de 14 700 Canadiens ont perdu la vie vraisemblablement à cause des opioïdes. En 2019, entre janvier et septembre, 94 % des décès apparemment liés à la consommation d'opioïdes ont été considérés comme accidentels, ce qui signifie que la personne n'avait pas l'intention de se faire du mal.

Qui sont les personnes touchées?

Parmi les personnes qui sont décédées à la suite d'une surdose accidentelle suspectée d'être liée aux opioïdes en 2019, entre janvier et septembre, la majorité était de sexe masculin (75 %), par rapport à 25 % de sexe féminin. La plupart (65 %) des personnes qui sont décédées accidentellement vraisemblablement après avoir consommé des opioïdes étaient de jeunes adultes et des adultes d'âge moyen (de 20 à 49 ans). Le fentanyl et ses analogues, qui sont des opioïdes synthétiques très toxiques Note de bas de page 3, étaient impliqués dans 78 % des décès accidentels apparemment liés à la consommation d'opioïdes, et dans 72 % de ces décès, la victime avait également consommé une ou plusieurs substances non opioïdes, par exemple de l'alcool, de la méthamphétamine ou des sédatifs.

Quelles sont les caractéristiques les plus fréquentes chez les personnes décédées?

Une étude dans laquelle on a demandé aux coroners, médecins légistes et toxicologues du Canada de réfléchir aux décès ayant pour cause une surdose d'opioïdes et d'autres drogues sur lesquels ils avaient enquêté entre 2016 et 2017 Note de bas de page 4, a révélé que les caractéristiques les plus fréquemment observées chez les personnes décédées comprenaient :

Orientations futures

Ce rapport présente une partie de l'incidence sur la santé publique des méfaits associés aux opioïdes au Canada. Le gouvernement du Canada continuera à travailler en collaboration afin de recueillir et de communiquer des données nationales, des activités de surveillance et de recherche en vue de mieux orienter les interventions de santé publique fondées sur des données probantes pour réduire les méfaits associés aux opioïdes. Au fur et à mesure que les systèmes de surveillance évoluent, les travaux futurs susceptibles d'éclairer davantage les stratégies de prévention et d'intervention pourraient inclure la détermination d'autres types de méfaits associés aux opioïdes (au-delà de l'intoxication et du décès), en plus de l'exploration des facteurs qui exposent les personnes à un risque plus élevé de méfait.

En résumé

Le Canada connaît actuellement une crise de surdoses d'opioïdes. Les voies de méfait présentées dans ce rapport fournissent une analyse de la manière dont les interventions des services médicaux d'urgence en cas de surdoses suspectées d'être liées aux opioïdes, d'hospitalisations pour intoxication aux opioïdes et de décès apparemment liés aux opioïdes permettent de dresser un tableau plus complet des méfaits associés aux opioïdes au Canada.

Le présent rapport a révélé que la plupart des personnes hospitalisées pour intoxication aux opioïdes arrivent par ambulance et regagnent leur domicile après leur hospitalisation. Il est à noter que dans la majorité (53 %) des hospitalisations liées à une intoxication aux opioïdes, le patient a été renvoyé chez lui sans soutien communautaire à domicile ou sans avoir été orienté vers des services, tandis que 10 % sont renvoyés chez eux avec des services de soutien qui peuvent inclure des services communautaires en santé mentale, des soins à domicile ou des cliniques communautaires. Il convient de mentionner que cette analyse n'a pas examiné qui devait être renvoyé chez lui avec un soutien selon l'issue de son état; par conséquent, des travaux futurs doivent être effectués pour interpréter cette conclusion. En outre, dans plus d'un cas sur dix, les personnes hospitalisées pour intoxication aux opioïdes ont quitté l'hôpital contre l'avis médical, ce qui signifie qu'elles n'ont peut-être pas reçu tous les soins médicaux ou tous les services de soutien qui étaient à leur disposition. Une autre conclusion clé de ce rapport est la proportion de mortalité attribuable à une intoxication aux opioïdes à l'hôpital : il a été constaté que dans 7 % des hospitalisations liées à une intoxication aux opioïdes, la personne est décédée à l'hôpital.

Des personnes de tous les horizons sont touchées par la crise des opioïdes, mais ce rapport a constaté que la majorité des interventions des services médicaux d'urgence dans des cas de surdoses suspectées d'être liées aux opioïdes, d'hospitalisations pour intoxication accidentelle aux opioïdes et de décès accidentels apparemment liés aux opioïdes ont été réalisées auprès d'hommes (de 59 % à 75 %). La plupart des interventions des services médicaux d'urgence pour des surdoses suspectées d'être liées aux opioïdes et des décès accidentels apparemment liés aux opioïdes concernaient de jeunes adultes et des adultes d'âge moyen (de 20 à 49 ans). En comparaison, les adultes âgés de 50 ans ou plus, ainsi que les jeunes adultes et les adultes d'âge moyen (de 20 à 49 ans) représentaient une proportion similaire des hospitalisations liées à une intoxication accidentelle aux opioïdes. Les raisons expliquant les différences dans le profil de ces groupes devraient être étudiées dans le cadre de recherches futures, afin de mieux cibler les interventions de prévention et de traitement.

Il importe de préciser que l'analyse contenue dans ce rapport ne présente qu'une partie de l'incidence de la crise des opioïdes sur la santé publique au Canada. Le gouvernement du Canada continuera de travailler à l'amélioration des données et des analyses afin d'orienter les stratégies et les interventions visant à réduire les méfaits associés aux opioïdes dans tout le pays. Pour des renseignements plus détaillés sur les méfaits associés aux opioïdes au Canada et des notes techniques, rendez-vous à l'adresse suivante : https://sante-infobase.canada.ca/mefaits-associes-aux-substances/opioides/.

L'infographie ci-dessous présente un résumé des principales conclusions de ce rapport (figure 1).

Figure 1 :
Description de l'infographie (figure 1)

La figure 1 illustre une infographie des voies d'entrée et de sortie de l'hôpital dans le cas d'intoxications aux opioïdes, selon les données disponibles d'avril 2018 à mars 2019 qui proviennent de la Base de données sur les congés des patients de l'Institut canadien d'information sur la santé.

Comment les patients ont-ils été admis à l'hôpital?

  • 82 % sont arrivés en ambulance
  • 18 % sont arrivés par d'autres moyens, par exemple en voiture avec un membre de la famille ou un ami

Comment les patients hospitalisés ont-ils obtenu leur congé?

  • 63 % ont été renvoyés à la maison
  • 19 % ont été transférés dans un autre établissement
  • 11 % sont partis contre l'avis médical
  • 7 % sont décédés

Il est possible qu'une même personne ait été hospitalisée plus d'une fois entre avril 2018 et mars 2019.

Remerciements

Ce bref rapport n'aurait pas été possible sans la collaboration et le dévouement des bureaux provinciaux et territoriaux (PT) des coroners en chef et des médecins légistes en chef ainsi que des partenaires des provinces et des territoires dans les domaines de la santé et de la santé publique ainsi que des services médicaux d'urgence qui ont fourni des données. Nous tenons également à remercier l'Institut canadien d'information sur la santé d'avoir recueilli et fourni les données utilisées pour faire rapport sur les hospitalisations liées à une intoxication aux opioïdes.

Avertissement

Certaines parties de ce document sont fondées sur des données et des renseignements compilés et fournis par l'ICIS. Toutefois, les analyses, les conclusions, les opinions et les affirmations présentées ici sont celles de l'auteur et ne reflètent pas nécessairement ceux de l'ICIS.

Méthodologie

Afin d'analyser les voies d'entrée et de sortie de l'hôpital dans le cas d'intoxication aux opioïdes, des données de la Base de données sur les congés des patients (BDCP) de l'ICIS ont été analysées pour l'exercice 2018-2019. L'exercice commence le 1er avril 2018 et se termine le 31 mars 2019. La méthode pour recenser les hospitalisations pour intoxication aux opioïdes s'est alignée sur la méthodologie de l'ICIS pour la déclaration des méfaits associés aux opioïdes, sauf que cette analyse a exclu les données du Québec qui faisaient partie du rapport de l'ICIS Note de bas de page 6. La BDCP contient des données démographiques, administratives et cliniques sur tous les départs des établissements de soins aigus dans l'ensemble des provinces et territoires, à l'exception du Québec. Pour des renseignements détaillés sur la BDCP, consultez le site Web de l'ICIS : https://www.cihi.ca/fr/metadonnees-de-base-de-donnees-sur-les-conges-des-patients

Les cas d'hospitalisation pour intoxication aux opioïdes ont été répertoriés à l'aide des codes T40 de la classification CIM-10-CA présentés à l'annexe A. Seuls les diagnostics d'intoxication aux opioïdes qui avaient eu une incidence sur le temps passé ou le traitement reçu à l'hôpital tel que le définissent les types de diagnostics « M » (diagnostic principal), « 1 » (comorbidité avant l'admission), « 2 » (comorbidité après l'admission), « W », « X », « Y » (diagnostic de transfert de service) et « 6 » (diagnostic principal indirect) ont été inclus. Les codes d'intoxication aux opioïdes avec un préfixe Q, indiquant un diagnostic suspect, ont été exclus de cette analyse, tout comme les registres de cadavres et de mortinaissances. Les champs obligatoires suivants ont été utilisés pour examiner les voies d'entrée et de sortie de l'hôpital qu'empruntent les personnes :

Champ Description/Valeurs

Admission par

ambulance

Indique si le patient est arrivé à l'établissement par ambulance ainsi que le type d'ambulance utilisée.

  • A = Ambulance aérienne
  • G = Ambulance terrestre
  • C = Combinaison des types d'ambulance ci-dessus
  • N = Pas d'ambulance ou arrivé par d'autres moyens

État à la sortie

L'endroit où le patient a reçu son congé d'hôpital ou l'état du patient à sa sortie.

  • 04 = Retour domicile, condo ou appartement privé avec soutien/orientation
  • 05 = Retour domicile, condo ou appartement privé sans soutien/orientation
  • 08 = Donneur décédé admis pour un prélèvement d'organes ou de tissus
  • 09 = Mortinaissance
  • 10 = Transfert pour hospitalisation (établissement déclarant ou autre)
  • 20 = Transfert vers SU ou soins ambulatoires (établ. déclarant ou autre)
  • 30 = Transfert vers des soins en hébergement
  • 40 = Transfert vers un foyer de groupe ou un logement supervisé
  • 61 = Absent sans permission (ASP)
  • 62 = Sortie contre l'avis du médecin
  • 65 = N'est pas revenu d'un congé temporaire
  • 66 = Décédé pendant un congé temporaire
  • 67 = Suicide hors établissement
  • 72 = Décédé à l'établissement
  • 73 = Aide médicale à mourir (AMAM)
  • 74 = Suicide à l'établissement
  • 90 = Transfert vers un établissement correctionnel

Les codes pour la valeur Admission par ambulance ont été changés en variables dichotomiques (1 = Admission par ambulance [A, G, C], 2 = Pas d'ambulance ou arrivé par d'autres moyens [N]). Pour déterminer quelles personnes sont décédées, les codes pour la valeur État à la sortie ont été changés comme suit : 1 = Décédé (66, 67, 72, 73, 74) et 2 = Encore vivant (04, 05, 10, 20, 30, 40, 61, 62, 65, 90).

Pour la méthodologie détaillée concernant la façon dont les décès apparemment liés aux opioïdes et les interventions des services médicaux d'urgence en cas de surdoses suspectées d'être liées aux opioïdes ont été comptabilisés, veuillez consulter les notes techniques à l'adresse suivante https://sante-infobase.canada.ca/mefaits-associes-aux-substances/opioides/

Pour cette étude, le couplage des sources de données n'a pas été effectué; l'analyse était indépendante pour chaque source de données.

Annexe A: Codes CIM-10-CA utilises afin d'identifier les hospitalisations pour intoxication aux opioïdes

Code CIM-10-CA Précisions CIM-10-CA

T40.0

Intoxication par l'opium

T40.1

Intoxication par l'héroïne

T40.2

Intoxication par d'autres opioïdes

T40.20Note de bas de page *

Intoxication par la codéine et ses dérivés

T40.21Note de bas de page *

Intoxication par la morphine

T40.22Note de bas de page *

Intoxication par l'hydromorphone

T40.23Note de bas de page *

Intoxication par l'oxycodone

T40.28Note de bas de page *

Intoxication par d'autres opioïdes, non classés ailleurs

T40.3

Intoxication par la méthadone

T40.4

Intoxication par d'autres narcotiques synthétiques

T40.40Note de bas de page *

Intoxication par le fentanyl et ses dérivés

T40.41Note de bas de page *

Intoxication par le tramadol

T40.48Note de bas de page *

Intoxication par d'autres narcotiques synthétiques, non classés ailleurs

T40.6

Intoxication par des narcotiques, autres et sans précision

Note de bas de page

Note de bas de page a

Ce chiffre exclut les données du Québec

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Référence

Note de bas de page 1

Institut canadien d'information sur la santé. Préjudices liés aux opioïdes au Canada : tableaux de données. Décembre 2018.

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Note de bas de page 2

Institut canadien d'information sur la santé. Caractéristiques des sorties de l'hôpital contre l'avis du médecin. Octobre 1, 2013:1-20.

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Note de bas de page 3

Gouvernement du Canada. Fentanyl : Renseignez-vous au sujet du fentanyl et apprenez pourquoi il peut être dangereux et ce qu'il faut faire en cas de surdose. 2019. Sur Internet : https://www.canada.ca/fr/sante-canada/services/dependance-aux-drogues/drogues-illicites-et-reglementees/fentanyl.html. Cité le 20 février 2020.

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Note de bas de page 4

Agence de la santé publique du Canada. Comité consultatif spécial sur l'épidémie de surdoses d'opioïdes. Faits saillants de la première phase de l'étude nationale sur les décès par surdose liée aux opioïdes et aux drogues : observations des coroners et des médecins légistes. Septembre 2018. Mis à jour en octobre 2019. https://www.canada.ca/fr/sante-publique/services/publications/vie-saine/faits-saillants-premiere-phase-etude-nationale-deces-surdose-liee-opioides-substances-illegales.html. Cité le 20 février 2020.

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Note de bas de page 5

Gouvernement du Canada. À propos de la consommationde substances. 2019. Sur Internet : https://www.canada.ca/fr/sante-canada/services/dependance-aux-drogues/usage-substances.html. Cité le 20 février 2020.

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Note de bas de page 6

Institut canadien d'information sur la santé. Préjudices liés aux opioïdes au Canada. Décembre 2018 : 1-79.

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