Publications Scientifique

1. Michaud et al., (2013, décembre). Indicateurs de la santé autodéclarés et mesurés objectivement d'un échantillon de Canadiens résidant à proximité d'éoliennes industrielles : Enquête sociale et méthodologie de modélisation du niveau sonore (Self-reported and Objectively Measured Health Indicators among a Sample of Canadians Living within the Vicinity of Industrial Wind Turbines: Social Survey and Sound Level Modelling Methodology), Noise News International, 21(4): 14-23.

Santé Canada offre des conseils sur les risques pour la santé associés au bruit ambiant, y compris le bruit des éoliennes. En collaboration avec Statistique Canada, Santé Canada mène des travaux de recherche sur plusieurs années visant à explorer le lien entre le bruit des éoliennes et ses effets possibles sur la santé des personnes vivant à proximité. Le niveau sonore des éoliennes auquel les résidents des habitations choisies sont exposés est modélisé en fonction de normes internationales et est étayé par des mesures spécialisées du niveau sonore prises à l'intérieur et à l'extérieur d'un sous-échantillon de résidences. Un questionnaire informatisé et administré aux participants en personne permet d'évaluer leur perception du bruit dans la collectivité, de leur état de santé général et de la qualité de leur sommeil. En outre, l'étude comprend des mesures objectives de la pression artérielle, du stress et du sommeil. Globalement, la méthodologie de recherche de l'étude est complexe et permet de mesurer de nombreuses variables. Pour cette raison et pour fournir des données de référence sur lesquelles des futures publications de résultats pourront s'appuyer, Santé Canada a publié la méthodologie élaborée de l'étude dans la revue Noise News International (decembre 2013). Les résultats de ces travaux vont ajouter au corpus de données scientifiques évaluées par des pairs qui, combinées à d'autres données scientifiques du domaine, permettront d'orienter la prise de décision, la formulation de conseils et l'établissement de politiques concernant les propositions de mise au point d'éoliennes, les installations d'éoliennes et l'exploitation de ces éoliennes au Canada.

2. Feder, et. al. (2015). Une évaluation de la qualité de vie utilisant le questionnaire WHOQOL-BREF parmi des participants habitant dans les environs d'installations éoliennes (An assessment of quality of life using the WHOQOL-BREF among participants living in the vicinity of wind turbines), « Environmental Research », 142 (2015): 227-238.

Il existe des inquiétudes parmi certains canadiens que le fait d'habiter près d'installations éoliennes pourrait avoir des effets néfastes sur la santé. Santé Canada, en collaboration avec Statistique Canada ainsi qu'un comité externe d'experts, a entrepris l'Étude sur le Bruit des Éoliennes et la Santé (EBES) afin d'examiner les effets du bruit provenant des éoliennes (BE) sur la santé et le bien-être. Des méthodologies acceptées internationalement ont été utilisées par les chercheurs de cette étude afin de calculer les niveaux de BE aux résidences des participants. Les effets sur la santé dans l'EBES ont été évalués en demandant aux participants de répondre à des questions concernant leur santé et leur qualité de vie (QDV). L'Organisation Mondiale de la Santé (OMS) a développé une version abrégée de leur questionnaire sur la QDV, qui comptait originalement 100 questions. La version plus courte compte 26 questions, elle est connue sous le nom « WHOQOL-BREF » et a été utilisée dans plusieurs études portant sur la QDV durant de nombreuses années. Le WHOQOL-BREF fournit une évaluation de la QDV dans les domaines suivants: Santé physique, Psychologique, Relations sociales et Environnement. De plus, ce questionnaire comprend également deux questions additionnelles qui évaluent globalement la QDV, ainsi que le niveau de Satisfaction avec la Santé. Les résultats de l'EBES suggèrent que l'exposition au BE n'a pas d'influence sur la QDV. Cela signifie que dans l'EBES, les caractéristiques des réponses provenant du WHOQOL-BREF n'ont pas été influencées par les niveaux de BE aux résidences des participants. Ces résultats, lorsque considérés dans le contexte de l'ensemble des résultats portant sur ce domaine de recherche, renforcent l'apport de conseils scientifiques que Santé Canada fournit en ce qui a trait aux effets sur la santé provenant de l'exposition au BE.

3. Michaud et al. (2016, janvier). Effets du bruit des éoliennes sur les mesures autodéclarées et les mesures objectives du sommeil (Effects of Wind Turbine Noise on Self-Reported and Objective Measures of Sleep), SLEEP, 39(1): 97-109.

Certains Canadiens s'inquiètent de la possibilité de conséquences néfastes pour la santé associées au fait de vivre à proximité d'éoliennes. L'Étude sur le bruit des éoliennes et la santé (EBES) a été réalisée par Santé Canada, en collaboration avec Statistique Canada et d'autres experts de l'extérieur, pour comprendre les effets du bruit des éoliennes sur la santé et le bien-être. Dans le cadre de l'EBES, les effets sur la santé ont été mesurés en demandant aux participants de répondre à des questions sur leur santé ainsi qu'à des questions sur leur sommeil. L'indice de la qualité du sommeil de Pittsburgh (Pittsburgh Sleep Quality Index [PSQI]) est un questionnaire validé évaluant la qualité du sommeil au cours des 30 jours précédents. Ce questionnaire a été inclus dans le cadre du questionnaire administré dans l'EBES. En plus du questionnaire, un sous-échantillon de près de 700 participants dans l'EBES ont aussi porté un bracelet pour une période pouvant atteindre 7 jours. Le bracelet a servi à enregistrer les mouvements, donnant ainsi une indication objective des divers paramètres du sommeil, soit à quelle fréquence les personnes se réveillent, la durée de leur sommeil et le temps qu'il leur a fallu pour s'endormir. Les mesures du sommeil ont été évaluées par rapport aux niveaux calculés du bruit des éoliennes aux domiciles des participants. Les résultats de l'EBES semblent indiquer que le sommeil n'a pas été influencé par l'exposition au bruit des éoliennes. Plus précisément, les réponses aux questions sur le sommeil dans le questionnaire et les données recueillies avec le bracelet n'ont pas été jugées dépendantes du niveau du bruit des éoliennes au domicile du participant. Ces résultats, quand on les examine avec les autres conclusions dans ce domaine, renforcent le conseil que donne Santé Canada sur les effets sur la santé de l'exposition au bruit des éoliennes.

4. Michaud et al. (2016, mars). Réponses au stress autodéclarées et mesurées associées à l'exposition au bruit des éoliennes. (Self-reported and measured stress responses associated with exposure to wind turbine noise.) Journal of the Acoustical Society of America, 139(3): 1467-1479.

Certains Canadiens s'inquiètent de la possibilité de conséquences néfastes pour la santé associées au fait de vivre à proximité d'éoliennes. L'Étude sur le bruit des éoliennes et la santé (EBES) a été réalisée par Santé Canada, en collaboration avec Statistique Canada et d'autres experts de l'extérieur, pour comprendre les effets du bruit des éoliennes sur la santé et le bien être. De nombreuses mesures du stress rapportées et effectuées objectivement par les participants exposés au bruit des éoliennes (BE) ont été évaluées dans le cadre de l'EBES. L'échelle de stress ressenti (ESR) est un questionnaire largement utilisé pour mesurer le stress ressenti par une personne au cours du mois précédent. Les niveaux obtenus sur l'ESR ont été examinés, simultanément à la tension artérielle, à la fréquence cardiaque et aux concentrations de cortisol dans les cheveux, lesquelles ont été mesurées objectivement. Le cortisol est une hormone de stress reconnue, dont la concentration augmente avec la hausse du niveau de stress. Lorsque l'organisme sécrète du cortisol en réponse au stress, celui-ci s'accumule dans les cheveux à mesure qu'ils poussent. La pousse moyenne des cheveux étant de 1 cm par mois, l'analyse d'un échantillon de 3 cm, recueilli dans le cadre de l'EBES, a permis d'obtenir une estimation de la sécrétion de cortisol au cours des 90 jours précédents. Cette méthode a été utilisée pour évaluer le stress à long terme dans le cadre de nombreuses études, mais l'EBES, qui représente la plus importante enquête dans ce domaine, est la première à l'utiliser pour mesurer objectivement la réponse au BE. Les conclusions de l'EBES, quant aux résultats des modèles finaux sur l'ESR, montrent que les mesures de la tension artérielle, de la fréquence cardiaque et du taux de cortisol n'étaient pas liées au niveau de BE. Ces résultats, quand on les examine avec les autres conclusions dans ce domaine, renforcent le conseil que donne Santé Canada sur les effets sur la santé de l'exposition au bruit des éoliennes.

5. Michaud et al. (2016, mars). Exposition au bruit des éoliennes : réponses perceptuelles et effets déclarés sur la santé. (Exposure to wind turbine noise: Perceptual responses and reported health effects.) Journal of the Acoustical Society of America, 139(3): 1443-1454.

Certains Canadiens s'inquiètent de la possibilité de conséquences néfastes pour la santé associées au fait de vivre à proximité d'éoliennes. L'Étude sur le bruit des éoliennes et la santé (EBES) a été réalisée par Santé Canada, en collaboration avec Statistique Canada et d'autres experts de l'extérieur, pour comprendre les effets du bruit des éoliennes sur la santé et le bien être. Cet article décrit différentes mesures de l'état de santé et du bien être, en lien avec les niveaux de BE. Au total, 1 238 adultes âgés de 18 à 79 ans ont participé à l'étude dans les régions du sud de l'Ontario et de l'Île-du-Prince-Édouard (Î.-P.É.). On précise dans l'article que les effets déclarés sur l'état de santé, lesquels comprennent, sans toutefois s'y limiter, les migraines, vertiges, acouphènes, troubles du sommeil, niveaux de stress ressenti, douleur chronique et cardiopathie n'étaient pas liés au niveau de BE. Cela signifie qu'il n'y a pas de tendance précise entre le fait de déclarer ces effets sur la santé et le lieu de résidence à proximité d'éoliennes. Toutefois, les personnes qui résident dans des régions où les niveaux de BE sont plus élevés sont plus susceptibles d'être dérangées par les différentes caractéristiques des éoliennes, comme le bruit, l'effet stroboscopique, les impacts visuels, les vibrations et les lumières clignotantes sur les éoliennes, qui servent de signaux d'avertissement pour les aéronefs. Ces résultats, quand on les examine avec les autres conclusions dans ce domaine, renforcent le conseil que donne Santé Canada sur les effets sur la santé de l'exposition au bruit des éoliennes.

6. Michaud et al. (2016, mars). Variables personnelles et circonstancielles associées au désagrément sonore découlant du bruit produit par les éoliennes. (Personal and situational variables associated with wind turbine noise annoyance.) Journal of the Acoustical Society of America, 139(3): 1455-1466.

Certains Canadiens s'inquiètent de la possibilité de conséquences néfastes pour la santé associées au fait de vivre à proximité d'éoliennes. L'Étude sur le bruit des éoliennes et la santé (EBES) a été réalisée par Santé Canada, en collaboration avec Statistique Canada et d'autres experts de l'extérieur, pour comprendre les effets du bruit des éoliennes sur la santé et le bien être, lesquels comprennent le désagrément sonore découlant du bruit pour la collectivité. Dans ce contexte, le désagrément fait référence à une croyance subjective selon laquelle le BE entraîne une réaction de longue durée (12 mois et plus) consistant à être très ou fortement incommodé. Les scientifiques considèrent que des réponses de ce type sont le reflet d'un « désagrément élevé à long terme », lequel est considéré comme plus grave qu'un désagrément qui perturbe brièvement une activité. Cet article présente différents modèles afin de déterminer les facteurs qui permettent d'en prévoir le désagrément dus au BE. Bien que les résultats démontrent que le niveau de BE peut, à lui seul, prédire le désagrément qu'il occasionnera, la force de cette prévision est considérablement augmentée lorsque d'autres variables sont comprises dans les modèles de prédiction. Ces variables comprennent, sans toutefois s'y limiter, un autre type de désagrément (par ex., impact visuel, clignotement des lumières, vibrations), des troubles du sommeil, une sensibilité au bruit et les avantages personnels retirés du fait d'avoir des éoliennes dans la région. On a également constaté que la déclaration d'inquiétudes quant à la sécurité physique des personnes, associées au fait de vivre à proximité d'éoliennes, représentait aussi un facteur de prédiction du désagrément entraîné par le BE. Cet article présente une comparaison entre les conclusions de l'EBES et d'autres études similaires ayant fait l'objet d'une évaluation par les pairs, publiées par des chercheurs dans ce domaine, et celles de certaines études portant sur l'exposition au bruit dû aux transports. Cette comparaison suggère que la tolérance de la collectivité envers le BE est plus faible, en comparaison avec celle qu'elle affiche envers le bruit généré par un aéronef, le transport ferroviaire et la circulation automobile. Cela signifie que le désagrément occasionné par le bruit produit par les éoliennes est plus élevé que celui découlant d'autres sources de bruit, même si le niveau sonore est comparable. Le présent article fournit des données de nature quantitative sur ces différences. Ces résultats, quand on les examine avec les autres conclusions dans ce domaine, renforcent le conseil que donne Santé Canada sur les effets sur la santé de l'exposition au bruit des éoliennes.

7. Voicescu et al. (2016, mars). L'estimation du désagrément de l'effet stroboscopique calculé est améliorée lorsque des variables associées à l'exposition au bruit des éoliennes sont prises en considération. (Estimating annoyance to calculated wind turbine shadow flicker is improved when variables associated with wind turbine noise exposure are considered.) Journal of the Acoustical Society of America, 139(3): 1480-1492.

Certains Canadiens s'inquiètent de la possibilité de conséquences néfastes pour la santé associées au fait de vivre à proximité d'éoliennes. L'Étude sur le bruit des éoliennes et la santé (EBES) a été réalisée par Santé Canada, en collaboration avec Statistique Canada et d'autres experts de l'extérieur, pour comprendre les effets du bruit des éoliennes sur la santé et le bien être. Si le principal objectif de cette étude était de caractériser la réponse des collectivités à l'exposition au BE, les conclusions ont démontré une hausse du désagrément occasionnée par d'autres caractéristiques, y compris l'effet stroboscopique, lorsque les niveaux de BE augmentent. L'effet stroboscopique, provoqué par le mouvement du soleil derrière les pales rotatives des éoliennes, est reconnu comme étant à l'origine de plaintes de la part des collectivités qui vivent à proximité d'éoliennes. Dans le cadre de l'EBES, les scientifiques de Santé Canada ont calculé la durée de l'exposition à l'ombre des résidences à l'aide du logiciel WindPROMD, ce qui leur a permis de développer des modèles prédictifs. Les résultats montrent une augmentation significative du désagrément lorsque l'effet stroboscopique est d'une durée égale ou supérieure à 20 minutes par jour. En outre, on a constaté que certaines variables permettant de prédire le désagrément entraîné par le BE s'avéraient d'importants indicateurs du désagrément provoqué par l'effet stroboscopique. Ceux-ci comprennent, sans toutefois s'y limiter, la sensibilité au bruit, les inquiétudes relatives à la sécurité physique, la capacité d'entendre les éoliennes de chez soi et d'autres désagréments liés aux caractéristiques des éoliennes (par ex., le bruit, le clignotement des lumières, les impacts visuels et les vibrations). L'article conclut en indiquant que, même si le désagrément occasionné par l'effet stroboscopique peut être prédit en n'utilisant que les niveaux de BE calculés, une légère amélioration des prédictions a été observée lorsque les modèles d'exposition à l'effet stroboscopique étaient utilisés au lieu des niveaux de BE. Cette amélioration est encore plus grande lorsque d'autres facteurs sont pris en compte. Ces résultats, quand on les examine avec les autres conclusions dans ce domaine, renforcent le conseil que donne Santé Canada sur les effets sur la santé de l'exposition au bruit des éoliennes.

8. Keith et al. (2016, mars). Mesure de la puissance sonore des éoliennes. (Wind turbine sound power measurements.) Journal of the Acoustical Society of America, 139(3): 1431-1435.

Certains Canadiens s'inquiètent de la possibilité de conséquences néfastes pour la santé associées au fait de vivre à proximité d'éoliennes. L'Étude sur le bruit des éoliennes et la santé (EBES) a été réalisée par Santé Canada, en collaboration avec Statistique Canada et d'autres experts de l'extérieur, pour comprendre les effets du bruit des éoliennes sur la santé et le bien être. Cet article offre une validation expérimentale des données sur le niveau de puissance sonore fournies par les fabricants d'éoliennes en vue de leur utilisation dans l'EBES. À l'aide de normes internationales, on a mesuré les niveaux de puissance sonore des dix modèles d'éoliennes présentes dans la région où on a procédé à l'EBES. On a établi une cohérence, entre ces mesures et celles des fabricants. Les mesures ont également permis d'appliquer les données fournies par les fabricants aux fréquences plus basses. En englobant ces dernières, les spectres des fréquences obtenus étaient les mêmes pour les dix modèles d'éoliennes, rendant encore plus difficile le fait de déterminer si des effets uniques découlent du bruit de basse fréquence. Les conclusions publiées sont cohérentes à celles des études publiées antérieurement, présentées dans le site Web de Santé Canada.

9. Keith et al. (2016, mars). Calcul des niveaux de pression acoustique des éoliennes dans les résidences. Journal of the Acoustical Society of America, 139(3): 1436-1442

Certains Canadiens s'inquiètent de la possibilité de conséquences néfastes pour la santé associées au fait de vivre à proximité d'éoliennes. L'Étude sur le bruit des éoliennes et la santé (EBES) a été réalisée par Santé Canada, en collaboration avec Statistique Canada et d'autres experts de l'extérieur, pour comprendre les effets du bruit des éoliennes sur la santé et le bien être. L'article décrit le calcul des niveaux de pression acoustique (NPA) des éoliennes dans les résidences des 1 238 participants à l'EBES. À partir des données fournies par les fabricants, les NPA ont été calculés à l'extérieur de chaque résidence, en utilisant des normes reconnues internationalement. Les NPA ont ainsi été manipulés à l'aide d'une méthode appelée « pondération C » afin de mettre l'accent sur le bruit des basses fréquences. Pour assurer la cohérence de l'évaluation entre la plupart des autres sources de bruit, une méthode appelée « pondération A » a également été utilisée. Lors de l'utilisation de la pondération C, le NPA était, de façon constante, 15 dB plus élevé que le NPA obtenu à l'aide de la pondération A, cette différence confirmant que les éoliennes produisent un bruit découlant de basses fréquences. Toutefois, la différence constante entre le NPA obtenu par la pondération A et celui mesuré avec la pondération C signifie qu'aucune des deux méthodes ne peut fournir plus d'information que l'autre. Habituellement, lorsqu'on installe des éoliennes au Canada, le NPA dans les résidences est calculé en fonction d'une vitesse constante des vents. La même approche a été utilisée dans le cadre de l'EBES. La vitesse du vent choisie pour l'analyse était de 8 m/s, puisque cette vitesse était associée à certains des niveaux de bruit produit par les éoliennes les plus élevés. En réalité, le vent ne souffle pas toujours de manière constante. On a donc calculé une moyenne à long terme du NPA dans les résidences de 4,5 dB moins élevée que le NPA découlant d'une vitesse constante du vent. Le NPA ambiant a également été estimé à l'aide de directives provenant des États-Unis et de l'Alberta, au Canada. Les conclusions publiées sont cohérences avec celles qui ont déjà été présentées sur le site Web de Santé Canada.

10. Michaud et al. (2018, février). Clarifications on the Design and Interpretation of Conclusions from Health Canada’s Study on Wind Turbine Noise and Health (Clarifications sur la conception et l’interprétation des conclusions de l’Étude sur le bruit des éoliennes et la santé réalisée par Santé Canada). Acoustics Australia, https://doi.org/10.1007/s40857-017-0125-4

L’Étude sur le bruit des éoliennes et la santé (EBES) a été réalisée par Santé Canada, en collaboration avec Statistique Canada et d’autres experts de l’extérieur, pour comprendre les effets du bruit des éoliennes sur la santé et le bien-être. Il a été largement communiqué que l’EBES de Santé Canada n’a permis d’établir aucune association positive entre les niveaux de bruit des éoliennes et l’un ou l’autre des résultats pour la santé évalués, si ce n’est une augmentation de la gêne causée par plusieurs caractéristiques des éoliennes (c.-à-d. bruit, effet stroboscopique, feux clignotants, effets visuels et vibrations). À la suite de la publication des résultats de l’Étude sur le bruit ambiant et la santé (EBAS), certains ont indiqué vouloir présenter d’autres interprétations des résultats de l’EBES. Malgré l’importance d’une réévaluation ou d’une réinterprétation scientifique indépendante, la présente publication sert à clarifier et, au besoin, à corriger certains renseignements fournis par d’autres. Le présent article fait état de questions importantes associées à la réévaluation proposée. Afin d’aborder ces questions de façon approfondie et d’éviter toute confusion ou interprétation erronée, les auteurs de l’EBES comparent les données sur la prévalence de l’état de santé de l’EBES et les enquêtes sur la santé représentatives à l’échelle nationale menées au Canada au cours de la même année civile. De plus, cet article donne suite aux commentaires reçus à ce jour sur l’EBES, y compris en ce qui a trait à la tranche d’âge de l’étude, à la généralisation des résultats, à la présentation de données brutes et aux conclusions sur l’association entre le niveau de bruit des éoliennes et la santé.

11. Michaud et al. (2018, avril). Derivation and application of a composite annoyance reaction construct based on multiple wind turbine features (Calcul et application d’un concept composite de réactions de gêne associées à de multiples caractéristiques des éoliennes). Revue canadienne de santé publique, 109(2):242-251.

L’Étude sur le bruit des éoliennes et la santé (EBES) a été réalisée par Santé Canada, en collaboration avec Statistique Canada et d’autres experts de l’extérieur, pour comprendre les effets du bruit des éoliennes sur la santé et le bien-être. Le bruit émis par les éoliennes est l’une des nombreuses caractéristiques des éoliennes pouvant donner lieu à une gêne. Dans les enquêtes sociales, les options de réponse concernant la gêne comprenaient « pas du tout », « légèrement », « modérément », « fortement » et « extrêmement ». La plupart des études sur le bruit ambiant, y compris celles sur les éoliennes, mettent l’accent sur les deux catégories de réponse les plus fréquentes, font état d’un « degré de gêne élevé » et ne s’attardent généralement qu’au bruit. À ce jour, aucune analyse ne peut rendre simultanément compte du changement dans tous les degrés de gêne à l’égard des nombreuses caractéristiques des éoliennes. Le principal objectif de la présente étude consistait à fournir un seul concept pour la gêne causée en général par les éoliennes en fonction des réactions au bruit, aux feux clignotants, à l’effet stroboscopique, aux effets visuels et aux vibrations. C’est ce que les auteurs appellent la « gêne globale » et montrent comment la réponse qui y est associée évolue en fonction de l’exposition aux éoliennes. Il s’agit d’une approche novatrice qui permet de présenter la gêne ressentie par la population à l’égard de structures complexes, comme les éoliennes. Les auteurs expliquent comment cette réponse fournit une évaluation plus complète par rapport à une évaluation limitée à un « degré de gêne élevé » à l’égard d’une seule caractéristique de l’éolienne, comme le bruit.

12. Michaud et al. (2018, avril). The association between self-reported and objective measures of health and aggregate annoyance scores toward wind turbine installations (Association entre les mesures autodéclarées et les mesures objectives des cotes de santé et de gêne globale à l’égard des installations éoliennes). Revue canadienne de santé publique, 109(2):252-260.

L’Étude sur le bruit des éoliennes et la santé (EBES) a été réalisée par Santé Canada, en collaboration avec Statistique Canada et d’autres experts de l’extérieur, pour comprendre les effets du bruit des éoliennes sur la santé et le bien-être. Les auteurs de l’article ont récemment publié une nouvelle méthode pour présenter de façon globale la gêne à l’égard des éoliennes. La gêne globale est une réponse qui tient compte de tous les degrés de sensibilité au bruit (c.‑à‑d. « pas du tout », « légèrement », « modérément », « fortement » et « extrêmement ») à l’égard de multiples caractéristiques des éoliennes (c.‑à‑d. bruit, effet stroboscopique, feux clignotants, effets visuels et vibrations). Au titre de l’EBES, la gêne globale d’une personne pouvait aller de 0 (pas du tout gêné par l’une ou l’autre des cinq caractéristiques des éoliennes) à 20 (extrêmement gêné par les cinq caractéristiques des éoliennes). Dans cet article, les auteurs montrent que l’indice moyen de gêne globale pour les répondants ayant indiqué être atteints d’une affection de santé évaluée dans le cadre de l’EBES allait de 2,53 à 3,72. Quant aux répondants ne faisant état d’aucun problème de santé, l’indice moyen allait de 0,96 à 1,41. L’indice moyen de gêne globale le plus élevé (8,02) se rapportait aux plaintes par ménage concernant le bruit des éoliennes, contre un indice moyen de 1,39 pour les ménages qui n’avaient déposé aucune plainte. Les autorités responsables des décisions relatives à l’aménagement de parcs éoliens pourraient tenir compte de revers associés à des cas où 1) l’indice de gêne globale commence à changer considérablement et 2) les indices de gêne globale atteignent des niveaux associés à des symptômes d’affections de santé ou à des facteurs de risque pour la santé.

Actes de conférences

Les comptes-rendus d'une conférence constituent une collection de documents techniques qui ont été présenté lors d'une réunion professionnelle et qui n'ont pas été assujettis à l'examen par les pairs par la maison d'édition. Par souci de transparence et d'ouverture, des copies de les comptes-rendus des conférences et/ou des résumés suivantes sont disponsibles sur demande écrite:

  • INCE Europe: bruit des éoliennes 2015, Glasgow, en Écosse
  • 169e réunion de l'Acoustical Society of America, Pennsylvania, aux États Unis
  • Internoise 2015, San Francisco, aux États Unis
  • 171e réunion de l'Acoustical Society of America, Salt Lake City, Utah, aux États Unis

Pour obtenir une version électronique des documents susmentionnés, s'il vous plaît, veuillez envoyer une demande par courriel incluant le titre du document, à: ccrpb-pcrpcc@hc-sc.gc.ca. Ces documents sont seulement disponibles en anglais. Les documents des tiers ne sont pas assujettis à la  Loi sur les langues officielles

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