Message de la ministre de la Santé: Semaine de la santé mentale – du 1er au 7 mai 2017

Déclarations

La Semaine de la santé mentale est l’occasion idéale de réfléchir à notre propre santé mentale et à ce que nous pouvons faire, en tant qu’individus et au sein de nos communautés, pour renforcer notre résilience lorsque nous sommes confrontés à des difficultés. C’est aussi un moment pour parler de la santé mentale et réduire les préjugés qui y sont associés. J’invite tous les Canadiens à échanger leurs idées, leurs expériences et leurs réflexions en ligne au moyen du mot-clic #PARLERHAUTETFORT tout au long de la semaine.

La maladie mentale nous touche tous, directement ou indirectement, à un moment ou à un autre de notre vie. Un Canadien sur trois aura un trouble mental au cours de sa vie. Les coûts directs engendrés par les soins de santé associés aux maladies mentales s’élèvent à environ 8 milliards de dollars par année tandis que le fardeau économique général est estimé à 50 milliards de dollars par année lorsque la perte de productivité et de qualité de vie est prise en compte.

Ces réalités sont les raisons pour lesquelles le Budget 2017 propose d’importants investissements en santé mentale. Ainsi, les provinces et les territoires recevront 5 milliards de dollars sur 10 ans pour améliorer l’accès des Canadiens à des services de santé mentale opportuns, adéquats et économiques. Au cours des prochaines semaines, nous travaillerons de concert avec les provinces et les territoires afin d’établir comment ces sommes seront dépensées et comment les Canadiens seront informés. Par ailleurs, de nouveaux investissements pour appuyer la santé mentale des Autochtones sont guidés par le Cadre du continuum du mieux-être mental des Premières Nations et la Stratégie nationale de prévention du suicide chez les Inuits.

Pour les Autochtones qui, pour une raison ou une autre, ont difficilement accès à des services de santé mentale, le soutien doit être accessible et adapté à la culture et il doit être fourni et dirigé par les communautés. Par exemple, la Ligne d’écoute d’espoir pour le mieux-être des Premières Nations et des Inuits, lancée l’an dernier, offre des services d’aide par téléphone aux Premières Nations et aux Inuits, tous les jours et 24 heures sur 24, en français et en anglais. Ces services sont aussi offerts sur demande en cri, en ojibwé et en inuktut. Les personnes en détresse et qui ont besoin d’aide sont invitées à composer le 1-855-242-3310. Les conseillers aident aussi les personnes qui appellent à trouver des services de suivi auxquels elles peuvent avoir accès.

Le gouvernement appuie aussi la mise sur pied d’un service national de prévention du suicide dont le lancement est prévu à la fin de 2017. Accessible par texto, par clavardage et par téléphone, le service reliera les lignes d’écoute et d’aide qui existent dans les différentes régions du Canada pour veiller à ce que les personnes en crise, peu importe où elles vivent, puissent avoir accès à de l’aide en tout temps.

Nous faisons des progrès pour ce qui est d’offrir de l’information aux gens et aux communautés, d’appuyer l’élaboration d’outils et d’initiatives qui favorisent une bonne santé mentale, de renforcer la résilience, de trouver des solutions aux problèmes liés au trouble de stress post‑traumatique et de contribuer à la prévention de la maladie mentale et du suicide.

Cette semaine, je vous invite à discuter de santé mentale avec vos amis et avec votre famille, ainsi qu’à participer à la conversation en ligne en utilisant le mot-clic #PARLERHAUTETFORT.

Il n’y a pas de santé sans santé mentale.
 

L’honorable Jane Philpott, C.P., députée
Ministre de la Santé

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