ARCHIVÉE - Stratégie intégrée en matière de modes de vie sains et de maladies chroniques - composante fonctionnelle « modes de vie sains »

 

Résultats clés

La présente section porte sur la pertinence du Programme des modes de vie sains. Comme il s’agit d’une évaluation formative, on a évalué la question de la pertinence de façon limitée; on a mis l’accent sur la définition du besoin de la part des intervenants et l’harmonisation continue avec les priorités de l’ASPC et du gouvernement du Canada. De plus, on a examiné la question du chevauchement/de l’empiètement des volets se rapportant aux modes de vie sains. On recommande une évaluation plus solide de la pertinence à la prochaine étape d’évaluation. Les résultats découlent des examens du document, du sondage et d’entrevues auprès du personnel et des intervenants.

3.1 Pertinence

3.1.1 Raison d’être

Question d’évaluation :
Les volets se rapportant aux modes de vie sains ont-ils toujours leur raison d’être?

Programme des modes de vie sains

Le Programme des modes de vie sains (PMVS) fait partie de la contribution du gouvernement du Canada à la Stratégie pancanadienne intégrée en matière de modes de vie sains, un cadre intersectoriel de mesures de collaboration soutenues visant à réduire le nombre de maladies non transmissibles au Canada. Le Programme fait partie de la Stratégie intégrée en matière de modes de vie sains et de maladies chroniques (SIMVSMC), le cadre fédéral des activités liées à la santé publique, conformément au rôle du gouvernement fédéral, dans le domaine de la santé et des maladies chroniques et grâce à des stratégies propres à une maladie en particulier, notamment le diabète, le cancer et les maladies cardiovasculairesNote de bas de page 2. Dans le cadre de la SIMVSMC, le PMVS aborde les six principales fonctions liées à la santé publique, soit :

  • la surveillance;
  • le développement, l’échange et la diffusion des connaissances;
  • l’élaboration de programmes communautaires et le renforcement des capacités de la collectivité;
  • l’information publique;
  • le leadership, la coordination et l’élaboration de politiques stratégiques;
  • la surveillance et l’évaluation.


Le Programme des modes de vie sains se compose de quatre volets qui cadrent bien avec le Plan stratégique 2007-2012 de l’ASPC. Le Plan des modes de vie sains décrit la façon dont le Programme des modes de vie sains abordera et fera progresser deux des objectifs de l’ASPC.

Tableau 5 : Lien du Plan stratégique de l’ASPC avec le Programme des modes de vie sains
Objectif du Plan stratégique de l’ASPC Réponse du Programme des modes de vie sains
Prévoir les besoins des Canadiens en matière de santé et y répondre Le Programme sert de véhicule afin de présenter toute une gamme de priorités concernant les politiques et les programmes, y compris la promotion de l’activité physique, de l’alimentation saine et de leur rapport avec le poids santé (obésité). Le Programme contribue à l’atteinte des cibles et des buts fixés par les ministres de la Santé des gouvernements fédéral, provinciaux et territoriaux. Le Programme demeurera flexible et il continuera de rechercher des possibilités d’améliorer la santé des Canadiens.
Veiller à ce que les interventions soient soutenues par des fonctions intégrées liées à l’information et au savoir Le Programme des modes de vie sains se consacre aux volets relatifs à la surveillance, à la recherche, à la traduction des connaissances et aux partenariats qui favorisent directement le développement, la diffusion et l’utilisation des connaissances associées aux priorités de l’ASPC, y compris l’obésité, qui se rapporte à l’activité physique, à l’alimentation saine et à leur rapport avec le poids santé. Il est appuyé par un solide cadre de mesure du rendement qui servira à éclairer l’élaboration de politiques et de programmes.

Fonds pour la promotion des modes de vie sains
  • Le Fonds pour la promotion des modes de vie sains contribue directement à deux des six volets fonctionnels de la SIMVSMC : les programmes communautaires et la surveillance et l’évaluation.
  • Volet national :
    • Les bénéficiaires d’un financement ont convenu que le volet national du Fonds pour la promotion des modes de vie sains a toujours sa raison d’être, car le mécanisme de financement aide à mettre en oeuvre et à favoriser des projets nationaux communautaires.
    • On a jugé le mécanisme de financement utile pour ce qui est d’élaborer des projets communautaires qui mènent à des programmes nationaux.
    • On a signalé qu’on jugeait unique l’idée d’un programme national qui favorise des projets communautaires et que les statistiques démontrent qu’on doit mettre l’accent sur ces projets sur la promotion de la santé et en particulier cibler les populations qui présentent un risque élevé.
    • Les candidats dont la demande de financement a été rejetée croyaient fermement que le FPMVS aura sa raison d’être dans le futur.
    • La demande globale relativement au FPMVS, évaluée grâce aux 50 demandes de financement, était d’environ 12,1 millions de dollars par année ou de 24 millions de dollars sur deux ans; le financement offert dans le cadre de ce volet était limité à 4,359 millions de dollars sur 18 mois.
    • On a fortement plaidé en faveur de la raison d’être du financement; toutefois, les processus d’approbation et les longs délais qui y sont associés ont eu des effets négatifs sur les réponses des répondants à propos de la raison d’être du financement.
  • Volet régional :
    • Les entrevues ont révélé un appui du volet régional et des préoccupations à propos de la rapidité et de la complexité de l’établissement des ententes bilatérales et des accords de contribution connexes.
    • Deux personnes interrogées ont fait remarquer que les petites provinces bénéficieraient probablement davantage des montants « relativement peu élevés » offerts, comparativement aux grandes provinces.
    • Du point de vue du personnel et de la direction du programme, on a signalé que le processus bilatéral constituait un nouveau moyen d’examiner les questions de priorité et d’intérêt communs. D’un autre côté, on a perçu le processus bilatéral comme ayant « créé un autre niveau de complexité et de politique au dossier ».
    • L’une des principales questions est la rapidité de l’ASPC et des provinces et des territoires. On a fait observer que le mécanisme bilatéral ne constituait pas le moyen le plus efficace d’obtenir des engagements.
    • Les ententes officielles ont créé un degré de confort plus élevé d’un point de vue fédéral, créant un environnement mixte/communNote de bas de page 3 grâce aux ententes des provinces/territoires.
    • Le processus bilatéral a eu un effet positif dans certaines provinces en regroupant des ministres provinciaux/territoriaux de l’activité physique et de la promotion de la santé dans le but d’élaborer des initiatives mixtes.
    • Les personnes interrogées se sont rendu compte de la raison d’être du fonds régional et elles ont vécu de la frustration causée par le processus de développement bilatéral. Les retards dans la signature étaient attribuables dans certains cas à la négociation, à la langue, à l’agencement de fonds et au besoin de renouveler les projets. D’autres retards étaient attribuables à l’approbation de propositions de projets par l’ASPC et à des ententes de projets par certaines provinces et certains territoires.


DEC
  • Le DEC contribue directement à trois des six volets fonctionnels de la SIMVSMC : la surveillance; le développement, l’échange et la diffusion des connaissances; et la surveillance et l’évaluation.
  • À l’échelle internationale, on reconnaît et on valorise le leadership du Canada et sa contribution à des activités de surveillance et à des lignes directrices dans le domaine de l’activité physique. La récente évaluation du Sondage indicateur de l’activité physique (SIAP) le prouve; elle a permis de constater qu’il est « unique du fait qu’il met l’accent de façon longitudinale sur l’activité physique et le sport au Canada et qu’il dispose de beaucoup de renseignements sur le sujet et que des groupes comprenant les centres de contrôle des maladies sont reconnus parmi les meilleurs au monde » Note de bas de page 4. Le leadership afférant aux lignes directrices en matière d’activité physique grâce à la présentation de la conférence consensuelle internationale pourrait mener à de nouvelles normes internationales selon les entrevues des intervenants.
  • Les intervenants ont indiqué que le volet DEC du Programme des modes de vie sains a toujours sa raison d’être. On perçoit le volet comme étant essentiel dans sa transmission de connaissances de base à propos de l’état actuel des modes de vie sains et de la recherche et des pratiques exemplaires qu’on doit prendre en considération lorsqu’on conçoit et qu’on met en oeuvre des stratégies visant à ce que les Canadiens adoptent des modes de vie sains.


RIPMVS
  • Le RIPMVS vise à contribuer à deux des six volets fonctionnels de la SIMVSMC. Il s’agit du leadership, de la coordination et de l’élaboration de politiques stratégiques ainsi que de la surveillance et de l’évaluation.
  • Après une absence de progrès au cours des 18 premiers mois du Réseau, comme le décrivent les intervenants, et en raison de la mise en place subséquente d’une nouvelle structure, on a formé le Groupe des modes de vie sains (GMVS) et on lui a donné la responsabilité de la plupart des activités que le Réseau assumait à l’origine. Le GMVS constitue l’organe administratif du RIPMVS, et il vise à favoriser la communication bilatérale et à tenir le RIPMVS au courant des efforts déployés dans tout le pays en ce qui concerne les modes de vie sains. On juge que ses activités sont pertinentes et qu’elles contribuent aux domaines fonctionnels décrits précédemment. Toutefois, le Réseau élargi (c.-à-d. comprenant les quelque 700 membres qui ne font pas partie du GMVS), semble ignorer ou confondre les rôles du GMVS et du RIPMVS. Dans le Livre bleu de la Stratégie pancanadienne intégrée en matière de modes de vie sains, la responsabilité partagée de la mise en oeuvre de la Stratégie pancanadienne intégrée en matière de modes de vie sains est un principe de la Stratégie. Par conséquent, la responsabilité du progrès de la Stratégie relève de tous les partenaires des modes de vie sains (gouvernement fédéral, provinces/territoires, ONG, secteur privé et organisations autochtones). À l’origine, on avait chargé le RIPMVS de cette responsabilité. Le GMVS encourage maintenant la collaboration en faveur de cette responsabilité qu’assument tous les partenaires.
  • Seulement 54 p. 100 (n=76) des répondants au sondage auprès des membres du RIPMVS croient que le RIPMVS a toujours sa raison d’être; 42 p. 100 sont neutres (voir le diagramme 1). Ce résultat de sondage est révélateur des résultats du sondage dans son ensemble et des entrevues auprès des intervenants. Les réponses au sondage étaient très ambivalentes lorsqu’il était question du RIPMVS; bon nombre d’entre elles indiquaient un manque de connaissances à son propos, et beaucoup de répondants ont indiqué ne pas être certains de la raison pour laquelle ils étaient membres du réseau ou s’ils en étaient membres.

Figure 1 : Réponse à la question de sondage no 8 – Raison d’être du RIPMVS

Survey Question 8: There is a continued need for the IHLN (n=76)
Équivalent textuel - Figure 1

Texte équivalent - Stratégie intégrée en matière de modes de vie sains et de maladies chroniques – composante fonctionnelle « modes de vie sains » – Principaux résultats

La figure 1 illustre la réponse à la question 8 du sondage en ligne effectué auprès des abonnés au bulletin électronique du Réseau intersectoriel de promotion des modes de vie sains (RIPMVS) en ce qui concerne la raison d’être de ce réseau. La proportion de personnes affirmant que le RIPMVS a toujours sa raison d’être est de 54 %, alors que 42 % des personnes sont demeurées neutres et que 4 % sont en désaccord.

  • Il est à noter, toutefois, qu’un peu plus de 62 p. 100 des répondants des gouvernements provinciaux/territoriaux ont indiqué que le RIPMVS a toujours sa raison d’être. Ce résultat semble concorder avec les résultats d’entrevues dans lesquels on signale que les membres du gouvernement (fédéral, provincial, territorial) « cadrent mieux » dans le RIPMVS en raison des responsabilités et des buts précis mis en place par les membres des gouvernements fédéral, provinciaux et territoriaux dans le cadre de la Stratégie pancanadienne intégrée en matière de modes de vie sains.
  • Les résultats des entrevues auprès de membres de la direction du RIPMVS étaient partagés : certains étaient fortement d’accord pour dire que le RIPMVS a toujours sa raison d’être, alors que d’autres indiquaient que les résultats prévus du RIPMVS pourraient être atteints d’autres façons qui pourraient s’avérer plus efficaces. On a constamment fait valoir que même si un réseau a sa raison d’être dans une certaine mesure, le RIPMVS ne dispose pas actuellement des ressources ou de la structure pour assumer efficacement l’ensemble des fonctions d’un réseau.
Marketing social
  • Le volet Programme de marketing social vise à contribuer à deux des six volets fonctionnels de la SIMVSMC. Ils comprennent la direction de l’information du public et la surveillance et l’évaluation.
  • Un examen des documents internes et externes révèle que les activités de marketing social sont valorisées à l’échelle internationale; elles apportent une importante contribution à la stratégie globale qui consiste à accroître les modes de vie sains afin : de créer un sentiment de mouvement ou d’action à l’égard des modes de vie sains au Canada; de sensibiliser les gens à l’importance des modes de vie sains; d’offrir des renseignements, des outils et des suggestions aux Canadiens quant à la façon d’adopter des modes de vie sains; de motiver les Canadiens à prendre des mesures afin d’améliorer des comportements précis, c.-à-d. alimentation saine et activité physique.
  • Les entrevues auprès d’intervenants ont permis de recueillir des rétroactions conséquentes selon lesquelles un volet de marketing social bien conçu et harmonisé est nécessaire et qu’il constitue un élément essentiel d’une stratégie à multiples volets afin d’accroître les modes de vie sains dans la population.
  • Les entrevues ont également révélé que les initiatives de sensibilisation et d’éducation qui offrent des messages contextuels aux Canadiens et qui s’ajoutent à d’autres volets du PMVS, ainsi qu’aux stratégies mises en oeuvre par tous les secteurs, ont toujours leur raison d’être.
 

Conclusions:

Le Programme des modes de vie sains, qui fait partie de la Stratégie intégrée en matière de modes de vie sains et de maladies chroniques, cadre bien avec les objectifs de l’ASPC.

D’une façon générale, les intervenants ont manifesté un appui très favorable à l’égard des volets Fonds pour la promotion des modes de vie sains, DEC et Marketing social, et ils ont déterminé qu’ils avaient toujours leur raison d’être. L’opinion des intervenants indiquait également que la pertinence du RIPMVS était plutôt partagée. Cette situation pourrait être attribuée à un manque de connaissance du Réseau.

 

3.1.2 Chevauchement entre les volets du Programme des modes de vie sains

Question d’évaluation :
Y a-t-il chevauchement et empiètement entre les volets du Programme des modes de vie sains?

  • Les documents de planification suivants indiquent qu’il n’y a ni chevauchement ni empiètement entre les volets du Programme des modes de vie sains :
    • les documents de planification détaillés relativement à la SIMVSMC décrivent clairement les budgets et les activités distinctes des quatre volets du Programme des modes de vie sains;
    • le Plan des modes de vie sains (Plan stratégique) définit clairement les quatre volets de base et leur relation avec les six fonctions de base en matière de santé publique; chaque volet fonctionnel est clairement décrit et le Plan oriente leur mise en oeuvre; les détails de la mise en oeuvre sont résumés dans trois des quatre volets dans le plan de travail sommaire.
  • Même s’il n’existe actuellement aucune preuve de chevauchement, le volet Marketing social en général est absent des plans de travail du Programme des modes de vie sains. Cette situation semble s’expliquer par le fait que le volet est géré par une unité de communications distincte au sein de l’ASPC. Cette situation peut limiter la possibilité d’harmonisation des volets et créer une possibilité de chevauchement. Par conséquent, on recommande que les plans de travail des quatre volets du Programme des modes de vie sains soient élaborés en collaboration afin d’assurer un effet maximal et d’éviter tout risque de chevauchement dans le futur.
  • Les personnes interrogées ont indiqué qu’il n’y avait pas de chevauchement entre les volets du Programme des modes de vie sains, mais elles ont parlé de la valeur de la coordination et de l’harmonisation. Les intervenants souhaitent qu’il y ait une plus grande synergie et une meilleure coordination entre les quatre volets du Programme des modes de vie sains. Par exemple, les intervenants aimeraient que les connaissances et que les apprentissages du volet DEC soient pris en considération dans l’élaboration de campagnes de marketing social, et qu’ils servent à déterminer les interventions prioritaires et qu’ils contribuent aux pratiques exemplaires qui pourraient être mises en oeuvre grâce au FPMVS.
 

Conclusions:

On n’a trouvé aucune preuve de chevauchement entre les quatre volets du Programme des modes de vie sains; toutefois, on a reconnu la nécessité d’accroître l’intégration dans l’ensemble des volets.

 

3.1.3 Gouvernance entre les volets fonctionnels

Question d’évaluation :
Y a-t-il des structures de gouvernance efficaces en place pour assurer la coordination et gérer l’éventuel chevauchement entre les volets du Programme des modes de vie sains et les volets fonctionnels?

Le mécanisme de coordination de la Stratégie intégrée en matière de modes de vie sains et de maladies chroniques (SIMVSMC) se compose de trois mécanismes principaux, le directeur de la Direction générale en étant ultimement responsable. On a créé la structure de gouvernance illustrée dans le diagramme cidessous (figure 2) pour répondre à la recommandation du premier examen de mise en oeuvre de la SIMVSMC visant à adopter et à mettre complètement en oeuvre un nouveau mécanisme de coordination de la SIMVSMC.

Les gestionnaires de chaque volet du Programme des modes de vie sains relèvent de leurs directeurs qui font partie du comité de coordination de la SIMVSMC. Ces trois directeurs relèvent quant à eux des responsables du programme constitués de directeurs généraux.

Sur le plan de la coordination, on a mis en place le personnel du secrétariat et la nouvelle structure de coordination de la SIMVSMC, comme le recommandait le premier examen de mise en oeuvre de la SIMVSMC.

La SIMVSMC est coordonnée et gérée dans un modèle matriciel qui aborde les 14 volets du Programme et les six volets fonctionnels.

Figure 2 : Structure de gouvernance de la SIMVSMC

ISHLCD Working Groups
Équivalent textuel- Figure 2

Texte équivalent - Stratégie intégrée en matière de modes de vie sains et de maladies chroniques – composante fonctionnelle « modes de vie sains » – Principaux résultats

La figure 2 illustre la structure de gouvernance de la Stratégie intégrée en matière de modes de vie sains et de maladies chroniques (SIMVSMC). Les groupes de travail de la SIMVSMC relèvent du Réseau des coordonnateurs de la SIMVSMC, qui, à leur tour, relèvent du Comité des coordonnateurs de la SIMVSMC. Ce comité relève des responsables du programme, qui, à leur tour, relèvent du directeur de la Direction générale. L’échange de l’information se produit à tous les niveaux.

Les responsabilités sont décrites dans le deuxième examen de mise en oeuvre de la SIMVSMC et les révisions consignées fondées sur diverses circonstances sont notées, montrant les efforts visant à continuer d’améliorer les fonctions de la gouvernance.

Il existe des lignes hiérarchiques claires en ce qui concerne le RIPMVS, le DEC, et le Fonds pour la promotion des modes de vie sains. Par leur construction même, ces mêmes lignes existent en ce qui concerne le marketing social; toutefois, ce volet ne fait pas partie de la gestion globale du Programme des modes de vie sains, qui tombe sous la direction de l’Unité des communications. Cette évaluation soulève des questions de concordance, et il semble s’agir d’un résultat direct de cet écart de gouvernance.

 

Conclusions :

Des structures de gouvernance efficaces sont en place en ce qui concerne le Programme des modes de vie sains dans le cadre de la SIMVSMC. Elles assurent généralement la coordination et permettent de gérer l’éventuel chevauchement entre les volets du Programme des modes de vie sains et les volets fonctionnels.

Le marketing social est géré séparément des autres volets du Programme des modes de vie sains, ce qui a créé des préoccupations concernant la concordance avec les autres volets.

 

3.2 Réussite

La présente section donne un aperçu des réussites du Programme sur le plan de la réalisation de ses activités, de ses produits et de ses premiers résultats. Les conclusions découlent principalement d’examens de documents, de rapports de l’OCDP, de renseignements présentés sur le Web, ainsi que d’entrevues internes et externes.

3.2.1 Activités et produits

Question d’évaluation :
Les activités et les produits clés ont-ils été mis en oeuvre comme il a été prévu en ce qui concerne chacun des quatre volets?

Fonds pour la promotion des modes de vie sains
  • Volet national :
    • de contribution nationaux, par exemple : Bulletin canadien de l’activité physique chez les jeunes — Un projet pour les enfants et les jeunes handicapés; et Enhancing the Effectiveness of PAR-Q and PARmed-X Screening for Physical Activity Participation [Renforcer l’efficacité et l’utilité du Questionnaire sur l’aptitude à l’activité physique (QAAP) et de la fiche PARmed-X d’évaluation médicale de l’aptitude à l’activité physique].
  • Volet régional :
    • Grâce à un processus d’entente bilatérale, toutes les provinces et tous les territoires disposent d’ententes signées, le dernier ajout étant le Québec au début de 2009. Par conséquent, certains projets sont en cours alors que d’autres doivent être entrepris, ce qui retarde le processus de près d’un an.
    • Le temps qu’il a fallu pour obtenir l’approbation en ce qui concerne les ententes bilatérales a varié considérablement d’une province/d’un territoire à l’autre. Ces variations seraient attribuables à certains retards à l’échelle provinciale et de l’ASPC.
    • Certains projets d’ententes bilatérales en sont à leurs premières étapes. On n’a reçu ni présenté d’indication selon laquelle les activités et les résultats prévus, une fois l’approbation accordée, n’étaient pas ou ne seraient pas sur la bonne voie.
  • Le tableau suivant décrit les activités et les résultats déterminés dans le modèle logique du FPMVS et la mesure dans laquelle on les a réalisés tant en ce qui concerne le volet national que régional. En général, la plupart des activités se déroulent et les résultats prévus semblent avoir été sommairement atteints.
Tableau 6 : Fonds pour la promotion des modes de vie sains – Activités, produits et résultats clés sur le plan de la mise en oeuvre
Activité Produits Résultats clés sur le plan de la mise en oeuvre
Attribution d’un financement à des projets nationaux et régionaux/ communautaires
  • Demandes de financement (à l’échelle nationale et régionale)
  • Ententes bilatérales avec les provinces/ territoires
  • Accords de contribution avec des ONG
Échelle nationale
  • On a créé un processus national de demande comprenant un guide. On l’a envoyé à plus de 500 éventuels répondants et parties intéressées.
  • On a reçu et examiné 50 propositions de financement à l’échelle nationale dont la demande de financement combinée totalisait 24,2 millions de dollars.
  • On a sélectionné 12 projets nationaux et on en a financé 11 – 4,359 millions de dollars sur une période de 18 mois.
Échelle régionale
  • On a créé un processus de demande. Approche ciblée.
  • Treize ententes bilatérales en place.
  • Au total, on a financé 38 projets à ce jour (soit 16 en Alberta, deux en Colombie-Britannique, six au Manitoba, un au Nouveau-Brunswick, deux à Terre-Neuve-et-Labrador, un dans les Territoires du Nord-Ouest, quatre en Nouvelle-Écosse, un au Nunavut, un en Ontario, un à l’Île-du- Prince-Édouard et trois au Yukon) et cinq au Québec (à confirmer); en Saskatchewan, l’approbation d’un projet est en attente.
Participation d’intervenants nationaux/ régionaux et de gouvernements provinciaux/ territoriaux
  • Renforcement des capacités, abordant les déterminants de la santé de l’alimentation saine et de l’activité physique
Échelle nationale
  • Activités de renforcement des capacités signalées dans l’OCDP et surveillées.
  • On a demandé aux responsables de projets (par l’entremise de l’OCDP) d’indiquer s’ils avaient recours à des stratégies visant à renforcer la capacité communautaire d’influencer les politiques au cours de la période de projection des premier et deuxième trimestres.
  • L’élaboration de ressources et d’outils destinés aux collectivités dans le cadre de l’analyse de politique constitue la méthode utilisée le plus souvent – dans le cadre de cinq des six projets visant à influencer les politiques.
  • Dans le cadre de trois projets, on a formé un nouveau groupe responsable des politiques.
  • Dans le cadre de cinq projets, on a également déterminé d’autres stratégies; on a entre autres formé un comité visant à élargir les communications, on a effectué des recherches, on a présenté des ateliers visant à regrouper des fournisseurs de services et des membres des collectivités autochtones, on a tenu des consultations à propos des éléments à ajouter dans un supplément d’alimentation saine qui offre une orientation pour influencer des politiques municipales en matière de loisirs, et on a élaboré des modules d’éducation qui offrent des idées stratégiques aux écoles et aux collectivités.
Échelle régionale
  • Des activités de renforcement des capacités se déroulent dans le volet régional; le personnel régional et la province surveillent le progrès. On surveillera le progrès dans l’OCDP et le Système de cueillette et d’analyse des données de programmes (SCADP) (résultats inconnus). Au Québec, on n’a pas encore déterminé les questions de l’OCDP qu’on utilisera. Toutefois, la « Société de gestion » prévoit utiliser son propre outil. L’ASPC lui a envoyé l’OCDP et elle étudiera comment intégrer les questions.
Analyse, synthèse et diffusion de résultats d’évaluations de recherches et de leçons apprises
  • Rapports
  • Recherche
  • Entrée dans la base de données (Portail des pratiques exemplaires)
Échelle nationale
  • Là où il y a lieu, on prépare des rapports et des produits de recherche et des consultants de programmes surveillent le progrès, lequel est consigné dans l’OCDP.
  • Les bénéficiaires d’un financement ont signalé être dans la bonne voie en ce qui concerne les rapports et la recherche (léger retard dans le cas d’un projet).
  • Aucune mention de données dans le Portail des pratiques exemplaires, mais on prévoit y ajouter des données lorsque le projet sera terminé.
Échelle régionale
  • Le personnel régional et la province surveillent le progrès en ce qui touche les rapports et la recherche; on le saisit dans l’OCDP.
  • Aucune indication d’entrée dans la base de données du Portail des pratiques exemplaires.

DEC
  • Il semble y avoir une solide concordance entre les activités et les plans, les plans de travail, les activités et les produits présentés à l’origine dans le volet DEC du PMVS.
  • Dans le cadre du volet DEC, on a établi et maintenu des partenariats importants avec l’Institut canadien de la recherche sur la condition physique et le mode de vie (ICRCPMV) et la Société canadienne de physiologie de l’exercice (SCPE) et on les a gérés grâce à des accords de contribution dirigés. Ces partenaires d’ONG présentent des activités attendues en matière de surveillance, ainsi que dans le cadre de l’examen scientifique de lignes directrices sur l’activité physique, d’une manière efficace qui permet généralement d’atteindre les objectifs énoncés. Des partenariats efficaces sont également en cours avec des partenaires internationaux et nationaux dans le cadre d’initiatives relatives à des lignes directrices en matière de surveillance et d’activité physique.
  • Des améliorations importantes de la rapidité du cycle de financement des contributions destinées à l’ICRCPMV ont grandement renforcé sa capacité de livrer les résultats attendus et de planifier des activités. L’organisme est reconnu à l’échelle nationale et internationale pour ses activités de surveillance de l’Étude sur l’activité physique des jeunes au Canada (ÉAPJC) et du Sondage indicateur de l’activité physique (SIAP). Les retards de financement de la SCPE ont contribué aux difficultés d’exécution en temps opportun; toutefois, les activités et les produits sont présentés comme il a été prévu.
  • Il est possible de consulter les rapports sur les activités clés se rapportant aux projets de DEC de l’ICRCPMV et de la SCPE; ils mettent en évidence les activités et les produits. La présentation de la plupart des activités et des produits clés est en cours, se poursuit ou est terminée. Ceux-ci comprennent :
Tableau 7 : Développement et échange des connaissances – Activités, produits et résultats clés sur le plan de la mise en oeuvre
Activité Produits Résultats clés sur le plan de la mise en oeuvre
Attribution d’un financement afin de soutenir l’examen scientifique des lignes directrices et les systèmes de surveillance en matière d’activité physique
  • Échange et diffusion de résultats clés au moyen de revues spécialisées et d’autres médias publiés, et de conférences consensuelles internationales et nationales
  • Financement dirigé à l’ICRCPMV à des fins de surveillance et de contrôle relativement aux cibles fédérales, provinciales et territoriales;
  • Financement dirigé à la SCPE dans le cadre de l’examen scientifique des lignes directrices et de la mesure en matière d’activité physique.
Collaborer avec des organismes nationaux et internationaux afin d’accroître les connaissances et les produits de survei
  • Maintien de partenariats de collaboration à l’échelle nationale et internationale
  • Facilitation de la collaboration à l’échelle internationale et nationale par l’échange lors de conférences consensuelles internationales et nationales;
  • Contribution à l’élaboration de sondages de Statistique Canada, de recherches et d’autres activités de recherche et de surveillance.
  • Connaissances accrues et produits de surveillance
  • Présentation par l’ICRCPMV de systèmes de surveillance du SIAP et de l’ÉAPJC.
Définir, analyser, produire et diffuser des pratiques exemplaires en matière d’activité physique et de modes de vie sains
  • Recherche interventionnelle liée aux modes de vie sains
  • Réunions de collaboration coordonnées avec l’Institut de la nutrition, du métabolisme et du diabète (INMD) du Canada portant sur la recherche interventionnelle liée aux initiatives sur les modes de vie sains.
  • Expansion du Portail des pratiques exemplaires afin qu’il aborde les volets de l’activité physique et des modes de vie sains
  • Définition, analyse, production et diffusion de pratiques exemplaires en matière d’activité physique et de modes de vie sains grâce au Portail des pratiques exemplaires et au moyen de revues spécialisées et d’autres médias publiés.
  • Documents techniques, articles de revues, documents de politique, articles populaires
  • Échange et diffusion de résultats clés s’adressant à des partenaires internes et externes, au moyen de revues spécialisées et d’autres médias publiés, du site Web de l’ASPC et d’autres publications de l’Agence.
RIPMVS
  • Selon sa direction actuelle, le RIPMVS réalisera bon nombre de ses activités et de ses produits promis, malgré le fait qu’il soit confronté à des difficultés tôt en ce qui touche la mise en oeuvre, ce qui a retardé le progrès à l’égard des activités et des produits. L’absence d’un mandat clair en ce qui concerne le RIPMVS, l’absence de ressources destinées au secrétariat et les questions relatives aux membres ont toutes contribué aux difficultés rencontrées rapidement dans le processus de sorte que les travaux se rapportant à la plupart des activités ont été interrompus pendant une période allant jusqu’à 18 mois.
  • La réalisation des activités et des produits sous la responsabilité du RIPMVS s’est améliorée de façon spectaculaire au cours des 18 derniers mois et le Groupe des modes de vie sains (GMVS) et les groupes de travail ont grandement attribué le mérite de cette réussite au personnel de l’ASPC. Les activités ont principalement été réalisées au cours des douze derniers mois; on avait obtenu peu de résultats avant cette période. Les activités comprennent :
Tableau 8 : Réseau intersectoriel de promotion des modes de vie sains – Activités, produits et résultats clés sur le plan de la mise en oeuvre
Activité Produits Résultats clés sur le plan de la mise en oeuvre
Faciliter la communication entre les membres et renforcer les messages cohérents se rapportant aux questions clés Élaborer des mécanismes de communication en réseaux Production de quatre bulletins électroniques sur les modes de vie sains et distribution aux membres du RIPMVS :
  • disparités en santé;
  • enfants et jeunes;
  • populations dans les régions isolées, éloignées et rurales;
  • collectivités autochtones.
Produire et distribuer le rapport annuel Présenter un rapport annuel lors des conférences des sous-ministres fédéraux, provinciaux et territoriaux et des ministères fédéraux, provinciaux et territoriaux de la Santé afin de suivre l’évolution dans le but d’atteindre les cibles décrites dans la Stratégie et de faire ressortir les efforts clés La production du premier rapport annuel sur la Stratégie pancanadienne en matière de modes de vie sains s’est terminée en 2007; un deuxième rapport annuel est en cours de production.
Surveiller et évaluer le travail du Groupe des modes de vie sains (GMVS) Produire un Plan de surveillance et d’évaluation destiné au GMVS et des stratégies de mise en oeuvre Le plan triennal de surveillance et d’évaluation destiné au Groupe des modes de vie sains est terminé (d’avril 2007 à mars 2010).
Faciliter le travail mixte/commun sur les disparités en santé Recommander un ensemble commun d’indicateurs de disparités en santé et une stratégie faisable à l’égard de leur mise en oeuvre dans le contexte canadien Le groupe de travail mixte sur les indicateurs (GMVS et GEPSP) a été formé en juillet 2008. Établissement d’un bassin de ressources entre le GEPSP et le GMVS (novembre 2008). Production d’un rapport circonstanciel visant à élaborer des indicateurs des disparités en ce qui concerne les inégalités en matière de santé au Canada (août 2008). Travail en cours dans le but de présenter un atelier sur les indicateurs d’inégalités en santé le 13 janvier 2009 à Ottawa.
Favoriser les partenariats et les possibilités de collaboration parmi les secteurs et entre les administrations Définir et élargir le RIPMVS Indéterminé. Malgré le progrès à l’égard de ces activités, l’important écart dans le travail du RIPMVS constitue le produit prévu qui consiste « à définir et à élargir le RIPMVS » lui-même. Ce produit est défini dans le plan de travail 2007-2008 à l’intention du groupe de travail sur les communications du RIPMVS. Le plan de travail présente un calendrier août/septembre 2007 menant à la présentation d’un mandat révisé du RIPMVS, mais on a déterminé que la meilleure stratégie serait que le mandat mette l’accent sur l’organe administratif du RIPMVS, le GMVS.
Déterminer des possibilités de projets mixtes annuellement grâce à une collaboration multisectorielle et multilatérale À la fin de l’exercice 2007-2008, on a engagé le RIPMVS et on lui a recommandé qu’un projet de collaboration axé sur l’environnement bâti soit entrepris lors de l’exercice 2008-2009. Le projet, intitulé Planning the Built Environment to Promote Health: A Profile of Promising Practices in Canada and Abroad, est actuellement mis en oeuvre. Un rapport final doit être déposé le 31 mars 2009.
Marketing social
  • À ce jour, les activités de marketing social ont compris :
    • le financement de la campagne ParticipACTION;
    • le financement unique de l’entreposage et de la distribution de Guides d’activité physique canadiens;
    • la Campagne pour une grossesse en santé (qui comprenait un volet sur l’activité physique);
    • l’initiative Concerned Children’s Advertisers.
  • On a de nouveau lancé la campagne ParticipACTION au Canada en 2007-2008, et on a alloué 1,6 million de dollars (ce montant a été réduit depuis) du budget destiné à la stratégie de marketing social, dans le cadre d’un partenariat avec Sport Canada.
  • On n’a pas encore élaboré et mis en oeuvre une nouvelle campagne ou un nouveau plan stratégique de portée générale dans le cadre du volet Marketing social du Programme des modes de vie sains. Le personnel signale que ce plan est en cours d’élaboration au sein de l’Unité des communications; toutefois, les intervenants ont déterminé que l’absence d’un plan général durant cette période de deux ans constitue une lacune importante.
  • Les activités et les produits prévus sont énumérés ci-dessous :
Tableau 9 : Marketing social – Activités, produits et résultats clés sur le plan de la mise en oeuvre
Activité Produits Résultats clés sur le plan de la mise en oeuvre
Campagnes de sensibilisation du public à l’activité physique et à l’alimentation saine
  • Campagnes de sensibilisation
 
*Campagne pour une grossesse en santé qui comprenait un volet sur l’activité physique – Achat de temps d’antenne et site Web destinés à la campagne.
  • Documents d’information publique, p. ex. des affiches, des fiches d’information et un site Web
*Concerned Children’s Advertisers – Production et distribution d’articles dans Actualité Canada.
Coordonner la promotion de possibilités à l’échelle communautaire visant à motiver et à encourager les Canadiens à faire de l’activité physique
  • Accord de contribution avec un organisme de marketing social (ParticipACTION)
ParticipACTION a financé et élaboré les deux premières campagnes. Ses cibles de sensibilisation ont été atteintes ou dépassées.
Présenter aux Canadiens des renseignements utiles à propos de l’importance de maintenir des comportements sains
  • Impression unique et entreposage de Guides de l’activité physique canadiens
Concerned Children’s AdvertisersProduction et distribution d’articles dans Actualité Canada. Campagne pour une grossesse en santé qui comprenait un volet sur l’activité physique – Achat de temps d’antenne et site Web destinés à la campagne.

  • Il est possible de consulter des données en ce qui concerne les résultats des campagnes ParticipACTION.
    • Deux évaluations distinctes des campagnes ParticipACTION ont été effectuées, une par Angus Reid et une autre par l’Unité de surveillance de ParticipACTION de l’ICRCPMV. Les chercheurs qui ont effectué les évaluations de ces campagnes ont confirmé qu’elles avaient réussi à sensibiliser les Canadiens.
 

Conclusions :

Les activités et les résultats relativement au Fonds de promotion des modes de vie sains, au DEC et au marketing social ont été sommairement atteints comme il a été prévu.

Selon sa direction actuelle, le RIPMVS atteindra bon nombre de ses résultats, mais il ne constatera peut-être pas de progrès dans certains de ses principaux secteurs de résultats définis.

 

3.2.2 Cibles à atteindre

Question d’évaluation :
Dans quelle mesure a-t-on atteint les principales cibles des quatre volets?

  • Dans quelle mesure a-t-on atteint les populations vulnérables suivantes?
    • enfants et jeunes;
    • groupes autochtones;
    • les collectivités rurales isolées.
  • Dans quelle mesure a-t-on formé des partenariats avec les provinces/territoires, le secteur privé, des ONG?
3.2.2.1 Populations vulnérables
Fonds pour la promotion des modes de vie sains
  • Volet national
    • D’un point de vue national, la demande de propositions sollicitait des projets dans les groupes cibles suivants, qui diffèrent de ceux définis dans la question d’évaluation :
      • enfants et jeunes;
      • adultes plus âgés;
      • populations à risque (collectivités vivant dans des régions isolées, éloignées et rurales et autochtones).
    • Un examen du formulaire de révision de l’évaluation des projets indiquait que les projets étaient évalués pour des besoins de conformité en fonction des groupes cibles susmentionnés.
    • Des entrevues auprès du personnel de direction des projets et des bénéficiaires d’un financement indiquent qu’on atteint généralement les groupes cibles.
    • Un examen des données de l’OCDP actuellement recueillies fait observer que les renseignements sur les groupes cibles ne sont pas recueillis d’une manière qui correspond à la définition d’une population cible ou à la définition de l’évaluation de la population cible de la demande de propositions (voir ci-dessus). On définit les groupes de l’OCDP comme :
      • des personnes et des collectivités exposées à des risques précis;
      • des praticiens, des professionnels et d’autres fournisseurs de services;
      • des décideurs;
      • le grand public.
    • Dans le cadre de projets individuels, on demande également de décrire la population cible qu’on essaie d’atteindre.
    • Selon les groupements de l’OCDP, les résultats suivants sont atteints :
    • Le nombre total de personnes atteintes au cours des six premiers mois en ce qui concerne les quatre populations cibles était de plus de 40 000. Les plus grands nombres atteints étaient de loin dans la catégorie des praticiens, des professionnels et des autres fournisseurs de services (32 415), ce qui concorde avec les types de populations cibles des projets, suivis des personnes et des collectivités exposées à des risques précis (8 312).
    • Il faut aussi noter que l’OCDP permettra de recueillir des renseignements relativement aux populations ciblées par le projet d’une manière qui correspond à la DP du FPMVS. Il n’est pas encore possible de consulter ces renseignements dans l’OCDP. On n’a pas mentionné cette question aux bénéficiaires d’un financement au début du projet afin de permettre aux ONG d’établir des renseignements de base et de recueillir les données. La manière dont on posera les questions ne devrait pas fournir les réponses aux indicateurs du cadre d’évaluation créés par l’ASPC en ce qui concerne :
      • le nombre/pourcentage d’enfants et de jeunes atteints;
      • le nombre/pourcentage de groupes autochtones atteints;
      • le nombre/pourcentage de collectivités rurales isolées atteintes.
    • On n’a pas fixé les cibles des projets dans le but d’orienter l’interprétation des résultats.
  • Volet régional
    • D’un point de vue régional, la définition de la notion des populations cibles était propre à chaque entente bilatérale, plus particulièrement dans les lignes directrices du Programme.
    • D’après la compréhension de la portion régionale du FPMVS et des mécanismes d’examen et de supervision en place à l’échelle fédérale et provinciale, on s’attend à atteindre les populations cibles, comme on les a définies dans les propositions respectives, lorsqu’on entreprendra les projets. On devra le confirmer sur le fondement d’un examen des dossiers de projets pertinents lors des étapes d’évaluation suivantes dans le cadre de la SIMVSMC. Les renseignements utilisés dans le cadre de cet examen ne dévoilent pas dans quelle mesure on atteint ces populations ou si elles concordent avec les catégories nationales du FPMVS. Les personnes interrogées ont indiqué qu’on atteint les populations cibles, selon les catégories nationales du FPMVS, et que dans le cadre de certains projets, d’autres catégories, notamment les femmes et les chefs de famille monoparentale ainsi que les nouveaux immigrants, profitent également des projets prévus.
Tableau 10 : Fonds pour la promotion des modes de vie sains – Populations cibles de l’OCDP
Nombre de populations cibles (pourcentage de projets) FPMVS (n=11)
Personnes et collectivités exposées à des risques précis 7 (64 p. 100)
Praticiens, professionnels et autres fournisseurs de services 11 (100 p. 100)
Décideurs 6 (55 p. 100)
Grand public 7 (64 p. 100)
DEC
  • Les activités de DEC ciblent les intermédiaires, y compris les chercheurs, les décideurs, les praticiens et autres membres du public qui travaillent auprès de diverses populations.
  • L’élaboration d’activités sur les connaissances actuelles n’offre pas une quantité suffisante de données scientifiques et de surveillance liées à l’activité physique parmi la population cible d’enfants et de jeunes grâce à l’ÉAPJC et aux Guides d’activité physique canadiens pour les jeunes et les enfants.
  • Ce travail de base visant à examiner les lignes directrices d’un point de vue scientifique permettra, espérons-le, d’atteindre un plus grand nombre de populations vulnérables.
RIPMVS
  • Le public cible du RIPMVS comprend des intermédiaires que l’on décrit comme des gouvernements fédéraux, provinciaux et territoriaux, des organisations non gouvernementales (ONG), des organisations autochtones et le secteur privé.
  • Le GMVS a produit des bulletins électroniques sur les disparités en santé, les enfants et les jeunes, les populations vivant dans des régions isolées, éloignées et rurales et les collectivités autochtones. De plus, il a facilité l’établissement d’un ensemble commun d’indicateurs de disparités en santé au Canada, en collaboration avec le GEPSP, grâce au groupe de travail mixte sur les indicateurs.
  • Même si elles ne visent pas des populations vulnérables précises, les activités susmentionnées semblent constituer une stratégie raisonnable du GMVS en vue d’accroître les connaissances des membres et de favoriser leurs efforts auprès de ces populations.
Marketing social
  • Le volet Marketing social du PMVS définit son public cible comme « des organismes communautaires, et le grand public ». Les données trouvées pour atteindre ces cibles se limitent à celles recueillies dans le cadre de la campagne ParticipACTION.
  • Il sera extrêmement important que les activités de marketing social concordent avec les populations cibles et qu’on en mesure l’effet sur ces populations.
  • La campagne ParticipACTION constitue un bon exemple d’une campagne visant à fixer et à atteindre des cibles. Elle ciblait les parents d’enfants âgés de sept à douze ans et proposait des solutions logiques pour influencer les comportements de ceux qui ont la plus grande influence sur les comportements des jeunes en matière d’activité physique. La campagne a atteint un taux de rappelNote de bas de page 5 élevé dans le cadre de deux évaluations distinctes allant de 21 à 48 p. 100, selon la méthode d’évaluation utilisée par les chercheurs.


 

Conclusions :

Les stratégies visant à atteindre des populations cibles ne sont pas bien intégrées dans la conception des quatre volets; toutefois, certaines initiatives précises sont axées sur les populations désignées.

 
3.2.2.2 Partenariats
Fonds pour la promotion des modes de vie sains
  • Volet national
    • On maintient et on crée des partenariats grâce au Fonds pour la promotion des modes de vie sains. On a signalé dans l’OCDP que les onze projets comptaient 56 partenariats existants et qu’au cours de la période de six mois, on en avait créé 45 nouveaux, pour un total de 101 (118 en incluant le DEC).
    • Devant la question du cadre d’évaluation, il était difficile d’évaluer dans quelle mesure on a formé des partenariats avec les provinces/territoires, le secteur privé et des ONG, car la question de l’OCDP ne vise pas à obtenir cette information. Toutefois, on a pu trouver des résultats concernant les partenariats avec des organismes à but non lucratif et/ou bénévoles (46 partenariats), et un partenariat dans le secteur privé. Les résultats ont également souligné les partenariats avec des Autochtones (6) et des partenaires en éducation (18).
  • Volet régional
    • L’une des conditions de financement, en vertu du FPMVS régional, était la capacité de l’organisation de démontrer une capacité actuelle de partenariat et une collaboration intersectorielle. La conclusion des ententes bilatérales avec les provinces et les territoires est une indication de partenariat. Les personnes interrogées ont signalé qu’on a renforcé les partenariats à l’échelle provinciale/territoriale, mais que les longs processus, dans certains cas, ont créé certains dommages à la relation. Les personnes interrogées ont signalé que le processus bilatéral n’avait pas renforcé les partenariats avec le secteur privé, mais que le nombre de relations avec des ONG avait augmenté d’une certaine manière.
DEC
  • Les activités de DEC ont mené à un petit nombre de partenariats, mais ils ont tendance à être importants.
  • On a renforcé les partenariats provinciaux/territoriaux grâce au travail de surveillance de l’ICRCPMV. Les rapports du SIAP et de l’ÉAPJC sont produits à l’échelle nationale et par province/territoire, et on observe un degré de satisfaction élevé à l’égard du processus de collaboration et des résultats parmi les intervenants provinciaux/territoriaux. Récemment, les ministres provinciaux/territoriaux responsables de l’activité physique ont appuyé et approuvé les cibles d’activité physique pour les enfants et les jeunes. Cela n’aurait peut-être pas été possible sans le travail de surveillance de l’ÉAPJC qui a produit les données repères et a permis de suivre le progrès par rapport à ce repère.
  • On a renforcé les partenariats avec les ONG à l’échelle nationale grâce à l’accès à des données de surveillance et à leur utilisation facile. Par exemple, l’accès à des données de surveillance de l’ICRCPMV a servi de base à des activités de partenariat avec d’autres ONG qui utilisent les données dans le cadre de leurs initiatives, p. ex. Active Healthy Kids Report Card.
  • On a renforcé les partenariats internationaux grâce aux activités des conférences consensuelles et au travail actuel visant à recommander des lignes directrices internationales en matière d’activité physique. On a discuté des lignes directrices canadiennes actuelles en matière d’activité physique, des lacunes des lignes directrices (c.-à-d. en ce qui concerne la maternelle, les adolescents de 15 à 19 ans, les peuples autochtones, les personnes handicapées et les femmes enceintes) et des initiatives internationales de lignes directrices en matière d’activité physique en Angleterre, en Australie, aux États-Unis et au sein de l’Organisation mondiale de la santé (OMS).
RIPMVS
  • Tous les publics cibles intermédiaires des membres du RIPMVS (c.-à-d. les abonnés actuels [700] au bulletin électronique sur les modes de vie sains) sont représentés. Il n’existe aucune donnée sur les nombres se rapportant à chaque catégorie de membres; toutefois, d’après les 124 réponses au sondage, les membres de chaque catégorie sont énumérés ci-dessous par ordre estimatif de nombres : gouvernement fédéral; ONG; particuliers; gouvernement provincial/territorial; gouvernement municipal; secteur privé; organisation autochtone.
  • Le sondage auprès des membres du RIPMVS a révélé que 35 p. 100 (n=124) des membres d’ONG n’étaient pas d’accord pour dire qu’on avait renforcé le travail mixte/commun avec des partenaires grâce au RIPMVS, et que seulement 27 p. 100 des répondants estimaient que le RIPMVS avait renforcé le travail mixte/commun avec des partenaires. De plus, 67 p. 100 des répondants provinciaux/territoriaux étaient neutres quant à savoir si on avait facilité le travail mixte/commun avec des partenaires, et 78 p. 100 étaient neutres quant à savoir si on avait encouragé les partenariats entre administrations. Étant donné que les partenariats provinciaux/territoriaux sont indispensables à la réussite de la SMVS, ces conclusions méritent qu’on y prête attention.
  • Les entrevues auprès d’intervenants ont permis de déterminer plusieurs thèmes clés :
    • Le RIPMVS ne dispose pas des ressources ou de la structure pour fonctionner comme le réseau qu’on avait prévu à l’origine. Il peut donner lieu à des communications efficaces, mais il est trop tôt pour le dire. Par conséquent, il n’est pas susceptible de favoriser l’établissement de partenariats importants.
    • Le GMVS du RIPMVS commence à établir des partenariats solides grâce à des activités des groupes de travail et aux coprésidents, mais il n’en est pas de même à l’échelle du Réseau et la portée du GMVS se limite à un petit nombre de membres du Réseau, à savoir ceux représentés au sein du GMVS et de ses groupes de travail.
    • Le GMVS se prête davantage à des partenariats fédéraux, provinciaux et territoriaux qu’à des partenariats avec des ONG car, contrairement aux ONG, les partenariats fédéraux, provinciaux et territoriaux offrent des mécanismes de représentation. Les ONG individuelles ne relèvent généralement pas des coalitions ou des réseaux dont elles sont membres, attendu qu’il y a deux mécanismes provinciaux/territoriaux précis, c.-à-d. le sport/l’activité physique et le Réseau public pancanadien, responsable de l’activité physique, et le Programme des modes de vie sains assume des responsabilités fédérales directes.
    • La représentation rapide du secteur privé était évidente au sein du RIPMVS, mais ces partenariats n’étaient pas maintenus. Les personnes interrogées estimaient que cette situation était principalement attribuable au lent degré de progrès du RIPMVS à ses débuts et à un mandat et à un rôle nébuleux du secteur.
  • Le GMVS compte actuellement 20 membres actifs, comprenant des représentants fédéraux, provinciaux et territoriaux et des coprésidents d’ONG, et il constitue actuellement la première possibilité de partenariats au sein du RIPMVS.
Marketing social
  • Les intervenants à l’échelle provinciale/territoriale indiquent qu’il faut déployer des efforts de collaboration dans le but d’accroître la sensibilisation et de renseigner les Canadiens à propos des modes de vie sains et de ses avantages. Toutefois, rien n’indique qu’on a entrepris des consultations avec ces partenaires éventuels afin d’harmoniser les efforts et d’élaborer un plan dans le but de réaliser des activités intégrées en matière de marketing social.
  • même si on ne le considère pas comme un partenariat. Comme ParticipACTION constitue le plus important bénéficiaire de fonds de contribution du PMVS, un partenariat officiel et une démarche plus stratégique pourraient maximiser l’harmonisation avec les priorités de l’ASPC dans le cadre des activités de marketing social des modes de vie sains. On a établi des partenariats dans le cadre de la Campagne pour une grossesse en santé et de l’initiative Concerned Children’s Advertisers.
 

Conclusions :

Des partenariats se forment à la suite des activités relatives au Fonds pour la promotion des modes de vie sains, au DEC et à certaines activités de marketing social. Même si, à l’heure actuelle, le RIPMVS n’établit pas de partenariats de façon efficace, le GMVS réussit de plus en plus à établir des partenariats sur la scène fédérale, provinciale et territoriale.

 

3.2.3 Résultats immédiats

Question d’évaluation :
Dans quelle mesure a-t-on réalisé des progrès à ce jour sur le plan des résultats immédiats?

Fonds pour la promotion des modes de vie sains
  • Volet national
    • Les personnes interrogées ont signalé qu’il était trop tôt dans le cycle de vie pour évaluer les résultats, mais que des mécanismes sont en place pour suivre les progrès.
    • Les renseignements relatifs aux résultats sont recueillis de façon très limitée grâce à l’OCDP.
      • Dans le cadre d’une participation, d’une harmonisation et d’une collaboration interorganisationnelles, inter et intrasectorielles et multigouvernementales, l’OCDP recueille des renseignements relatifs aux rôles des partenaires et aux contributions au projet; toutefois, on ne recueille pas de renseignements sur le nombre et les types d’organismes qui signalent de meilleurs taux de participation et d’harmonisation. On surveille le nombre de partenariats et les résultats atteints dans le cadre de ces partenariats.
      • L’OCDP ne recueille pas directement de renseignements sur le nombre de groupes communautaires qui signalent un renforcement des capacités de favoriser l’alimentation saine et l’activité physique. L’OCDP cherche toutefois à répondre : « le nombre de personnes atteintes grâce au projet financé par le Programme des modes de vie sains qui ont signalé des niveaux de connaissances accrus à propos de l’alimentation saine et de l’activité physique ». L’OCDP recueille bel et bien des renseignements sur plusieurs autres dimensions de la capacité : la participation des populations cibles, l’établissement de partenariats, les initiatives d’orientation, la formation du personnel et de bénévoles.
      • L’OCDP devrait recueillir des renseignements relativement au nombre de personnes atteintes grâce à « votre projet financé par le Programme des modes de vie sains qui ont signalé des niveaux de connaissances accrus à propos de l’alimentation saine et de l’activité physique ». On ne semble pas avoir donné de directives aux membres du personnel du projet quant aux besoins de recueillir ces renseignements avant le lancement de leur projet étant donné que la restriction suivante se rapporte à un certain nombre de questions : « Veuillez indiquer le nombre par population, si le personnel du projet a recueilli cette information ». La collecte de ce type de renseignements n’aurait peut-être pas été difficile si on avait informé les bénéficiaires du besoin de recueillir ce type de renseignements au départ.
      • On devrait recueillir le nombre et les types d’organismes qui signalent une amélioration des capacités en ce qui concerne le perfectionnement et la diffusion des connaissances à la question 11b de l’OCDP sur les types de connaissances élaborées et diffusées à la fin du projet.
      • On devrait avoir accès à la fin du projet à des renseignements sur l’atteinte accrue de populations cibles afin de renforcer l’alimentation saine et l’activité physique. La question 16f de l’OCDP énonce « Veuillez indiquer le nombre de personnes atteintes grâce au projet financé par le Programme des modes de vie sains qui ont signalé des niveaux de connaissances accrus à propos de l’alimentation saine et de l’activité physique. (Veuillez indiquer le nombre par population, si le personnel du projet a recueilli cette information) ».
      • On devrait recueillir des renseignements sur la diffusion accrue de connaissances, y compris de rapports et de conclusions de recherches, grâce aux questions 11 et 20 de l’OCDP à la fin du projet. Ces questions permettront de recueillir des renseignements se rapportant au public cible (y compris aux populations cibles précises), au nombre produit, au nombre distribué, et à savoir si vous connaissez d’autres organismes qui ont utilisé le produit.
    • Les personnes interrogées ont été en mesure de déterminer et d’exposer auquel des résultats immédiats ils croyaient que leur projet respectif contribuait.
  • Volet régional
    • Il n’était pas possible d’examiner les renseignements à savoir dans quelle mesure on a réalisé des progrès à ce jour sur les résultats immédiats du FPMVS (régional).
    • Les entrevues auprès de membres du personnel de la gestion du Programme indiquaient que des projets étaient en cours et que l’ASPC et les provinces et les territoires suivraient les progrès.
DEC

Les activités de DEC ont entraîné des progrès vers l’obtention des résultats énoncés, ce qui comprend :

  • Mise à jour sur l’activité physique au Canada – Sondage indicateur de l’activité physique (SIAP) et l’ÉAPJC
    • L’Étude de l’activité physique des jeunes au Canada (ÉAPJC) offre un moyen efficace et objectif d’étudier les habitudes de mise en forme et d’activité physique des jeunes au Canada. L’ÉAPJC est la première étude nationale en son genre. Elle sera effectuée annuellement jusqu’en 2010. Les données seront indispensables à l’élaboration de solutions et de programmes à long terme pour une jeune génération active et en santé.
    • Le programme Sondage indicateur de l’activité physique (SIAP) est un système approfondi fondé sur la collecte d’autres données nationales à grande échelle visant à renforcer l’information à propos de l’activité physique au Canada. Il faut aborder la santé de la population de façon approfondie afin de comprendre et de modifier l’activité physique de la population dans le quotidien; cela fait partie d’un rapport d’étape bisannuel s’adressant aux ministres. Le programme offre diverses données annuellement selon un cycle de cinq ans. Dans le cadre du PMVS, le SIAP sera renouvelé en 2010, les plans actuels se prolongeant jusqu’en 2012.
  • Activité physique des enfants et des jeunes et approbation des cibles fédérales, provinciales et territoriales
    • La consolidation de données objectives sur l’activité physique des enfants et des jeunes a mené à l’approbation des cibles fédérales, provinciales et territoriales en ce qui concerne l’activité physique des enfants et des jeunes. Le 22 mai 2008, les ministres fédéraux, provinciaux et territoriaux responsables du sport, de l’activité physique et des loisirs se sont entendus sur un certain nombre de domaines à l’occasion de leur réunion annuelle qui a eu lieu à Victoria, en Colombie-Britannique. L’ICRCPMV a informé les ministres des niveaux actuels d’activité physique des enfants, des jeunes et des adultes au Canada. Ayant établi un niveau de base d’activité physique pour les enfants et les jeunes, à l’aide de l’ÉAPJC, les ministres ont établi les toutes premières cibles d’activité physique pour les enfants et les jeunes âgés de cinq à 19 ans au Canada.
  • Preuves scientifiques à jour destinées aux lignes directrices en matière d’activité physique
    • Grâce à l’aide financière du volet DEC de l’ASPC, la SCPE a entrepris un examen scientifique visant à évaluer si les renseignements que contiennent les guides d’activité physique sont désuets à la suite d’importants progrès dans les sciences de l’activité physique depuis leur publication.
    • La Conférence consensuelle internationale, visant à examiner la science derrière les lignes directrices en matière d’activité physique au Canada, constituait une étape importante de ce processus.
    • On a discuté des lignes directrices canadiennes actuelles en matière d’activité physique, des lacunes des lignes directrices (c.-à-d. en ce qui concerne la maternelle, les adolescents de 15 à 19 ans, les peuples autochtones, les personnes handicapées et les femmes enceintes) et des initiatives internationales de lignes directrices en matière d’activité physique en Angleterre, en Australie, aux États-Unis et au sein de l’Organisation mondiale de la santé (OMS). On a chargé un groupe d’experts scientifique international indépendant d’évaluer les données des examens systématiques et de formuler des recommandations consensuelles.
  • Pratiques exemplaires
    • On démontre le renforcement du contenu sur l’activité physique dans le Portail des pratiques exemplaires grâce à 102 interventions énumérées en matière d’activité physique et à des renforcements précis en matière de déplacements actifs.
    • Quatre-vingt-seize interventions en matière d’alimentation saine et dix ressources sont également énumérées dans le portail, ce qui indique un bon équilibre entre les points sur lesquels on met l’accent.
RIPMVS
  • Le RIPMVS avait déterminé trois domaines de résultats immédiats comme résultats du volet. Il s’agit :
    • de l’augmentation du nombre de membres du RIPMVS;
    • de l’accroissement du partage de renseignements, de connaissances et d’expériences parmi les membres du RIPMVS entre les secteurs et les gouvernements;
    • de l’accroissement de la connaissance du RIPMVS et de ses membres.
  • Même si on a réalisé des progrès importants sur le plan des activités et des produits au cours des 12 à 18 derniers mois, ils n’ont pas été égalés par les résultats souhaités, comme on le signale à la section 3.1. La raison qui explique cette situation semble découler du changement dans le mandat/l’orientation qui a changé l’objectif du RIPMVS s’affairant lui-même à ce que le travail soit effectué par le GMVS au nom du RIPMVS.
  • Le nombre de membres du RIPMVS a augmenté, passant de zéro à 700 au cours des deux dernières années. Ce nombre de membres est fondé sur le nombre d’abonnés au bulletin électronique. Rien n’indique actuellement que le Réseau peut accueillir d’autres membres. Les membres virtuels du Réseau représentent tous les secteurs grâce à une bonne représentation fédérale, au sein des ONG et à l’échelle provinciale/territoriale; toutefois, la participation du secteur privé a été minime.
  • On décrit actuellement le RIPMVS comme un réseau de réseaux. La direction du RIPMVS décrit comment chacun des organismes membres fera la promotion du RIPMVS auprès de leurs propres membres et réseaux. Comme beaucoup de membres du Réseau comptent des centaines ou des milliers de représentants, il serait logique de conclure que si un ou deux des organismes membres avaient des activités dans le RIPMVS, le nombre de membres le refléterait, et il serait beaucoup plus grand.
  • Les données d’entrevues donnent à penser que les intervenants (organismes dont le principal mandat est lié aux modes de vie sains) du RIPMVS ne connaissent pas toujours le Réseau. Par exemple, plusieurs personnes interrogées représentant des ONG ne connaissaient pas le Réseau.
  • Les résultats de sondage auprès des membres (voir le diagramme 3) indiquaient également un manque de connaissance du RIPMVS et de ses activités. Seulement 27 p. 100 (n=84) des répondants étaient d’accord pour dire que leur connaissance du RIPMVS et de leurs activités avait augmenté au cours des deux dernières années; 40 p. 100 étaient en désaccord et 33 p. 100 étaient neutres. Près de la moitié des répondants n’ont pas répondu ou n’ont pas pu répondre à toutes les questions du sondage, citant souvent un manque de connaissances à propos du RIPMVS. Vingt-deux des 25 commentaires étaient liés à un manque de connaissances à propos du RIPMVS.

Figure 3 : Question et réponse de sondage – Connaissance du RIPMVS

Survey Question 2: My awareness of the IHLN and its members has increased over the past two years (n=84)
Équivalent textuel - Figure 3

Texte équivalent - Stratégie intégrée en matière de modes de vie sains et de maladies chroniques – composante fonctionnelle « modes de vie sains » – Principaux résultats

La figure 3 illustre la réponse à la question 2 du sondage en ligne effectué auprès des abonnés au bulletin électronique du RIPMVS au sujet de leur sensibilisation à ce réseau. La proportion d’abonnés qui affirment que leur connaissance du RIPMVS et de ses membres a augmenté au cours des deux dernières années est de 27 %, alors que 40 % des abonnés sont en désaccord et que 33 % n’ont pas d’opinion.

  • En règle générale, les membres ne savent pas si le RIPMVS a augmenté la communication entre les membres (seulement 32 p. 100 s’entendent pour dire que oui) et, même si les intervenants internes ont indiqué qu’il peut y avoir une légère augmentation du partage de connaissances, de renseignements et d’expériences, ces aspects semblent se limiter aux relations entre les gouvernements fédéral, provinciaux et territoriaux et non aux ONG. Une seule enquête auprès d’ONG indiquait une collaboration passée ou en cours avec le RIPMVS.
  • Dans l’ensemble, les avantages de l’augmentation du partage de renseignements semblent ne s’étendre que jusqu’aux membres du GMVS à ce jour.
Marketing social
  • Le volet Marketing social du PMVS comporte deux secteurs de résultats immédiats (voir l’annexe A) :
    • accroissement de la sensibilisation à l’importance des modes de vie sains et du maintien d’un poids santé chez les Canadiens;
    • accroissement de la sensibilisation aux Guides d’activité physique canadiens.
  • La campagne ParticipACTION financée par l’ASPC et Sport Canada présentait un degré de rappel élevé parmi le public cible, soit 48 p. 100. De ce nombre, 94 p. 100 pouvaient se rappeler le message sur l’activité physique selon un rapport d’Angus Reid. Dans le cadre d’une étude distincte de l’Unité de surveillance de ParticipACTION, située à l’ICRCPMV, environ trois quarts des Canadiens signalent avoir entendu un message sur l’activité physique dans les médias le mois précédant l’entrevue. Même s’il ne relève pas de l’évaluation formative du PMVS d’évaluer les résultats de l’un de ses projets financés, tout indique que la campagne a contribué à l’obtention du résultat désiré d’« accroissement de la sensibilisation à l’importance des modes de vie sains… chez les Canadiens » du volet Marketing social.
  • L’ICRCPMV recueille des données sur la sensibilisation des Canadiens aux Guides d’activité physique canadiens. Dans un rapport sur le point d’être publié, le taux de sensibilisation aux Guides d’activité physique canadiens est à 27 p. 100, ce qui constitue une diminution importante par rapport à une pointe de 37 p. 100 en 2003.
  • Aucune preuve ne démontre un accroissement de la sensibilisation aux messages portant sur l’alimentation saine ou le poids santé dans le marketing social.
  • Il sera important de surveiller toutes les campagnes afin de permettre la bonne évaluation de leurs répercussions sur les Canadiens. Actuellement, il n’est pas possible d’évaluer dans quelle mesure d’autres campagnes de marketing social des modes de vie sains ont été fructueuses.
 

Conclusions :

Même si l’on dispose de très peu de renseignements à ce jour relativement à l’obtention de résultats liés au Fonds pour la promotion des modes de vie sains, les personnes interrogées signalent que les activités et les produits concordent avec les résultats déterminés et qu’ils devraient y contribuer.

On a réalisé des progrès à l’égard des résultats en matière de DEC.

Il semble que même si on a pris les mesures nécessaires pour réaliser les produits et les activités déterminés dans le cadre du RIPMVS, elles n’ont pas entraîné les résultats désirés en raison d’un changement de direction et du rôle accru du GMVS.

 

3.2.4 Résultats non désirés

Question d’évaluation :
Quels ont été les résultats non désirés à la suite d’activités du Programme des modes de vie sains ou découlant de chacun des volets, le cas échéant?

Fonds pour la promotion des modes de vie sains
  • Volet national
    • Dans l’ensemble, les personnes interrogées estimaient qu’il était trop tôt pour déterminer définitivement les résultats non désirés.
    • Certains intervenants du FPMVS ont signalé que leurs projets ont suscité une plus grande attention que prévu auprès des médias.
    • Le responsable d’un projet a souligné que l’adoption de lignes directrices à l’échelle du Canada se déroulait mieux que prévu; un autre a mentionné que la création de certains partenariats était non désirée, mais bienvenue.
    • Une grande proportion des personnes interrogées ont signalé que les relations avec les ONG ont souffert en raison des processus de l’ASPC, c.-à-d. que les délais d’approbation ont mis les programmes des ONG en péril et qu’ils ont posé des difficultés sur le plan du remodelage des profils. On a jugé déraisonnables les longs délais d’évaluation des projets et, ultimement, d’obtention de l’approbation.
  • Volet régional
    • D’un point de vue régional, on a également fait remarquer qu’il était trop tôt pour relever des résultats non désirés précis.
    • On a souligné que le processus bilatéral a permis de créer des liens solides entre les ministères provinciaux/territoriaux du sport/de l’activité physique et de promotion de la santé.
    • Certains intervenants bilatéraux ont également fait remarquer qu’un plus grand nombre de partenariats/liens que prévu étaient créés à ce jour.
    • Une grande proportion des personnes interrogées ont signalé que les relations avec les gouvernements provinciaux et territoriaux ont souffert en raison du long processus d’approbation des ententes bilatérales et des projets de l’ASPC et des gouvernements provinciaux et territoriaux.
DEC

Le progrès à l’égard des activités du DEC a entraîné certains résultats non désirés dont on devrait tenir compte afin d’améliorer le volet dans le cadre de la planification à venir.

La réussite de la prochaine conférence consensuelle internationale et de l’exploration subséquente de nouvelles lignes directrices internationales en matière d’activité physique fondées sur les résultats de la conférence pourrait avoir des répercussions importantes sur les ressources à venir dans le cadre du DEC.

L’application des données de surveillance qu’ont générées les initiatives ÉAPJC et SIAP a créé une vaste demande de données supplémentaires. L’ICRCPMV est touché par le volume de demandes et il ne dispose pas actuellement de la capacité de répondre à chacune d’entre elles. Cette capacité constitue un élément important du volet Échange du DEC, mais peut nécessiter des ajustements dans le futur afin qu’on puisse répondre à la demande.

L’initiative ÉAPJC a démontré l’efficacité et l’utilité de données objectives sur les niveaux d’activité physique chez les enfants. Actuellement, il n’existe pas de données comparables en ce qui concerne les adultes, mais on reconnaît de plus en plus le besoin de ces données. Les intervenants indiquent qu’elles peuvent directement entraîner de nouveaux travaux permettant d’obtenir ces données objectives.

Les mécanismes de financement dirigés sont extrêmement utiles pour ce qui est de réaliser des activités stratégiques ou essentielles dans le cadre du PMVS. Toutefois, dans le cadre du système actuel, les fonds dirigés et de contribution semblent être présentés grâce au même processus de financement, c.-à-d. un processus de contribution passant par une DP. Les intervenants indiquent que cette situation crée la perception que les organismes qui disposent d’un financement dirigé sont en compétition avec des bénéficiaires d’une contribution, et qu’elle limite parfois les possibilités de partenariats.

Certains organismes ont parfois sous-estimé le fait que les ONG dépendent de bénévoles pour réaliser des projets. Dans de tels cas, il est peu probable qu’ils puissent adopter des stratégies de mise en oeuvre semblables dans le futur. Il est possible que l’on doive remplacer les bénévoles par des ressources rémunérées.

RIPMVS

En vue de mettre en oeuvre les activités prévues du RIPMVS, on a créé le GMVS en 2006 afin d’appuyer, de mettre en valeur et de faire progresser la vision, les buts et les principes directeurs de la Stratégie pancanadienne intégrée en matière de modes de vie sains. Cette stratégie a été fructueuse sur le plan de la mise en oeuvre d’activités et des produits en découlant. Même si ce changement a permis d’augmenter le nombre de membres du RIPMVS, il n’a pas créé une appartenance complète, qui constitue l’un des résultats clés du RIPMVS.

Marketing social

Même si le financement de ParticipACTION semble avoir réussi à contribuer aux résultats sur le plan du marketing social, la manière de présenter le financement a entraîné des résultats non désirés.

Le fait de présenter des fonds dirigés par le même processus de contribution que les projets du Fonds pour la promotion des modes de vie sains crée la perception que des organismes comme ParticipACTION sont en compétition avec les bénéficiaires d’un financement, et les intervenants indiquent que cette situation peut parfois limiter les possibilités.

En règle générale, l’Unité des communications ne gère pas les accords de contribution, toutefois, elle est responsable du budget du marketing social. Cette situation avait entraîné une incertitude concernant les rôles de gestion et de responsabilisation entre l’Unité des communications et l’Unité des modes de vie sains, mais elle a été résolue.

 

Conclusions :

Les activités du Programme des modes de vie sains ont généré un résultat non désiré. Les longs processus d’approbation, au sein de l’ASPC et des provinces et des territoires, ont eu des répercussions négatives sur la présentation de projets et les relations entre l’ASPC, les provinces et les territoires et les bénéficiaires d’un financement dans le cadre du Fonds pour la promotion des modes de vie sains (à l’échelle nationale et régionale).

 

3.3 Conception et exécution

La présente section porte sur les structures de gestion et de prise de décisions, les écarts, l’utilisation des leçons apprises et les systèmes de surveillance.

3.3.1 Écarts

Question d’évaluation :
Dans l’ensemble, le Programme des modes de vie sains ou chacun des volets comportent-ils d’importants écarts?

Vue d’ensemble
  • Les répondants ont remarqué que l’alimentation saine et le poids santé ne sont pas bien intégrés à la conception du Programme des modes de vie sains ou à ses volets. Bien que Santé Canada soit responsable de l’Alimentation saine et de la Direction des politiques stratégiques et de l’innovation pour l’obésité, la relation avec ces groupes ne semble pas assurer l’intégration complète de l’alimentation saine et du poids santé à la conception du programme.
Fonds pour la promotion des modes de vie sains
  • Volet national
    • L’un des principaux écarts est lié à la perception du manque de continuité du Fonds pour la promotion des modes de vie sains. Les prochains niveaux de financement associés au Fonds pour la promotion des modes de vie sains semblent confus et susceptibles de changer à l’avenir, ce qui crée une certaine incertitude relativement au programme. Bien que le financement soit considéré comme continu, l’incertitude du financement ainsi que l’absence de stratégie ou d’orientation globale empêchent de prendre appui sur les réussites de projets prometteurs créés par le truchement du Fonds pour la promotion des modes de vie sains. La stabilité et l’orientation contribueraient à l’apport de changements à long terme ou à l’obtention de résultats durables. Il semble y avoir un décalage entre les échéanciers de financement et les projets à long terme qui doivent apporter des changements dans des populations cibles.
    • L’examen des projets financés a indiqué qu’il est possible que certains projets aient visé certaines populations plus que d’autres et qu’une approche de financement plus délibérée ait entraîné une distribution et une perspective plus stratégiques. La demande de propositions ou le processus de sélection de projets ne semblaient pas mettre l’accent sur le besoin en matière de projets dans l’ensemble des populations cibles ou des volets. Les répondants ont mentionné que les volets de l’alimentation saine et du poids santé étaient sous-représentés, tout comme les projets axés sur les Autochtones. Ainsi, les projets devraient peut-être être orientés de manière plus stratégique vers les populations cibles.
  • Les propositions du Fonds pour la promotion des modes de vie sains demandaient une somme de financement précise, mais elles ont reçu moins. Les demandeurs ont dû adapter leurs plans en conséquence en ce qui concerne le budget global ainsi que le temps restant pour exécuter le projet, qui a passé de 24 à 18 mois.
  • Volet régional
    • En ce qui concerne le processus d’élaboration et de signature, le niveau de signature pour les accords bilatéraux a été laissé à la discrétion des provinces et des territoires. Bien que cette approche ait bien été reçue, les répondants trouvaient que le niveau de signature devait être inférieur, car il ralentissait le processus. Beaucoup de temps a été consacré à l’obtention de l’approbation des accords. Certaines provinces et certains territoires n’ont pas posé de problème, alors que d’autres ont dû aller au cabinet. Du point de vue de l’ASPC et des provinces et territoires, il a fallu beaucoup de temps pour obtenir l’approbation. « Nous avions conclu un accord de principe en juillet, et il a fallu jusqu’en janvier pour obtenir l’approbation ». La province a le pouvoir d’approuver les projets bilatéraux, alors que l’ASPC ne peut participer qu’avec l’approbation de la ministre. Cela a amené un répondant à mentionner : « nous négocions au-delà de notre contrôle, et le processus fédéral ne garantit pas l’approbation ». La majorité des répondants ont fait part de préoccupations concernant le fait que le processus d’approbation fédéral comporte des écarts. Beaucoup de commentaires dirigés ont été faits à ce sujet.
    • Un répondant a affirmé que les accords bilatéraux ne mettaient pas l’accent sur les collectivités de langue officielle.
    • En ce qui a trait à la mise en oeuvre des projets connexes, il est trop tôt pour déterminer les écarts. Cependant, quelques écarts préalables à la mise en oeuvre ont été observés. L’approbation des projets a pris beaucoup plus de temps que prévu. Bien que certains répondants n’aient pas été en mesure d’indiquer la durée du retard, ils ont indiqué qu’il ne s’agissait pas d’un problème. Les raisons suivantes ont été citées par un répondant : une élection fédérale pendant la négociation de l’approbation des projets au fédéral, un changement de ministres ainsi que des élections provinciales et territoriales. On a également mentionné que l’ASPC avait un nouveau processus d’acheminement des projets à des fins d’approbation, lequel avait contribué à ralentir le processus. Un répondant a résumé les effets de ce processus en indiquant que les provinces et les territoires ne pouvaient mettre en oeuvre leurs projets en raison des retards au niveau fédéral et que les projets n’étaient jamais protégés par les accords bilatéraux.
    • Un répondant a souligné le fait que l’ensemble des directives, des outils et des modèles aurait dû être disponible dès le départ. Cela comprend les exigences et les directives relatives aux communications liées à l’approbation des accords bilatéraux et à la mise en oeuvre des projets connexes.
    • Un autre répondant a mentionné qu’il fallait envisager « la possibilité de faire participer directement les Premières nations et les Inuits, compte tenu des processus de partenariat existants dans les trois territoires, de l’autonomie gouvernementale du Yukon et de l’orientation du programme vers les populations vulnérables (Autochtones; populations éloignées et rurales; enfants et jeunes) ».
DEC
  • Le volet DEC du Programme des modes de vie sains fait preuve d’efficacité en ce qui a trait à ses activités prévues, à ses extrants et à ses secteurs de résultats.
  • Le volet semble bien lié à d’autres volets du PMVS et volets fonctionnels de la SIMVSMC par son partenariat de surveillance avec les programmes du SIAP et de l’ÉAPJC de l’ICRCPMV. Cependant, il semble être nécessaire d’établir des liens entre les apprentissages tirés du FPMVS et des pratiques exemplaires du milieu des modes de vie sains pour donner des orientations stratégiques en matière de politiques et de programmes, dans le cadre de l’objectif global, qui est le suivant : « accroître la base de connaissances sur l’activité physique, l’alimentation saine et le poids santé qui informera les intervenants et favorisera l’efficacité des politiques et des programmes liés aux modes de vie sains; le volet DEC et la surveillance influencent tout ce que nous faisons en matière d’élaboration de politiques et d’exécution de programmes ».
  • Les intervenants ont indiqué qu’ils profiteraient de dirigeants qui leur fournissent les renseignements suivants :
    • Quels apprentissages avons-nous tirés des projets financés de MVS sur lesquels nous pouvons prendre appui au Canada?
    • Quelles sont les interventions les plus efficaces relativement au changement de comportements dans les populations vulnérables?
    • Quelles stratégies nouvelles et innovatrices sont mises en oeuvre à l’échelle internationale et comment peut-on les mettre en application au Canada?
    • Quelles politiques entraînent d’importants changements en matière de MVS?
  • À mesure qu’il progresse, le volet DEC peut choisir d’examiner la façon dont il peut contribuer à corriger cet écart et à passer de la transmission des connaissances à l’établissement d’une stratégie fondée sur les connaissances.
RIPMVS

Le RIPMVS a été confronté à des défis qui ont déjà été soulignés dans ce rapport. Trois principaux écarts ont été déterminés dans cette évaluation, et ils doivent être corrigés pour assurer le progrès par rapport aux résultats des volets :

  • La fonction de réseau du RIPMVS – particulièrement la participation des ONG et du secteur privé – prescrite pour le RIPMVS n’a pas été exercée par tous les membres. Le GMVS a été créé en tant qu’organe administratif du RIPMVS à la suite d’efforts liés à la création du Réseau pancanadien de santé publique, en 2005. Ce groupe a récemment eu beaucoup de succès dans l’exécution du travail déterminé pour ce volet. Cependant, les entrevues auprès des intervenants ont indiqué qu’il y avait beaucoup de confusion quant au rôle du GMVS et celui du RIPMVS. Il sera difficile de susciter la participation des membres du Réseau sans la détermination d’un but précis pour encourager et clarifier leur participation.
  • Le RIPMVS n’a pas reçu de ressources pour mettre en oeuvre son mandat initial. Ce mandat a été redéfini en 2006 dans le cadre de la création du GMVS, et un certain nombre d’activités ont été mises en oeuvre par l’entremise du GMVS.
  • Les membres ne participent pas au RIPMVS. La participation est limitée au GMVS, qui représente environ 3 p. 100 des membres actuels. Beaucoup de membres ne savent pas qu’ils le sont, et la plupart ne sont pas trop certains de l’importance du RIPMVS.
Marketing social

L’examen des données et des commentaires des intervenants sur le volet Marketing social a mis en évidence trois écarts importants :

  • L’Unité des communications de l’ASPC n’a pas suffisamment de personnel pour gérer un processus d’accord de contribution. Bien que l’Unité des modes de vie sains ait la compétence nécessaire pour gérer des accords de contribution, elle n’a pas de pouvoir sur le budget. Des discussions devront avoir lieu entre les deux groupes pour assurer le maintien d’un processus efficace pour gérer les prochains accords de contribution de marketing social.
  • L’Unité des communications (qui est à la tête) et l’Unité des modes de vie sains n’entreprennent pas de planification stratégique mixte/commune pour veiller à ce que le marketing social soit entièrement et continuellement en harmonie avec les objectifs en matière de modes de vie sains.
 

Conclusions :

Le principal écart est l’exclusion de l’alimentation saine et du poids santé de la conception globale du Programme portant des modes de vie sains. Les écarts liés au Fonds sont : la perception d’un manque de financement continu; la nécessité de se concentrer sur une population cible précise; un processus plus efficace pour améliorer le délai d’exécution des approbations et des signatures.

Parmi les principaux écarts observés, soulignons l’absence de processus d’échange et de transfert des connaissances du volet DEC; le manque de précision entre le GMVS et le RIPMVS du volet RIPMVS; l’absence de planification mixte/commune avec l’Unité des modes de vie sains du volet Marketing social.

 

3.3.2 Leçons apprises

Question d’évaluation :
Dans l’ensemble, quelles leçons clés ont été tirées du Programme des modes de vie sains et de chacun des volets jusqu’à présent?

Vue d’ensemble
  • Dans l’ensemble, aucune leçon importante n’a été tirée du Programme jusqu’à présent.
Fonds pour la promotion des modes de vie sains
  • Volet national
    • Les répondants ont mentionné que le délai d’approbation du financement est d’une importance cruciale, surtout pour les programmes scolaires ou les programmes qui dépendent des conditions météorologiques ou des saisons. Ainsi, les délais de demande de soumissions et d’approbation doivent être bien étudiés. L’un des répondants a affirmé que s’il faut un an pour obtenir une approbation, le processus devrait alors être entamé un an plus tôt. Certains projets ont indiqué qu’il est difficile d’obtenir le soutien non financier des bénévoles. L’un des projets a mentionné qu’il a été en mesure de tirer parti des nouvelles technologies (p. ex. les communautés virtuelles et les séminaires Web) pour sensibiliser son public, car ces technologies ont progressé.
    • On a demandé aux projets de déterminer et de décrire dans l’OCDP toute leçon apprise sur la sensibilisation de leurs populations cibles dont d’autres projets pourraient tirer parti. Six des onze projets ont déterminé certaines leçons apprises. Chacun des projets avait tendance à rapporter différentes leçons apprises pour sensibiliser les populations cibles. Les types de leçons apprises déterminées par ces six projets touchaient les éléments suivants :
      • allouer suffisamment de temps;
      • consulter les partenaires et travailler avec eux;
      • utiliser diverses méthodes pour sensibiliser les jeunes;
      • déterminer des personnes ou des groupes qui connaissent bien leur collectivité;
      • diffuser les documents dans le format approprié.
    • Des leçons ont également été tirées sur la façon de susciter l’attention des médias.
  • Volet régional
    • En ce qui concerne le processus d’élaboration et de signature, le niveau d’engagement et de participation appliqué aux négociations était très élevé et significatif, et les négociations étaient effectuées en personne pour permettre des discussions face à face avec les ministères provinciaux et territoriaux de la Santé et des Loisirs. Le fait de faire preuve de flexibilité en permettant la redistribution des fonds provinciaux des budgets existants pour appuyer les accords bilatéraux était une bonne initiative qui appuyait les réalités des provinces. Les provinces et les territoires avaient le droit de décider du niveau de signature pour leurs accords (directeur et échelons supérieurs). Bien que cette approche ait été bien reçue, le niveau de signature doit être inférieur, car il a ralenti le processus.
    • En ce qui concerne la mise en oeuvre des projets connexes, il est trop tôt dans le processus pour tirer des leçons. Les projets et les régions doivent être capables de rendre des comptes en temps voulu. Cependant, on a mentionné qu’il aurait été utile que les délais d’approbation par l’ASPC soient plus rapides, c’est-à-dire à la même vitesse que celle des provinces et des territoires. Les répondants ont mentionné que l’approbation des projets au bon moment par le gouvernement fédéral est un défi important. Voici quelques exemples de commentaires reçus de la part de répondants : « Approuvez-les lorsqu’ils doivent commencer. » « Vous avez intérêt à respecter ce que vous avez dit. » « La province était prête à faire demi-tour!!!! »
DEC
  • Le modèle de financement de l’ICRCPMV doit être amélioré pour assurer la réussite du programme. Le Programme des modes de vie sains a eu de la difficulté à répartir les fonds pour les accords de contribution en temps opportun, à une exception près. En 2008, l’ICRCPMV a reçu la confirmation de son affectation des fonds au début de l’exercice financier, en avril. L’organisme a félicité l’ASPC pour cette amélioration du processus. La confirmation en temps opportun a permis à l’organisme d’entreprendre ses activités plus efficacement ainsi que de regarder vers l’avant et de planifier des moyens efficaces d’accroître son travail actuel pour favoriser davantage les activités de DEC, tant à l’échelle nationale qu’internationale.
  • Cette amélioration du processus de financement et la manière dont il a été dirigé par l’ICRCPMV constituent une pratique exemplaire qui doit être mise en oeuvre partout où cela est possible et où elle correspond aux objectifs du Programme des modes de vie sains.
RIPMVS
  • Aucune leçon apprise.
Marketing social
  • Les investissements dans des initiatives comme ParticipACTION permettent d’obtenir des résultats pour le message relatif aux modes de vie sains dans une période relativement courte. Ces types d’accords de contribution peuvent aider à obtenir des résultats en matière de marketing social des MVS; toutefois, ils doivent être gérés de manière stratégique et efficace.
 

Conclusions :

On peut accroître efficacement les investissements, et la libération du financement en temps opportun est essentielle à la réussite des projets.

 

3.3.3 Système de surveillance

Question d’évaluation :
Le système de surveillance actuel pour les volets du Programme des modes de vie sains est-il efficace?

Fonds pour la promotion des modes de vie sains
  • Volet national
    • Les onze projets rendent actuellement tous des comptes par le truchement de l’OCDP. Les données fournies sont examinées par l’agent de projet du FPMVS, puis par le gestionnaire d’évaluation des MVS. Les bénéficiaires d’un financement doivent également soumettre des plans d’évaluation décrivant la façon dont ils recueilleront les données de l’OCDP ainsi qu’élaborer d’autres plans d’évaluation pour leurs projets. Les écarts, les questions ou les observations qui se trouvent dans l’OCDP sont portés à l’attention du projet par l’agent de projet. Le processus semble bien fonctionner, et les bénéficiaires d’un financement et les investisseurs ont une bonne réceptivité.
    • Les bénéficiaires d’un financement ne sont pas certains de la pertinence et de l’utilitéNote de bas de page 6 de certaines questions de l’OCDP. Les questions suivantes soulignent ce point :
      • Veuillez indiquer combien de membres de votre population cible ont contribué à la gestion ou à la réalisation de ce projet au cours des six derniers mois.
      • Au cours de la dernière année, votre projet a-t-il remarqué des changements dans l’accès de votre population cible à des services de santé?
      • Veuillez donner des exemples de vos tentatives de susciter l’attention des médias à l’égard de votre projet au cours des six derniers mois.
    • Dans l’ensemble, les résultats qui se trouvent dans l’OCDP n’ont pas encore été mesurés. Ces résultats sont liés aux buts et aux objectifs du projet, et leur uniformité est examinée par l’agent de projet de l’ASPC. Cependant, ils ne semblent pas être consignés ou suivis dans l’OCDP par rapport aux plans ou aux cibles du projet.
    • Les répondants ont mentionné que le niveau d’effort pour effectuer les rapports de projet, p. ex. l’OCDP, était plutôt correct, c.-à-d. de moyen à élevé.
  • Volet régional
    • La surveillance des projets pour le FPMVS régional sera effectuée par le truchement de l’OCDP. Les résultats des projets seront examinés et surveillés au niveau régional, ainsi que par la province. Le Québec ne prévoit pas utiliser l’OCDP, car la Société de gestion prévoit utiliser son propre outil. Le Québec examinera comment intégrer les questions de l’OCDP, mais il n’a pas encore déterminé celles qu’il utilisera. Un tableau de concordance sera établi pour faciliter la synthèse des données des projets des accords bilatéraux de l’OCDP.


DEC
  • Les principales composantes du volet DEC, c’est-à-dire les directives sur l’activité physique, l’ÉAPJC et le SIAP, sont offertes par l’entremise des partenaires des ONG et surveillées par le système d’établissement de rapports de l’OCDP, comme il est indiqué ci-dessus.
RIPMVS
  • Le RIPMVS a rédigé un plan triennal de surveillance et d’évaluation provisoire pour le GMVS. Bien qu’il n’y ait pas de plan d’évaluation particulier pour le RIPMVS en tant que réseau, beaucoup des indicateurs du plan se rapportent au Réseau. Le plan provisoire semble bien formulé, et il comprend un cadre de résultats logique qui indique les résultats attendus, les mesures du rendement, les hypothèses et les indicateurs de risque.
  • Le plan de travail nécessite la mise en oeuvre du plan de surveillance de 2008-2009, et son efficacité sera déterminée à ce moment.
Marketing social
  • Le volet Marketing social ne semble pas avoir mis en place un plan de surveillance uniforme pour ses campagnes et ses activités, à l’exception de ParticipACTION.
 

Conclusions :

L’OCDP a été mis en oeuvre en vue de surveiller les projets du Fonds pour la promotion des modes de vie sains et du volet DEC, et il semble relativement efficace quant à la surveillance régulière. La pertinence de certaines questions de l’OCDP est mise en question.

Le RIMSV n’a pas mis en place de plan de surveillance. Toutefois, le GMVS en a un, et il le mettra en oeuvre cette année.

Le marketing social est surveillé de manière ad hoc, par la surveillance efficace de ParticipACTION.

 

3.3.4 Processus de conception et d’exploitation de programme

Question d’évaluation :
Le processus de conception et d’exploitation de programme est-il efficace?

Examen du processus

Cette section décrit les étapes de la gestion du FPMVS. Ci-dessous, nous avons souligné les principales tâches, les forces et les faiblesses de chaque étape.

  • Volet national
Tableau 11 : Fonds pour la promotion des modes de vie sains – Forces et faiblesses du processus de financement
Étape Principales tâches Forces Faiblesses
1. Établir un niveau de financement
  • Indication théorique du budget
  • Répartition des fonds théoriques entre les quatre volets
  • Le personnel prépare des documents selon la quantité théorique.
  • La direction finalise le niveau de financement.
  • Fonds garantis par un processus de soumission pour une période fixe
  • On perçoit le FPMVS comme une initiative plutôt qu’un programme.
2. Établir des directives
  • Examiner les directives
  • Rédiger de nouvelles directives
  • Obtenir l’approbation de la direction
  • Consultations internes
  • Directives révisées et adaptées pour répondre aux nouvelles exigences du FPMVS
  • Les directives n’indiquent pas le chemin critique ou les échéanciers relatifs à l’approbation.
3. Faire un appel de propositions
  • Rédiger une lettre d’appel/DP
  • Approbation de la direction
  • Distribuer la lettre d’appel/DP
  • On a utilisé une approche à grande échelle pour distribuer les lettres d’appel au moyen de la liste de participants d’évènements précédents, du site Web de l’Unité des modes de vie sains et du courrier électronique.
  • La plupart des gens ont mentionné que la DP était claire; on s’attendait à ce que les consultants donnent des conseils.
  • Les mécanismes de clarification étaient efficaces : communications par courriel et par téléphone avec les consultants.
  • Les répondants ont fait part de préoccupations concernant certains éléments du processus de soumission. Entre autres, la DP a été lancée à la mi-décembre, mais cela aurait dû avoir lieu beaucoup plus tôt pour laisser suffisamment de temps pour préparer les propositions.
  • « S’ils les dates ne changent pas, comment pouvons-nous raccourcir/simplifier le processus et accroître son efficacité? »
  • Le lancement à la mi-décembre a fait en sorte qu’il était difficile pour les candidats d’obtenir des lettres d’appui.
  • Il était difficile de répondre aux exigences en matière de délai d’exécution et de réponse.
  • Le niveau d’effort nécessaire pour effectuer la DP était important, et un répondant a remarqué que le processus ne respectait pas la huitième recommandation du groupe d’experts indépendant, c’est-à-dire la simplification du processus de demande.
4. Évaluer et sélectionner
  • Recevoir les propositions
  • Présélectionner et nommer les évaluateurs
  • Élaborer des guides de cotation
  • Effectuer des examens indépendants
  • Regrouper les examens
  • Diriger le comité d’examen
  • Assigner les priorités
  • Affecter les fonds
  • Aviser les organismes
  • Un expert en la matière se trouvait parmi les évaluateurs.
  • On a introduit la confidentialité et le contrôle des conflits d’intérêts.
  • Le processus d’examen était considéré comme transparent.
  • Manque de rapidité de l’ensemble du processus de la soumission à la réception de la lettre d’approbation ou de refus
  • Temps associé à l’évaluation des propositions et à la prise de décisions par l’ASPC
  • Processus très transparent : « Tellement transparent qu’il n’en finit plus. »
  • Rapidité d’exécution : manque de rapidité
  • Communication de la situation : « en cours, mais pas de fin en vue »
  • Processus d’évaluation logique, mais bureaucratique
  • On a mentionné qu’un processus de lettre d’intention pouvait être pris en considération pour accroître le soutien de consultation tout en favorisant la qualité du projet ainsi que la création de partenariats.
5. Distribuer les fonds
  • Créer un accord de contribution (AC)
  • Transférer le premier paiement
  • Libération rapide des fonds après la réception de tous les documents officiels
  • Signature de l’accord de contribution : « Pas de problèmes. »
  • Caractère approprié et rigueur des exigences relatives à l’AC
  • Rapidité d’exécution et communication : « L’accord est habituellement rapide, mais la proposition doit être modifiée. »
  • L’AC dépendait de la réception du budget et du plan de projet révisés, qui devaient être modifiés. Dans certains cas, ce processus a nécessité du temps et plusieurs répétitions.
6. Surveiller les projets
  • Demander et recevoir les rapports de situation
  • Examiner la situation
  • Influencer le projet
  • Procédures suivies
  • Documents de l’OCDP remplis par les projets
  • Paiements transférés en temps opportun après la réception de tous les documents
  • Surveillance et rétroaction aux organismes par les consultants de projet
  • Les organismes financés ont été confrontés à certains défis pour recueillir les renseignements de l’Outil de cueillette de données de projets, car les questions sont arrivées trop tard ou ont changé.
  • Les questions en matière de résultats n’ont pas été fournies aux organismes financés dès le début du projet.
  • L’énoncé « Veuillez indiquer le nombre par population, si ce renseignement a été recueilli par le personnel du projet » à la fin du projet aurait pu générer des renseignements par population, s’il avait été demandé dès le départ.
  • La qualité des rapports trimestriels ne semble pas uniforme et ne semble pas correspondre aux objectifs.
  • Capacité limitée de mesurer et d’évaluer les résultats en raison de la nature à court terme du financement

Volet régional
Étape Principales tâches Forces Faiblesses
1. Établir un niveau de financement
  • Indication théorique du budget
  • Répartition des fonds théoriques entre les quatre volets
  • Le personnel prépare des documents selon la quantité théorique.
  • La direction finalise le niveau de financement.
  • national était une bonne idée; elle a généré des liens positifs dans les provinces et les territoires, ainsi qu’une approche mixte/commune avec les homologues fédéraux.
  • La quantité de fonds disponibles à distribuer était limitée dans certains accords.
2. Établir des directives
  • Examiner les anciennes directives
  • Rédiger de nouvelles directives
  • Obtenir l’approbation de la direction
  • Les directives ont été révisées et adaptées pour répondre aux nouvelles exigences en matière de MVS.
  • Création du processus du comité mixte de coordination
  • Les deux ordres de gouvernement ont établi ensemble des priorités déterminées avec les gouvernements provinciaux et territoriaux, propres à chaque province et territoire et soulignées dans les accords de contribution.
  • Défi lié à l’approbation des accords de contribution
  • Défis liés à l’approbation par l’ASPC et par les provinces et les territoires
3. Faire un appel de propositions
  • Lancer un appel
  • Ciblé et axé sur les organismes qui ont montré qu’ils étaient capables d’exécuter les projets
  • Niveau d’effort pour exécuter la proposition
4. Évaluer et sélectionner
  • Recevoir les propositions
  • Diriger le comité d’examen
  • Assigner les priorités
  • Affecter les fonds
  • Aviser les organisations
  • Le processus d’examen du comité mixte de coordination était considéré comme transparent.
  • Processus d’évaluation logique
  • Défis liés à l’approbation des projets ou des FRA par l’ASPC
  • Communication de la situation : manque de précision
5. Distribuer les fonds
  • Créer un accord de contribution
  • Transférer le premier paiement
  • Libération des fonds en temps opportun après la réception de tous les documents officiels
  • Délais d’approbation
6. Surveiller les projets
  • Demander et recevoir les rapports de situation
  • Examiner la situation
  • Influencer le projet
  • Les documents de l’OCDP doivent être effectués par les projets.
  • Les résultats de l’OCDP ne sont pas encore disponibles.
  • Les résultats finaux des projets ne sont pas encore disponibles.
DEC
  • Le volet DEC est géré par le maintien de bonnes relations avec les intervenants clés, notamment des fournisseurs de service, comme l’ICRCPMV et la SCPE; des mécanismes FPT, comme le Comité interprovincial du sport et des loisirs (CISL) et le Comité de l’activité physique et des loisirs (CAPL); d’autres partenaires de surveillance à l’échelle nationale; des intervenants en matière d’alimentation saine; des collaborateurs internationaux. Ces relations bien gérées ont été renforcées pour assurer l’efficacité de l’exécution des activités et de l’obtention des résultats.
  • Le volet DEC semble déterminer les compétences nécessaires relativement à ses résultats, puis former des partenariats et des alliances stratégiques avec des groupes qui peuvent l’aider à obtenir ces résultats le plus efficacement possible.
  • Des activités et des partenariats stratégiques ont été entrepris dans le cadre des mécanismes de financement existants des accords de contribution des MVS, et ils ont été surveillés au moyen des rapports constants dans l’OCDP exigés par d’autres projets financés. Les partenariats ont été améliorés en adoptant une approche de financement dirigée, qui détermine d’abord le partenaire approprié possédant les compétences nécessaires pour obtenir les résultats attendus, puis qui établit la relation de financement. Dans le cas de la relation de longue date avec l’ICRCPMV, le financement a été plus stable et prévisible, ce qui a permis à l’organisme d’accroître considérablement les efforts du volet DEC.
  • Ces types d’approches ciblées peuvent servir de modèle à d’autres initiatives.
  • À l’avenir, il sera important que le volet DEC exploite les connaissances acquises à partir des autres volets du Programme des modes de vie sains et qu’il communique et examine les renseignements qui peuvent contribuer à la réalisation d’autres progrès en matière de modes de vie sains.
RIPMVS

Comme il a été mentionné précédemment, le RIPMVS a dû relever des défis qui l’ont empêché de progresser :

  • Le Réseau était initialement dirigé par un comité de coordination, auquel on a mis fin.
  • La discussion avec les partenaires en modes de vie sains a permis de déterminer que le Réseau n’avait pas la capacité « d’orienter et [de] faire progresser l’élaboration et la mise en oeuvre de la Stratégie pancanadienne intégrée en matière de modes de vie sains ». Par conséquent, le mandat initial donné au Réseau a été redéfini en 2006, dans le cadre du GMVS, et il a été approuvé par le Groupe d’experts de la promotion de la santé de la population.

Malgré les importants progrès récemment réalisés, certains défis opérationnels persistent, notamment :

  • des ressources financières et humaines limitées;
  • un changement important du mandat original souligné dans les documents de planification ainsi que le manque de précision et l’absence de conditions de son nouveau mandat;
  • le manque de mécanismes de gouvernance du RIPMVS pour guider la stratégie, l’orientation et l’exploitation.

Le RIPMVS est actuellement décrit comme un réseau virtuel par le personnel, et il n’est pas responsable de la mise en oeuvre de la stratégie en matière de modes de vie sains, comme le décrivent les plans originaux. Les intervenants ne sont pas certains du mandat du RIPMVS et du rôle des membres. Ils décrivent des difficultés dans l’intégration des intervenants d’ONG au RIPMVS, particulièrement le GMVS, car il fonctionne comme un mécanisme FPT et il est responsable tant à l’échelle fédérale que provinciale.

Bien que le GMVS appuie le travail du RIPMVS, il n’y a aucun mécanisme de responsabilisation envers le RIPMVS. Les activités et les résultats clés en vertu du plan de travail actuel sont pour le GMVS plutôt que pour l’ensemble du RIPMVS. Bien que le GMVS représente l’organe administratif du RIPMVS et qu’il appuie le RIPMVS en favorisant des liens et des rapports hiérarchiques appropriés avec les groupes d’intervenants pertinents, il a son propre plan de travail et son propre ensemble de travaux, lesquels sont distincts de toute activité précise des membres du RIPMVS. Le groupe de travail des communications du GMVS a la responsabilité de définir le RIPMVS, et il entreprend des activités pour examiner les rôles possibles.

Tandis que les niveaux de ressources actuels pour le RIPMVS sont inappropriés pour entreprendre ses activités prévues, des ressources ont été fournies pour appuyer les activités du GMVS, l’organe administratif du RIPMVS. Le GMVS est très efficace pour exécuter ses activités et ses résultats prévus.

Marketing social

Le volet Marketing social comporte des liaisons hiérarchiques claires. Cependant, ce volet se trouve à l’extérieur de la gestion globale du Programme des modes de vie sains, et il relève des responsables des communications plutôt que du directeur de l’alimentation saine. Des problèmes de responsabilisation, de planification et d’harmonisation ont fait surface au cours de cette évaluation, et ils semblent être le résultat direct de cet écart en matière de gouvernance.

Jusqu’à présent, la gouvernance du volet Marketing social a entraîné une certaine confusion concernant la gestion de l’accord de contribution de ParticipACTION. Bien que l’Unité des communications soit responsable du budget annuel de ParticipaACTION, lequel excède 1,6 million de dollars, elle n’a pas les compétences nécessaires pour gérer l’accord de contribution. Puisque ParticipACTION contribue grandement aux efforts de marketing social, il est essentiel de mettre en place des mécanismes efficaces pour gérer de manière stratégique ses activités et l’exécution d’autres campagnes de marketing social.

La planification du volet Marketing social est également une source de préoccupation, car même après deux ans d’exploitation, les processus en vue de renforcer les liens avec le Programme des modes de vie sains n’ont pas été établis.

 

Conclusions :

Les processus de financement pour le Fonds pour la promotion des modes de vie sains sont bien documentés, et ils fonctionnent de manière transparente. Les améliorations des processus concernent principalement l’amélioration des délais d’exécution et de l’efficacité.

Le volet DEC est bien géré par le maintien de bonnes relations avec les intervenants clés.

Le RIPMVS, par les activités du GMVS, est bien géré et fonctionne efficacement.

Les activités du volet Marketing social sont gérées séparément des autres volets, et les mécanismes de planification et d’établissement de rapports montrent des lacunes.

 

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