Rapport ministériel sur le rendement (RMR) 2007-2008

 

Activité de programme – Promotion de la santé

Introduction

La promotion de la santé désigne le processus par lequel une personne peut améliorer sa condition physique en exerçant un meilleur contrôle sur sa santé et sur les déterminants qui influencent cette dernière. Pour soutenir ce processus, l’Agence de la santé publique du Canada (« l’Agence ») souscrit à une approche axée sur la santé de la population, laquelle met l’accent sur les déterminants généraux de la santé en vue d’agir sur des causes fondamentales, d’une part, et s’attaque aux disparités en matière de santé, d’autre part. En misant sur la collaboration avec des intervenants clés, sur des investissements stratégiques, sur l’enrichissement du savoir et l’application des connaissances (notamment par le biais de publications, de conférences et de réunions) de même que sur l’élaboration, l’évaluation et l’observation des renseignements et des systèmes connexes, l’Agence réalise des activités de promotion de la santé qui tirent parti de l’information, du savoir et de l’action fondés sur des données probantes, de façon à contribuer à l’amélioration de la santé des Canadiens ainsi qu’au renforcement des capacités en santé publique.

La Partie III du Budget des dépenses communique un sommaire du rendement associé à cette activité de programme.

Description du programme

Avec le concours de partenaires, l’Agence soutient les mesures efficaces qui abordent les principaux déterminants de la santé, notamment en contribuant à l’enrichissement du savoir, en favorisant la collaboration et en améliorant l’échange de renseignements entre les secteurs et les administrations.

Bienfaits pour les Canadiens

Par le biais d’activités comme l’enrichissement du savoir et l’application des connaissances, la formulation concertée de politiques, la sensibilisation du public ainsi que l’élaboration, l’évaluation et l’observation des renseignements et des systèmes connexes, l’Agence a fait des progrès en ce qui touche l’atteinte de ses résultats prévus, à savoir l’amélioration des comportements liés à la santé, l’amélioration de la santé et du bien-être de même que la réduction des disparités en matière de santé.

Sous-activités de programme

L’Agence a réalisé cette activité de programme par le biais des trois sous-activités suivantes :

  • Enfants et adolescents ;
  • Vieillissement et personnes âgées ;
  • Communautés saines.

Le bilan établi pour ces trois sous-activités rend aussi compte du travail exécuté dans le cadre de trois autres sous-activités qui ont été intégrées aux précédentes au cours de l’exercice 2007‑2008, à savoir : Recherche (Promotion de la santé) ; Promotion de la santé chez les Autochtones ; et Surveillance (Promotion de la santé).

Enfants et adolescents

Description du programme

Ce programme prévoit l’exercice d’un leadership sur le plan des programmes, l’élaboration de politiques de même que la réalisation de travaux de recherche et d’analyses stratégiques portant sur les tendances qui influencent les déterminants généraux de la santé des jeunes et des enfants au Canada. Ainsi, l’Agence joue un rôle de chef de file national au regard de la prestation et de l’intégrité des programmes communautaires à l’intention des enfants. De plus, elle soutient la mise en œuvre des centres d’excellence pour le bien-être des enfants. Par ailleurs, le programme se consacre à l’enrichissement et au partage du savoir sur les questions relatives aux stades de l’enfance et de l’adolescence, par le truchement de partenariats et de réseaux divers auxquels participent des organisations canadiennes et étrangères, d’autres ministères fédéraux de même que les gouvernements des provinces et des territoires. Le programme tient lieu de centre d’expertise et exerce une fonction de leadership et de coordination au sein du gouvernement fédéral. La santé des enfants étant lourde de conséquences pour le bien-être présent et futur des Canadiens, l’Agence continue d’accorder une grande importance aux jeunes et aux enfants dans ses activités de promotion de la santé.

Engagements

L’Agence s’est engagée à travailler avec l’Organisation mondiale de la santé (OMS) à la conception d’un cadre stratégique servant aux activités de prévention des maladies chroniques dans les écoles. De plus, les engagements suivants ont été pris pour une période de trois ans :

  1. En tant que membre du Consortium conjoint pour les écoles en santé (CCES), l’Agence continuera de travailler avec les provinces et les territoires en vue de faciliter une approche globale et coordonnée en matière d’hygiène scolaire, et ce, en accroissant les capacités d’entraide des secteurs de la santé et de l’éducation.
  2. L’Agence continuera de promouvoir les pratiques fondées sur des preuves et les preuves fondées sur la pratique, grâce à la création et au soutien de programmes communautaires, notamment le Programme canadien de nutrition prénatale (PCNP), le Programme d’action communautaire pour les enfants (PACE) et le Programme d’aide préscolaire aux Autochtones dans les collectivités urbaines et nordiques.
  3. L’Initiative pancanadienne sur l’ensemble des troubles causés par l’alcoolisation fœtale (ETCAF) continuera d’établir des partenariats pour éviter que les enfants soient affectés par l’alcool pendant la grossesse et atténuer l’impact sur les personnes touchées par l’ETCAF, grâce à la sensibilisation et à l’information des professionnels, à l’élaboration d’outils et de ressources et à la collaboration en matière de normes et de directives. L’Agence organisera une table ronde afin d’élaborer un modèle d’impact économique de l’ETCAF.
  4. Les centres d’excellence pour le bien-être des enfants continueront de traduire le savoir en outils pratiques pour les parents et en conseils fondés sur des données probantes pour les fournisseurs de services et les décideurs de tous les paliers de gouvernement ainsi que pour différents ministères et pour des organismes internationaux.
  5. De concert avec le ministère de la Justice, l’Agence continuera de coordonner la mise en œuvre de la Convention des Nations Unies relative aux droits de l’enfant de même que l’établissement des rapports connexes. De plus, l’Agence continuera de collaborer avec l’Institut interaméricain de l’enfant afin d’échanger des pratiques exemplaires et de promouvoir la mise en œuvre de la Conventionà l’échelle des Amériques.
  6. L’Agence continuera de contribuer au développement et à l’échange de connaissances sur la santé des enfants et des adolescents, notamment l’Enquête sur les comportements liés à la santé chez les enfants d’âge scolaire.
Analyse du rendement

L’engagement pris pour l’exercice 2007-2008 a été rempli avec succès. De concert avec l’OMS, l’Agence a travaillé à la conception d’un cadre stratégique servant aux activités de prévention des maladies chroniques dans les écoles. En outre, des progrès satisfaisants, conformes aux plans, ont été réalisés au regard des engagements pris pour une période de trois ans.

Jouant un rôle de catalyseur à l’égard du renforcement des capacités du système de santé et du système d’éducation en vue de promouvoir la santé des jeunes et des enfants à l’école, le CCES intersectoriel1 exerce un leadership et facilite le recours à une approche globale concertée en matière d’hygiène scolaire. En juin 2007, l’Agence a pris part à la réunion technique de l’OMS et du CCES intitulée Building School Partnerships for Health, Education Achievements and Development et y a fait un exposé2. Cette réunion avait pour but de définir des orientations et d’assurer une direction pour relever les défis à venir concernant la promotion de la santé par la voie des écoles, dans l’optique notamment d’aborder les déterminants plus larges de la santé.

Des mots qui portent pour des femmes qui portent !

En 2007-2008, la Région du Manitoba et de la Saskatchewan a octroyé des crédits au projet « Healthy Start for Mom & Me », de Winnipeg, afin de satisfaire aux besoins particuliers de femmes enceintes immigrantes à faible revenu qui ne parlent pas anglais. Ainsi, des partenaires communautaires ont pu mettre au point un programme interactif, semblable à une activité de formation en classe, qui communique de l’information au moyen de courtes phrases déjà traduites. Le programme prévoit augmenter la fréquence des séances et poursuivre la mise au point de contenus qui aident les participantes à bien comprendre l’expérience de la grossesse, de l’accouchement et du développement d’enfants en santé au Canada.

Financés par l’Agence, le PCNP et le PACE sont des programmes communautaires qui favorisent la santé publique et s’attaquent aux disparités en matière de santé qui influent sur les femmes enceintes, les jeunes enfants et leur famille. Misant sur une approche fondée sur le développement communautaire, ces programmes ont pour but d’améliorer l’accès aux services de santé et aux services sociaux. En 2007-2008, le PCNP a financé la réalisation de 330 projets dans plus de 2 000 collectivités, au profit d’au moins 50 000 femmes enceintes et femmes ayant tout juste terminé leur grossesse3. Par ailleurs, le PACE a financé 450 projets dans plus de 3 000 collectivités où, selon des données d’évaluation, le programme réussirait à joindre la population visée4. En 2007, des évaluations de programme ont démontré que le PCNP et le PACE avaient respectivement su joindre les populations ciblées et mobiliser les collectivités, à l’appui des enfants à risque.

« Picture this » : vivre avec l’ETCAF

À l’invitation du Healthy Generations Family Support Program, et en partenariat avec l’Office national du film du Canada (pour le soutien technique au développement des pellicules), des parents ont pris des clichés et rédigé des textes en vue de relater leur expérience de la vie avec l’ETCAF. Depuis la diffusion de la production issue de cette démarche, le site du programme a été consulté à 3 994 reprises, et des demandes ont été reçues en provenance de tout le Canada ainsi que du monde entier.

À vous de voir le résultat ... http://citizen.nfb.ca/picture-this.

Dirigée par l’Agence, l’Initiative pancanadienne sur  l’ETCAF a permis d’enrichir la connaissance, au Canada, de l’impact de la consommation d’alcool pendant la grossesse ainsi que des effets à long terme de cette consommation sur les personnes touchées. Les projets soutenus par le Fonds national d’aide aux projets stratégiques sur l’ETCAF ont permis aux professionnels de la santé d’établir un consensus au sujet des conseils à donner aux femmes en âge de procréer ainsi que du dépistage de la consommation d’alcool chez les femmes enceintes. Par ailleurs, l’Agence a été l’hôte de la deuxième Table ronde nationale sur l’élaboration d’un modèle économique canadien pour les répercussions de l’ensemble des troubles causés par l’alcoolisation fœtale – volet de la justice pour les jeunes, qui a eu lieu en février 2008. Réunissant des délégués issus d’autres ministères fédéraux, de gouvernements provinciaux ou de divers organismes d’application de la loi ainsi que des intervenants de première ligne travaillant pour des initiatives et projets sur l’ETCAF, l’événement a contribué à enrichir l’examen des coûts économiques et sociaux de l’ETCAF tout en renforçant la planification, la mise en œuvre et l’évaluation des interventions.

En 2007-2008, l’Agence a maintenu son soutien aux quatre centres d’excellence pour le bien-être des enfants. Tirant parti de l’application des connaissances, ces centres ont mis au point des outils pratiques, à l’intention des parents, et formulé des conseils fondés sur des données probantes, à l’intention des fournisseurs de services et des décideurs. L’utilité de ce travail a fait l’objet d’une validation directe, par le biais d’une enquête menée auprès des visiteurs d’une encyclopédie en ligne sur le développement des jeunes enfants5 ainsi que par le biais d’une évaluation portant sur un répertoire en ligne qui communique des renseignements aux parents d’enfants ayant des besoins spéciaux6.

L’Agence a continué de coordonner l’établissement de rapports portant sur la Convention des Nations Unies relative aux droits de l’enfant, d’une part, et de collaborer avec l’Agence canadienne de développement international afin de mettre en œuvre la Conventionà l’échelle des Amériques, d’autre part. De plus, l’Agence a activement promu la participation d’autres pays à l’initiative Child Rights Education for Professionals. L’Agence a coordonné la participation du gouvernement fédéral à la Journée nationale de l’enfant, qui a eu lieu le 20 novembre 2007 — jour anniversaire de l’adoption de la Convention. Par ailleurs, en plus de se joindre à d’autres ministères pour choisir le thème de l’événement (Le droit d’être actif), l’Agence a mis au point des documents de promotion et collaboré avec des intervenants en vue de sensibiliser le Canada tout entier à la question des droits de l’enfant. Le thème de la Journée nationale de l’enfant reflète les engagements du Canada découlant de l’article 24 de la Convention, qui reconnaît le droit des enfants d’être en santé et de jouir du meilleur état de santé possible. Enfin, conformément au dernier engagement prévu, l’Agence a fourni une aide financière pour favoriser le lancement d’un rapport intitulé Des cadres sains pour les jeunes du Canada,dans la foulée de l’Enquête sur les comportements liés à la santé chez les enfants d’âge scolaire réalisée par la Queen’s University7.

Vieillissement et personnes âgées

Description du programme

Ce programme soutient les efforts d’un large éventail de partenaires — gouvernements des provinces et des territoires, organismes de personnes âgées et autres — en faveur de la mise au point de politiques et de programmes touchant la santé et le vieillissement. Ces efforts prévoient la prestation d’une aide et de conseils en matière d’élaboration de politiques, l’enrichissement et le partage du savoir entre partenaires ainsi que la promotion de la santé des personnes âgées, notamment par la prévention des blessures. Le programme diffuse au public une gamme étendue de renseignements relatifs à la santé et au vieillissement. Ce programme est nécessaire, car les aînés du Canada font face à des problèmes de santé particuliers qui, faute d’être réglés au moyen d’initiatives positives, risquent d’imposer un lourd fardeau aux particuliers, aux familles et au système de santé.

Engagements

Au regard de ce programme, l’Agence n’a pris que les engagements suivants, qui portent sur une période de trois ans :

  1. Un consensus sera établi au sujet des données probantes actuelles et de l’état des aînés relativement aux activités de planification d’urgence, au Canada et ailleurs.
  2. Les principales options de politique seront cernées en vue de combler les lacunes et d’encourager le recours à de meilleures pratiques concernant le vieillissement en santé.
  3. Les possibilités d’amplifier la collaboration entre les secteurs de compétence seront repérées.
  4. Un cadre de vulnérabilité / résilience sera présenté afin de répondre aux besoins des autres groupes vulnérables comme les personnes ayant des incapacités, les enfants et les jeunes.
Analyse du rendement

Des progrès satisfaisants, conformes aux plans, ont été réalisés au regard de l’ensemble des engagements pris pour une période de trois ans. L’Agence a été l’un des organismes parrains du Deuxième colloque international sur les mesures d’urgence et les aînés, qui s’est déroulé en mars 2008 à Halifax. Réunissant des participants issus de différentes disciplines, cet événement a donné lieu à l’échange d’outils, au réseautage de données et au partage de conseils à propos des prochaines étapes devant mener à une meilleure intégration des aînés au sein de la fonction de gestion des urgences.

En étroite collaboration avec les gouvernements des provinces et des territoires, les universités et les organisations non gouvernementales internationales, l’Agence a investi dans des initiatives axées sur la préservation de la bonne santé et de l’autonomie des aînés au Canada de même que sur le maintien de la capacité des personnes vieillissantes afin qu’elles continuent de participer à la vie de la collectivité tout en tirant parti du soutien offert par leur milieu. Par exemple, l’Agence a codirigé le travail de conception et de mise au point du rapport intitulé Initiative des collectivités rurales et éloignées amies des aînés : un guide8, dont le but consiste : à sensibiliser les lecteurs aux besoins à satisfaire pour que les personnes âgées mènent une vie active, productive et en santé dans leur collectivité, par le biais d’indicateurs permettant de reconnaître les collectivités rurales ou éloignées « amies des aînés » ; à fournir aux collectivités rurales ou éloignées de tout le Canada un guide pratique permettant de cerner des obstacles communs ; et à promouvoir un dialogue de même que la prise de mesures propices au développement de « collectivités amies » des aînés. Forte de l’appui des ministres fédéraux, provinciaux et territoriaux chargés des personnes âgées, cette initiative a été présentée à l’OMS à la fin de 2007, en complément du document Global Age-Friendly Cities: A Guide9 publié par cette dernière, lequel soutient la même vision du vieillissement en santé. Bien qu’aucune évaluation n’ait été réalisée, l’apport du programme est reconnu tant au Canada qu’à l’étranger.

En février 2008, l’Agence a présenté à la Commission des Nations Unies pour le développement social un rapport intitulé Création d’un cadre mondial visant à tenir compte des besoins et des apports des aînés dans les situations d’urgence. Ce document traduit le point de vue collectif des participants du premier Colloque international sur les mesures d’urgence et les aînés, qui s’est déroulé à Winnipeg en février 2007. Il expose les résultats des travaux du colloque ainsi que les leçons tirées de l’expérience de certaines catastrophes ou situations d’urgence. On y traite du nouveau contexte stratégique dans lequel s’inscrivent le vieillissement actif en santé de même que la gestion des urgences10. Le document propose un cadre qui se veut une ressource pour la reconnaissance des axes prioritaires d’intervention permettant de contrer la vulnérabilité des personnes âgées. Le cadre pourrait également s’appliquer à d’autres populations vulnérables, y compris les personnes handicapées, les enfants et les jeunes.

Des aînés en santé !

Tel est l’objectif d’une initiative communautaire conçue pour aider les personnes âgées à améliorer leur état de santé général. Plus précisément, le bureau régional de l’Agence pour le Manitoba et la Saskatchewan a fourni des ressources à la Fédération des aînés fransaskois en vue de la conduite d’un projet pilote d’une durée de six mois dans les collectivités francophones de St-Denis et Debden, en Saskatchewan. Réunis dans le cadre d’ateliers bimestriels, les participants ont formulé des stratégies visant à diminuer le risque de maladies chroniques — dépression, maladies cardiovasculaires, cancer, diabète ou autres —, établi des plans propices à une saine alimentation à domicile et pris part à des exercices visant à stimuler l’activité physique et cognitive. Résultat : les résidents âgés de ces deux collectivités rurales sont aujourd’hui en meilleure santé. Ces personnes ont pu apprendre à poser de meilleurs choix alimentaires et à stimuler leur condition physique et mentale, le tout dans leur propre langue et dans un milieu social rassurant. Ce projet pourra servir d’exemple à d’autres collectivités de tout le pays.

Afin de s’attaquer aux carences et aux défis relatifs aux données sur les chutes chez les personnes âgées au Canada et afin d’éclairer la planification future des mesures de prévention de ces chutes, l’Agence a parrainé, en 2007-2008, la conduite d’analyses du milieu englobant l’ensemble des données disponibles au Canada, la reconnaissance et l’examen des carences et défis liés aux données ainsi que l’étude d’options et de mécanismes possibles en vue de corriger la situation. Par la suite, l’Agence a organisé un atelier réunissant des intervenants issus de diverses disciplines, y compris des producteurs et des utilisateurs de données sur les chutes chez les personnes âgées, afin d’échanger sur les solutions possibles pour améliorer les activités de cueillette de renseignements et d’application des connaissances. Cette démarche a mené à la production d’un rapport formulant des recommandations au sujet des étapes à suivre.

Au cours de l’exercice 2007-2008, l’Agence a constitué un comité directeur canadien, un comité international et six groupes de travail connexes, dans le but de respecter les priorités établies lors du Colloque international de Winnipeg sur les mesures d’urgence et les aînés 2007, d’une part, et de repérer des sphères de collaboration entre intervenants canadiens et étrangers, notamment dans le secteur de la gestion des urgences et le domaine de la gérontologie. Tirant parti du financement de l’Agence et des fonctions de secrétariat exercées par cette dernière, les comités directeurs ont amorcé un exercice de planification stratégique à l’été 2007.

L’Agence a participé à l’enrichissement et à la transmission du savoir, notamment en fournissant des ressources utiles axées sur le vieillissement en santé, qu’il s’agisse de prévention des chutes chez les personnes âgées, de lutte contre les maladies chroniques liées à l’âge ou encore de questions de santé publique et de promotion de la santé. Ces ressources ont été produites sur support papier (plus de 150 000 imprimés) ainsi que diffusées en ligne (plus de 270 000 visiteurs distincts)11.

L’Agence a aidé la Coalition canadienne pour la santé mentale des personnes âgées à mettre en œuvre et à évaluer ses lignes directrices nationales portant sur la dépression, le suicide, le délire et la prise en charge des maladies mentales dans les établissements de soins prolongés. Partout au Canada, des établissements pilotes procèdent à la mise en œuvre et à l’évaluation de ces lignes directrices de même qu’à la conception de nouveaux outils et de nouvelles ressources connexes. En outre, afin de collaborer avec l’Initiative nationale pour le soin des personnes âgées — un réseau international voué à l’amélioration des soins offerts aux aînés —, l’Agence a coprésidé les travaux d’un groupe de travail sur la dépression qui, en 2007-2008, a mis au point un outil visant à aider les médecins de famille et le personnel infirmier praticien à évaluer et à traiter la dépression chez les aînés, conformément à l’ouvrage Lignes directrices nationales – La santé mentale de la personne âgée : évaluation et prise en charge de la dépression (produit au préalable avec l’aide de l’Agence).

Avec la participation des Instituts de recherche en santé du Canada – Institut du vieillissement, l’Agence a mené des consultations stratégiques dans le but de stimuler un intérêt soutenu pour la recherche axée sur le vieillissement en santé et sur les « collectivités amies » des aînés, au Canada et ailleurs dans le monde. De plus, l’Agence a collaboré étroitement avec Ressources humaines et Développement social Canada (RHDSC), qui dirigeait une initiative interministérielle portant sur la prévention de la violence envers les personnes âgées au Canada. Avec le concours de RHDSC et du secrétaire d’État (Aînés), l’Agence a continué d’appuyer les activités permanentes du Conseil national des aînés, plus particulièrement dans le dossier de la prévention de la violence envers les personnes âgées.

Au regard du quatrième engagement, l’Agence a réalisé des progrès sur plusieurs fronts importants. Par exemple, conjointement avec le ministère du gouvernement de la Nouvelle-Écosse chargé des personnes âgées, l’Agence a parrainé la tenue, en mars 2008, du Colloque international d’Halifax sur les mesures d’urgence et les aînés. Réunissant des représentants de nombreux groupes vulnérables, y compris des intervenants en santé mentale et des intervenants auprès des personnes handicapées et des Premières nations, l’événement a contribué à repérer des facteurs communs pouvant influer sur la vulnérabilité de tels groupes. Par ailleurs, dans le cadre d’une table ronde portant sur la gestion des situations d’urgence et sur le renforcement de la résilience, l’Agence a fait part des leçons tirées de ses activités relatives aux mesures d’urgence et aux aînés — activités qui pourraient s’appliquer à d’autres populations vulnérables.

Communautés saines

Description du programme

Ce programme appuie les initiatives de promotion de santé dans les collectivités de tout le Canada, renforce la capacité des collectivités en matière de promotion de la santé et produit de l’information sur les modes de vie sains, sur l’activité physique, sur la santé mentale et sur la violence familiale, à l’intention du public et des professionnels de la santé. Le programme assure l’enrichissement et la transmission du savoir entre différents partenaires et domaines de la santé publique. Misant sur les partenariats et le réseautage avec un large éventail d’organismes extérieurs qui mettent au point des cadres stratégiques et des plans d’action nationaux, le programme a pour objectif d’améliorer la santé des Canadiens. Le programme dirige l’Initiative de lutte contre la violence familiale, qui aide à sensibiliser le public aux facteurs de risque de violence familiale et offre une aide pour que les systèmes publics s’attaquent à ces facteurs. Le programme est nécessaire, car la promotion de l’activité pĥysique, de la saine alimentation et des modes de vie sains favorise l’amélioration de la santé tout en contribuant à l’allégement du fardeau imposé au système de santé.

Dans le Rapport sur les plans et les priorités de l’Agence pour l’exercice 2007-2008, les activités relatives aux communautés saines figurent sous les trois rubriques suivantes :

  • Modes de vie sains ;
  • Blessures et violence ;
  • Santé mentale et maladie mentale.
Engagements – Modes de vie sains

Aucun engagement ne devait être rempli en 2007-2008. Cependant, au regard de ce programme, l’Agence a pris les engagements suivants, qui portent sur une période de trois ans :

  1. Le Fonds pour la promotion des modes de vie sains encouragera l’adoption d’approches intégrées en matière de modes de vie sains en facilitant le développement et l’échange des connaissances, et il renforcera la capacité d’exercer une influence à l’échelle régionale, nationale et internationale. En 2007-2008, des fonds seront attribués dans le cadre d’accords de contribution destinés à appuyer et à faire participer le secteur bénévole, à créer des partenariats et à favoriser la collaboration entre les gouvernements, les organisations non gouvernementales et d’autres organismes.
  2. L’Agence poursuivra sa participation à la table ronde sur les déterminants socioéconomiques de la santé du Conference Board du Canada.
  3. Le programme de données repères sur l’activité physique constituera un outil clé de savoir pour les décideurs et aidera ces derniers à bien connaître l’état de santé de la population ainsi qu’à mesurer les progrès accomplis pour changer les résultats sur le plan de la santé.
Analyse du rendement

Des progrès conformes aux plans ont été enregistrés au regard de tous les engagements pris par l’Agence. En 2007-2008, cette dernière a engagé des dépenses d’environ 1,87 million de dollars au titre de projets nationaux soutenus par le Fonds pour la promotion des modes de vie sains. Ces projets visaient à promouvoir des conditions propices à une saine alimentation, à l’activité physique et au maintien d’un poids santé pour tous les Canadiens, d’une part, et à favoriser le recours à des approches intégrées en matière de modes de vie sains, d’autre part. Des efforts concertés ont contribué à l’enrichissement des connaissances, au perfectionnement des compétences et à la création d’outils et de ressources permettant d’aider les collectivités, les organisations et les particuliers à agir pour améliorer leur santé. Par exemple, l’Agence a réédité les  guides d’activité physique canadiens, offerts en versions distinctes destinées aux enfants, aux jeunes, aux adultes et aux personnes âgées. Par le truchement de Service Canada, l’Agence a exécuté des commandes menant à la diffusion d’au delà de 1,2 million d’exemplaires de ces guides. Par ailleurs, par la voie de son site Web, l’Agence a diffusé un  guide pratique d’une grossesse en santé qui communique des renseignements importants sur les mesures que peuvent prendre les futures mères pour protéger leur santé de même que la santé de l’enfant qu’elles portent.

À la lumière de premiers indices fournis par un compte rendu national des programmes ayant reçu un financement au titre de la promotion des modes de vie sains, produit en janvier 2008 pour le premier trimestre de l’exercice, le soutien de l’Agence semble donner de bons résultats, notamment en ce qui touche l’édification de partenariats de même que l’élaboration de politiques et de programmes. On procédera, au terme des programmes, à la mesure des changements observés sur le plan de la condition physique et des comportements liés à la santé.

Quelques faits à propos de l’Agence ...

Le Canada est un partenaire fondateur et un important collaborateur de la Commission des déterminants sociaux de la santé de l’OMS. Soucieux de réduire les disparités en matière de santé qui se creusent entre les pays et au sein de ces derniers, le Canada a contribué à l’effort de documentation et de partage de politiques et de pratiques fondées sur des données probantes. En plus d’en être l’hôte, l’Agence a participé à la 19e Conférence mondiale de l’Union internationale de promotion de la santé et d’éducation pour la santé, qui a eu lieu en juin 2007 en Colombie-Britannique. La réduction des disparités en matière de santé était l’un des thèmes de cette conférence, qui a réuni plus de 2 000 délégués provenant de trente pays.

L’Agence a conclu, avec les gouvernements de huit provinces et territoires (soit l’Alberta, la Colombie-Britannique, le Nouveau-Brunswick, la Nouvelle-Écosse, le Nunavut, l’Ontario, les Territoires du Nord-Ouest et le Yukon), des accords bilatéraux portant sur l’activité physique et la saine alimentation, lesquels fixent des priorités communes et prévoient l’octroi d’un financement jumelé à l’appui de projets axés sur l’activité physique et sur la saine alimentation.

Les interventions relatives aux modes de vie sains contribuent à l’adoption de meilleurs comportements liés à la santé. Par exemple, le programme aide les Canadiens à intégrer l’activité physique et une saine alimentation à leur quotidien, avec pour résultat une amélioration de leur condition physique.

Tirant parti du soutien de l’Agence, notamment sur le plan des fonctions de secrétariat, le Groupe d’experts de la promotion de la santé de la population (GEPSP) du Réseau pancanadien de santé publique s’est réuni selon un calendrier plus ou moins bimestriel, en vue d’aller de l’avant avec ses priorités. L’un des secteurs d’intervention que privilégie le GEPSP est la mise au point d’indicateurs pancanadiens des disparités en matière de santé. En 2007-2008, le GEPSP s’est joint à ses partenaires pour procéder à une analyse documentaire des données probantes et des méthodes requises pour examiner les dépenses en santé occasionnées par la pauvreté au Canada. Cette étude éclairera les activités permanentes du GEPSP en ce qui touche la formulation d’indicateurs des disparités en matière de santé de même que l’examen des effets que risquent d’avoir de telles disparités.

Au cours de l’exercice 2007-2008, l’Agence a mobilisé ses partenaires canadiens et étrangers afin de concevoir et de documenter des solutions efficaces pour s’attaquer aux facteurs qui déterminent la condition physique et les disparités en matière de santé, et ce, à la lumière de résultats de recherche. Par ailleurs, en plus de continuer d’y siéger activement, l’Agence a participé aux travaux de la table ronde du Conference Board sur les déterminants sociaux et économiques de la santé, effectuant de nombreux exposés lors de réunions, soutenant la participation du Conference Board aux réunions du Groupe canadien de référence dont elle est l’hôte et appuyant l’organisation d’ateliers dans le cadre de la Conférence annuelle de l’Association canadienne de santé publique.

Géré et administré par l’Institut canadien de la recherche sur la condition physique (ICRCP), le Programme de données repères sur l’activité physique reçoit un financement partagé de la part de l’Agence et des gouvernements des provinces et des territoires. Ce programme observe les niveaux d’activité physique chez les adultes, les enfants et les jeunes et évalue les facteurs qui influencent les choix et les habitudes en matière d’activité physique. La disponibilité de tels renseignements permet à tout gouvernement de faire état des progrès réalisés au regard de l’attente des cibles établies à l’échelon fédéral-provincial-territorial en matière d’activité physique. En outre, l’information aide les gouvernements et les intervenants à prendre des décisions éclairées au sujet de politiques et de programmes qui favorisent et appuient la pratique régulière de l’activité physique. En mars 2008, une évaluation a été menée à l’échelon fédéral-provincial-territorial, et les participants ont tous convenu que les rapports fournis par l’ICRCP s’avéraient utiles ou très utiles à la planification des politiques. En outre, 80 % des participants ont jugé que ces rapports témoignaient d’une bonne optimisation des ressources.

Engagements – Blessures et violence

Dans ce domaine, l’Agence a pris les engagements suivants :

  • Le Système canadien hospitalier d’information et de recherche en prévention des traumatismes (SCHIRPT) achèvera la mise à jour de son programme et publiera un rapport annuel.
  • La planification du troisième cycle de l’Étude canadienne sur l’incidence des signalements de cas de violence et de négligence envers les enfants (ECI-2008) se poursuivra.
  • L’Agence continuera de mener et de coordonner l’Initiative de lutte contre la violence familiale (ILVF) ainsi que d’administrer le Centre national d’information sur la violence dans la famille, au nom de l’ILVF.

Par ailleurs, l’Agence s’est engagée, pour une période de trois ans, à poursuivre sa collaboration avec les spécialistes en prévention des blessures et en prévention de la violence afin de déployer de nombreuses activités visant à s’attaquer à ce problème. De même, elle s’est engagée à poursuivre son travail de surveillance axé sur les blessures non intentionnelles (particulièrement chez les enfants) de même que sur la violence envers les enfants.

Analyse du rendement

Les blessures sont en grande partie évitables. Et pourtant …

Au Canada, les blessures constituent la principale cause de mortalité chez les enfants et les jeunes. Selon les estimations, elles imposeraient un fardeau économique de plus de douze milliards de dollars par année.

Le premier engagement a été partiellement rempli. Établi en partenariat avec quatorze hôpitaux de tout le pays, le Système canadien hospitalier d’information et de recherche en prévention des traumatismes (SCHIRPT) fonde ses opérations sur les systèmes d’information, sur la formation et sur les services fournis par l’Agence. En soutenant et en dirigeant l’effort de modernisation du SCHIRPT et en tenant des données à jour en vue d’alimenter un site Web de surveillance en direct des blessures12, le programme de promotion de la santé de l’Agence enrichit le corpus de données probantes utiles à la prévention des blessures. En 2007-2008, un premier bulletin électronique du SCHIRPT a été diffusé. De plus, on a produit des rapports sommaires abordant des thèmes précis, pour diffusion dans d’autres publications ou en réponse à des demandes d’information. L’Agence a continué d’élargir ses activités de diffusion de renseignements auprès des professionnels de la santé et des partenaires de la prévention des blessures, par voie de réseautage, d’activités concertées, d’ateliers ou de participation à des conférences. La modernisation du SCHIRPT a été menée à bien, mais sans que le rapport annuel soit diffusé comme prévu. La diffusion du rapport a plutôt été reportée à l’exercice 2008-2009 à la suite de retards dans la mise en œuvre intégrale de normes de données par l’ensemble des centres participants — condition essentielle à la production du contenu obligatoire du rapport. Bon nombre des gains de rendement dont la présente fait état sont les effets accessoires d’une évaluation menée en 2001 par des experts externes (canadiens et étrangers). D’autres gains de rendement restent à enregistrer, notamment en ce qui touche le resserrement de la collaboration avec d’autres programmes de surveillance au sein de l’Agence, par le biais du cadre stratégique de surveillance.

Le deuxième engagement a été rempli avec succès. En 2007-2008, l’Agence a constitué un comité directeur réunissant des intervenants de disciplines et de secteurs variés, dans le but de planifier la cueillette des données liées au troisième cycle de l’Étude canadienne sur l’incidence des signalements de cas de violence et de négligence envers les enfants, dont le lancement est prévu pour l’automne 2008. De plus, avec le concours de la Société de soutien à l’enfance et à la famille des Premières nations du Canada et d’autres ministères fédéraux, dont Affaires indiennes et du Nord Canada, l’Agence a travaillé au renforcement de la collecte de renseignements sur les enfants des Premières nations et des peuples inuits et métis13.

Le troisième engagement a été rempli avec succès. L’Agence a coordonné la réponse du Canada à l’Étude du Secrétaire général des Nations Unies sur la violence contre les enfants, une initiative mondiale lancée par l’OMS, le Fonds des Nations Unies pour l’enfance et le Haut Commissariat des Nations Unies aux droits de l’homme. L’étude a pour but de documenter les effets de la violence sur les enfants et les jeunes âgés de 18 ans et moins ainsi que de cerner des pratiques exemplaires pour prévenir cette violence. De plus amples détails sont disponibles en ligne, à Bulletin électronique du CNIVF - janvier 2007 Plein feu sur les jeunes et la violence.

La violence familiale : un phénomène qui se répand …

Au Canada, chaque année, on dénombre environ 235 000 enquêtes portant sur des allégations de violence envers les enfants, soit 38 enquêtes par tranche de 1 000 enfants. Dans plus de la moitié des cas, les allégations s’avèrent fondées.

Des données conjoncturelles révèlent une augmentation, depuis 1998, du taux d’agression contre des enfants et des jeunes dans un cadre familial (source : Statistique Canada, 2007).

L’Agence a coordonné la tenue de la réunion provinciale-territoriale annuelle du groupe de travail de l’Initiative de lutte contre la violence familiale, qui a eu lieu à Ottawa en août 2007. Cet événement a permis aux participants d’échanger des renseignements sur les résultats d’initiatives existantes portant sur la violence familiale, à l’échelon fédéral, provincial ou territorial. En plus de fournir une tribune pour l’échange des connaissances, la diffusion des pratiques exemplaires et des travaux de recherche ainsi que la reconnaissance d’enjeux nationaux précis justifiant la prise de mesures, l’Agence a, par le biais du Centre national d’information sur la violence dans la famille, diffusé un bulletin électronique dont le nombre de lecteurs a été multiplié par six depuis son lancement, au cours de l’exercice précédent.

L’engagement pris pour une période de trois ans a été rempli comme prévu. En 2007-2008, avec le concours de nombreux intervenants du domaine de la prévention des blessures et de la violence, l’Agence a exercé une surveillance des blessures volontaires ou involontaires, plus particulièrement chez les enfants. De plus, afin de soutenir les politiques et projets en cette matière, l’Agence a continué d’assumer la coprésidence du Groupe de travail fédéral-provincial-territorial sur la prévention et le contrôle des blessures, relevant du Groupe d’experts sur la prévention et le contrôle des maladies chroniques et des blessures du Réseau pancanadien de santé publique.

Engagements – Santé mentale et maladie mentale

Aucun engagement ne devait être rempli en 2007-2008. Cependant, l’Agence a rempli avec succès l’engagement qu’elle avait pris, pour une période de trois ans, de défendre à l’échelle pangouvernementale les dossiers relatifs aux maladies mentales.

Analyse du rendement

En partenariat avec Santé Canada, l’Agence a assumé la coprésidence d’un groupe d’étude interministériel chargé de coordonner la formulation d’une stratégie fédérale en matière de santé mentale et de maladie mentale au Canada14. De plus, l’Agence a constitué un groupe thématique sur la santé mentale, relevant du Groupe d’experts fédéral-provincial-territorial de la promotion de la santé de la population du Réseau pancanadien de santé publique. En outre, avec le concours de RHDSC, l’Agence a soutenu la mise au point d’un recueil décrivant les déficiences intellectuelles, assorti d’un guide sommaire. Ce recueil vise à sensibiliser les lecteurs à la situation des personnes atteintes de telles déficiences, à offrir un appui à ces personnes et à jouer un rôle de catalyseur au regard des efforts de promotion et de planification.

1  http://jcsh-cces.ca/fr/default.asp.

2  http://www.jcsh-cces.ca/upload/WHO%20Technical%20Meeting%20Report.pdf.

3  http://www.phac-aspc.gc.ca/dca-dea/programs-mes/pcnp_accueil-fra.php.

4  http://www.phac-aspc.gc.ca/dca-dea/programs-mes/pace_accueil-fra.php.

5  http://www.excellence-jeunesenfants.ca/home.asp?lang=FR.

6  http://www.snis.ca/.

7  http://www.phac-aspc.gc.ca/dca-dea/yjc/index-fra.php.

8  http://www.phac-aspc.gc.ca/seniors-aines/pubs/age_friendly_rural/index_f.htm.

9  http://www.who.int/ageing/publications/Global_age_friendly_cities_Guide_English.pdf.

10  http://www.phac-aspc.gc.ca/seniors-aines/pubs/global_framework/toc_f.html.

11  http://www.phac-aspc.gc.ca/seniors-aines/index_pages/publications_f.htm#vieille.

12  http://dsol-smed.phac-aspc.gc.ca/dsol-smed/is-sb/index_f.html.

13  http://www.phac-aspc.gc.ca/cm-vee/cis-fra.php.

14  http://www.phac-aspc.gc.ca/media/nr-rp/2005/2005_37bk8-fra.php.

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