Avis de santé publique – Éclosion d’infections à E.  coli associées à la laitue romaine

Le 11 janvier 2019 – Dernière mise à jour

La présente mise à jour indique que les Centers for Disease Control and Prevention (CDC) des États-Unis ont fait savoir le 9 janvier 2019 que l’éclosion aux États-Unis semble terminée (en anglais seulement). L’éclosion au Canada a été déclarée terminée le 24 décembre 2018, et l’enquête a pris fin. Le gouvernement du Canada, les gouvernements provinciaux et territoriaux et les services de santé publique régionaux demeurent vigilants afin de détecter tout nouveau cas d’infection à E. coli lié à la laitue romaine. Si des risques sont cernés à l’avenir, l’Agence de la santé publique du Canada et ses partenaires prendront les mesures nécessaires pour informer les Canadiens des risques accrus pour leur santé et leur donner des conseils afin de prévenir la maladie.   

Pourquoi tenir compte du présent avis

L’Agence de la santé publique du Canada a collaboré avec ses partenaires provinciaux en santé publique, l’Agence canadienne d’inspection des aliments (ACIA) et Santé Canada, ainsi qu’avec les Centers for Disease Control and Prevention (CDC - en anglais seulement) et la Food and Drug Administration (FDA - en anglais seulement) des États-Unis afin de faire enquête sur une éclosion d’infections à E. coli en Ontario, au Québec, au Nouveau-Brunswick et dans plusieurs États américains.  

D'après les conclusions de l'enquête, l'exposition à la laitue romaine était à l’origine de l'éclosion au Canada. Une enquête de traçage en amont, menée en collaboration par des partenaires du secteur de la santé publique et de la salubrité des aliments au Canada et aux États-Unis, a révélé que la majorité des cas liés à l'éclosion avait consommé de la laitue romaine récoltée en Californie. Plus précisément, la FDA des États-Unis (en anglais seulement) a indiqué que la laitue romaine avait été récoltée dans les régions agricoles côtières du centre et du nord de la Californie. Il a été établi que les différentes laitues romaines cultivées au Canada, comme la laitue romaine hydroponique et la laitue romaine cultivée en serre, n’étaient pas associées à cette éclosion.

Le 24 décembre 2018, l’éclosion au Canada a été déclarée terminée parce qu’aucun cas de maladie liée à l’enquête canadienne n’avait été signalé depuis la mi-novembre 2018. Le 9 janvier 2019, les États-Unis ont indiqué que leur éclosion semblait terminée.

Pendant l’enquête sur l’éclosion, l’ACIA a mis en œuvre des mesures de contrôle des importations pour garantir que la laitue romaine provenant des régions touchées de la Californie, selon l’enquête de la FDA des États-Unis, n’était pas admise au Canada. L’ACIA procède à l’examen des mesures de contrôle.

Étant donné qu’il n’y a eu aucune maladie au Canada depuis la mi-novembre, l’Agence de la santé publique du Canada ne conseille plus aux résidents des provinces touchées, à savoir l’Ontario, le Québec et le Nouveau-Brunswick, d’éviter de manger de la laitue romaine et des mélanges à salade contenant de la laitue romaine.

Les détaillants et les partenaires de l’industrie continuent d’apporter au marché canadien de la laitue romaine qui provient de régions non touchées par l’éclosion.

Cette enquête était la troisième sur une éclosion d’E. coli liée à la laitue romaine survenue au cours de la dernière année. Le gouvernement du Canada, les gouvernements provinciaux et territoriaux et les services de santé publique régionaux demeurent vigilants afin de détecter tout nouveau cas d’infection à E. coli lié à la laitue romaine. Si des risques sont cernés à l’avenir, l’Agence de la santé publique du Canada et ses partenaires prendront les mesures nécessaires pour informer les Canadiens de tout risque accru pour leur santé et leur donner des conseils sur la façon de prévenir la maladie.

Comment la bactérie E. coli contamine-t-elle la laitue?

La bactérie E. coli vit à l'état naturel dans les intestins de bovins, de volailles et d'autres animaux. Les fruits et légumes crus qui ont été en contact avec des fèces infectées d'animaux sont une source fréquente d'infections à E. coli. Les légumes-feuilles, comme la laitue, peuvent se contaminer dans les champs par la terre, l'eau, les animaux ou du fumier mal composté. La laitue peut également se contaminer par des bactéries au cours de la récolte ou après, lors de la manipulation, de l'entreposage et du transport de ce produit horticole. La contamination de la laitue peut aussi se produire à l'épicerie, dans le réfrigérateur ou sur le comptoir et la planche à découper par une contamination croisée avec les bactéries nocives de viandes, de volaille, de poissons ou de fruits de mer à l'état cru. La plupart des souches d'E. coli sont sans danger pour l'humain, mais certaines variétés peuvent rendre malade.

Résumé de l'enquête

Au Canada, 29 cas confirmés d'infection à E. coli ont fait l'objet d'une enquête en Ontario (5), au Québec (20), au Nouveau-Brunswick (1) et en Colombie-Britannique (3). Les cas recensés en Colombie-Britannique étaient liées à des voyages au Québec et aux États-Unis. Les personnes sont devenues malades entre la mi-octobre et la mi-novembre 2018. Dix personnes ont été hospitalisées, et deux personnes ont souffert du syndrome hémolytique et urémique (SHU), qui se manifeste par de graves complications qui peuvent résulter d'une infection à E. coli. Aucun décès n'a été signalé. Les personnes qui sont tombées malades étaient âgées de 2 à 93 ans. La majorité des cas (52%) étaient des femmes.

La majorité des personnes qui sont tombées malades ont déclaré avoir mangé de la laitue romaine avant que ne se manifeste la maladie. Elles ont dit en avoir mangé à la maison, ainsi que dans des salades préparées vendues en magasin, ou dans des mets commandés dans des restaurants et des chaînes de restauration rapide.

L'analyse en laboratoire a révélé que les cas signalés durant cette éclosion étaient liés génétiquement à ceux qui ont été signalés lors d'une éclosion d'E. coli survenue en décembre 2017, qui a touché des consommateurs au Canada et aux États-Unis. Il s’agissait de la même souche d’E. coli qu’en 2017, ce qui montre qu’il peut y avoir eu une source de contamination récurrente. Les enquêteurs ont utilisé les données recueillies pendant ces deux éclosions afin de déterminer la cause possible de la contamination lors de ces événements.

Un échantillonnage et une analyse de la laitue romaine ont été réalisés dans le cadre de l'enquête sur la salubrité alimentaire. Aucun des produits analysés ne contenait d’E. coli. Durant l’enquête, l'ACIA a déconseillé à l'industrie d'importer, de distribuer, de vendre, de servir ou d'utiliser de la laitue romaine provenant des régions suspectes de la Californie et identifiées dans l'enquête de la FDA des États-Unis, et elle a veillé à la mise en œuvre de ces mesures sur le marché canadien.

Qui est le plus à risque?

Cette souche d'éclosion connue comme E. coli O157 est plus susceptible que toute autre souche de causer de graves symptômes. Les femmes enceintes, les personnes dont le système immunitaire est affaibli, les enfants en bas âge et les personnes âgées courent le plus grand risque de complications graves.

Alors que la plupart des personnes qui deviennent malades après avoir été infectées par E. coli se rétablissent complètement d'elles-mêmes, certaines seront beaucoup plus malades au point qu'il faudra les hospitaliser. L'infection peut même entraîner des effets persistants sur leur état de santé. Dans de rares cas, des symptômes potentiellement mortels peuvent se manifester, y compris un accident vasculaire cérébral, une insuffisance rénale ou une crise d'épilepsie, qui pourraient entraîner la mort. Il se peut que certaines personnes soient infectées par la bactérie et ne deviennent pas malades ou ne présentent aucun symptôme, mais qu'elles puissent tout de même transmettre l'infection à d'autres.

Ce que vous devez faire pour protéger votre santé

Le 24 décembre 2018, l'éclosion au Canada a été déclarée terminée. L’Agence de la santé publique du Canada ne recommande donc plus aux résidents des provinces touchées de l'Ontario, du Québec et du Nouveau-Brunswick d'éviter de manger de la laitue romaine et des mélanges à salade contenant de la laitue romaine.

Au-delà de l'éclosion, il est important de se rappeler que la meilleure façon d'éviter de contracter une maladie liée à l'alimentation est de suivre quotidiennement des pratiques de manipulation sécuritaire des aliments. La laitue romaine peut être porteuse de la bactérie E. coli qui peut rendre les gens malades. Pour les consommateurs de laitue romaine, il n'y a aucun moyen d'éliminer complètement le risque d'infection à E. coli, mais les conseils suivants sont recommandés pour aider à réduire votre risque de maladie :

  • Avant et après avoir manipulé de la laitue, lavez-vous les mains à fond pendant au moins 20 secondes avec de l’eau tiède et du savon.
  • Les laitues non lavées, y compris les pommes de laitue entières vendues dans des sacs scellés, doivent être manipulées et lavées comme suit :
    • Retirer et jeter les feuilles extérieures de la laitue fraîche.
    • Laver la laitue non emballée à l’eau courante fraîche.
    •  Il n’est pas nécessaire de laver la laitue avec autre chose que de l’eau. Un lavage en douceur à l’eau est aussi efficace que l’usage de nettoyants.
    • Rincer la laitue jusqu’à ce que toute la saleté soit enlevée.
    • Ne pas tremper la laitue dans un évier rempli d’eau. Les bactéries contenues dans l’évier pourraient la contaminer.
    • Conserver la laitue au réfrigérateur jusqu’à sept jours.
    •  Jeter la laitue lorsque ses feuilles deviennent flétries ou brunes.
    • Avant et après la manipulation de laitue, laver à fond avec de l’eau chaude et du savon tous les ustensiles, les comptoirs, les planches à découper et les contenants de rangement afin d’éviter toute contamination croisée.
  • Il n’est pas nécessaire de relaver les produits de laitue prêts-à-manger qui sont vendus en emballages scellés et portent la mention lavés, prélavés ou lavés trois fois. Ces produits doivent également être réfrigérés et utilisés avant la date de péremption.

Symptômes

Les personnes infectées à E. coli peuvent développer une multitude de symptômes. Certaines ne tombent pas malades du tout, bien qu'elles puissent quand même transmettre l'infection à d'autres. D'autres peuvent ressentir de sérieux maux d'estomac. Dans certains cas, les personnes deviennent gravement malades et doivent être hospitalisées.

Voici les symptômes qui peuvent se manifester entre le premier et le dixième jour après un contact avec les bactéries :

  • des nausées;
  • des vomissements;
  • des maux de tête;
  • une légère fièvre;
  • de violentes crampes d'estomac;
  • des diarrhées liquides ou sanglantes.

La plupart des symptômes disparaissent au bout de cinq à dix jours. Il n'y a pas vraiment de traitement contre les infections à E. coli, autrement que de surveiller l'évolution de la maladie, assurer le confort du malade et éviter la déshydratation par une hydratation et une alimentation adéquates. Les gens qui développent des complications pourraient nécessiter des soins plus poussés, comme une dialyse dans les cas d'insuffisance rénale. Si les symptômes persistent, vous devriez communiquer avec votre professionnel de la santé.

Ce que fait le gouvernement du Canada

Le gouvernement a à cœur la salubrité des aliments. L'Agence de la santé publique du Canada dirige le volet sur la santé humaine de l'enquête liée à cette éclosion. Elle est constamment en communication avec ses partenaires fédéraux, provinciaux et territoriaux de manière à surveiller une éclosion et à prendre des mesures concertées pour la combattre.

Santé Canada fournit des évaluations des risques pour la santé afin de déterminer si la présence de certaines substances ou certains microorganismes dans les aliments constitue un risque pour la santé des consommateurs.

L'Agence canadienne d'inspection des aliments mène des enquêtes sur la salubrité des aliments afin de vérifier si une éclosion tire son origine d'un aliment.

Le gouvernement du Canada tiendra les Canadiens informés de tout fait nouveau relatif à cette enquête.

Renseignements épidémiologiques

La figure ci-dessous est une courbe épidémiologique de cette éclosion. Cette information a été utilisée par les responsables de l'enquête sur l'éclosion afin d'illustrer quand les cas sont apparus, quand ils ont atteint un pic et quand ils ont diminué. Cela peut prendre plusieurs semaines à partir du moment où une personne devient malade jusqu'à ce que cette maladie soit signalée et que les tests confirment un lien avec l'éclosion. Des données sur 29 cas étaient disponibles.

Figure 1 : Nombre de personnes infectées par E. coli O157

Figure 1 - Description du texte
Tableau 1 - Nombre de personnes dont l'infection à E. coli O157 a été confirmée par semaine d'apparition de la maladie
Semaine d'apparition des symptômes Nombre de cas
2018-10-07 0
2018-10-14 7
2018-10-21 8
2018-10-28 12
2018-11-04 1
2018-11-11 1

Renseignements additionnels

Personne-ressource pour les médias

Agence de la santé publique du Canada

Relations avec les médias
613-957-2983
hc.media.sc@canada.ca

Renseignements au public

Numéro sans frais : 1-866-225-0709 Courriel : info@hc-sc.gc.ca

Historique d'enquêtes

Avis de santé publique - Le 24 decembre 2018

La présente mise à jour rend compte que l'éclosion au Canada semble être terminée puisqu'il n'y a eu aucun cas de maladie au Canada depuis la mi-novembre. Compte tenu de ces renseignements, l'Agence de la santé publique du Canada ne conseille plus aux résidents des provinces touchées de l'Ontario, du Québec et du Nouveau- Brunswick d'éviter de manger de la laitue romaine et des mélanges à salade contenant de la laitue romaine.

D'après les conclusions de l'enquête à ce jour, la source de l'éclosion au Canada serait l'exposition à la laitue romaine. Une enquête de traçage en amont, menée en collaboration par des partenaires du secteur de la santé publique et de la salubrité des aliments au Canada et aux États-Unis, a révélé que la majorité des cas liés à l'éclosion avait consommé de la laitue romaine récoltée en Californie. Plus précisément, la FDA des États-Unis a indiqué que la laitue romaine a été récoltée dans les régions agricoles côtières du centre et du nord de la Californie. Il a été déterminé que les différentes laitues romaines cultivées au Canada, comme la laitue romaine hydroponique et la laitue romaine cultivée en serre, ne sont pas associées à cette éclosion.

En date du 24 décembre 2018, l’éclosion au Canada semble être terminée puisqu’il n’y a eu aucun cas de maladie liée à l’enquête canadienne depuis la mi-novembre. L’enquête américaine est en cours, et les partenaires en matière de santé publique et de salubrité des aliments continueront de collaborer et d’échanger de l’information sur les sources possibles de contamination de la laitue romaine récoltée dans les régions de culture californiennes décrites sur le site Web de la FDA des États-Unis.

Au cours du dernier mois, l’ACIA a mis en œuvre des mesures de contrôle de l’importation pour garantir que la laitue romaine provenant des régions touchées de la Californie, selon l’enquête de la FDA des États-Unis , n’est pas admise au Canada. L’ACIA continue de surveiller l’enquête de la FDA des États-Unis sur les causes possibles de la contamination et modifiera ses mesures de contrôle d’importation au besoin pour s’assurer que la laitue romaine qui a été récoltée dans les régions de culture touchées de la Californie, comme l’a indiqué la FDA des États-Unis , n’est pas importée au Canada.

Étant donné qu’il n’y a eu aucune maladie au Canada depuis la mi-novembre, l’Agence de la santé publique du Canada ne conseille plus aux résidents des provinces touchées, dont l’Ontario, le Québec et le Nouveau-Brunswick, d’éviter de manger de la laitue romaine et des mélanges à salade contenant de la laitue romaine.

Les détaillants et les partenaires de l’industrie continuent d’apporter au marché canadien de la laitue romaine qui provient de régions qui ne sont pas touchées par l’éclosion, et de faciliter les moyens par lesquels les consommateurs peuvent identifier l’origine de la laitue sur le marché canadien. Étant donné que l’éclosion aux États-Unis se poursuit, les Canadiens qui voyagent aux États-Unis, ou qui font l’épicerie de l’autre côté de la frontière et achètent de la laitue romaine aux États-Unis sont priés de suivre les conseils des CDC des États-Unis à l’intention des consommateurs américains qui se trouvent sur leur site Web.

Cette enquête marque la troisième éclosion d’E. coli liée à la laitue romaine au cours de la dernière année. Bien que l’éclosion semble terminée, le gouvernement du Canada demeure vigilant dans ses efforts de surveillance de toute nouvelle infection à E. coli liée à la laitue romaine. Si des risques futurs sont cernés, l’Agence de la santé publique du Canada et ses partenaires prendront les mesures nécessaires pour informer les Canadiens de tout risque accru pour leur santé et leur donner des conseils sur la façon de prévenir la maladie. Comme l’enquête est toujours en cours, cet avis de santé publique sera mis à jour s’il y a de nouveaux renseignements dans l’enquête canadienne ou lorsque l’enquête sur l’éclosion prendra fin.

Résumé de l'enquête

Au Canada, en date du 24 décembre 2018, 29 cas confirmés d'infections à E. coli faisaient l'objet d'une enquête : en Ontario (5), au Québec (20), au Nouveau-Brunswick (1) et en Colombie-Britannique (3). Les infections apparues en Colombie-Britannique étaient liées à des voyages au Québec et aux États-Unis. Les personnes sont devenues malades entre la mi-octobre et la mi-novembre 2018. Dix personnes ont été hospitalisées et une personne a souffert du syndrome hémolytique et urémique (SHU), qui se manifeste par de graves complications qui peuvent résulter d'une infection à E. coli. Aucun décès n'a été signalé. Les personnes qui sont tombées malades sont âgées de 2 à 93 ans. La majorité des cas (52%) sont des femmes.

La majorité des personnes qui sont tombées malades ont déclaré avoir mangé de la laitue romaine avant que ne se manifeste la maladie. Elles ont dit en avoir mangé à la maison, ainsi que dans des salades préparées vendues en magasin, ou dans des mets commandés dans des restaurants et des chaînes de restauration rapide.

L'analyse en laboratoire indique que les maladies signalées lors de cette éclosion sont liées génétiquement à des maladies signalées lors d'une éclosion antérieure d'E. coli en décembre 2017 qui a touché les consommateurs au Canada et aux États-Unis. Cela nous indique que la même souche d'E. coli cause des maladies au Canada et aux États-Unis comme en 2017 et laisse croire qu'il pourrait y avoir une source de contamination récurrente. Les enquêteurs utilisent les preuves recueillies lors des deux éclosions pour aider à déterminer la cause possible de la contamination lors de ces événements.

L'Agence canadienne d'inspection des aliments (ACIA) collabore avec les responsables de la santé publique et la FDA des États-Unis afin de déterminer la source de contamination de la laitue romaine récoltée dans les régions côtières du centre et du nord de la Californie. Dans le cadre de l'enquête sur la salubrité alimentaire, la laitue romaine fait l'objet d'un échantillonnage et d'une analyse. À ce jour, la présence d'E. coli n'a été détectée dans aucun des produits analysés. L'ACIA a déconseillé à l'industrie d'importer, de distribuer, de vendre, de servir ou d'utiliser de la laitue romaine provenant des régions suspectes de la Californie et identifiées dans l'enquête de la FDA des États-Unis, et elle veille à la mise en œuvre de ces nouvelles mesures sur le marché canadien.

Ce que vous devez faire pour protéger votre santé

En date du 24 décembre 2018, l'éclosion au Canada semble terminée, de sorte que l'Agence de la santé publique du Canada n'avise plus les résidents des provinces touchées de l'Ontario, du Québec et du Nouveau-Brunswick d'éviter de manger de la laitue romaine et des mélanges à salade contenant de la laitue romaine.

Bien que l’éclosion au Canada soit terminée, l’éclosion aux États-Unis est toujours en cours. Par conséquent, les Canadiens qui se rendent aux États-Unis ou qui font l’épicerie de l’autre côté de la frontière et achètent de la laitue romaine aux États-Unis sont priés de suivre les conseils des CDC des États-Unis à l’intention des consommateurs américains qui se trouvent sur leur site Web.

Au-delà de l'éclosion, il est important de se rappeler que la meilleure façon d'éviter de contracter une maladie liée à l'alimentation est de suivre quotidiennement des pratiques de manipulation sécuritaire des aliments. La laitue romaine peut être porteuse de la bactérie E. coli qui peut rendre les gens malades. Pour les consommateurs de laitue romaine, il n'y a aucun moyen d'éliminer complètement le risque d'infection à E. coli, mais les conseils suivants sont recommandés pour aider à réduire votre risque de maladie :

  • Avant et après avoir manipulé de la laitue, lavez-vous les mains à fond pendant au moins 20 secondes avec de l’eau tiède et du savon.
  • Les laitues non lavées, y compris les pommes de laitue entières vendues dans des sacs scellés, doivent être manipulées et lavées comme suit :
    • Retirer et jeter les feuilles extérieures de la laitue fraîche.
    • Laver la laitue non emballée à l’eau courante fraîche.
    •  Il n’est pas nécessaire de laver la laitue avec autre chose que de l’eau. Un lavage en douceur à l’eau est aussi efficace que l’usage de nettoyants.
    • Rincer la laitue jusqu’à ce que toute la saleté soit enlevée.
    • Ne pas tremper la laitue dans un évier rempli d’eau. Les bactéries contenues dans l’évier pourraient la contaminer.
    • Conserver la laitue au réfrigérateur jusqu’à sept jours.
    •  Jeter la laitue lorsque ses feuilles deviennent flétries ou brunes.
    • Avant et après la manipulation de laitue, laver à fond avec de l’eau chaude et du savon tous les ustensiles, les comptoirs, les planches à découper et les contenants de rangement afin d’éviter toute contamination croisée.
  • Il n’est pas nécessaire de relaver les produits de laitue prêts-à-manger qui sont vendus en emballages scellés et portent la mention lavés, prélavés ou lavés trois fois. Ces produits doivent également être réfrigérés et utilisés avant la date de péremption.
Avis de santé publique - Le 13 decembre 2018

La présente mise à jour rend compte d'un (1) autre cas de maladie rapporté dans le contexte de l'éclosion depuis notre dernier avis du 6 décembre 2018. À l'heure actuelle, 28 cas de maladie font l'objet d'une enquête au Canada. Les personnes touchées sont devenues malades entre la mi-octobre et la mi-novembre. L'Agence de la santé publique du Canada continue de conseiller aux résidents des provinces touchées, dont l'Ontario, le Québec et le Nouveau-Brunswick, d'éviter de manger de la laitue romaine et des mélanges à salade contenant de la laitue romaine, à moins que ces consommateurs soient en mesure de vérifier que la laitue romaine achetée ne vient pas de l'une des régions agricoles de la Californie mises en cause, qui sont affichées sur le site Web (en anglais seulement) de la Food and Drug Administration des États-Unis.

Pourquoi tenir compte du présent avis

L'Agence de la santé publique du Canada collabore avec ses partenaires provinciaux en santé publique, l'Agence canadienne d'inspection des aliments (ACIA) et Santé Canada, ainsi qu'avec les Centers for Disease Control and Prevention (CDC) et la Food and Drug Administration (FDA) des États-Unis, pour faire enquête sur une éclosion d'infections à E. coli en Ontario, au Québec et au Nouveau-Brunswick, ainsi que dans de nombreux États américains.

D'après les conclusions de l'enquête à ce jour, la source de l'éclosion au Canada serait l'exposition à la laitue romaine. Une enquête de traçage en amont, menée en collaboration par des partenaires du secteur de la santé publique et de la salubrité des aliments au Canada et aux États-Unis, a révélé que la laitue romaine contaminée avait été récoltée en Californie. Plus précisément, la FDA des États-Unis a indiqué que la laitue romaine a été récoltée dans les régions agricoles côtières du centre et du nord de la Californie. Il a été déterminé que les différentes laitues romaines cultivées au Canada, comme la laitue romaine hydroponique et la laitue romaine cultivée en serre, ne sont pas associées à cette éclosion. L'enquête se poursuit pour déterminer la cause de la contamination de la laitue romaine provenant des régions agricoles touchées en Californie.

En date du 27 novembre 2018, l'ACIA a mis en œuvre de nouvelles mesures pour garantir que l'on ne retrouve plus de produits touchés sur le marché canadien et pour veiller à ce que la laitue romaine des régions identifiées dans l'enquête de la FDA des États-Unis ne soit pas admise au Canada. L'ACIA a avisé les distributeurs, les importateurs, les restaurants, les détaillants et les institutions de ne pas distribuer, importer, vendre, servir ou utiliser de la laitue romaine et des produits contenant de la laitue romaine récoltée dans les régions côtières du centre et du nord de la Californie au cours de la saison de croissance 2018, comme l'a indiqué la FDA des États-Unis.

Pendant la mise en œuvre de ces mesures sur le marché canadien, l'Agence de la santé publique du Canada continue de conseiller aux résidents des provinces touchées, dont l'Ontario, le Québec et le Nouveau-Brunswick, d'éviter de manger de la laitue romaine et des mélanges à salade contenant de la laitue romaine, à moins que le consommateur soit en mesure de s'assurer que la laitue romaine achetée ne vient pas d'une des régions de la Californie où la culture est affectée, comme indiqué sur le site Web de la Food and Drug Administration aux États- Unis. Les détaillants et les partenaires de l'industrie travaillent ensemble pour apporter au marché canadien de la laitue romaine qui provient de régions qui ne sont pas affectées par l'éclosion, et pour faciliter les moyens par lesquels les consommateurs peuvent déterminer l'origine de la laitue sur le marché canadien. Les Canadiens qui voyagent aux États-Unis ou qui font l'épicerie de l'autre côté de la frontière et achètent de la laitue romaine aux États-Unis sont priés de suivre les conseils des CDC des États-Unis à l'intention des consommateurs américains qui se trouvent sur leur site Web.

L'enquête sur l'éclosion se poursuit et le présent avis de santé publique sera mis à jour à mesure que l'enquête canadienne évolue.

Résumé de l'enquête

Au Canada, en date du 13 décembre 2018, 28 cas confirmés d'infections à E. coli faisaient l'objet d'une enquête : en Ontario (5), au Québec (19), au Nouveau-Brunswick (1) et en Colombie-Britannique (3). Les infections apparues en Colombie-Britannique étaient liées à des voyages au Québec et aux États-Unis. Les personnes sont tombées malades entre la mi-octobre et la mi-novembre 2018. Dix personnes ont été hospitalisées et deux personnes ont souffert du syndrome hémolytique et urémique (SHU), qui se manifeste par de graves complications qui peuvent résulter d'une infection à E. coli. Aucun décès n'a été signalé. Les personnes qui sont tombées malades sont âgées de 2 à 93 ans. Les cas sont en parts égales des hommes et des femmes.

La majorité des personnes qui sont tombées malades ont déclaré avoir mangé de la laitue romaine avant que ne se manifeste la maladie. Elles ont dit en avoir mangé à la maison, ainsi que dans des salades préparées vendues en magasin, ou dans des mets commandés dans des restaurants et des chaînes de restauration rapide.

L'analyse en laboratoire indique que les maladies signalées lors de cette éclosion sont liées génétiquement à des maladies signalées lors d'une éclosion antérieure d'E. coli en décembre 2017 qui a touché les consommateurs au Canada et aux États-Unis. Cela nous indique que la même souche d'E. coli cause des maladies au Canada et aux États-Unis comme en 2017 et laisse croire qu'il pourrait y avoir une source de contamination récurrente. Les enquêteurs utilisent les preuves recueillies lors des deux éclosions pour aider à déterminer la cause possible de la contamination lors de ces événements.

L'Agence canadienne d'inspection des aliments (ACIA) collabore avec les responsables de la santé publique et la FDA des États-Unis afin de déterminer la source de contamination de la laitue romaine récoltée dans les régions côtières du centre et du nord de la Californie. Dans le cadre de l'enquête sur la salubrité alimentaire, la laitue romaine fait l'objet d'un échantillonnage et d'une analyse. À ce jour, la présence d'E. coli n'a été détectée dans aucun des produits analysés. L'ACIA a déconseillé à l'industrie d'importer, de distribuer, de vendre, de servir ou d'utiliser de la laitue romaine provenant des régions suspectes de la Californie et identifiées dans l'enquête de la FDA des États-Unis, et elle veille à la mise en œuvre de ces nouvelles mesures sur le marché canadien.

Ce que vous devez faire pour protéger votre santé

Il est difficile de savoir si un produit est contaminé par E. coli, car la bactérie est invisible, inodore et sans saveur. La laitue romaine peut avoir une durée de conservation allant jusqu'à cinq semaines; il est donc possible que la laitue romaine contaminée achetée au cours des dernières semaines se trouve encore dans votre maison.

En date du 27 novembre 2018, l'ACIA a mis en œuvre de nouvelles mesures pour s'assurer que l'on ne retrouve plus de produits touchés sur le marché canadien et pour empêcher l'importation au Canada de laitue romaine provenant de régions affectées des États-Unis, où on les cultive.

Pendant que ces mesures sont mises en œuvre sur le marché canadien, l'Agence de la santé publique du Canada continue de conseiller aux résidents des provinces touchées dont l'Ontario, le Québec et le Nouveau- Brunswick, d'éviter de manger de la laitue romaine et des mélanges à salade contenant de la laitue romaine, à moins que le consommateur soit en mesure de s'assurer que la laitue romaine achetée ne vient pas d'une des régions de la Californie où la culture est affectée, comme indiqué sur le site Web de la Food and Drug Administration aux États-Unis. Les détaillants et les partenaires de l'industrie travaillent ensemble pour apporter au marché canadien de la laitue romaine qui provient de régions qui ne sont pas affectées par l'éclosion, et pour faciliter les moyens par lesquels les consommateurs peuvent identifier l'origine de la laitue sur le marché canadien.

Il est également conseillé aux résidents des provinces concernées de jeter toute laitue romaine dans leur résidence qu'ils auraient achetée avant le 29 novembre 2018, et de bien laver et désinfecter les contenants qui ont été en contact avec de la laitue romaine. Les Canadiens qui voyagent aux États-Unis ou qui font l'épicerie de l'autre côté de la frontière et achètent de la laitue romaine aux États-Unis sont priés de suivre les conseils des CDC des États-Unis à l'intention des consommateurs américains qui se trouvent sur leur site Web.

Cet avis s'applique à tous les types et tous les usages de laitue romaine, notamment les pommes entières et les cœurs de laitue romaine, ainsi que les sacs et contenants de laitue précoupée et de mélanges de salade qui contiennent de la laitue romaine, dont la jeune laitue romaine, les mélanges printaniers et la salade César.

Avis de santé publique - Le 6 decembre 2018

La présente mise à jour rend compte de trois autres incidents qui ont été rapportés dans le cadre de l'éclosion depuis notre dernier avis du 29 novembre 2018. À l'heure actuelle, 27 incidents font l'objet d'une enquête au Canada. L'Agence de la santé publique du Canada continue de conseiller aux résidents des provinces touchées, dont l'Ontario, le Québec et le Nouveau-Brunswick, d'éviter de manger de la laitue romaine et des mélanges à salade contenant de la laitue romaine, à moins que le consommateur soit en mesure de s'assurer que la laitue romaine achetée ne vient pas d'une des régions de la Californie où la culture est affectée, comme indiqué sur le site Web de la Food and Drug Administration aux États-Unis.

Résumé de l'enquête

Au Canada, en date du 6 décembre 2018, 27 cas confirmés d'infections à E. coli faisaient l'objet d'une enquête : en Ontario (4), au Québec (19), au Nouveau-Brunswick (1) et en Colombie-Britannique (3). Les infections apparues en Colombie-Britannique étaient liées à des voyages au Québec et aux États-Unis. Les personnes sont tombées malades entre la mi-octobre et le début de novembre 2018. Neuf personnes ont été hospitalisées et deux personnes ont souffert du syndrome hémolytique et urémique (SHU), qui se manifeste par de graves complications qui peuvent résulter d'une infection à E. coli. Aucun décès n'a été signalé. Les personnes qui sont tombées malades sont âgées de 2 à 93 ans. Les hommes constituent la majorité des cas (52 %).

Avis de santé publique - Le 29 novembre 2018

Cette mise à jour rend compte des constatations et détails additionnels sur l'actuelle enquête sur l'éclosion. L'enquête collaborative en cours a révélé l'existence d'un lien entre l'éclosion et la laitue romaine récoltée dans une région précise de la Californie. En date du 27 novembre 2018, l'Agence canadienne d'inspection des aliments (ACIA) a mis en œuvre de nouvelles mesures pour s'assurer que l'on ne retrouve plus de produits touchés sur le marché canadien et pour empêcher l'importation au Canada de laitue romaine provenant des régions affectées des États-Unis où on les cultive. Pendant la mise en œuvre de ces mesures sur le marché canadien, l'Agence de la santé publique du Canada continue de conseiller aux résidents des provinces touchées, dont l'Ontario, du Québec et du Nouveau-Brunswick, d'éviter de manger de la laitue romaine et des mélanges à salade contenant de la laitue romaine, à moins que le consommateur soit en mesure de s'assurer que la laitue romaine achetée ne vient pas d'une des régions de la Californie où la culture est affectée, comme indiqué sur le site Web de la Food and Drug Administration aux États-Unis.

Le 26 novembre 2018, la Food and Drug Administration des États-Unis et les Centers for Disease Control and Prevention des États-Unis, ainsi que l'Agence canadienne d'inspection des aliments ont publié des déclarations concernant l'enquête en cours sur l'éclosion. Le présent avis continuera d'être mis à jour en fonction des progrès de l'enquête.

Résumé de l'enquête

Au Canada, en date du 29 novembre 2018, 24 cas confirmés d'infections à E. coli faisaient l'objet d'une enquête : en Ontario (4), au Québec (17), au Nouveau-Brunswick (1) et en Colombie-Britannique (2). Les infections apparues en Colombie-Britannique étaient liées à des voyages au Québec et aux États-Unis. Les personnes sont devenues malades entre la mi-octobre et le début de novembre 2018. Huit personnes ont été hospitalisées et une personne a souffert du syndrome hémolytique et urémique (SHU), qui se manifeste par de graves complications qui peuvent résulter d'une infection à E. coli. Aucun décès n'a été signalé. Les personnes qui sont tombées malades sont âgées de 5 à 93 ans. Les femmes constituent la majorité des cas (54 %).

Avis de santé publique - Le 26 novembre 2018

Il y a des nouveaux renseignements concernant l’enquête sur l’éclosion d’infections à E. coli que mènent actuellement la Food and Drug Administration et les Centers for Disease Control and Prevention des États-Unis, et concernant les nouvelles mesures prises par l’Agence canadienne d’inspection des aliments. À l’heure actuelle, il n’y a aucun changement relativement à l’avis émis aux Canadiens en matière de santé publique. Le présent avis continuera d’être mis à jour en fonction des progrès de l’enquête.

Pourquoi tenir compte du présent avis

L'Agence de la santé publique du Canada collabore avec ses partenaires provinciaux de la santé publique, l'Agence canadienne d'inspection des aliments, Santé Canada, ainsi que les Centers for Disease Control and Prevention des États-Unis (U.S. CDC) et la Food and Drug Administration des États-Unis (U.S. FDA) pour faire enquête sur une éclosion d'infections à E. coli en Ontario, au Québec et au Nouveau-Brunswick, ainsi que dans de nombreux États américains.

Au Canada, d'après les conclusions de l'enquête à ce jour, la source de l'éclosion serait l'exposition à la laitue romaine, mais la cause de la contamination n'a pas encore été déterminée. L'analyse de laboratoire indique que les maladies signalées dans le cadre de cette éclosion sont génétiquement liées aux maladies signalées dans une précédente éclosion d'infections à E. coli en décembre 2017 qui a touché des consommateurs tant au Canada qu'aux États-Unis. Cela nous démontre que la même souche d'E. coli est à la source des maladies au Canada et aux États-Unis, comme nous l'avons vu en 2017 et nous laisse supposer qu'il pourrait y avoir une source récurrente de contamination. Les enquêteurs utilisent des preuves recueillies dans les deux cas d'éclosion afin de tenter d'identifier la source de contamination dans ces situations.

L'éclosion actuelle semble se poursuivre, car des cas de maladies liées à la laitue romaine continuent d'être signalés. Ces récents cas indiquent que la laitue romaine contaminée pourrait encore se trouver sur le marché (y compris dans les restaurants, les épiceries et tout établissement qui vend des aliments). À l'heure actuelle, les données issues de l'enquête en Ontario, au Québec et au Nouveau-Brunswick donnent à penser qu'il y a un risque d'infection à E. coli associé à la consommation de laitue romaine.

Puisque le risque persiste, l'Agence de la santé publique du Canada recommande aux personnes qui se trouvent en Ontario, au Québec et au Nouveau-Brunswick d'éviter de consommer de la laitue romaine ainsi que les mélanges de salades contenant de la laitue romaine jusqu'à ce qu'elle en sache plus sur l'éclosion et la cause de la contamination. Il leur est aussi conseillé de jeter toute laitue romaine qu'ils pourraient avoir dans leur résidence et de bien laver et désinfecter les contenants qui ont été en contact avec de la laitue romaine.

Il n'y a actuellement aucune preuve qui donne à penser que les résidents des autres régions du Canada sont touchés par cette éclosion. Les U.S. CDC ont également publié des communiqués comportant le même avis à l'intention des Américains. L'enquête sur l'éclosion se poursuit et le présent avis de santé publique sera mis à jour à mesure que l'enquête canadienne évolue.

Résumé de l'enquête

Au Canada, en date du 23 novembre 2018, 22 cas confirmés d'infections à l'E. coli faisaient l'objet d'une enquête : en Ontario (4), au Québec (17) et au Nouveau-Brunswick (1). Les personnes sont devenues malades entre la mi-octobre et le début de novembre 2018. Huit personnes ont été hospitalisées et une personne a souffert du syndrome hémolytique et urémique (SHU), qui se manifeste par de graves complications qui peuvent résulter d'une infection à l'E. coli. Aucun décès n'a été signalé. Les personnes qui sont tombées malades sont âgées de 5 à 93 ans. Les cas sont répartis également entre les hommes et les femmes.

La majorité des personnes qui sont tombées malades ont déclaré avoir mangé de la laitue romaine avant que ne se manifeste la maladie. Elles ont dit en avoir mangé à la maison, ainsi que dans des salades préparées vendues en magasin, ou dans des mets commandés dans des restaurants et des chaînes de restauration rapide.

L'Agence canadienne d'inspection des aliments (ACIA) collabore avec les responsables de la santé publique et la U.S. FDA afin de déterminer la provenance de la laitue romaine à laquelle les personnes malades ont été exposées. Dans le cadre de l'enquête sur la salubrité alimentaire, la laitue romaine fait l'objet d'un échantillonnage et d'une analyse. À ce jour, la présence d'E. coli n'a été détectée dans aucun des produits analysés. Étant donné qu'aucun produit contaminé n'a été trouvé sur le marché et que la source de la contamination n'a pas encore été déterminée, il n'y a pas eu de rappel de produits associés à cette éclosion au Canada et aux États-Unis. Si l'on arrive à trouver la marque ou la source précise de la laitue romaine qui a causé l'éclosion au Canada, l'ACIA prendra les mesures nécessaires afin de protéger la population, notamment en ordonnant un rappel du produit au besoin.

Ce que vous devez faire pour préserver votre santé

Il est difficile de savoir si un produit est contaminé par l'E. coli, car la bactérie est invisible, inodore et sans saveur. La laitue romaine peut avoir une durée de conservation allant jusqu'à cinq semaines; il est donc possible que la laitue romaine contaminée achetée au cours des dernières semaines se trouve encore dans votre maison.

Il se pourrait que les restaurants et les détaillants vendent encore des produits de laitue romaine. Les consommateurs sont avisés d'utiliser l'information contenue dans le présent avis de santé publique pour les aider à prendre des décisions éclairées à propos de leur propre état de santé. Les personnes en Ontario, au Québec et au Nouveau-Brunswick devraient éviter de consommer de la laitue romaine ainsi que les mélanges de salades contenant de la laitue romaine jusqu'à ce qu'on en sache plus sur l'éclosion et la cause de la contamination. On leur conseille aussi de jeter toute laitue romaine qu'ils pourraient avoir dans leur résidence et de bien laver et désinfecter les contenants qui ont été en contact avec de la laitue romaine.

Cet avis s'applique à tous les types et tous les usages de laitue romaine, notamment les pommes entières et les cœurs de laitue romaine, ainsi que les sacs et contenants de laitue précoupée et de mélanges de salade qui contiennent de la laitue romaine, dont la jeune laitue romaine, les mélanges printaniers et la salade César.

Avis de santé publique - Le 23 novembre 2018

Le présent avis a été mis à jour pour inclure trois cas supplémentaires d'E. coli liés à l'éclosion. Il y a maintenant 22 cas confirmés au Canada dans trois provinces : l'Ontario, le Québec et le Nouveau-Brunswick. D'autres conseils de santé publique à l'intention des résidents des provinces touchées ont aussi été ajoutés dans cette mise à jour.

Avis de santé publique - Le 21 novembre 2018

Le présent avis a été mis à jour pour inclure un cas supplémentaire d'E. coli lié à l'éclosion signalée au Nouveau-Brunswick. Il y a maintenant 19 cas confirmés au Canada. Les conseils de santé publique inclus dans le présent avis s'appliquent maintenant aux résidents du Nouveau-Brunswick.

Résumé de l'enquête

Au Canada, en date du 21 novembre 2018, 19 cas d'infections à l'E. coli faisaient l'objet d'une enquête : en Ontario (3), au Québec (15) et au Nouveau-Brunswick (1). Les personnes sont devenues malades entre la mi-octobre et le début de novembre 2018. Huit personnes ont été hospitalisées et une personne a souffert du syndrome hémolytique et urémique (SHU), qui se manifeste par de graves complications qui peuvent résulter d'une infection à l'E. coli. Aucun décès n'a été signalé. Les personnes qui sont tombées malades sont âgées de 5 à 93 ans. Dans la plupart des cas (53 %), ce sont des filles et des femmes.

La majorité des personnes qui sont tombées malades ont déclaré avoir mangé de la laitue romaine avant que ne se manifeste la maladie. Elles ont dit en avoir mangé à la maison, ainsi que dans des salades préparées vendues en magasin, ou dans des mets commandés dans des restaurants et des chaînes de restauration rapide.

L'Agence canadienne d'inspection des aliments collabore avec les responsables de la santé publique et la U.S. FDA afin de déterminer la provenance de la laitue romaine à laquelle les personnes malades ont été exposées. Si des produits alimentaires contaminés sont détectés au Canada, elles prendront les mesures nécessaires afin de protéger la population, notamment en ordonnant un rappel du produit au besoin. Il n'y a actuellement aucun Avis de rappel d'aliments associé à cette éclosion.

Ce que vous devez faire pour préserver votre santé

Il est difficile de savoir si un produit est contaminé par l'E. coli, car la bactérie est invisible, inodore et sans saveur. La laitue romaine peut avoir une durée de conservation allant jusqu'à cinq semaines; il est donc possible que la laitue romaine contaminée achetée au cours des dernières semaines se trouve encore dans votre maison. Il se pourrait que les restaurants et les détaillants vendent encore des produits de laitue romaine. Les consommateurs sont avisés d'utiliser l'information contenue dans le présent avis de santé publique pour les aider à prendre des décisions éclairées à propos de leur propre état de santé. Les personnes en Ontario, au Québec et au Nouveau-Brunswick devraient éviter de consommer de la laitue romaine ainsi que les mélanges de salades contenant de la laitue romaine jusqu'à ce qu'on en sache plus sur l'éclosion et la cause de la contamination.

Cette éclosion est un rappel que la laitue romaine, ainsi que d'autres légumes feuillus peuvent être porteurs de l'E.Coli. Il importe de toujours manipuler ces aliments avec soin si vous préparez, manipulez et servez ces aliments. Les conseils qui suivent aideront à réduire le risque d'infection à l'E.coli, mais ils n'éliminent pas entièrement le risque de maladie.

  • Lavez-vous les mains soigneusement à l'eau tiède et au savon pendant au moins 20 secondes avant de manipuler de la laitue et après l'avoir fait.
  • La laitue non lavée, y compris les pommes de laitue vendues en sac scellé, doit être manipulée et lavée comme suit :
    • Enlevez les feuilles enveloppantes de la laitue fraîche.
    • Lavez les feuilles détachées de la laitue à l'eau courante fraîche. Il n'est pas nécessaire d'utiliser autre chose que de l'eau pour laver la laitue. Un rinçage en douceur avec de l'eau est tout aussi efficace que d'employer des nettoyants.
    • Rincez la laitue jusqu'à ce que les saletés disparaissent.
    • Ne trempez pas la laitue dans un évier rempli d'eau. Les bactéries de l'évier pourraient la contaminer.
    • N'entreposez pas la laitue dans le réfrigérateur pendant plus de sept jours. Jetez-la si les feuilles sont flétries ou roussies.
    • Utilisez de l'eau tiède et du savon pour laver à fond tous les ustensiles, les comptoirs, les planches à découper et les contenants de conservation avant de manipuler la laitue et après l'avoir fait pour éviter la contamination croisée.
  • Il est inutile de laver de nouveau les laitues prêtes à manger vendues dans un emballage scellé portant les mentions « lavé », « prélavé » ou « lavé trois fois ». Ces produits doivent également être mis au réfrigérateur et consommés avant la date de péremption.
Avis de Santé publique - Le 20 novembre 2018

Pourquoi devriez-vous en prendre note

L'Agence de la santé publique du Canada collabore avec ses partenaires provinciaux de la santé publique, l'Agence canadienne d'inspection des aliments,Santé Canada, ainsi que les Centers for Disease Control and Prevention des États-Unis (U.S. CDC) et la Food and Drug Administration des États-Unis (U.S. FDA) pour faire enquête sur une éclosion d'infections à E. coli en Ontario et au Québec ainsi que dans de nombreux États américains.

Au Canada, d'après les conclusions de l'enquête à ce jour, la source de l'éclosion serait l'exposition à la laitue romaine, mais la cause de la contamination n'a pas encore été déterminée. L'analyse de laboratoire indique que les maladies signalées dans le cadre de cette éclosion sont génétiquement liées aux maladies signalées dans une précédente éclosion d'infections à E. coli en décembre 2017 qui a touché des consommateurs tant au Canada qu'aux États-Unis. Cela nous démontre que la même souche d'E. Coli est à la source des maladies au Canada et aux États-Unis, comme nous l'avons vu en 2017 et nous laisse supposer qu'il pourrait y avoir une source récurrente de contamination. Les enquêteurs utilisent des preuves recueillies dans les deux cas d'éclosion afin de tenter d'identifier la source de contamination dans ces situations.

L'éclosion actuelle semble se poursuivre, car des cas de maladies liées à la laitue romaine continuent d'être signalés. Ces récents cas indiquent que la laitue romaine contaminée pourrait encore se trouver sur le marché (y compris dans les restaurants, les épiceries et tout établissement qui vend des aliments). À l'heure actuelle, les données issues de l'enquête en Ontario et au Québec donnent à penser qu'il y a un risque d'infection à E. coli associé à la consommation de laitue romaine.

Puisque le risque persiste, l'Agence de la santé publique du Canada recommande aux personnes qui se trouvent en Ontario et au Québec d'éviter de consommer de la laitue romaine ainsi que les mélanges de salades contenant de la laitue romaine jusqu'à ce qu'elle en sache plus sur l'éclosion et la cause de la contamination. Il n'y a actuellement aucune preuve qui donne à penser que les résidents des autres régions du Canada sont touchés par cette éclosion. Les U.S. CDC ont également émis des communiqués comportant le même avis à l'intention des Américains résidant dans les États touchés. L'enquête sur l'éclosion se poursuit et le présent avis de santé publique sera mis à jour à mesure que l'enquête canadienne évolue.

Résumé de l'enquête

Au Canada, en date du 20 novembre 2018, 18 cas d'infections à l'E. coli faisaient l'objet d'une enquête : en Ontario (3) et au Québec (15). Les personnes sont devenues malades entre la mi-octobre et le début de novembre 2018. Six personnes ont été hospitalisées et une personne a souffert du syndrome hémolytique et urémique (SHU), qui se manifeste par de graves complications qui peuvent résulter d'une infection à l'E. coli. Aucun décès n'a été signalé. Les personnes qui sont tombées malades sont âgées de 5 à 75 ans. Dans la plupart des cas (56 %), ce sont des filles et des femmes.

La majorité des personnes qui sont tombées malades en Ontario et au Québec ont déclaré avoir mangé de la laitue romaine avant que ne se manifeste la maladie. Elles ont dit en avoir mangé à la maison, ainsi que dans des salades préparées vendues en magasin, ou dans des mets commandés dans des restaurants et des chaînes de restauration rapide.

L'Agence canadienne d'inspection des aliments collabore avec les responsables de la santé publique et la U.S. FDA afin de déterminer la provenance de la laitue romaine à laquelle les personnes malades ont été exposées. Si des produits alimentaires contaminés sont détectés au Canada, elles prendront les mesures nécessaires afin de protéger la population, notamment en ordonnant un rappel du produit au besoin. Il n'y a actuellement aucun Avis de rappel d'aliments associé à cette éclosion.

Détails de la page

Date de modification :