Atlas des facteurs de risque




Atlas des facteurs de risque

À propos de l’Atlas des facteurs de risque

  • L’Atlas des facteurs de risque des maladies chroniques fournit de l’information sur les facteurs de risque associés aux principales maladies chroniques, et présente les tendances nationales au fil du temps, des estimations de la prévalence en fonction de l’âge ainsi que des schémas de la prévalence des facteurs de risque au sein des régions sanitaires du pays à l'aide des données des Enquêtes sur la santé dans les collectivités canadiennes de Statistique Canada (2005 et 2003).
  • Environ quatre Canadiens sur cinq présentent au moins un facteur de risque modifiable de maladie chronique.
  • Les facteurs de risque de maladies chroniques tendent à se regrouper partout au pays. Dans l’ensemble, les régions qui présentent un taux élevé d’obésité présentent également des taux élevés d’inactivité physique et une faible consommation de fruits et de légumes.

L'Atlas des facteurs de risque est disponible en format PDF seulement. Si vous désirez une copie électronique, veuillez communiquer avec nous par message électronique à l'adresse suivante: cd.atlas.mc@phac-aspc.gc.ca

Le tabac

  • Le tabagisme est la principale cause évitable de décès prématuré au Canada.
  • La prévalence du tabagisme chez les hommes et les femmes (20 ans et plus) est élevée dans les régions nordiques et rurales et plus basse en Colombie-Britannique et dans la plupart des agglomérations urbaines importantes.
  • La prévalence du tabagisme chez les Canadiens a diminué entre 1994 et 2005.
  • C’est chez les 20 à 24 ans que la prévalence du tabagisme est la plus élevée.

Alcool

  • La consommation d’alcool à haut risque est associée à des risques accrus de plus de 60 affections chroniques ou aiguës. Parmi celles-ci figurent le cancer, les maladies gastro-intestinales, les troubles nerveux, les maladies cardiovasculaires (notamment l’accident vasculaire cérébral) et, pour les femmes enceintes, des effets négatifs sur le fœtus.
  • En général, la consommation d’alcool a augmenté au Canada entre 1995 et 2005, comme le montre le volume des ventes de boissons alcoolisées.
  • Selon les résultats de l’Enquête sur les toxicomanies au Canada de 2004, menée auprès de personnes de 15 ans et plus, environ 17 % des buveurs consommaient de façon dangereuse d’après leur résultat au test AUDIT (Alcohol Use Disorders Identification Test).
  • La consommation d’alcool élevée ou à haut risque est définie parmi les buveurs actuels comme la consommation d’au moins cinq verres à une même occasion, douze fois ou plus par année. En 2005, 28 % des jeunes de 12 à 19 ans, 30 % des hommes et 12 % des femmes âgés de 20 ans et plus affirmaient consommer beaucoup d’alcool.
  • Le groupe des 20 à 24 ans est celui dont la prévalence de la consommation de cinq verres d’alcool ou plus à une même occasion est la plus élevée (56 % chez les hommes et 33 % chez les femmes); la prévalence diminue avec l’âge.
  • Les trois territoires et les provinces de l’Atlantique affichent les plus hauts taux de prévalence de la consommation élevée d’alcool chez les hommes. Chez les femmes, ces taux culminent au Nunavut, dans les Territoires du Nord-Ouest et à Terre-Neuve-et-Labrador.

Nutrition

  • En plus d’avoir des effets directs sur le risque de cancer, de coronaropathie et d’accident vasculaire cérébral, la nutrition influe aussi sur le risque d’un grand nombre d’affections concomitantes, notamment l’hypertension, le diabète et l’obésité, qui sont à leur tour liées au risque d’autres maladies chroniques.
  • La faible consommation de fruits et légumes (moins de cinq fois par jour) est associée à un faible revenu et à d’autres comportements mauvais pour la santé, comme le tabagisme.
  • La tendance à consommer au moins cinq portions de fruits et légumes par jour était plus forte chez les personnes vivant dans les grands centres urbains que chez celles vivant en milieu rural. Cette situation tient peut-être au fait que la disponibilité et la variété de ces produits y sont plus grandes et que les revenus y sont plus élevés.
  • Les profils géographiques de la fréquence de la consommation de fruits et légumes au Canada correspondaient étroitement à ceux de plusieurs maladies chroniques importantes comme les maladies cardiovasculaires.

Inactivité physique

  • L’inactivité physique a une incidence sur la santé et le bien-être physiques et mentaux, et constitue un facteur de risque principal associé à l’obésité.
  • Moins de la moitié de la population canadienne exerce le minimum d’activité physique durant les loisirs nécessaire pour obtenir les bienfaits pour la santé associés à un mode de vie actif physiquement, notamment un risque moins élevé de développer une maladie chronique.
  • Par rapport au reste du Canada, la prévalence de l’inactivité physique est supérieure à la moyenne dans la région de l’Atlantique et inférieure à la moyenne en Colombie-Britannique.
  • Les niveaux d’inactivité physique augmentent avec l’âge, en particulier dans le groupe des 75 ans ou plus. Les femmes sont plus inactives physiquement (50 %) que les hommes (45 %), mais chez les personnes d’âge moyen (35 à 64 ans), l’écart de prévalence est petit. Une plus grande inactivité physique a également été observée chez les femmes âgées de 15 à 19 ans et de 20 à 24 ans; les taux d’inactivité physique respectifs chez ces deux groupes étaient de 38 % et 43 %, comparativement à 25 % et 35 % chez les hommes.

L’obésité

  • L’obésité constitue un important problème de santé publique étant donné qu’elle contribue à l’apparition et à l’exacerbation de maladies chroniques majeures au Canada, notamment les maladies du cœur, le diabète de type 2, certains cancers (p. ex. le cancer du côlon) et l’arthrose. La prévalence autodéclarée de l’obésité au Canada en 2005 était de 17 % chez les hommes et 15 % chez les femmes. Les régions nordiques présentent les plus hauts taux d’obésité.
  • Le fort pourcentage d’adolescents qui souffrent d’un excès de poids ou d’obésité dans toutes les provinces est particulièrement préoccupant. Si rien n’est fait, bon nombre de ces jeunes deviendront des adultes obèses qui auront connu le stress physiologique associé au fait de souffrir d’un excès de poids ou d’obésité depuis l’enfance. Les risques pour la santé et la probabilité de décès prématuré augmentent avec la durée de l’obésité.
  • Les données canadiennes indiquent que la prévalence de l’obésité a presque doublé chez les adultes et triplé chez les enfants et les jeunes au cours des 25 dernières années.
  • Le pourcentage des Canadiens obèses augmente avec l’âge, et le pourcentage d’obésité est plus élevé chez les hommes que chez les femmes, sauf dans le groupe des 65 ans et plus.

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