Notes d’allocution pour le représentant du Canada Rodney Ghali Directeur général, Prévention des maladies chroniques Examen de 2014 des Nations Unies sur les progrès réalisés dans la lutte contre les maladies non transmissibles
Discours à l'assemblée plénière
New York
Les 10 et 11 juillet 2014
Monsieur le président, chers ministres, distingués collègues, mesdames et messieurs,
Le gouvernement du Canada demeure préoccupé par les taux élevés de maladies non transmissibles. Au Canada comme dans d'autres pays, ces maladies sont la première cause de décès et minent notre qualité de vie.
La Déclaration politique de 2011 donnait la priorité à la prévention, et le nouveau document de résultat renouvelle et confirme cette priorité.
Ces deux documents de haut niveau reconnaissent le rôle et la responsabilité qu'ont les gouvernements pour relever les défis que posent les maladies non transmissibles.
Au Canada, au cours des dix dernières années, tous les ordres de gouvernement ont fait preuve de leadership dans la lutte contre ces maladies. À titre d'exemple, les mesures de lutte contre le tabagisme prises par les gouvernements ont permis de réduire les taux de tabagisme au Canada au niveau le plus bas à ce jour.
Depuis 2011, la Déclaration politique nous a incités à renforcer nos efforts pour lutter contre les maladies non transmissibles en collaboration avec nos provinces et nos territoires, en prenant d'abord des mesures pour contrer l'obésité chez les enfants et pour promouvoir le poids santé.
La Déclaration politique reconnaissait aussi « l'impérieuse nécessité pour tous les secteurs de la société d'agir et de s'investir pour susciter des réponses efficaces ». Dans le cadre de cet examen, le Canada accueille favorablement la participation d'intervenants du milieu non gouvernemental.
En 2010, les ministres de la Santé du Canada ont confirmé cette démarche à l'échelle de la société en matière de santé publique – en déclarant « la promotion de la santé, c'est l'affaire de tous » – dans notre déclaration phare sur la prévention et la promotion. Nous savons que les enjeux complexes en santé publique, comme la prévention des maladies non transmissibles, nécessitent une action concertée. C'est pourquoi les collectivités, les universitaires, les organismes sans but lucratif, les entreprises du secteur privéet tous les ordres de gouvernement doivent collaborer si nous voulons obtenir des changements significatifs et durables.
En travaillant ensemble, le gouvernement et ses partenaires peuvent tirer parti des connaissances, de l'expertise, de la portée et des ressources de chacun, permettant ainsi à chacun de faire ce qu'il fait de mieux en vue d'atteindre un objectif commun, soit favoriser les meilleurs effets possible sur la santé.
Le Partenariat canadien contre le cancer, un organisme indépendant, novateur et axésur le savoir qui réunit divers partenaires afin de mettre en œuvre la Stratégie canadienne de lutte contre le cancer, est un exemple de l'avantage tangible que procure cette approche.
Bien que les principes sous-jacents entourant la prévention des maladies et la promotion de la santé demeurent les mêmes, nous, en tant que gouvernement fédéral, entendons travailler de manière différente afin d'en arriver à un effet durable. Voici quelques exemples :
- Auparavant, nous utilisions une démarche ciblant des maladies précises, mais nous mettons maintenant l'accent sur les facteurs de risque communs et les déterminants sociaux, comme nous l'avions promis en 2011;
- Nous avons élargi notre engagement auprès du public et des décideurs en donnant un accès plus ouvert à nos données et à nos produits de connaissance, ainsi qu'à un ensemble d'indicateurs stratégiques;
- Enfin, nous avons conçu et lancé une nouvelle démarche axée sur les partenariats multisectoriels. Ainsi, les fonds investis par le gouvernement fédéral dans les secteurs des modes de vie sains et de la prévention des maladies non transmissibles servent principalement à appuyer nos idées les plus novatrices et transformatrices. Mais surtout, nos investissements sont liés au rendement et aux résultats, ce qui accroît la portée de nos programmes de santé publique.
De plus, nous savons qu'il n'y a pas de solution universelle. C'est en mobilisant toutes les couches de la société que nous parviendrons à innover et à obtenir de meilleurs résultats. Pour faire changer les choses, nous devons nous y prendre autrement.
En résumé, nous savons que des défis nous attendent et qu'il nous faudra, pour susciter un changement, travailler non seulement à l'échelle de notre pays, mais aussi sur la scène internationale. Cet examen nous permettra de mettre en commun nos expériences et d'apprendre les uns des autres. C'est par la collaboration et l'innovation que nous parviendrons à accélérer le changement et à améliorer la santé et la vie de gens de partout dans le monde.
Merci.
Détails de la page
- Date de modification :