ARCHIVÉ - SAJR Faits Rapides – Infection par le virus de l'hépatite C chez les jeunes de la rue au Canada : Le rôle de l'utilisation des drogues injectables

 

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    ISBN 0-662-71980-8
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Infection par le virus de l'hépatite C chez les jeunes de la rue au Canada : Le rôle de l'utilisation des drogues injectables

Table des matières


Introduction

La population des jeunes de la rue constitue un groupe de jeunes vulnérables qui, à cause de leurs comportements sexuels et de leurs utilisation de drogues, sont exposés à un risque de contraction et de transmission d'infections véhiculées par le sang (IVS) et d'infections transmises sexuellement (ITS)1,2 ; parmi les comportements en question, notons l'utilisation de drogues injectables (UDI).

On estime que la proportion de jeunes de la rue ayant déjà eu recours aux drogues injectables est comprise entre 18 et 57 %1,3. L'UDI est actuellement le principal mode de transmission du virus de l'hépatite C (VHC), ce qui est particulièrement préoccupant pour les jeunes de la rue vu l'efficacité de sa transmission et ses conséquences à long terme4,5 .

Les estimations de la prévalence du VHC chez les jeunes de la rue sont comprises entre3,6 et 17 %1,3,6. La plupart des infections par le VHC sont asymptomatiques au stade initial de la maladie (VHC aigu), mais parmi les personnes infectées par le virus, 85 % finiront par présenter une hépatite chronique, et 15 à 20 % d'entre elles présenteront une atteinte hépatique au stade terminal au cours des 20 à 30 années suivantes3. Actuellement, il n'existe pas de vaccin contre le VHC.

Les facteurs associés à l'infection par le VHC chez les jeunes de la rue, qui ont fait l'objet de publications, comprennent l'âge plus avancé, les relations homosexuelles, l'UDI et toute utilisation de crack3,7 . Les autres facteurs associés à cette infection chez les personnes vivant dans la rue, et pas seulement les jeunes, comprennent le partage du matériel d'UDI, le partage de brosses à dents ou de rasoirs, les tatouages, le fait de vivre seul avant l'âge de 18 ans, la gravité de l'itinérance, des antécédents d'emprisonnement, les ITS, la prostitution et des antécédents récents de consommation quotidienne d'alcool6,8,9 .

L'objectif de la présente mise à jour est d'examiner le rôle de l'UDI dans la transmission du VHC chez les jeunes de la rue au Canada. Les renseignements inclus sont basés sur des données recueillies en 2003 par la Surveillance accrue des jeunes de la rue au Canada (SAJR), un système de surveillance sentinelle multicentrique ayant évalué les taux d'ITS et d'IVS, les comportements à risque et les déterminants de l'état de santé chez les jeunes de la rue au Canada. Dans certains cas, les données de 1999 et 2001 sont présentées pour illustrer les tendances. Il y a eu un recrutement de 1656 jeunes de la rue, en 2003, à partir de Vancouver, Edmonton, Saskatoon, Winnipeg, Toronto, Ottawa et Halifax; les résultats sont généralisables aux jeunes de la rue de ces centres urbains.

La SAJR est le fruit d’une collaboration entre l’Unité de surveillance et d’épidémiologie de la Division des infections acquises dans la collectivité du Centre de prévention et de contrôle des maladies infectieuses de l’Agence de la santé publique du Canada, le Bureau de la recherche et de la surveillance du Programme de la Stratégie antidrogue et des substances contrôlées de Santé Canada, les centres participants et les jeunes qui ont participé à la collecte de données.


Infection par le VHC chez les jeunes de la rue

La prévalence du VHC est élevée chez les jeunes de la rue

  • En 2003, la prévalence du VHC chez les jeunes de la rue était de 4,5 %.
  • La prévalence du VHC chez les jeunes de la rue n'a pas significativement changé de 1999 à 2003. Les taux d'infection par le VHC étaient significativement plus élevés chez les jeunes de la rue plus âgés (20 à 24 ans) que chez les plus jeunes (15 à 19 ans) pendant toutes les années qu'a duré l'enquête. Les jeunes de la rue plus âgés se sont révélés plus susceptibles d'utiliser des drogues injectables10 , ce qui pourrait expliquer la différence des taux d'infection entre les groupes d'âge vu que l'UDI est un facteur de risque majeur d'infection par le VHC.

Figure 1. Prévalence de l'infection par le VHC chez les jeunes de la rue en 1999, en 2001 et en 2003

VHC = Virus de l'hépatite C

Figure 1. Prévalence de l’infection par le VHC chez les jeunes de la rue en 1999, en 2001 et en 2003

Les jeunes de la rue porteurs du VHC sont plus susceptibles d'être plus âgés et nés au Canada

  • Comme l'illustre le tableau 1, les jeunes de la rue porteurs du VHC étaient plus susceptibles d'avoir 20 à 24 ans, d'être nés au Canada et d'origine autochtone.
Tableau 1. Caractéristiques démographiques

Caractéristique

VHC, %
(n=51)

Pas de VHC, %
(n=1075)

Sexe
Homme
Femme


61
39


63
36

Âge*
15-19 ans
20-24 ans


16
84


58
42

Né au Canada*

100

92

Appartenance ethnique/race†
Race blanche*
Autochtone*
Autres


35
67
1


56
39
13

Scolarité
Niveau d'étude 12 ou plus
A abandonné l'école définitivement
A été renvoyé de l'école définitivement


22
41
51


17
40
37


* Les pourcentages sont significativement différents à p < 0,05.
† Les jeunes pouvaient rapporter plus d'une origine ethnique, ce qui explique que les pourcentages peuvent totaliser plus de 100.

Le recours aux services sociaux ou le contact avec les services correctionnels était plus important chez les jeunes de la rue porteurs du VHC

  • Comme le montre le tableau 2, les jeunes de la rue porteurs du VHC étaient plus susceptibles de rapporter un recours aux services sociaux ou un contact avec les services correctionnels plus fréquent, y compris :
    • les services d'un travailleur social pendant l'enfance;
    • un placement en famille d'accueil ou en foyer de groupe;
    • les services d'un officier de probation;
    • un séjour en centre de détention ou en prison à au moins une occasion durant leur vie.

Tableau 2. Recours aux services sociaux et contact avec les services correctionnels.

Caractéristique

VHC, %
(n = 51)

Pas de VHC, %
(n = 1 075)

A déjà eu recours aux services d'un travailleur social*

90

68

A déjà été placé dans un foyer d'accueil*

57

43

A déjà été placé dans un foyer de groupe*

67

46

A déjà séjourné dans un centre de détention ou en prison*

86

63

A déjà eu un agent de probation*

84

57


*Les pourcentages sont significativement différents à p < 0,05.

Les jeunes de la rue porteurs du VHC étaient plus susceptibles de rapporter des sources illicites de revenu

  • En plus de l'aide sociale, les principales sources de revenu les plus susceptibles d'être rapportées par les jeunes de la rue porteurs du VHC étaient la vente ou le trafic de drogues; le vol, les cambriolages ou les escroqueries; l'emprunt d'argent auprès d'amis et la prostitution.
  • Une proportion élevée (48 %) de jeunes porteurs du VHC ont rapporté des sources illicites de revenu comme principale source de revenus au cours des trois derniers mois, alors qu'une proportion accrue (69 %) ont rapporté des revenus illicites pendant la même période.

Tableau 3. Source de revenus au cours des trois derniers mois.

Caractéristique

VHC, %
(n = 51)

Pas de VHC, %
(n = 1 075)

Vol/cambriolages/escroqueries*

37

15

Vente/trafic de drogues*

39

18

Mendicité/vente de biens personnels

24

22

Prostitution*

27

3

Travail régulier*

4

21

Travail occasionnel

31

29

Argent emprunté aux membres de la famille

39

32

Argent emprunté à des amis*

37

22

Tout revenu illicite au cours des trois derniers mois*†

69

39

Revenu essentiellement illicite au cours des trois mois précédents*

48

21


*Les pourcentages étaient significativement différents à p < 0,05.
†Les sources illicites de revenu comprennent la prostitution, le vol et la vente de drogues.

Les jeunes de la rue porteurs du VHC étaient moins susceptibles d'être immunisés contre le virus de l'hépatite B (VHB) et plus susceptibles d'être co-infectés par d'autres infections véhiculées par le sang

  • Comme le montre le tableau 4, les jeunes de la rue porteurs du VHC étaient plus susceptibles d'être co-infectés par d'autres virus tels que le virus Herpes simplex de type 1 ou 2 (VHS-1, VHS-2) ou par le VIH.
  • Ils étaient par ailleurs moins susceptibles d'avoir été vaccinés contre le virus de l'hépatite B (32 % vs 42 %).

Tableau 4. ITS et IVS

Caractéristique

VHC, %
(n = 51)

Pas de VHC, %
(n = 1 075)

Chlamydia

15

12

Gonorrhoeæ

2

3

Syphilis

0

1

VHS-1*

76

60

VHS-2*

43

18

VIH*

4

1

VHB (sensibilité - pas d'immunité)*

32

42

* Les pourcentages sont significativement différents à p < 0,05.

Les jeunes de la rue porteurs du VHC étaient plus susceptibles d'avoir des partenaires sexuels qui utilisent des drogues injectables

  • Comme le montre le tableau 5, les jeunes de la rue porteurs du VHC étaient plus susceptibles de rapporter des comportements sexuels à risque élevé tels que l'absence de recours à une méthode contraceptive de barrière/protectrice pendant leurs relations sexuelles les plus récentes, le recours à la prostitution, les relations sexuelles sous la contrainte et le fait d'avoir des antécédents d'ITS. Ils étaient par ailleurs plus susceptibles d'avoir eu des partenaires sexuels qui utilisaient des drogues injectables et qui étaient dans un état d'euphorie sous l'influence des drogues pendant les relations sexuelles.
  • Leurs partenaires sexuels étaient plus susceptibles de rapporter des antécédents d'autres ITS et de prostitution.

Tableau 5. Comportements sexuels

Caractéristique

VHC, %
(n = 51)

Pas de VHC, % (n = 1 075)

Toute relation homosexuelle*

38

21

Nombre total de partenaires sexuels pendant la vie, moyenne (É.T.)

73,3 (163,4)

30,4
(238,4)

N'a pas utilisé de méthode contraceptive barrière/protectrice pendant les relations sexuelles les plus récentes*

64

49

A déjà eu une ITS*

67

25

A déjà eu des relations sexuelles non souhaitées*

36

16

A déjà eu des relations sexuelles sous la contrainte*

39

16

A déjà eu recours à la prostitution*

53

18

Types de personnes avec lesquelles ils ont eu des relations sexuelles au cours des trois derniers mois :
Fumeurs
Consommateurs réguliers d'alcool
Utilisateurs de drogues non injectables
Utilisateurs de drogues injectables*
Personnes intoxiquées par des drogues pendant les relations sexuelles*
Amis avec qui ils passent du temps dans la rue
Personnes qui savaient qu'elles avaient une ITS*
Personnes ayant des relations sexuelles pour subvenir à leurs besoins*



84
60
70
31
62

43
26
26



75
50
63
7
39

33
11
7

Les données sont en pourcentage, sauf indication contraire.
*Les pourcentages sont significativement différents à p < 0,05.

Les jeunes de la rue porteurs du VHC étaient plus susceptibles de s'être fait tatouer ailleurs que dans un salon de tatouage

  • Les jeunes de la rue porteurs du VHC étaient plus susceptibles de rapporter des pratiques de tatouage à risque élevé (65 % vs 30 %).

Tableau 6. Tatouages et perçages

Caractéristique

VHC, %
(n=51)

Pas de VHC, %
(n=1075)

A déjà été tatoué

78

40

S'est déjà fait tatouer ailleurs que dans un salon de tatouage*

65

30

A déjà subi un perçage corporel

75

76

A déjà subi un perçage ailleurs que dans un salon spécialisé

41

30


*Les pourcentages sont significativement différents à p < 0,05.

VHC et UDI

L'UDI est fortement corrélée avec l'infection au VHC chez les jeunes de la rue

  • Un total de 22,3 % des jeunes de la rue de la SAJR ont rapporté un antécédent d'UDI.
  • L'UDI était plus fréquente chez les jeunes plus âgés, de 20 à 24 ans, que chez les plus jeunes de 15 à 19 ans (60,4 vs 37,3 %, respectivement [< 0,0001]).
  • Les taux d'infection par le VHC étaient de quatre à cinq fois plus élevés chez les jeunes de la rue ayant signalé une UDI (voir la figure 2 ci‑dessous).

Figure 2. Prévalence du VHC chez les jeunes de la rue ayant signalé une UDI dans la SAJR, 1999-2003

Figure 2. Prévalence du VHC chez les jeunes de la rue ayant signalé une UDI dans la SAJR, 1999-2003

Existe‑t‑il des différences entre les jeunes porteurs du VHC ayant ou n'ayant pas d'antécédents d'UDI?

  • Sur les 51 jeunes dont les résultats aux tests du VHC étaient positifs, 46 (90 %) ont rapporté l'UDI, tandis que 5 (10 %) n'ont pas rapporté d'antécédents d'UDI.
  • Les jeunes de la rue porteurs du VHC ayant utilisé des drogues injectables présentaient des caractéristiques similaires à leurs pairs qui n'utilisaient pas de drogues injectables.
  • Les principales différences entre les jeunes de la rue porteurs du VHC qui utilisaient des drogues injectables et ceux qui n'en utilisaient pas étaient les comportements à risque associés à l'UDI.

Tableau 7. Utilisation de drogues injectables chez les jeunes de la rue porteurs du VHC.

Caractéristique

UDI, % (n = 46)

Pas d'UDI, % (n = 5)

Homme
Femme

59
41

80
20

Né au Canada

100

100

A déjà eu recours aux services d'un travailleur social

91

80

A déjà été placé dans un foyer d'accueil

59

40

A déjà été placé dans un foyer de groupe

72

20

A déjà séjourné en centre de détention ou en prison

87

80

A déjà eu un agent de probation

83

100

A déjà vécu dans la rue

66

20

Prostitution

57

20

Antécédents d'ITS

63

0

Co-infection par le VIH

4

0

Les facteurs de risque associés à l'utilisation de drogues injectables sont les plus susceptibles d'expliquer la prévalence élevée du VHC chez les utilisateurs de drogues injectables

  • Comme le montre la figure 3, l'UDI était fortement corrélée avec l'infection par le VHC; la prévalence du VHC était significativement plus élevée chez les jeunes de la rue ayant rapporté une UDI que chez ceux n'en ayant pas rapportée.

Figure 3. Prévalence du VHC parmi les utilisateurs de drogues injectables vs les non‑utilisateurs vivant dans la rue dans le cadre de la SAJR (1999-2003).

Figure 3. Prévalence du VHC parmi les utilisateurs de drogues injectables vs les non­utilisateurs vivant dans la rue dans le cadre de la SAJR (1999-2003).

Le tableau 8 illustre certains des facteurs de risque associés à l'UDI qui contribuent à l'acquisition et à la transmission du VHC.

  • Parmi les jeunes de la rue porteurs du VHC, 90 % ont rapporté une utilisation antérieure de drogues injectables, et plus de la moitié ont rapporté avoir déjà pris de la cocaïne.
  • Les jeunes de la rue porteurs du VHC ayant rapporté l'utilisation de drogues injectables ont signalé une utilisation moyennede ces drogues de 28 fois par semaine, par rapport à une seule fois par semaine chez les jeunes non porteurs du VHC.
  • Plus de la moitié (53 %) des utilisateurs de drogues injectables porteurs du VHC ont rapporté une injection de drogues au moins sept fois par semaine, par rapport à 4 % de ceux qui ne sont pas porteurs du VHC.
  • Les utilisateurs de drogues injectables étaient par ailleurs plus susceptibles d'avoir reçu l'injection par quelqu'un d'autre, d'avoir emprunté le matériel d'injection et d'avoir utilisé des aiguilles souillées au cours des trois derniers mois.

Tels sont les facteurs de risque associés à l'UDI qui contribuent à l'acquisition et à la transmission du virus de l'hépatite C, et qui sont les plus susceptibles d'expliquer la prévalence élevée du VHC chez les jeunes de la rue et en particulier chez ceux utilisant des drogues injectables (comme le montrent les figures 2 et 3).

Tableau 8. UDI et VHC

Caractéristique

VHC (n = 56)

Pas de VHC
(n = 1 112)

A déjà utilisé des drogues injectables*

90

18

Utilisation de drogues injectables au cours des trois derniers mois :
Cocaïne, coke*
Héroïne*
Speedball*
Morphine*
Ritalin*
Dilaudid®*



53
20
12
41
35
33



5
3
1
4
2
3

Fréquence d'UDI hebdomadaire, moyenne (É.T.)*

27,9 (56,9)

1,1
(6,2)

Injection au moins sept fois par semaine*

53

4

Injection administrée par une autre personne*

16

7

A déjà emprunté le matériel d'injection*

44

3

A utilisé des aiguilles souillées au cours des trois derniers mois*

30

3

Les données sont en pourcentage, sauf indication contraire.
*Les pourcentages sont significativement différents à p < 0,05.

Conclusions

Il existe plusieurs facteurs associés à l'UDI chez les jeunes de la rue, y compris le fait d'emprunter le matériel d'injection, l'utilisation d'aiguilles souillées et la fréquence élevée d'UDI. Comme l'a montré la SAJR, le principal facteur de risque d'infection par le VHC demeure ces comportements à risque élevé associés à l'injection de drogues.

Les présents résultats confirment les rapports d'autres études selon lesquelles les jeunes de la rue utilisant des drogues injectables sont exposés à un risque accru d'infections telles que le VHC par rapport aux autres jeunes de la rue n'utilisant pas de drogues injectables, probablement à cause du partage des aiguilles et d'autres comportements à risque11 .

Les conséquences pour la santé des comportements à risque élevé liés à l'utilisation de drogues sont préoccupantes, et il est nécessaire de mettre au point des interventions ou des programmes axés sur les jeunes de la rue et visant à diminuer les risques auxquels ils s'exposent et à promouvoir leur état de santé général.

La diminution des taux d'UDI pourrait entraîner une réduction des taux d'IVS telles que le VHC, et améliorer ainsi leur état de santé général. Le fait de cibler les jeunes en difficulté avant qu'ils commencent à utiliser des drogues et à en devenir dépendants pourrait être la solution permettant de faire face efficacement au problème de l'utilisation de substances psychoactives10 .

Pour régler ces problèmes, il serait avantageux de rendre les traitements disponibles et accessibles aux jeunes de la rue et d'élaborer des initiatives et des programmes éducationnels de prévention sur les risques associés à l'UDI dans les grands centres urbains. Une approche intégrée visant à élaborer et à mettre en oeuvre des programmes d'intervention pour les jeunes de la rue permettrait également que ces personnes reçoivent l'aide dont elles ont besoin.


Références

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  2. Radford J, King A, Warren W. Street Youth and AIDS. Ottawa (Ontario) : Santé Canada; 1989.
  3. Roy E, Haley N, Leclerc P, Boivin JF, Cedras L, Vincelette J. Risk factors for hepatitis C virus infection among street youths. CMAJ 2001;165:557–560.
  4. Burton J, Shaw-Stiffel T. Hepatitis viruses. Dans : Betts R, Chapman S, Penn R, eds. Reese and Betts' A Practical Approach to Infectious Diseases. Philadelphia, PA: Lippincott Williams et Wilkins, 2003: 477–492.
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  7. Beech BM, Myers L, Beech DJ. Hepatitis B and C infections among homeless adolescents. Fam Community Health 2002;25:28–36.
  8. Stein JA, Nyamathi A. Correlates of hepatitis C virus infection in homeless men: a latent variable approach. Drug Alcohol Depend 2004;75:89–95.
  9. Nyamathi AM, Dixon EL, Robbins W, et al. Risk factors for hepatitis C virus infection among homeless adults. J Gen Intern Med 2002;17:134–143.
  10. Street Youth and Substance Use Report. Ottawa (Ontario) : Agence de santé publique du Canada, 2006.
  11. Différences dans les pratiques d'injection selon le sexe et l'hépatite C : Recension systématique de la littérature. RMTC 2004;30:125-132.

Pour de plus amples renseignements, veuillez communiquer avec :

Agence de la santé publique du Canada (ASPC)
Section de la surveillance et de l'épidémiologie
Division des infections acquises dans la collectivité
Centre de prévention et de contrôle des maladies infectieuses
Pièce AL 0603B
Ottawa (Ontario) K1A 0K9
Tél. : 613-946-8637
Téléc.613- 946-3902

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