Les femmes autochtones et la violence familiale – Méthode

Méthode

L'étude a été conçue de façon à recueillir l'information auprès de deux catégories de répondants : les femmes autochtones et les personnes travaillant auprès de ces dernières (c.-à-d. les premiers intervenants).

En ce qui a trait à la première catégorie, les chercheurs ont procédé à huit entrevues de groupe d'une durée individuelle de deux heures. Chaque groupe réunissait dix femmes des Premières nations ou femmes métisses. Les entrevues ont eu lieu dans quatre villes, soit :

  • Prince Albert, en Saskatchewan;
  • Val-d'Or, au Québec;
  • Prince George, en Colombie-Britannique;
  • Sydney, en Nouvelle-Écosse.

Les groupes de discussion étaient uniformément constitués de femmes des Premières nations dans les réserves et de femmes des Premières nations ou de femmes métisses à l'extérieur des réserves.

Par ailleurs, les chercheurs ont eu des entretiens téléphoniques avec quinze représentants-clés de la deuxième catégorie de répondants, soit celle des professionnels travaillant auprès des victimes autochtones de la violence des partenaires intimes. Parmi ces représentants-clés (ou « premier intervenants ») figuraient des policiers (à l'emploi de la Gendarmerie royale du Canada ou de gouvernements provinciaux), des travailleurs de la santé, des travailleurs sociaux ainsi que des membres du personnel de centres de détresse établis dans des collectivités autochtones de tout le Canada, tant dans les réserves qu'à l'extérieur de ces dernières. Plus précisément, cinq des premiers intervenants travaillaient auprès de femmes inuites dans le Nord alors que les dix autres travaillaient auprès de femmes des Premières nations dans des réserves ou des centres urbains des régions du Sud.

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