Section 3 : La Stratégie pancanadienne intégrée en matière de modes de vie sains 2005 – Un cadre d'action
3.0 Un cadre d’action
Dans le cadre de la Stratégie en matière de modes de vie sains, des initiatives seront entreprises dans les domaines suivants:
- Objectifs en matière de modes de vie sains;
- Partenariats et collaboration;
- Recherche et surveillance; et
- Information publique.
3.1 Objectifs en matière de modes de vie sains
Pourquoi fixer des objectifs?
Depuis vingt ans, le nombre de personnes en surpoids ou obèses ne cesse de croître au Canada. Chez la plupart des Canadiens, le mode actuel d’activité physique n’est pas suffisamment sain et la proportion de Canadiens signalant de mauvaises habitudes alimentaires augmente. Il s’agit de tendances inquiétantes qui exigent une attention immédiate.
La promotion de modes de vie sains donne lieu à des efforts considérables au Canada. Toutefois, sans but ni mesures de réussite précis, il n’y a aucun moyen de savoir si ces initiatives produisent l’effet recherché. Il faut des objectifs audacieux pour accélérer des changements de comportement durables et pour freiner et commencer à renverser les tendances alarmantes de surpoids et d’obésité. Grâce aux objectifs fixés par les ministres FPT responsables de l’activité physique, des loisirs et des sports en 2003, ce processus est entamé relativement à l’activité physique, mais il faut aller plus loin. Nous devons voir au-delà de 2010 et nous devons aussi nous attacher à l’alimentation saine et aux poids santé.
La situation actuelle
Les habitudes actuelles d’activité physique de la plupart des Canadiens ne sont pas favorables à la santé. Bien que nous disposions de peu d’informations sur les habitudes alimentaires des Canadiens, la proportion de Canadiens qui déclarent avoir de mauvaises habitudes alimentaires va en augmentant.
- En 2001, 21% des Canadiens ont déclaré que leurs habitudes alimentaires étaient passables ou mauvaises, contre 17% en 1997 et 15% en 1994.Note de bas de page 19
- Près de deux tiers (63%) des Canadiens de 12 ans ou plus ne pratiquent pas assez d’activités physiques pour que leur santé en bénéficie.Note de bas de page 20 L’Enquête nationale sur la santé de la population de 1996-1997 classe la plupart (57%) des Canadiens de 12 ans ou plus comme «inactifs» .Note de bas de page 21
- En outre, trois enfants ou jeunes (de l’âge 5 à 17 ans) sur cinq ne pratiquent pas assez d’exercices physiques pour grandir et se développer d’une façon saine.Note de bas de page 22
Le nombre de Canadiens qui sont en surpoids ou obèses est toujours croissant depuis les 25 dernières années.
- De nos jours, approximativement 59% des adultes canadiens de 18 ans et plus (65 % des hommes et 53% des femmes) sont en surpoids ou obèses (leur indice de masse corporelle est supérieur à 25). Près du quart (23%) des adultes sont obèses (leur indice de masse corporelle est supérieur à 30), soit une augmentation importante par rapport au taux d’obésité de 1978-1979 qui s’établissait à 13,8 %.Note de bas de page 23
- En 2004, 18 % des enfants et jeunes de 12 à 17 ans étaient en surpoids et 8 % étaient obèses, comparativement à 12 % et 3 % en 1978-1979. Note de bas de page 24
Mobiliser en vue de changer
Toutes les provinces et tous les territoires au Canada, ainsi que le gouvernement fédéral se sont fixé l’objectif d’accroître la pratique régulière de l’activité physique de 10 points de pourcentage d’ici à 2010 (objectif soutenu par les ministres responsables de l’activité physique, des loisirs et des sports en juin 2003) et la plupart ont déjà établi des objectifs d’amélioration de l’alimentation et d’atteinte d’un poids santé, qui sont en accord avec ceux qui sont proposés dans la Stratégie en matière de modes de vie sains. Une liste des objectifs provinciaux/territoriaux d’alimentation saine, d’activité physique et de poids santé se trouve à l’Annexe A.
Les objectifs de modes de vie sains proposés s’étendent sur une période de dix ans, toutefois leur réussite nécessitera un effort soutenu durant bien plus longtemps. Pour cette raison, 2015 devrait constituer le premier jalon, avec surveillance et évaluation continues pour estimer les progrès et apporter les changements qui s’imposent. Les outils d’évaluation des progrès accomplis évolueront à mesure que d’autres données deviendront disponibles (p. ex. les données de l’ESCC, les résultats des indices de masse corporelle mesurés, les données repères sur l’activité physique / programme de surveillance). De plus, on utilisera, dans la mesure du possible, des outils d’évaluation spécifiques aux personnes âgées, aux peuples autochtones, à d’autres groupes culturels et à d’autres populations cibles.
Il est en outre reconnu que des objectifs doivent toujours être établies pour des populations spécifiques (y compris les Néo-Canadiens, les communautés culturelles minoritaires et autres) de même que des indicateurs pour mesurer la réduction des inégalités parmi les Canadiens selon des caractéristiques du sexe, de la race (identité autochtone), du lieu géographique et de facteurs socio-économiques.Note de bas de page 25
Des actions ont été entreprises un peu partout dans le monde pour s’attaquer aux mêmes problèmes. Des pays comme l’Angleterre, l’Écosse, la Nouvelle-Zélande et les États-Unis ont fixé des objectifs d’augmentation de l’activité physique, d’amélioration de l’alimentation et d’atteinte d’un poids santé – conformes aux objectifs en matière de modes de vie sains au Canada. Les États-Unis, par exemple, se sont fixé les objectifs suivants:
- augmenter de 15% à 30% la proportion d’adultes qui pratiquent régulièrement, de préférence quotidiennement, une activité physique modérée d’au moins 30 minutes par jour;
- augmenter de 42% à 60% la proportion d’adultes qui ont un poids santé;
- augmenter de 3% à 50% la proportion de personnes de 2 ans ou plus qui consomment au moins trois portions de légumes par jour, dont au moins le tiers sont des légumes verts foncés ou oranges; et
- augmenter de 28% à 75% la proportion de personnes de 2 ans ou plus qui consomment au moins deux portions de fruits par jour. Note de bas de page 26
Au Canada, selon chaque objectif fixé pour aider à développer des modes de vie sains, la proportion de Canadiens qui mangent sainement, sont physiquement actifs et ont un poids santé augmentera de 20%. Ces objectifs sont audacieux mais réalisables grâce aux nombreux partenaires de tous les secteurs du Canada qui mettent sur pied des activités reliées aux modes de vie sains. De plus, une telle augmentation du niveau ciblé d’activité physique cadre avec l’objectif d’activité physique pour 2010. En repoussant le calendrier à 2015, on pourrait maintenir l’élan.
Si l’on reconnaît qu’un poids santé ne va pas sans alimentation améliorée, des objectifs aussi audacieux sont nécessaires pour donner de l’élan à des habitudes de saine alimentation et au poids santé. Au vu des données récentes de l’ENSP et de l’ESCC,Note de bas de page 27 qui laissent supposer que la proportion de Canadiens ayant un poids santé n'augmente pas avec le temps, malgré une augmentation modeste des taux d’activité physique, des objectifs audacieux en conséquence ont été fixés pour assurer le résultat recherché suite à ces changements de comportement.
Objectifs proposés en matière de modes de vie sains
Alimentation saine
- D’ici 2015, augmenter de 20% la proportion de Canadiens qui font des choix alimentaires sains, selon les données recueillies par l’ESCC, et selon les indicateurs de la santé de Statistique Canada/l’Institut canadien d’information sur la santé (ICIS).Note de bas de page 28
Selon les données de référence de l’ESCC de 2003, 39,0% de la population adulte consomment des fruits et légumes au moins cinq fois par jour. Avec une hausse de 20%, 46,8% de la population en consommeraient.
Activité physique
- D’ici 2015, augmenter de 20% la proportion de Canadiens qui pratiquent régulièrement une activité physique modérée à vigoureuse 30 minutes par jour, selon les données recueillies par l’ESCC et les données repères sur l’activité physique / Programme de surveillance.Note de bas de page 29
Selon les données de référence de l’ESCC de 2003, 50,4% de la population ont déclaré faire au moins une demi-heure d’activité physique par jour. Avec une hausse de 20%, 60,5% de la population pratiquerait régulièrement une activité physique.
Poids santé
- D’ici 2015, augmenter de 20% la proportion de Canadiens ayant un poids corporal «normal»,Note de bas de page 30 soit un indice de masse corporelle de 18,5 à 24,9, selon les données recueillies par l’ENSP et l’ESCC, et selon les indicateurs de la santé de Statistique Canada/l’ICIS.Note de bas de page 31
Selon les données de référence de l’ESCC de 2003, 46,7% avaient un poids et une taille correspondant à un poids corporel «normal». Avec une hausse de 20%, 56.0% de la population aurait un poids corporel normal.
Remarque :
Les objectifs en matière de modes de vie sains devront être alignés sur les buts de santé publique (qui font l’objet de discussions à l’heure actuelle), assortis de mesures des inégalités et de la réduction des disparités, et peuvent être rectifiés dans l’avenir à des fins d’homogénéisation. Les objectifs de la Stratégie en matière de modes de vie sains devront compléter et seconder ceux plus vastes de santé publique.
3.2 Partenariats et collaboration
Possibilités d’action
Des buts et objectifs permettent une focalisation claire mais, sans action, les résultats escomptés quant à l’amélioration globale de la santé des Canadiens et à la réduction des inégalités en matière de santé ne seront probablement pas atteints. Ainsi, le Comité de coordination et ses groupes de travail ont déterminé des domaines prioritaires et des possibilités d’action précises pour appuyer la mise en œuvre de la Stratégie.
Ces possibilités d’action seront prises en charge par nombre d’intervenants en modes de vie sains, dont:
- les parents et les familles;
- les membres des professions libérales (y compris mais non seulement le secteur de la santé);
- les collectivités et les organismes sans but lucratif;
- les peuples autochtones;
- les administrations provinciales, territoriales et municipales et les autorités sanitaires (y compris mais non seulement le secteur de la santé);
- les réseaux/alliances/initiatives nationaux;
- l’administration fédérale (y compris mais non seulement le secteur de la santé);
- le secteur privé (y compris les médias);
- autres.
Si les buts et objectifs de modes de vie sains représentent la norme de référence selon laquelle tous les secteurs devront mesurer la réussite de leurs propres stratégies et interventions, on ne pourra pas les atteindre, à moins de coordonner les actions dans un certain nombre de domaines. Pour cette raison, il est recommandé de coordonner les actions dans les activités liées aux peuples autochtones, ainsi que les politiques et programmes.
Peuples autochtones
Les actions pour favoriser l’adoption de modes de vie sains par les peuples autochtones s’inscrivent dans l’un des buts fondamentaux de la Stratégie, à savoir réduire les inégalités en matière de santé au Canada. En septembre 2003, les ministres F/P/T de la Santé ont chargé des hauts fonctionnaires d’entamer la poursuite d’un dialogue avec des dirigeants autochtones, sous l’égide du Comité consultatif sur la santé de la population et la sécurité de la santé (CCSPSS). Les ministres FPT de la Santé ont réitéré leur engagement en octobre 2004 et demandé qu’on leur soumette une Stratégie en matière de modes de vie sains comprenant un élément autochtone fondé sur les commentaires significatifs des peuples autochtones. Les organismes autochtones nationaux ont participé à un processus concerté. (Un résumé de ce dialogue se trouve à l’Annexe B). Des efforts seront déployés pour coordonner le travail relatif à la Stratégie en matière de modes de vie sains et les initiatives futures visant à améliorer la santé des peuples autochtones, comme l’initiative autochtone sur le diabète et le plan sur la santé des Autochtones.
Politique et programme
Pour avoir le meilleur impact possible, les politiques et programmes conçus à l’échelle des collectivités pour favoriser une alimentation saine et l’activité physique doivent:
«s’inscrire dans des changements environnementaux globaux dans des domaines comme l’aménagement urbain, le transport, la fixation des prix des aliments et la publicité. Pour que leurs politiques et programmes connaissent du succès, les administrations locales doivent collaborer avec tous les secteurs, dont les secteurs privé et non gouvernemental, les citoyens et les cadres supérieurs des administrations publiques.» (ISPC, 2004)
En particulier, la Stratégie en matière de modes de vie sains est axée sur des actions pour:
- améliorer les habitudes et les choix alimentaires et de l’activité physique chez les Canadiens; et
- améliorer l’accès, à prix abordable, à des choix alimentaires sains et à des possibilités d’activité physique.
Des efforts importants ont déjà été mis en œuvre, mais on peut faire plus encore. L’administration fédérale prend actuellement des mesures dans ces domaines d’action. Par exemple, elle réexamine actuellement son Guide alimentaire canadien pour manger sainement,Note de bas de page 32 soutient des programmes de promotion d’une alimentation saine et de l’activité physique (p. ex. le Guide combiné de la saine alimentation et de l’activité physique) et prépare un nouveau projet de loi sur l’étiquetage des aliments. Les gouvernements des provinces et des territoires ont également d’importantes initiatives de modes de vie sains en cours.
Il s’agit d’actions importantes, mais insuffisantes si elles ne sont pas complétées par des actions prises en partenariat avec d’autres secteurs. Par exemple, grâce aux nouveaux critères d’étiquetage nutritionnel, des entreprises privées pourront fournir aux consommateurs des informations claires sur la valeur nutritive de leurs produits. Si on associe à ces actions une meilleure formation des fournisseurs de services communautaires, les Canadiens seront mieux informés de l’importance d’une alimentation saine et de l’activité physique. Ces efforts auraient plus de poids s’ils étaient combinés aux decisions des autorités municipales et locales de s’assurer que les épiceries offrant des aliments santé à prix abordables sont accessibles dans des régions à faible revenu et où des stratégies communautaires de sécurité alimentaire (comme les jardins communautaires, les cuisines coopératives, etc.) sont encouragées.
Il faut également intervenir pour réduire les disparités de niveaux d’activité physique qui existent entre les groupes d’âge, les sexes, les niveaux d’instruction et les niveaux de revenu.
Il faut établir un leadership responsable de la réduction des disparités dans le secteur de la santé afin de faciliter les rôles du secteur de la santé et de sensibiliser d’autres secteurs et soutenir leurs interventions stratégiques dans le but d’obtenir des gains pour la santé.Note de bas de page 33
Beaucoup de programmes ont été lancés pour soutenir et encourager l’activité physique chez les Canadiens,Note de bas de page 34 mais ces programmes sont élaborés de façon disparate et ad hoc. La Stratégie en matière de modes de vie sains offre de précieux moyens de coordonner ces efforts. Il existe déjà des programmes. Le programme Autobus scolaire pédestre deVert l’action est destiné à offrir aux élèves un moyen de transport sécuritaire, non motorisé et durable à destination et en provenance de l’école. C’est un volet du programme national Aller-retour actif & sécuritaire pour l’école mis en œuvre par Vert l’action conjointement avec l’Association des éco-collectivités, le Way to Go! School Program de la Colombie-Britannique, la Recreation Parks Association du Yukon, le Ecology Action Centre (Nouvelle-Écosse), Resource Conservation Manitoba, SHAPE Alberta et l’Agence de santé publique du Canada. Le succès des programmes de cette nature serait encore plus grand s’ils étaient coordonnés et complétés avec des programmes municipaux, provinciaux et fédéraux d’amélioration des infrastructures et de l’aménagement urbain, comme la création de parcs, d’éléments de jeu, de lieux de travail sains et de jardins communautaires, pour faciliter et encourager une alimentation saine et l’activité physique.
La Stratégie en matière de modes de vie sains vise aussi à favoriser :
- une collaboration et une planification accrues entre le secteur de la santé et d’autres secteurs.
La responsabilité de la promotion de la santé et la prévention de maladies chroniques ne relève pas uniquement du secteur de la santé. La santé des Canadiens dépend de nombreux facteurs comme l’environnement, le transport, les infrastructures et l’agriculture. Réunir les acteurs de tous les domaines qui influent sur la santé est essentiel pour améliorer la santé des Canadiens. Il reste encore plus à faire à cet égard. Un bel exemple d’efforts en ce sens est le projet en cours pour créer un consortium mixte pour la santé en milieu scolaire qui réunit les acteurs des secteurs de la santé et de l’enseignement pour :
- servir de catalyseur pour resserrer la collaboration intersectorielle;
- améliorer la capacité des acteurs de collaborer à la création de politiques, de programmes et d’activités en milieu scolaire et axés sur l’école pour promouvoir le développement sain des enfants et des jeunes;
- élaborer des mécanismes et des activités pour coordonner les efforts déployés à tous les niveaux (p.ex. créer des postes de coordinateurs P-T de la santé dans les écoles); et
- évaluer les arguments en faveur de la création de postes de coordinateurs locaux de la santé dans les écoles, qui interviendraient au nom des conseils scolaires locaux et des autorités de santé publique, en partenariat avec d’autres acteurs de la collectivité.
Sommaire des priorités pour les politiques et programmes
Alimentation saine
- Améliorer les habitudes et les choix alimentaires chez les Canadiens; et
- Améliorer l’accès, à prix abordable, à des choix alimentaires sains.
Activité physique
- Soutenir et faciliter la création d’installations et de possibilités appropriées et abordables d’activités physiques; et
- Réduire les disparités de niveaux d’activité physique qui existent entre les groupes d’âge, les sexes, les niveaux d’instruction, les capacités et les niveaux de revenu.
Collaboration intersectorielle
- Accroître la collaboration, la compréhension et la planification entre le secteur de la santé et d’autres secteurs.
(Pour plus d’information sur les choix de politiques et de programmes, y compris des exemples de stratégies possibles pour traiter ces priorités, reportez‑vous à l’Annexe D.)
Lors de l’élaboration de nouvelles politiques et de nouveaux programmes, on prendra en compte les besoins particuliers et les préoccupations des peuples autochtones.
3.3 Recherche et surveillance
La recherche comprend notamment le développement, la synthétisation, la traduction et l’échange de connaissances, dans le but ultime d’aider à la prise de décisions sur des politiques et programmes. On s’attaque aux meilleures pratiques par l’inclusion de concepts comme la recherche d’intervention et l’examen et le développement de ressources à l’intention des collectivités.
On utilisera un Programme intégré de recherche et de surveillance sur les modes de vie sains, y compris les meilleures pratiques, pour soutenir et faciliter la mise en œuvre d’actions et pour évaluer les progrès accomplis vers l’atteinte des objectifs. Ce programme vise à combler les lacunes actuelles, dont les suivantes:
- absence de données sur la mise en œuvre et les coûts, qui sont capitales pour une prise de décision éclairée;
- faible coordination au sein des secteurs et entre eux, surtout dans l’intégration de la recherche aux politiques et pratiques;
- capacité restreinte de recherche et de surveillance reliées à la promotion de la santé et à la prévention; et
- compréhension limitée du genre d’interventions (par exemple, dans le milieu bâti) les plus favorables aux modes de vie sains.
Vive les enfants est un programme sans but lucratif lancé par les Annonceurs responsables en publicité pour enfants avec la collaboration des secteurs privé et public et des spécialistes du problème, en vue de fournir aux enfants canadiens les outils nécessaires pour bien manger, mener une vie active et développer des connaissances médiatiques. Le programme comprend la diffusion de messages d’intérêt public à l’intention des enfants et la diffusion de programmes éducatifs à l’intention des enseignants, des parents et des chefs de file des collectivités.
En vue de combler certaines de ces lacunes, les objectifs suivants ont été déterminés relativement à la recherche et à la surveillance :
- Décisions en matière de politiques et programmes fondées sur des données opportunes, périodiques et significatives;
- Coordination et intégration des investissements en recherches, politiques et pratiques;
- Accès facile, efficace et opportun des collectivités aux renseignements nécessaires (en forme qui est accessible) pour des décisions éclairées;
- Meilleure capacité des chercheurs de mener des recherches relatives aux politiques et pratiques;
- Synthèse et traduction des recherches actuelles à l’intention des organismes de la santé de la population et de la santé publique;
- Collaboration des intervenants intersectoriels clés à tous les niveaux dans diverses phases du développement et partage des connaissances; et
- Intégration de la recherche, de la surveillance et de l’évaluation à l’élaboration de politiques et programmes.
En particulier, le programme sera centré sur trois domaines prioritaires:
- Augmenter la capacité de développement et d’échange de connaissances sur la promotion d’une alimentation saine et de l’activité physique, et de leurs liens avec un poids santé;
- Accroître la recherche sur les interventions à l’échelle des populations pour comprendre et prendre en compte les déterminants de l’alimentation saine et de l’activité physique, et leurs liens avec un poids santé; et
- Mettre en œuvre un système de développement et d’échange de connaissances sur les politiques et programmes du secteur de la santé et d’autres secteurs
Il est sous‑entendu que les travaux de recherche, de surveillance et des meilleures pratiques doivent tenir compte des besoins particuliers des diverses collectivités autochtones et appuyer le développement de connaissances en réduction des disparités.
(Pour plus d’information sur le programme intégré de recherche et de surveillance, reportez‑vous à l’Annexe E.)
3.4 Information publique
Le marketing social est un mécanisme important pour communiquer des messages résultant des politiques, des programmes et des travaux de recherche et de surveillance. Le Plan de marketing social des modes de vie sains a été élaboré en collaboration avec les partenaires des administrations F-P-T et des membres des secteurs privé et bénévole. Il aidera à communiquer des messages clés concernant chacun des objectifs fixés. Par exemple, la Stratégie en matière de modes de vie sains envisage la création des éléments suivants:
Vive les enfants est un programme sans but lucratif lancé par les Annonceurs responsables en publicité pour enfants avec la collaboration des secteurs privé et public et des spécialistes du problème, en vue de fournir aux enfants canadiens les outils nécessaires pour bien manger, mener une vie active et développer des connaissances médiatiques. Le programme comprend la diffusion de messages d’intérêt public à l’intention des enfants et la diffusion de programmes éducatifs à l’intention des enseignants, des parents et des chefs de file des collectivités.
- Des alliances stratégiques – Les Canadiens sont confrontés à une avalanche d’informations, qui sont parfois contradictoires, sur les moyens de faire des choix santé. Grâce à des alliances stratégiques entre le secteur privé, le secteur des ONG et les administrations F‑P‑T, on pourra fournir des informations cohérentes issues de sources fiables.
- Un guide d’établissement d’alliances stratégiques pour promouvoir des modes de vie sains – Ce guide est destiné à aider les organismes à créer des programmes et des messages communs. En particulier, il répondrait au besoin de créer des outils communs pour réaliser des auto‑évaluations individuelles et pour favoriser des changements de comportements et des changements sociaux globaux.
- Une campagne publicitaire nationale - La campagne aura pour but d’inciter les Canadiens à améliorer leur santé, à devenir plus actifs, à participer à des sports, ainsi qu’à leur faire comprendre l’importance d’intégrer ces activités dans leur vie quotidienne.
- Une campagne de marketing social spécifique aux Autochtones – Cette campagne tiendrait compte de la diversité des peuples autochtones.
- Site Web et 1 800 O Canada – Sources d’informations à l’intention des Canadiens sur les choix de vie sains.
(Pour plus d’information sur le plan stratégique de marketing social, reportez‑vous à l’Annexe F.)
Notes
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