Page 11 : Le VIH et le sida au Canada – Rapport de surveillance en date du 31 décembre 2014 - Annexes

Annexes

Annexe 1 : Fournisseurs de données

Provincial/territorial

BC Centre for Disease Control
655 West 12th Avenue
Vancouver, BC V5Z 4R4
www.bccdc.ca/default.htm (en anglais seulement)

Department of Health and Social Services
Box 2703
Whitehorse, YK Y1A 2C6
www.hss.gov.yk.ca (en anglais seulement)

Alberta Health and Wellness
P.O. Box 1360, Station Main
Edmonton, AB T5J 2N3
www.health.alberta.ca (en anglais seulement)

Northwest Territories Health and Social Services
P.O. Box 1320
8th Floor, Centre Square Tower
5022-49th Street
Yellowknife, NWT X1A 2L9
www.hlthss.gov.nt.ca/ (en anglais seulement)

Health and Social Services
Government of Nunavut
P.O. Box 1000, Station 1000
Iqaluit, NU X0A 0H0
www.hss.gov.nu.ca (en anglais seulement)

Saskatchewan Health
3475 Albert Street
Regina, SK S4S 6X6
www.health.gov.sk.ca (en anglais seulement)

Communicable Disease Control (CDC) Unit
Public Health Branch - Manitoba Health
4th Floor - 300 Carlton Street
Winnipeg, MB R3B 3M9
www.gov.mb.ca/health/publichealth/cdc/index.html

Ministère de la santé et des Soins de longue durée de l'Ontario
Public Health Division
21st Floor, 393 University Avenue
Toronto ON M7A 2S1
http://www.health.gov.on.ca/fr/default.aspx

Laboratoire du VIH
Laboratoire central de santé publique Ministère de la Santé et des Soins de longue durée de l'Ontario
81 Resources Road Toronto ON
M9P 3T1
www.health.gov.on.ca/fr/default.aspx

Institut national de santé publique du Québec
945, avenue Wolfe, 5e étage
Québec, QC G1V 5B3
www.inspq.qc.ca

Laboratoire de santé publique du Québec
20045, chemin Ste-Marie
Sainte-Anne-de-Bellevue, QC H9X 3R5
www.inspq.qc.ca/lspq (en français seulement)

New Brunswick Department of Health and Wellness
520 King Street, HSBC Place
P.O. Box 5100
Fredericton, NB E3B 6G3
www.gnb.ca/0051/index-f.asp

Department of Health and Social Services
P.O. Box 2000
16 Garfield Street
Charlottetown, PE C1A 7N8
www.gov.pe.ca/health (en anglais seulement)

Nova Scotia Health Promotion and Protection
Summit Place, 5th Floor
1601 Lower Water Street
P.O. Box 487
Halifax, NS B3J 2R7
www.gov.ns.ca/DHW

Disease Control and Epidemiology
Newfoundland and Labrador Department of Health and Community Services
West Block, Confederation Building
P.O. Box 8700
St. John's, NL A1B 4J6
www.gov.nl.ca/health (en anglais seulement)

Autres fournisseurs de données

Canadian Pediatric AIDS Research Group (en anglais seulement)
Contact: Laura Sauve (lsauve@cw.bc.ca) ou Lindy Samson (samson@cheo.on.ca)

Immigration et Citoyenneté Canada
http://www.cic.gc.ca/

Statistique Canada
http://www.statcan.gc.ca/start-debut-fra.html

Annexe 2 : Catégories d'exposition

Les cas de sida et de VIH sont classés dans une seule catégorie d'exposition selon une hiérarchie des facteurs de risque. Lorsque plus d'un facteur de risque est signalé, le cas est classé selon la catégorie d'exposition qui figure en premier (ou le plus haut) dans la hiérarchie. Par exemple, les utilisateurs de drogues injectables (UDI) peuvent également présenter un risque d'infection au VIH en raison de leurs activités hétérosexuelles. Toutefois, l'utilisation de drogues par injection est considérée comme l'activité la plus risquée entraînant un plus grand risque de transmission du VIH. La seule exception est celle des hommes ayant des relations sexuelles avec d'autres hommes (HARSAH) et qui se sont également injectés des drogues, car le niveau de risque est relativement le même dans certaines circonstances (p. ex., dans le cas de rapports sexuels à risque, de non-adhérence du condom, de déchirures du condom). Ces cas sont classés dans la catégorie d'exposition combinée HARSAH/UDI.

La classification des cas dans une seule catégorie d'exposition en fonction d'une hiérarchie comporte ses propres limites. Par exemple, les catégories ne diffèrent pas selon les populations à risque et les comportements à risque, associant ainsi la personne à l'activité pratiquée. De plus, l'attribution de ces catégories se fait selon les questions posées par un fournisseur de soins de santé et l'information divulguée par la personne. Néanmoins, il est reconnu que les données probantes sur les risques d'infection par le VIH et l'exposition au VIH sont nombreuses, bien que la hiérarchie actuelle des catégories d'exposition gagnerait à être examinée. À cet effet, l'ASPC compte travailler en collaboration avec des experts et des partenaires provinciaux et territoriaux.

Catégories d'exposition

HARSAH : Hommes ayant des relations sexuelles avec d'autres hommes, que ces relations soient homosexuelles ou bisexuelles.

HARSAH/UDI : Hommes ayant des relations sexuelles avec d'autres hommes et qui s'injectent des drogues.

UDI : Utilisateur de drogues injectables.

Sang ou produits sanguins

  1. Receveur de sang ou de facteurs de coagulation : Avant 1998, il était impossible de scinder cette catégorie d'exposition. Les cas ont cependant été isolés, dans la mesure du possible, dans les sous-catégories b et c.

  2. Receveur de sang : Personne qui a reçu une transfusion de sang total ou de composants sanguins, comme des concentrés de globules rouges, du plasma, des plaquettes ou des cryoprécipités.

  3. Receveur de facteurs de coagulation : Personne qui a reçu des produits provenant des échantillons regroupés de concentrés de facteurs de coagulation VIII ou IX pour le traitement de l'hémophilie ou d'une autre coagulopathie.

Contact hétérosexuel

  1. Originaire d'un pays où le VIH est endémique (Hét-endémique) : Personne née dans un pays où le VIH est endémique. Dans un tel pays, la prévalence du VIH chez les adultes (âgés de 15 à 49 ans) est de 1,0 % ou plus et on y rencontre au moins l'un des phénomènes suivants :

    • au moins 50 % des cas de VIH sont attribués à une transmission hétérosexuelle;
    • un ratio entre hommes et femmes de 2:1 ou moins;
    • une prévalence de VIH de 2 % ou plus chez les femmes recevant des soins prénataux.

    Avant 1998, il n'était pas toujours possible de séparer les catégories « Originaire d'un pays où le VIH est endémique » et « Contact sexuel avec une personne à risque ». Les cas ont cependant été isolés, dans la mesure du possible, dans les sous-catégories a et b.

  2. Contact sexuel avec une personne à risque (Hét-risque) : Personne déclarant des contacts hétérosexuels avec un individu infecté par le VIH ou à risque accru d'infection au VIH (p. ex., une personne qui s'injecte des drogues, un homme bisexuel ou une personne originaire d'un pays où le VIH est endémique).

  3. c) Aucun risque signalé - hétérosexuel (ARS-Hét) : Si les contacts hétérosexuels sont le seul facteur de risque signalé et si on ne sait rien du risque d'infection au VIH du partenaire, le cas sera classé dans la catégorie aucun risque signalé - hétérosexuel (ARS-Hét).

Exposition professionnelle : Exposition à du sang ou à des liquides organiques contaminés par le VIH ou au virus concentré dans un milieu professionnel. Cette catégorie ne comprend que les cas de sida déclarés et non les cas d'exposition professionnelle déclarés positifs aux tests pour le VIH, qui sont classés dans la catégorie Autres. Pour obtenir plus de renseignements sur les cas d'exposition professionnelle, on peut consulter le Relevé des maladies transmissibles au Canada (RMTC).Note de bas de page 14 Note de bas de page 15.

Transmission périnatale : Transmission du VIH d'une mère infectée à son enfant in utero, durant l'accouchement ou par l'allaitement maternel.

Autres : Cette catégorie est utilisée pour classer les cas dont le mode de transmission du VIH est connu, mais qui ne peuvent être classés dans aucune des grandes catégories d'exposition présentées ici, par exemple, une femme qui reçoit du sperme d'un donneur séropositif pour le VIH.

ARS (aucun risque signalé) : Lorsque les antécédents d'exposition au VIH par l'un des modes énumérés sont inconnus ou aucun antécédent n'est signalé (parce qu'ils sont décédés ou ont échappé au suivi).

Non indiquée : Dans certaines provinces ou certains territoires, les catégories d'exposition ne sont pas signalées à l'ASPC et sont classées dans la catégorie « Non indiquée ».

Annexe 3 : Formulaire de déclaration des cas de vih/sida

Annexe 4 : Liste des pays où le vih est endémiqueNote de bas de page 16

  • Caraïbes et Amérique Centrale/du sud
    • Anguilla
    • Antigua-et-Barbuda
    • Antilles néerlandaises
    • Bahamas
    • Barbade
    • Bermudes
    • Dominique
    • Guyane française
    • Grenade
    • Guadeloupe
    • Guyane
    • Haiti
    • Honduras
    • Îles Caïmans
    • Îles Turks-et-Caïcos
    • Îles Vierges britanniques
    • Îles Vierges des États-Unis
    • Jamaïque
    • Martinique
    • Montserrat
    • République dominicaine
    • Sainte-Lucie
    • Saint-Kitts-et-Nevis
    • Saint-Vincent-et-les- Grenadines
    • Suriname
    • Trinité-et-Tobago
  • Asie
    • Cambodge
    • Myanmar (Birmanie)
    • Thaïlande
  • Afrique
    • Afrique du Sud
    • Angola
    • Bénin
    • Botswana
    • Burkina Faso
    • Burundi
    • Cameroun
    • Cap-Vert
    • Côte-d'Ivoire
    • Djibouti
    • Érythrée
    • Éthiopie
    • Gabon
    • Gambie
    • Ghana
    • Guinée
    • Guinée-Bissau
    • Guinée équatoriale
    • Kenya
    • Lesotho
    • Libéria
    • Malawi
    • Mali
    • Mozambique
    • Namibie
    • Niger
    • Nigéria
    • Ouganda
    • République centrafricaine
    • République démocratique du Congo (anciennement le Zaïre)
    • République du Congo
    • Rwanda
    • Sénégal
    • Sierra Leone
    • Somalie
    • Soudan
    • Swaziland
    • Tanzanie
    • Tchad
    • Togo
    • Zambie
    • Zimbabwe

Annexe 5 : Base canadienne de données sur la mortalité de (statistique canada)

Retards de déclaration et sous-déclaration

Le nombre de cas de sida déclarés et de rapports de tests positifs pour le VIH à un moment donné ne correspond pas nécessairement au nombre total de cas de sida diagnostiqués ou d'infections au VIH. Cela peut se produire pour plusieurs raisons:

  • Un délai peut s'écouler entre le moment où une personne reçoit un résultat positif au test de dépistage du VIH ou un diagnostic de sida et le moment où l'ASPC reçoit les résultats. Les effets de ces retards de déclaration sont habituellement résolus dans le rapport de surveillance pour l'année suivante, car les données pour les années antérieures sont systématiquement ajustées pour corriger les retards de déclaration.
  • Certaines personnes ayant reçu un diagnostic d'infection par le VIH ou de sida ne sont jamais signalées à l'autorité de santé publique de la province ou du territoire. Cela donne lieu à une sous-déclaration des cas de VIH ou de sida dans la province ou le territoire et, en fin de compte, également à l'échelle nationale. La sous-déclaration est particulièrement un problème avec la surveillance du sida. Durant la période qui précédait l'utilisation généralisée des médicaments antirétroviraux, les cas de maladies définissant le sida étaient nombreux et marquaient généralement l'évolution grave de la maladie. En 1996, le profil de la maladie a considérablement changé avec l'introduction des médicaments antirétroviraux. L'apparition d'une maladie définissant le sida est devenue moins probable, sauf dans des circonstances particulières. Pour de nombreuses personnes, le VIH est maintenant une maladie chronique complexe qui peut être prise en charge au fil du temps. Compte tenu de ces changements, tous les médecins ne continuent pas de signaler les maladies définissant le sida chez des patients vivant déjà avec le VIH. En outre, tous les territoires et toutes les provinces ne recueillent pas et ne soumettent pas les données sur les cas de sida à l'ASPC. Par conséquent, les cas de sida sont sous-déclarés à l'échelle nationale; il est ainsi difficile de se faire une idée de l'épidémie de sida au Canada à l'échelle nationale.
  • À l'instar de la sous-déclaration des cas de sida, le nombre de cas de décès liés au sida signalés est une sous-estimation du nombre réel de décès parmi les personnes vivant avec un diagnostic de sida. Cela est influencé par la sous-déclaration des cas de sida (c'est-à-dire que les cas eux-mêmes sont sous-déclarés; par conséquent, les décès parmi les cas de sida non signalés ne peuvent être enregistrés) et parce que les décès ne sont pas une variable à déclaration obligatoire dans le système de surveillance national du VIH/sida.
  • Les décès attribuables à des causes autres que le sida sont moins susceptibles d'être déclarés à l'ASPC que les décès attribuables au sida. Par exemple, si une personne vivant avec le sida est tuée dans un accident de voiture, l'ASPC peut être moins encline à recevoir cette mise à jour que si la personne est décédée directement à la suite du sida. Pour ces raisons, le nombre de décès dus au sida qui ont été déclarés est une estimation minimale de tous les décès parmi les cas de sida déclarés. Par conséquent, il faut faire preuve de prudence lors de l'interprétation des données. La différence entre le nombre total de cas de sida déclarés et le nombre total de décès signalés ne doit pas être utilisée pour calculer le nombre de personnes vivant avec le sida.

Rapports en double

Il est difficile de repérer et d'éliminer les doublons (tests répétés pour la même personne séropositive pour le VIH) étant donné que la déclaration des cas d'infection au VIH est non nominative (le nom de la personne n'est pas indiqué) dans certaines administrations. Dans la mesure du possible, les provinces et les territoires revoient et évaluent périodiquement l'ajout des déclarations en double à leurs données concernant les cas de séropositivité pour le VIH révélés par les tests pour rendre compte le plus fidèlement possible du nombre de nouveaux cas de séropositivité pour le VIH observés. Les résultats en double donnent lieu à une surestimation du nombre de cas de VIH.

Certaines provinces (p. ex., le Québec) adoptent une approche conservatrice consistant à éliminer les doublons possibles, y compris l'exclusion des résultats de tests anonymes. Pour les provinces et les territoires qui ont recours à une telle approche, les données présentées dans le présent rapport correspondent au nombre minimal de personnes séropositives dans cette province ou ce territoire.

Déclaration du vih chez les enfants

La déclaration des diagnostics de VIH chez les enfants de moins de 2 ans varie selon les provinces et les territoires en raison de la variation des approches utilisées pour le dépistage chez les enfants ayant été exposés à une infection au VIH en période périnatale. Par exemple, les données provenant du Québec et de Terre-Neuve-et-Labrador excluent les résultats de sérologie positifs pour les cas de VIH âgés de moins de 2 ans. La plupart des autres provinces et territoires, où l'infection au VIH chez les enfants de moins de 18 mois est confirmée à l'aide d'autres modalités de dépistage, déclarent les cas de VIH chez les enfants de moins de 2 ans dans les données de surveillance.

Catégorie d'exposition et données sur la race ou l'origine ethnique

La communication de données sur la race ou l'origine ethnique comporte plusieurs limites; il faut donc faire preuve de prudence dans l'interprétation de ces données. Plus particulièrement, le Québec ne soumet pas d'information sur la catégorie d'exposition ou sur la race ou l'origine ethnique concernant les cas de VIH à l'ASPC, car cette information n'est pas disponible au sein de la source des données utilisée pour la déclaration à l'ASPC. Pour l'Ontario, les renseignements sur la catégorie d'exposition étaient limités pour les cas de VIH déclarés avant 2009, et aucun renseignement sur la race ou l'origine ethnique n'était disponible pour les cas de VIH déclarés avant 2009. Depuis l'inclusion de renseignements supplémentaires recueillis pour les cas de VIH (à partir de 2009) par l'intermédiaire du Programme d'amélioration des laboratoires, l'exhaustivité des données pour les données sur la catégorie d'exposition, la race ou l'origine ethnique s'est considérablement améliorée. Cependant, pour les cas de sida de l'Ontario, les données sur la catégorie d'exposition, la race ou l'origine ethnique ne sont pas disponibles après 2004.

Une autre limite liée à l'information liée à la race ou à l'origine ethnique est la possibilité de classification erronée, ce qui peut se produire en raison de :

  • difficultés ou erreurs dans l'établissement de la race ou de l'origine ethnique des cas;
  • contraintes dans la liste définie de groupes ethniques ou raciaux utilisés aux fins de la déclaration, ce qui n'est pas nécessairement approprié pour certaines personnes;
  • réticence ou refus des personnes qui ne veulent pas communiquer leur origine ethnique ou raciale.

Ces limites de données sur la catégorie d'exposition ou la race ou l'origine ethnique ont des répercussions sur la représentativité des données à l'échelle nationale ainsi que sur la détermination et l'interprétation des tendances. En particulier, les analyses de race ou d'origine ethnique présentées pour les cas de VIH et de sida ne doivent pas être considérées comme étant représentatives de l'ensemble du Canada, en particulier, compte tenu du fait qu'il manque des données de provinces et de territoires ayant des populations diversifiées sur le plan racial et ethnique.

Programme de surveillance périnatale du vih au canada

Les données périnatales présentées sont basées sur les nouveau-nés nés d'une mère séropositive durant la grossesse. Les chiffres présentés reflètent tous les nouveau-nés exposés à l'infection au VIH en période périnatale et recevant actuellement des soins de santé au Canada. Toutefois, toutes les femmes enceintes n'étaient pas conscientes de leur état sérologique et en mesure de bénéficier d'un traitement antirétroviral pendant la grossesse. Par conséquent, il ne serait pas valide de calculer les taux de transmission verticale directement à partir de ces données.

Base canadienne de données sur la mortalité de (statistique canada)

Les données sur la mortalité liée au VIH tirées de la base de données canadienne sur la mortalité sont plus complètes et exactes que les données sur la mortalité liées à la surveillance. La mortalité attribuable à l'infection au VIH est codée depuis seulement 1987. En outre, la publication des données est normalement retardée de plusieurs années. Les limites associées à la base de données canadienne sur la mortalité sont les suivantes :

  • Les décès attribuables à l'infection au VIH comprennent certains décès liés au VIH de patients qui ne répondaient pas à la définition canadienne des cas de sida, bien que leurs certificats de décès indiquent qu'ils sont morts des suites de l'infection au VIH. Cela peut survenir s'il n'y a pas eu de maladie définissant le sida, ou s'il n'y a pas de dossier qui indique une maladie définissant le sida, même si l'une de ces maladies a pu se déclarer.
  • Les données de la base de données canadienne sur la mortalité n'incluent pas les personnes vivant avec le VIH décédées des suites de causes non liées à leur infection au VIH (comme un accident de voiture), étant donné que la cause non liée est indiquée sur le certificat de décès.

Par conséquent, il n'est pas valable de calculer les taux de prévalence du VIH (c.-à-d. le nombre de personnes vivant avec le VIH) en utilisant directement les données de surveillance du VIH conjointement avec ces données sur les décès attribuables au VIH.

Annexe 6: Terminologie

Le Guide des termes d'usage dans l'épidémiologie et la surveillance du VIH/sida contient plus de 65 termes et plus de 20 questions fréquemment posées. On peut le consulter à l'adresse suivante : http://library.catie.ca/PDF/P6/19783.pdf.

Termes généraux

Sida - Syndrome d'immunodéficience acquise.

VIH - Virus de l'immunodéficience humaine.

Incidence - - Nombre de nouveaux cas d'une maladie donnée survenant au cours d'une période déterminée.

Déclaration non nominative - Système de déclaration des cas dans lequel aucun nom ou renseignement signalétique n'est fourni aux responsables de la santé publique lorsque les cas de VIH/sida sont déclarés.

Prévalence - Nombre de personnes atteintes de la maladie qui sont vivantes au cours d'une période déterminée.

Termes se rapportant au VIH

Décès dus à une infection au VIH (codes 042 à 044 de la CIM-9 et codes B20 à B24 de la CIM-10) - Au Canada, les registres des décès sont tenus par les registraires de l'état civil provinciaux et territoriaux et sont codés par les provinces et les territoires ou par Statistique Canada à l'aide de la neuvième et de la dixième édition de la Classification internationale des maladies (CIM-9 et CIM-10). Les décès déclarés dus à une infection au VIH au Canada correspondent aux codes 042 à 044 de la CIM-9 et sont disponibles de 1987 à 1999. Les décès dus à une infection au VIH depuis 2000 correspondent aux codes B20 à B24 de la CIM-10.

Incidence du VIH - Nombre de nouvelles infections par le VIH au sein de la population au cours d'une période donnée.

Incidence du VIH par opposition aux rapports de tests positifs pour le VIH - Ce rapport fournit de l'information seulement sur les tests positifs pour le VIH qui ont été déclarés ou sur les personnes (cas) ayant reçu un diagnostic de VIH, et non sur l'incidence réelle du VIH au Canada (puisque ce ne sont pas toutes les personnes infectées par le VIH qui ont subi un test ou qui ont été diagnostiquées au cours d'une année de référence). Il importe aussi de tenir compte du fait que ni l'incidence du VIH ni les rapports de tests du VIH n'indiquent la date à laquelle une personne a été infectée par le VIH; ils indiquent seulement la date à laquelle le diagnostic a été établi.

Prévalence du VIH - Nombre de personnes vivant avec le VIH au cours d'une période déterminée.

Termes se rapportant au sida

Définition du sida aux fins de la surveillance au Canada - Cette définition sert de critère d'inclusion ou d'exclusion normalisé lorsqu'il faut décider si un rapport de cas doit être ajouté ou non dans la base de données de surveillance du sida. Un cas de sida est défini par un résultat positif au test de dépistage du VIH et par l'apparition d'une ou de plusieurs maladies cliniques définies qui sont caractéristiques d'un déficit immunitaire. D'autres détails à ce sujet sont fournis dans le RMTC.Note de bas de page 17.

Total cumulatif des cas de sida - Nombre total des cas de sida survenus au Canada depuis le début de l'épidémie. Le nombre cumulatif réel de cas de sida diffère du nombre total indiqué dans ce rapport en raison des retards de déclaration et de la sous-déclaration des cas.

Total cumulatif des cas de sida déclarés - Nombre total de cas de sida survenus au Canada depuis le début de l'épidémie tel qu'il figure dans la base de données de surveillance du sida depuis 1979 et jusqu'à la fin de la période visée par le rapport. Le total cumulatif des cas de sida déclarés ne représente qu'une fraction du total cumulatif des cas de sida.

Date du diagnostic de sida - Date à laquelle est survenue la première manifestation d'au moins une des maladies cliniques énumérées dans la définition du sida aux fins de la surveillance au Canada, selon la déclaration du médecin pour un patient infecté par le VIH. Si plusieurs maladies ont été diagnostiquées à des dates différentes, la première de ces dates sera utilisée comme date de diagnostic du sida dans le présent rapport.

Date de déclaration du cas de sida - Date à laquelle un cas de sida diagnostiqué est entré dans la base de données de surveillance du sida.

Cas de sida déclarés par année de diagnostic - Ventilation du total cumulatif des cas de sida déclarés selon l'année de diagnostic du sida. Le nombre de cas de sida diagnostiqués, mais non déclarés est plus élevé pour les années les plus récentes en raison des retards de déclaration.

Cas de sida déclarés par année de déclaration - Ventilation du total cumulatif des cas de sida déclarés par année de déclaration. S'il n'y a aucun retard de déclaration, ce total concorderait avec le total annuel de cas de sida déclarés par année de diagnostic. Plus l'écart est important entre ces deux chiffres, plus le problème des retards de déclaration est important.

Décès signalés parmi les cas de sida déclarés - Mise à jour au dossier d'un cas de sida antérieurement déclaré à l'ASPC, qui entraîne un changement dans l'état civil.

Retard de déclaration des cas de sida - Délai écoulé entre le moment où le diagnostic de sida est posé et celui où le cas est déclaré./p>

Cas de sida non déclarés - Il s'agit du nombre de cas de sida diagnostiqués qui n'ont jamais été déclarés. Certains de ces cas font l'objet d'un retard de déclaration et finiront par être déclarés, mais d'autres ne le seront peut-être jamais.

Notes de bas de page

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