Annexe B : Le fardeau économique de la maladie au Canada, 2005-2008 – Définitions

Annexe B : Définitions

Autres coûts directs relatifs à la santé

Comprennent le coût des soins dispensés dans d’autres établissements, le coût des soins dispensés par d’autres professionnels (soins dentaires, soins de la vue et autres), le coût des immobilisations et de la santé publique, et les autres dépenses de santé (p. ex. la recherche en santé) (5).
Catégorie de diagnostics

Groupe de maladies ou de blessures qui ont des caractéristiques semblables. La catégorie de diagnostics correspond au premier niveau du système de classification à deux niveaux des états de santé physique et mentale de l’étude FEMC. Pour toutes les composantes de coût, sauf la valeur de la production perdue en raison de la morbidité, les coûts sont répartis entre les catégories de diagnostics à l’aide des codes de la Classification internationale des maladies (CIM). L’édition actuelle de l’étude FEMC compte 24 catégories de diagnostics. La liste de ces catégories ainsi que les codes CIM correspondants se trouvent à l’annexe C.
Coût des médicaments

Le coût des médicaments inclut le coût privé et public des médicaments sur ordonnance et des médicaments sans ordonnance (c.‑à‑d. des médicaments en vente libre) vendus au détail (5). Il correspond au coût final au consommateur, qui comprend notamment les honoraires professionnels, la marge commerciale et les taxes applicables. Les médicaments administrés dans les hôpitaux et les autres établissements sont exclus du calcul. En ce qui concerne le coût des médicaments établi selon l’étude FEMC, seul le coût des médicaments sur ordonnance a pu être réparti selon la catégorie ou la sous‑catégorie de diagnostics, le sexe, l’âge et la province ou le territoire.
Coût des soins hospitaliers

Le coût des soins hospitaliers inclut le coût de fonctionnement et d’entretien des hôpitaux publics et privés du Canada. Entrent dans ce calcul les médicaments administrés dans les hôpitaux, les fournitures médicales, les services thérapeutiques ou diagnostiques destinés aux patients externes, les frais administratifs, certains coûts liés à la recherche, l’hébergement et les repas des patients, l’entretien des locaux, ainsi que la rémunération brute de tout le personnel hospitalier (p. ex. médecins à l’emploi de l’établissement, infirmières, techniciens et étudiants en médecine). On a estimé et réparti le coût des soins hospitaliers pour la période 2004-2008 selon les catégories et sous-catégories de diagnostics, le sexe, l’âge et la province ou le territoire pour chaque année de l’analyse (5).
Coût des soins médicaux

Comprend les paiements faits par les régimes d’assurance-maladie des provinces et territoires aux médecins rémunérés à l’acte exerçant en pratique privée, ainsi que les paiements faits en vertu d’autres régimes de rémunération des médecins (salariat, rémunération par séance, capitation). Cette composante comprend également la rémunération à l’acte pour les services rendus dans les hôpitaux si celle‑ci est versée directement aux médecins par les régimes d’assurance‑maladie des provinces ou des territoires (5).
Coûts directs

Les coûts directs désignent les dépenses en soins de santé ayant comme principal objectif d’améliorer l’état de santé et d’en prévenir la détérioration. Trois composantes de coûts directs ont été estimées dans ce rapport : coût des soins hospitaliers, coût des soins médicaux et coût des médicaments. Les autres coûts directs relatifs à la santé, qui comprennent le coût des soins dispensés dans d’autres établissements ainsi que les coûts des autres professionnels, des immobilisations, de la santé publique et les autres dépenses de santé, ont été inclus dans ce rapport, mais n’ont pu être répartis selon la catégorie de diagnostics, le sexe, l’âge ou la province ou territoire. Les totaux de toutes les composantes de coûts directs figurent dans Tendances des dépenses nationales de santé (5). On compare les coûts directs totaux selon l’étude FEMC au total des dépenses tiré du rapport précité pour calculer les dépenses qui ne peuvent être attribués à une catégorie de l’étude FEMC.
Coûts indirects

Les coûts indirects représentent la valeur, en dollars, de la production perdue attribuable à la maladie, aux blessures ou à la mortalité prématurée. Dans le présent rapport, on ne tient compte que de la valeur de la production perdue attribuable à la maladie, aux blessures ou à la mort prématurée subies par la « personne même » au regard de son activité sur le marché du travail (les coûts associés à l’activité hors du marché du travail et les coûts liés à la prestation de soins non institutionnalisée sont exclus du calcul). Les composantes de coûts indirects estimées dans ce rapport sont la valeur de la production perdue en raison de la morbidité et la valeur de la production perdue en raison de la mortalité prématurée. Dans l’édition actuelle de l’étude FEMC, la perte de production attribuable à la maladie, aux blessures ou à la mort prématurée a été évaluée suivant la méthode des coûts de friction.
Sous-catégorie de diagnostics

Groupe de maladies ou de blessures qui ont des caractéristiques semblables. La sous‑catégorie de diagnostics correspond au deuxième niveau du système de classification à deux niveaux des états de santé physique et mentale de l’étude FEMC. Le classement par sous‑catégorie est plus détaillé que celui par catégorie. Pour toutes les composantes de coût, sauf la valeur de la production perdue en raison de la morbidité, les coûts sont répartis entre les sous‑catégories de diagnostics à l’aide des codes de la Classification internationale des maladies (CIM). L’édition actuelle de l’étude FEMC compte 165 sous‑catégories de diagnostics. La liste de ces sous‑catégories ainsi que les codes CIM correspondants se trouvent à l’annexe C.
Valeur de la production perdue en raison de la morbidité
Le coût de la morbidité est déterminé par la perte de production associée à une maladie ou à une blessure quelconque, qu’il s’agisse d’une activité rémunérée ou non. Dans le présent rapport, le coût associé aux journées de travail perdues (absentéisme) a été mesuré à l’aide de la méthode des coûts de friction et d’une approche fondée sur la prévalence. Par ailleurs, le coût associé au présentéisme ou à la perte de production hors du marché du travail n’a pas été évalué. En outre, les estimations du coût de la morbidité présentées dans ce rapport ne tiennent compte que de la valeur de la perte de production attribuable à la maladie ou aux blessures subies par la « personne même »; la perte de production attribuable au fait qu’une personne prodigue des soins à un membre de son entourage, malade ou blessé, est exclue du calcul.
Valeur de la production perdue en raison de la mortalité prématurée

Le coût de la mortalité est déterminé par la perte de production liée au décès prématuré d’une personne par suite d’une maladie ou d’une blessure. Dans le présent rapport, la valeur de la production perdue attribuable à la mortalité prématurée au regard de l’activité sur le marché du travail a été mesurée à l’aide de la méthode des coûts de friction et d’une approche fondée sur la prévalence pour les personnes qui avaient entre 15 et 64 ans au moment du décès.

Détails de la page

Date de modification :