Annexe A : Problèmes de santé humaine liés à l'influenza aviaire au Canada – Exemple de définitions de cas d'éclosion d'influenza aviaire (H7N3)
Annexe A : Exemple de définitions de cas d'éclosion d'influenza aviaire (H7N3) destinées à l'investigation de cas humains liés à des éclosions nationales d'influenza aviaire
[basé sur les définitions de cas de l'éclosion d'influenza aviaire (H7N3) en C-B, 2004]
Les définitions suivantes ont été élaborées par le Comité national de surveillance des infections respiratoires (CNSIR) et le BC Centre for Disease Control dans le but d'aider à l'identification de cas d'influenza humaine de type A (H7) et d'infections associées à l'éclosion d'influenza aviaire de type A (H7N3) chez des volailles dans la vallée du Fraser en Colombie-Britannique, qui a débuté en février 2004. Il est attendu que ces définitions, qui ont été mises à jour le 22 avril 2004, seront modifiées en fonction de l'information spécifique portant sur la souche virale en cause qui sera obtenue et de l'épidémiologie et de la manifestation clinique des cas. Ces exemples de définitions de cas sont destinés à servir de point de départ aux instances qui sont aux prises avec une éclosion d'influenza aviaire et qui planifient d'investiguer sur les cas humains possibles qui pourraient découler d'une éclosion chez des oiseaux. On incite d'autres instances qui ne sont pas touchées directement par l'éclosion à se référer aux sections du Plan canadien de lutte contre la pandémie d'influenza qui correspond à la phase de pandémie (ex. Phase canadienne 1.0 ou 2.0) tel qu'indiqué par les observations épidémiologiques sur l'éclosion.
Cas soupçonné
Une personne qui se présente après l'apparition de deux symptômes ou plus de conjonctivite Note de bas de page * et/ou de symptômes du syndrome grippal (SG) Note de bas de page ** liés au H7N3 se produisant entre 1 jour après la première exposition/contact et 7 jours après la dernière exposition/contact, inclusivement, à une source potentielle de virus d'influenza aviaire Note de bas de page *** dans la <région géographique, <P/T>. Les symptômes ne doivent pas être entièrement attribuables à une autre étiologie connue.
- rougeur de l'œil, inflammation des paupières/conjonctive (gonflement), larmoiements, démangeaisons de l'œil, douleur à l'œil, sensation de brûlure à l'œil, écoulement de l'œil ou sensibilité à la lumière.
- fièvre (si mesurée, supérieure à 38°C), toux, rhinorrhée, mal de gorge, myalgie/arthralgie ou céphalée
- volaille infectée ou potentiellement infectée
- produits avicoles mal cuits ou crus infectés ou potentiellement infectés
- fientes de volaille infectée
- surfaces contaminées
- véhicules, équipement, vêtements et chaussures contaminés dans des lieux touchés
- espace aérien contaminé
- autres animaux infectés ou potentiellement infectés (ex. volailles à gibier, porcs, etc.)
- personne reconnues être infectées
Cas confirmés
Une personne qui répond aux critères de cas soupçonné et dont les résultats de laboratoire confirment la présence du virus d'influenza de type A (H7) virus dans l'un ou l'autre des prélèvements des yeux (écouvillonnage conjonctival), des voies respiratoires (écouvillonnage nasal ou rhinopharyngé ou lavage nasal) et/ou la présence d'anticorps par au moins un des moyens suivants :
- 1) Isolement du virus en culture cellulaire
- 2) Technique de RT-PCR (confirmé par un autre test de RT-PCR effectué sur un deuxième échantillon de prélèvement)
- 3) Preuve de séroconversion d'un sérum aigu et convalescent, prélevé à intervalle de 2 semaines, avec une augmentation de quatre fois du titre d'anticorps.
Infection asymptomatique ou atypique :
Personne qui ne présente aucun symptôme clinique ou qui présente des symptômes cliniques uniques par rapport à un cas soupçonné sans qu'il n'y ait encore de confirmation en laboratoire (c.-à-d. tel que détaillé ci-dessus pour un cas confirmé) d'une infection par l'influenza de type A (H7).
Notes :
- Les écouvillonnages ou les échantillons de lavage nasal ne doivent pas être prélevés immédiatement après l'exposition (recommandation de > 12 heures) afin d'éviter d'obtenir des résultats positifs aux épreuves en raison de la contamination de surface des muqueuses par opposition à l'infection des muqueuses.
- Lorsque l'on ne dispose que de sérum convalescent, on peut se servir de sérum témoin comme titre de référence pour évaluer l'augmentation du titre. Le Laboratoire national de microbiologie (LNM) fournira les détails sur l'épreuve.
- En raison de leur sensibilité plus grande, on recommande les techniques de microneutralisation plutôt que les techniques d'inhibition de l'hémagglutination. Le LNM fournira les détails sur l'utilisation des épreuves de microneutralisation.
- Cas/infection primaire : Contact direct avec des volailles, des matières ou des produits de volailles infectés ou potentiellement infectés.
- Cas/infection secondaire : Contact direct avec une personne qui a été identifiée comme étant un cas confirmé, un cas primaire soupçonné ou une personne présentant une infection asymptomatique/atypique.
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