ARCHIVÉ - Programmes organisés de dépistage du cancer du sein au Canada - Rapport sur la performance des programmes en 2003 et en 2004

 

Contexte

Introduction

En 2008, on estime que 22 400 femmes apprenaient qu’elles étaient atteintes d’un cancer du sein et 5 300 femmes en sont décédées (1). Le cancer du sein demeure le type de cancer le plus fréquentNote de bas de page 1 et la deuxième cause de mortalité par cancer chez les Canadiennes (1). Bien qu’on observe une hausse de l’incidence du cancer du sein depuis plusieurs décennies, les taux d’incidence se sont stabilisés et ont baissé depuis 1999, même si ce n’est que de façon statistiquement non-significative. De plus, les taux de mortalité attribuables au cancer du sein continuent de chuter et se situent actuellement à 25 % sous les taux maximum observés au milieu des années 80 (2) (figures 1a et 1b).

Figure 1a – Cancer du sein - Taux d'incidence ajustés selon l'âge (TINA), pour 100 000 femmes au Canada, 1982-2008

Figure 1a – Cancer du sein - Taux d'incidence ajustés selon l'âge (TINA), pour 100 000 femmes au Canada, 1982-2008

Source : Institut national du cancer du Canada. Statistiques canadiennes sur le cancer 2008. Toronto, Canada, 2008.

Remarque : Les taux d'incidence sont le résultat d'approximations pour 2006-2008 ainsi que pour 2005 dans le cas du Québec, du Manitoba et de l’Alberta. Les estimations relatives au cancer du sein, projetées au-delà de 2004, traduisent la tendance à la hausse de l’incidence du cancer du sein, observée à long terme, et ne rendent pas compte de la récente baisse. Le taux national est approximatif; il est calculé à partir du nombre de cas observés dans toutes les provinces et tous les territoires. Les taux sont ajustés en fonction de la répartition selon l'âge de la population de 1991.

Figure 1b – Cancer du sein - Taux de mortalité ajustés selon l'âge (TMNA), pour 100 000 femmes au Canada, 1982-2008

Figure 1b – Cancer du sein – Taux de mortalité ajustés selon l'âge (TMNA), pour 100 000 femmes au Canada, 1982-2008

Source : Institut national du cancer du Canada. Statistiques canadiennes sur le cancer 2008. Toronto, Canada, 2008.

Remarque : Les taux de mortalité sont le résultats d'approximations pour 2005-2008. Le taux national est approximatif; il est calculé à partir du nombre estimatif de décès survenus dans chaque province et territoire. Les taux sont ajustés en fonction de la répartition selon l'âge de la population de 1991.

La détection précoce grâce à des programmes organisés de dépistage par la mammographie constitue une méthode effi cace dont on dispose pour réduire la mortalité et la morbidité par cancer du sein. Ceci est dû en partie en raison du fait que la prévention primaire est limitée : la plupart des facteurs de risque connus ne peuvent être modifi és facilement. Toutefois, les changements possibles au niveau des collectivités en regard des facteurs de risque plus faciles à modifier, tel que l’exercice physique, s’annoncent prometteurs. Parmi les facteurs de risque connus, l’âge est celui qui a la plus grande influence sur l’incidence du cancer du sein; environ la moitié de tous les nouveaux cas sont recensés chez les femmes âgées de 50 à 69 ans. La modélisation a démontré que l’offre de programmes de haute qualité en matière de dépistage à l’égard de ce groupe d’âge peut potentiellement réduire le nombre de décès attribuables au cancer du sein de près d’un tiers (4). Cette information scientifique, entre autres, porte les provinces et les territoires à cibler ce groupe d’âge en ce qui a trait à la prestation de services de dépistage. Bon nombre de provinces et de territoires offrent également ces services aux femmes de différents groupes d’âge, mais de façon moins ciblée.

Dépistage du cancer du sein au Canada

C’est en décembre 1992 que le gouvernement fédéral a lancé la première phase de l’Initiative canadienne sur le cancer du sein (ICCS), à laquelle il a attribué un budget de 25 millions de dollars sur cinq ans. En juin 1998, il a annoncé le renouvellement de l’ICCS et l’attribution d’un budget stable et permanent de 7 millions de dollars par année. L’Agence de la santé publique du Canada (ASPC) a été créée en septembre 2004; la responsabilité relative à l’ICCS a été intégrée au mandat de l’Agence.

Programmes organisés de dépistage du cancer du sein

Le premier programme organisé de dépistage du cancer du sein a vu le jour en Colombie-Britannique en 1988; la plupart des autres provinces ont aussitôt emboîté le pas (tableau 1). Les programmes organisés de dépistage du cancer du sein existent maintenant dans toutes les provinces, au Yukon et dans les Territoires du Nord-Ouest. À ce jour, le Nunavut n’a pas mis en place un tel programme.

Dans tous les programmes organisés, le dépistage du cancer du sein comporte une mammographie bilatérale de dépistage en deux incidences. La population cible correspond aux femmes asymptomatiques de 50 à 69 ans qui n’ont jamais eu de diagnostic de cancer du sein. Certains programmes acceptent également certaines femmes qui ne font pas partie du groupe d’âge cible et offrent un dépistage selon des intervalles plus fréquents (tableau 1). En 2003 et en 2004, plusieurs programmes offraient un examen clinique des seins par une infirmière ou une technologue mais la plupart des programmes ont éliminé ce service, s’appuyant sur des données probantes (5). Enfin, certains programmes incluent les survivantes du cancer du sein; toutefois, celles qui ont reçu leur diagnostic il y a moins de cinq ans seront exclues du présent rapport.

Processus de dépistage

Les programmes organisés de dépistage du cancer du sein offrent un dépistage aux femmes asymptomatiques. Au Canada, le processus de dépistage des programmes organisés comporte ordinairement trois étapes :

  • Identification de la population cible et invitation à participer
  • Examen de dépistage
  • En cas d’anomalies, examens plus approfondis
Tableau 1 – Programmes de dépistage du cancer du sein au CanadaNote de bas de page a : pratiques habituelles, Années de dépistage 2003 et 2004
Province/ territoire Début du programme Examen clinique des seins sur place Pratiques du programme pour les femmes ne faisant pas partie du groupe des 50 à 69 ans
Groupe d'âge Admission Rappel
Territoires du Nord-Ouest 2003 Non 40-49 Oui Annuel
70+ Oui Bisannuel
Yukon 1990 Non 40-49 Oui Aucun
70+ Oui Aucun
Colombie-Britannique 1988 Non <40 OuiNote de bas de page b Aucun
40-49 Oui Annuel
70-79 Oui Bisannuel
80+ OuiNote de bas de page b Aucun
Alberta 1990 Non 40-49 Oui Annuel
70-74 Oui Bisannuel
75+ Oui Aucun
Saskatchewan 1990 Non 40-49 Non S.O.
70-74 Oui Bisannuel
75+ Oui Aucun
Manitoba 1995 OuiNote de bas de page f 40-49 OuiNote de bas de page c Bisannuel
70+ OuiNote de bas de page c Aucun
Ontario 1990 OuiNote de bas de page g 40-49 Non S.O.
70-74 Oui Bisannuel
75+ Oui Aucun
Québec 1998 Non 35-49 OuiNote de bas de page d Bisannuel
70+ OuiNote de bas de page d Aucun
Nouvelle-Écosse 1995 Non 40-49 OuiNote de bas de page b Aucun
70+ OuiNote de bas de page b Aucun
Nouvelle-Écosse 1991 OuiNote de bas de page h 40-49 Oui Annuel
70+ Oui Aucun
Île-du-Prince-Édouard 1998 OuiNote de bas de page h 40-49 Oui Annuel
70-74 Oui Bisannuel
Terre-Neuve-et-Labrador 1996 OuiNote de bas de page i 40-49 Non S.O.
70+ OuiNote de bas de page e Aucun

On utilise de nombreuses méthodes pour inviter les femmes à venir passer un examen de dépistage : campagnes médiatiques à l’intention des femmes, lettres d’invitation lancées auprès de la population, formation des médecins afin d’accroître la prescription de la mammographie de dépistage et les invitations personnelles. Les femmes peuvent entrer dans les programmes grâce à leur lettre d’invitation personnelle, avec une prescription médicale ou encore en se présentant d’elles-mêmes.

Les dépistages mammographiques peuvent se faire dans certains établissements fixes ou par les unités mobiles. Les établissements fixes se trouvent dans les zones urbaines alors que les unités mobiles desservent les communautés rurales et éloignées. En plus d’une mammographie bilatérale de dépistage en deux incidences, plusieurs provinces offrent un examen clinique des seins avec le dépistage.

La femme et son médecin reçoivent tous les deux les résultats de la mammographie. En général, les femmes qui obtiennent un résultat normal seront invitées par lettre à passer un dépistage subséquent. Cet examen est généralement effectué au bout de 24 mois, bien qu’une minorité de femmes fassent l’objet d’un rappel chaque 12 mois en raison de leur âge, de leur densité mammaire, de leurs antécédents familiaux ou des résultats de leur mammographie. Sur réception de résultats normaux, on encourage les femmes à consulter un médecin si des symptômes apparaissent avant leur prochain examen de dépistage.

Les femmes ayant obtenu un résultat anormal sont avisées, tout comme leur médecin, que des examens complémentaires sont nécessaires. Selon le programme, le suivi diagnostique est coordonné par le médecin de la femme ou par voie d’un processus intégré dirigé par le programme de dépistage. Le diagnostic est définitif lorsqu’un diagnostic final de cancer ou d’absence de cancer/lésion bénigne est posé (fi gure 2).

Figure 2 – Déroulement d’un programme de dépistage du cancer du sein

Figure 2 – Déroulement d'un programme de dépistage du cancer du sein

Base de données canadienne sur le dépistage du cancer du sein (BDCDCS)

La surveillance et l’évaluation des programmes organisés sur le dépistage du cancer du sein par le biais de la cueillette, de l’analyse et de l’interprétation systématique des données relatives à la santé permettent d’améliorer les programmes au Canada. La BDCDCS est un système canadien de surveillance du dépistage du cancer du sein qui favorise la surveillance et l’évaluation des activités de dépistage du cancer du sein au Canada. Créée en 1993, elle est exploitée et tenue à jour par l’Agence de la santé publique du Canada pour le compte de l’Initiative canadienne pour le dépistage du cancer du sein (ICDCS). Toutefois, les programmes de dépistage des provinces et des territoires qui y participent demeurent propriétaires des données contenues dans la BDCDCS. La BDCDCS abrite actuellement des données sur le dépistage depuis la création de tous les programmes organisés jusqu’à décembre 2004. Comme le Yukon ne possède pas de système d’information informatisé, ses données n’ont pas été versées dans la BDCDCS. Le Nunavut n’a pas mis sur pied de programme organisé. Lors de chaque épisode de dépistage, des données sont recueillies concernant les caractéristiques démographiques de la clientèle, les facteurs de risque, les examens de dépistage et leurs résultats, les raisons de référence pour investigation, les examens complémentaires, les résultats des examens complémentaires et l’information sur le cancer, s’il y a lieu.

En plus de servir à l’évaluation de la performance des programmes organisés, la BDCDCS est utilisée pour réaliser des évaluations spécialisées et des travaux de recherche appliquée liés au dépistage. Les priorités de recherche à l’aide de la BDCDCS sont défi nies sur une base continue. La BDCDCS est disponible aux chercheurs intéressés qui ne font pas partie de l’Initiative canadienne pour le dépistage du cancer du sein.

Tableau 2 – Nombre annuel d’examen de dépistage, pour tous les âges, selon le programme - Années de dépistage 1988 à 2004

Année Programme
  T.-N.-O. C.-B. Alb. Sask. Man. Ont.
1988 --- 4 395 --- --- --- ---
1989 --- 9 188 --- --- --- ---
1990 --- 22 482 616 6 355 --- 590
1991 --- 54 564 5 873 14 305 --- 15 380
1992 --- 80 893 15 442 15 778 --- 40 295
1993 --- 100 276 16 146 26 057 --- 45 541
1994 --- 118 878 15 372 25 540 --- 55 480
1995 --- 143 412 14 170 29 603 2 671 58 287
1996 --- 166 738 14 679 28 901 13 594 67 729
1997 --- 173 908 23 336 33 915 19 163 80 132
1998 --- 189 963 18 887 34 094 23 457 98 597
1999 --- 217 551 22 408 35 050 28 204 114 059
2000 --- 223 610 21 714 35 265 28 566 138 308
2001 --- 224 566 23 745 36 133 28 728 163 862
2002 --- 234 873 23 338 34 344 29 263 192 237
2003 --- 220 933 21 806 35 477 31 637 211 926
2004 1 103 230 830 23 098 35 950 32 301 248 551
Total 1 103 2 417 060 260 630 426 767 237 584 1 530 974
Tableau 2 – Nombre annuel d’examen de dépistage, pour tous les âges, selon le programme - Années de dépistage 1988 à 2004 (suite)
Année Programme
  QcNote de bas de page a N.-B. N.-É. Î.-P.-É. T.-N.-L. Canada
1988 --- --- --- --- --- 4 395
1989 --- --- --- --- --- 9 188
1990 --- --- --- --- --- 30 043
1991 --- --- 1 877 --- --- 91 999
1992 --- --- 4 354 --- --- 156 762
1993 --- --- 4 891 --- --- 192 911
1994 --- --- 8 461 --- --- 223 731
1995 --- 5 853 12 491 --- --- 266 487
1996 --- 18 441 15 547 --- 3 120 328 749
1997 --- 18 247 19 477 --- 4 694 372 872
1998 43 987 26 044 25 459 --- 5 521 466 009
1999 145 107 30 623 29 285 5 578 6 087 633 952
2000 152 989 32 620 35 260 6 268 6 790 681 390
2001 172 062 33 681 35 260 6 700 8 054 732 791
2002 194 368 37 196 38 612 6 267 8 859 799 357
2003 207 816 37 433 44 998 6 094 11 038 829 158
2004 220 821 37 344 48 655 6 060 9 819 894 532
Total 1 137 150 277 482 324 627 36 967 63 982 6 714 326

Surveillance et évaluation à l’aide de la BDCDCS

Les initiatives de surveillance et d’évaluation des programmes organisés de dépistage fondées sur la BDCDCS sont essentielles si l’on veut offrir aux Canadiennes des services de dépistage de qualité et réduire la mortalité et la morbidité attribuables au cancer du sein, tout en minimisant les effets indésirables du dépistage. On a recours aux résultats de ces initiatives pour accroître la performance des programmes de dépistage partout au Canada.

Il existe des méthodes normalisées d’évaluation qui nous permettent de fournir une évaluation équitable des programmes organisés sur le dépistage au Canada. Pour obtenir plus d’information à ce sujet, veuillez consulter la plus récente version du Rapport du Groupe de travail sur les indicateurs d’évaluationNote de bas de page 2 . Généralement, les indicateurs d’évaluation auxquels nous avons recours en ce qui concerne les femmes âgées de 50 à 69 ans comprennent ceux qui ont trait au recrutement et à la fidélisation (taux de participation et de fidélisation), aux délais (intervalle diagnostique), à l’interprétation de la mammographie (taux de rappel pour anomalie, valeur prédictive positive), au diagnostic (taux de détection de cancer infiltrant ou in situ, ratio tumeurs bénignes : tumeurs malignes à la biopsie chirurgicale ouverte, taux de biopsies par forage ayant permis de détecter une tumeur bénigne) et aux cancers (taille de la tumeur, taux de cancers infiltrants sans envahissement ganglionnaire, taux de cancers infi ltrants détectés après le dépistage) (tableau 3).

Tableau 3 – Mesures de la performance pour les programmes organisés de dépistage du cancer du sein au Canada - Femmes de 50 à 69 ans
Indicateur Définition Objectif
1. Taux de participation Pourcentage de femmes ayant passé une mammographie de dépistage (calculé tous les deux ans) en tant que proportion de la population admissible. ≥70 % de la population admissible.
2. Taux de fidélisation Pourcentage estimé de femmes qui passent un nouvel examen de dépistage dans les 30 mois suivant l'examen précédent. ≥75 % de nouveau dépistage initial dans les 30 mois; ≥90 % de dépistage subséquent dans les 30 mois.
3. Taux de rappel suite à la détection d'une anomalie Pourcentage de femmes ayant subi un examen de dépistage pour lesquelles on recommande une investigation diagnostique plus approfondie à la suite de la détection d'anomalies dans le cadre du programme. < 10 % (dépistage initial); < 5 % (dépistages subséquents).
4. Taux de détection de cancers infiltrants Nombre de femmes chez lesquelles on a détecté un cancer infiltrant lors d'un épisode de dépistage, pour 1 000 femmes examinées. > 5 pour 1 000 (dépistage initial); > 3 pour 1 000 (dépistages subséquents).
5. Taux de détection du carcinome in situ Nombre de femmes chez lesquelles on a détecté un carcinome canalaire in situ (au lieu d'un cancer infiltrant) durant une épisode de dépistage, pour 1 000 femmes examinées. À des fins de surveillance et de suivi seulement.
6. Intervalle diagnostique Durée totale à partir d'un résultat anormal à l'établissement d'un diagnostic. ≥90 % en-deçà de 5 semaines, si aucune biopsie de tissusTable 3 - Note de bas de page 1 a n'est effectuée; ≥90 % en-deçà de 7 semaines, si une biopsie de tissusTable 3 - Note de bas de page 1 a est effectuée.
7. Valeur prédictive positive Proportion de cas anormaux ayant fait l'objet d'un suivi complet, qui se sont révélés être porteurs d'un cancer du sein (infiltrant ou in situ) après le bilan diagnostique. ≥5 % (dépistage initial); ≥6 % (dépistages subséquents).
8. Taux de tumeurs bénignes à la biopsie chirurgicale ouverteNote de bas de page b Nombre de tumeurs bénignes découvertes à la suite de biopsies chirurgicales ouvertes, pour 1 000 examens de dépistage. À des fins de surveillance et de suivi seulement.
9. Ratio de tumeurs bénignes : tumeurs malignes à la biopsie chirurgicale ouverteNote de bas de page b Parmi les biopsies chirurgicales ouvertes, le nombre de tumeurs bénignes par rapport au nombre de tumeurs malignes. ≤1 : 1 (dépistage initial); ≤1 : 1 (dépistages subséquents).
10. Taux de tumeurs bénignes à la biopsie par forage Nombre de tumeurs bénignes découvertes à la suite de biopsies par forage, pour 1 000 examens de dépistage. À des fins de surveillance et de suivi seulement.
11. Ratio de tumeurs bénignes : tumeurs malignes à la biopsie par forage Parmi les biopsies par forage, le nombre de tumeurs bénignes par rapport au nombre de tumeurs malignes. À des fins de surveillance et de suivi seulement.
12. Taille de la tumeur infiltrante Pourcentage de cancers infiltrants dont la taille de la tumeur est de ≤10 mm et de ≤15 mm en son plus grand diamètre, selon les meilleures données dont on disposé : 1) anatomopathologiques; 2) radiologiques; 3) cliniques. > 25 % ≤10 mm; > 50 % ≤15 mm.
13. Taux d'incidence de cancers infiltrants sans envahissement ganglionnaire Proportion de cancers infiltrants sans envahissement des ganglions lymphatiques. > 70 % (dépistages initial et subséquent).
14. Taux de cancers infiltrants détectés après le dépistageNote de bas de page c Nombre de femmes chez lesquelles un diagnostic de cancer du sein infiltrant a été posé apres un examen de dépistage négatif dans les 12 à 24 mois suivant la date du dépistage initial. < 6 pour 10 000 personnes-années (dans les 12 mois); < 12 pour 10 000 personnes-années (dans les 24 mois).

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