Relevé des maladies transmissibles au Canada

 

mai 2008

Volume 34
numéro 05

Errata/clarifications, mars 2008

Introduction

Le Comité consultatif national de l'immunisation (CCNI) révise périodiquement le Guide canadien d'immunisation. La septième édition (2006) du Guide a été publiée par l'Agence de la santé publique du Canada (ASPC). Depuis sa diffusion, un certain nombre d'errata (10), de demandes de clarifications et de mises à jour mineures (8) a été porté à l'attention de l'ASPC. Par conséquent, le CCNI a produit un document sur les errata dans le Guide et les clarifications à apporter au Guide pour que l'information destinée aux utilisateurs du Guide soit exacte, claire et pertinente. Les visiteurs des pages Web consacrées au CCNI (www.naci.gc.ca) et au Guide canadien d'immunisation (http://www.phac-aspc.gc.ca/publicat/cig-gci/index-fra.php) sont avisés des changements apportés au Guide grâce aux liens électroniques adéquats. En avril 2008, l'ASPC a diffusé un communiqué électronique dans lequel il est demandé de diffuser le document sur les errata dans le Guide et les clarifications à apporter au Guide aux groupes de professionnels qui manifestent un intérêt soutenu pour les lignes directrices et les recommandations relatives à l'immunisation. De plus, Travaux publics et Services gouvernementaux Canada a envoyé par courrier une copie de ce document à tous les acheteurs précédents de l'édition la plus récente du Guide. Veuillez noter qu'il est possible de consulter les mises à jour importantes et les nouvelles recommandations sur la page Web du CCNI, sous la rubrique « Déclarations récentes », au fur et à mesure qu'elles seront accessibles.

Guide canadien d'immunisation, 2006, 7e édition

Partie 1 Lignes directrices générales

Chapitre intitulé : Considérations générales

Page 7
Dans le tableau 1, Type et contenu des vaccins actuellement homologués au Canada, l'abbréviation pour le BoostrixMD dans la colonne «Immunogène + » devrait se lire : T, d, ca.

Partie 2 – Innocuité des vaccins et effets secondaires suivant l'immunisation

Chapitre intitulé : Contre-indications et précautions générales

Page 83
Dans le tableau 6, États ou affections qui ne sont PAS des contre-indications de l'immunisation, le titre de la sixième rangée du tableau (première rangée de la page 83) devrait se lire comme suit :

« Maladie aiguë mineure (avec ou sans fièvre) »

Ce changement a été apporté pour éviter toute confusion; il fait référence à la fièvre en général.

Chapitre intitulé : Anaphylaxie : traitement initial en milieu non hospitalier

Page 89
Dans le deuxième paragraphe en haut de la page 89, la référence au chlorhydrate de diphenhydramine a été supprimée, et le texte devrait se lire comme suit :

« Un œdème et une éruption urticarienne au point d'injection peuvent survenir mais ne sont pas toujours causés par une réaction allergique. On devrait observer l'œdème ou l'éruption pendant au moins 30 minutes pour vérifier qu'ils ne progressent pas : s'ils demeurent localisés, le patient peut obtenir son congé après cette période d'observation. De la glace peut être appliquée au point d'injection pour assurer le confort du patient. Si l'urticaire ou l'œdème disparaissent ou si rien n'indique qu'ils progressent dans d'autres parties du corps, ou encore si aucun autre symptôme ne se manifeste, il n'est pas nécessaire de garder le patient en observation plus longtemps. Toutefois, si d'autres symptômes se déclarent, même s'ils sont jugés bénins (p. ex. éternuements, congestion nasale, larmoiements, toux, bouffées vasomotrices) ou si l'urticaire ou l' œdème progressent dans d'autres parties du corps durant la période d'observation, on devrait administrer de l'épinéphrine (voir ci-dessous). La prise inutile d'épinéphrine comporte peu de risques, alors qu'un retard dans son administration lorsque le patient en a besoin peut entraîner une anaphylaxie difficile à traiter. Dans le cas d'une réaction locale bénigne qui disparaît spontanément en quelques minutes, une observation spéciale n'est pas requise. »

Partie 3 – Immunisations recommandées

Chapitre intitulé : Immunisation des adultes

Page 112
Au tableau 6, Calendrier d'immunisation des adultes—Situations à risque particulières, l'indication pour le vaccin contre la poliomyélite (première rangée de la page 112) devrait être formulée de la façon suivante, par souci d'exhaustivité :

« Séjour dans des zones d'endémie ou toute autre zone où l'on sait ou soupçonne que le virus circule; ou autre groupe à risque »

Chapitre intitulé : Immunisation des sujets immunodéprimés

Page 133
À la sous-section « Traitement immunosuppresseur », des modifications ont été apportées au dernier paragraphe de la page 133 afin de clarifier les délais pour tous les types de vaccins :

« Aucun vaccin inactivé n'est contre-indiqué chez ces sujets, et il faut veiller particulièrement à mener à terme les vaccinations prévues pour les enfants, la vaccination annuelle contre l'influenza et l'immunisation contre le pneumocoque (avec une dose de rappel après 3 à 5 ans). Idéalement, tous les vaccins inactivés appropriés devraient être administrés à ces personnes au moins 14 jours avant le début du traitement. S'il est indiqué, le vaccin RRO devrait être administré au moins 14 jours avant le début du traitement et le vaccin contre la varicelle devrait être donné au moins 6 semaines avant le début du traitement. Si c'est trop risqué, il faudra attendre au moins 3 mois après l'arrêt du traitement immunosuppresseur avant d'administrer des vaccins inactivés et des composants vaccinaux (pour établir l'immunogénicité, bien que les vaccins inactivés puissent être administrés au besoin pour la prophylaxie post-exposition ou la gestion des éclosions) de même que les vaccins vivants (pour réduire le risque de dissémination). L'intervalle peut cependant varier selon l'intensité du traitement immunosuppresseur, la maladie sous-jacente et d'autres facteurs. Si le traitement immunosuppresseur ne peut être interrompu, les vaccins inactivés ou les composants vaccinaux devraient être administrés lorsque le traitement est à son plus bas niveau. Les vaccins vivants sont en général contre-indiqués, bien que le rapport risques-avantages pour plusieurs de ces vaccins puisse être en faveur de l'immunisation uniquement si de petites doses de médicaments immunosuppresseurs sont requises et s'il existe un risque important d'infection par un agent de type sauvage (p. ex. vaccin contre la varicelle chez les personnes séronégatives). »

Page 137
Pour ce qui est de la sous-section « Transplantation d'un organe plein », le sixième paragraphe (6e puce) de la page 137 a été mis à jour de la façon suivante :

  • « Vaccin contre la varicelle : recommandé avant la transplantation chez les adultes et les enfants non immuns (suivant les données sérologiques). Jusqu'à ce qu'on dispose de plus de données, le même calendrier adapté à l'âge que celui utilisé pour les enfants en santé devrait être suivi. Les personnes réceptives en attente d'une transplantation d'un organe plein peuvent recevoir une à deux doses du vaccin contre la varicelle (selon leur âge), la dernière dose étant administrée au moins 6 semaines avant la transplantation. À cause du délai d'attente suggéré, la vaccination est pratique surtout dans le contexte d'une transplantation non urgente. La personne ne devrait pas suivre un traitement immunosuppresseur au moment de la vaccination. »

« Le vaccin contre la varicelle n'est pas recommandé après la transplantation d'un organe plein. Certains experts ont vacciné des enfants contre la varicelle au moins 6 mois après une transplantation, lorsqu'il n'y avait aucun signe de rejet du greffon et que le patient suivait un traitement immunosuppresseur jugé minimal. Aucun effet indésirable n'a été observé, mais le nombre de patients vaccinés était trop petit pour qu'on puisse tirer des conclusions concernant l'innocuité du vaccin contre la varicelle dans cette population de sujets immunodéprimés. D'autres recherches s'imposent. »

Page 140
Veuillez noter que le tableau 8, Vaccination des personnes qui présentent un déficit immunitaire, ne devrait pas inclure le vaccin oral contre le choléra (dernière rangée) vu que celui-ci n'est pas commercialisé au Canada.

Chapitre intitulé : Immunisation des personnes atteintes de troubles neurologiques

Page 144
Sous la section « Événements neurologiques suivant l'immunisation », le mot « ou » a été remplaçé par « et » dans la dernière phrase du deuxième paragraphe :

« Les personnes qui ont contracté une encéphalopathie ou une encéphalite dans les 7 jours suivant l'immunisation devraient faire l'objet d'une investigation plus approfondie. Les cas associés à d'autres causes d'encéphalopathie (p. ex. infection virale) ou ceux qui sont complètement rétablis avant la vaccination suivante prévue peuvent être immunisés sans délai. Les sujets dont l'encéphalopathie persiste et n'est associée à aucune autre cause devraient être adressés à un spécialiste et peuvent être immunisés si leur état est stable et s'il s'avère qu'il n'est pas lié à l'immunisation. »

Chapitre intitulé : Immunisation des voyageurs

Page 151
Veuillez noter que le Certificat international de vaccination, mentionné dans le premier et deuxième paragraphe de la sous-section « Vaccin contre la fièvre jaune », a été rebaptisé et qu'il est maintenant appelé « Certificat international de vaccination ou certificat attestant l'administration d'une prophylaxie », selon le Règlement sanitaire international révisé de 2005.

Page 153
Tel que mentionné à la page 8, au tableau 1, Type et contenu des vaccins actuellement homologués au Canada, le vaccin contre l'encéphalite à tiques (ET) est commercialisé au Canada sous le nom de marque FSME - IMMUN. Ce vaccin devrait figurer à la section « Vaccins recommandés », avant la sous-section sur le Vaccin contre l'encéphalite japonaise à la page 153. Afin de déterminer quels voyageurs risquent de contracter le virus de l'ET, le Comité consultatif de la médecine tropicale et de la médecine des voyages (CCMTMV) recommande que les professionnels de la médecine des voyages tiennent compte de la saison du voyage, de l'itinéraire et des activités du voyageur. Pour plus d'information, prière de consulter le site Web de l'ASPC, où est affichée la Déclaration du CCMTMV sur l'ET (avril 2006) à l'adresse http://www.phac-aspc.gc.ca/publicat/ccdr-rmtc/06pdf/acs-32-03.pdf.

Partie 4 – Agents d'immunisation active

Chapitre intitulé : Vaccin contre la fièvre jaune

Page 215
Voici une mise à jour qui remplace le deuxième paragraphe de la page 215 :

« En vertu du nouveau Règlement sanitaire international (RSI) de 2005, il n'est plus obligatoire comme tel de déclarer la fièvre jaune (ni le choléra ni la peste) à l'Organisation mondiale de la santé (OMS), mais il demeure obligatoire d'évaluer si la survenue de ces maladies et d'autres constituent une urgence potentielle de santé publique d'intérêt international, vu qu'il a été démontré dans le passé qu'elles pouvaient avoir de graves répercussions sur la santé publique et se propager à l'échelle internationale. De plus, les pays sont tenus, conformément au RSI (2005), de signaler à l'OMS les cas importés de maladies qui posent un risque pour la santé publique et qui peuvent propager ces maladies dans le reste du monde. La fièvre jaune est aussi une maladie à déclaration obligatoire à l'échelle nationale. Au Canada, tout cas de fièvre jaune doit être signalé d'urgence aux autorités sanitaires provinciales ou territoriales. Le numéro à composer pour communiquer avec le médecin de garde est le 1-800-545-7661. »

Page 218
À la section « Indications », le Certificat international de vaccination a été rebaptisé et s'appelle maintenant le « Certificat international de vaccination ou certificat attestant l'administration d'une prophy-laxie », selon le nouveau RSI.

Page 219
La section « Conditions d'entreposage » a été mise à jour pour tenir compte de la délivrance, en octobre 2007, d'un « avis de conformité » à Sanofi Pasteur, le fabricant du vaccin YF-VAXMD, où il est dit que le vaccin doit maintenant être réfrigéré dès sa livraison, comme il est indiqué ci-dessous :

« Le vaccin YF-VAXMD et le diluant correspondant pour la reconstitution (injection de chlorhydrate de sodium, qui ne contient aucun agent de conservation) devrait être conservé au réfrigérateur entre +2 º et +8 ºC. Le vaccin et le diluant ne devraient pas être congelés. Tout vaccin reconstitué non utilisé dans l'heure qui suit sa reconstitution devrait être jeté. »

Vu qu'on peut encore utiliser d'anciens lots du vaccin YF-VAXMD, qui devaient auparavant être conservés au congélateur, l'Agence de la santé publique du Canada recommande que tous les centres désignés de vaccination contre la fièvre jaune suivent les instructions d'entreposage du fabricant figurant dans la monographie du produit.

Page 220
À la section « Effets secondaires », une erreur s'est glissée dans le deuxième paragraphe. Le terme « neurotropique » devrait être remplacé par « viscérotropique » dans la première phrase uniquement. Les statistiques ont également été mises à jour :

« En 2001, un syndrome de fièvre et d'insuffisance polyviscérale a été décrit pour la première fois chez des personnes qui avaient reçu le vaccin contre la FJ; il est appelé maintenant syndrome viscérotropique associé au vaccin (SVA-VFJ). Toutes les personnes touchées ont eu besoin d'être soignées dans une unité de soins intensifs, et le taux de mortalité associé oscillait entre 70 et 80 %. Chez les civils américains âgés de ≥  60 ans qui ont été vaccinés contre la fièvre jaune, le risque de SVA-VFJ est estimé à 1,8 pour 100 000 doses.

Le syndrome neurotropique associé au vaccin contre la fièvre jaune (SNA-VFJ) a déjà été signalé comme effet secondaire chez de jeunes nourrissons après l'administration du vaccin, son incidence étant estimée entre 0,5 et 4 pour 100 000 doses. Le SNA-VFJ a maintenant aussi été recensé chez des adultes, et le risque de SNA-VFJ croît avec l'âge. Le taux est estimé à 1,4 pour 100 000 doses chez les personnes de ≥  60 ans. »

Tableau 4. Calendriers et posologie des vaccins monovalents contre l'hépatite B

Vaccinés

Recombivax HBMD

EngerixMD-B

µg

mL

Calendrier

(mois)

µg

mL

Calendrier

(mois)

Bébés dont la mère est négative pour le VHB ou enfants de < 11 ans*

2,5

0,25

0, 1, 6**

10

0,5

0, 1, 6 ou

0, 1, 2, 12

Bébés dont la mère est positive pour le VHB*

5,0

0,5

0, 1, 6**

10

0,5

0, 1, 6 ou

0, 1, 2, 12

De 11 à 15 ans (inclusivement)

10,0

1,0

0, 4-6

20

1,0

0, 6

De 11 à 19 ans (inclusivement)

5,0

0,5

0, 1, 6**

10

0,5

0, 1, 6 ou

0, 1, 2, 12

20 ans et plus

10,0

1,0

0, 1, 6**

20

1,0

0, 1, 6, ou

0, 1, 2, 12 ou

0, 7, 21 et 365 jours

De 16 à 19 ans (inclusivement), pour les insuffisants rénaux chroniques avant la dialyse et les hémodialysés

n.d.

n.d.

n.d.

40

2,0

0, 1, 2, 6

20 ans et plus, pour les insuffisants rénaux chroniques avant la dialyse et les hémodialysés

40,0

1,0 ou
4,0

0, 1, 6

40

2,0

0, 1, 2, 6

Personnes de moins de 19 ans qui peuvent être hyporéactives : doubler la dose en microgrammes en fonction de l'âge et utiliser le calendrier comportant l'administration de trois ou quatre doses seulement.

* La préparation sans thimérosal est recommandée. Pour le calendrier post-exposition chez les enfants dont la mère est infectée par le VHB, prière de se reporter à la figure et à la section sur la prophylaxie post-exposition.

** Bien qu'un calendrier prévoyant l'administration d'une dose à 0, 1 et > 2 mois soit approuvé, le calendrier privilégié comporte une dose à 0, 1 et 6 mois. Se reporter au texte.

Le fabricant recommande d'administrer la dose standard pour adulte (20 µg, 1,0 mL) s'il est peu probable que la personne respecte ce calendrier.

1,0 mL de la formulation pour la dialyse, 4,0 mL de la préparation standard.

 

Chapitre intitulé : Vaccin contre l'hépatite A

Page 239
Dans le tableau 5, Calendriers et posologie des vaccins monovalents contre l'hépatite A, la dernière cellule de la dernière rangée commençant par « VaqtaMD Enfants et adolescents » devrait indiquer l'âge suivant : 1 à 17 ans.

Chapitre intitulé : Vaccin contre l'hépatite B

Page 249
À la sous-section « Prophylaxie pré-exposition—Autres personnes présentant un risque accru », la première puce en haut de la page 249 devrait se lire comme suit :

  • les personnes souffrant d'insuffisance rénale chronique, avant la dialyse, et les hémodialysés (il faudrait administrer 40 µg d'antigènes par dose de vaccin);

Page 256
Des modifications ont été apportées au tableau 6, Calendriers et posologie des vaccins monovalents contre l'hépatite B, et sont indiquées ci-dessous (voir les changements ou ajouts en italique) :

Chapitre intitulé : Vaccin contre la rage

Page 325
À la section « Conduite en post-exposition », le dernier paragraphe de la page 325 a été modifié. Nous avons supprimé l'expression « ainsi que les chiens et les chats errants ou abandonnés et les autres animaux mordeurs » afin d'éviter toute confusion concernant les animaux domestiques (p. ex. chiens, chats, furets, etc.), et une nouvelle phrase a été ajoutée à la fin du paragraphe pour les animaux errants ou sans propriétaire. La restriction a été enlevée dans l'expression « ne peut être facilement démontrée que » pour refléter le fait que la présence du virus sera démontrée chez les animaux lorsqu'ils sont symptomatiques. Le paragraphe devrait se lire comme suit :

« Il est difficile d'interpréter les signes de rage chez les animaux sauvages. Il est donc recommandé de sacrifier ces animaux immédiatement, sans cruauté et de façon à endommager le moins possible leur tête, qui devrait faire l'objet d'un examen en laboratoire. Pour obtenir des conseils concernant les méthodes indiquées pour sacrifier les animaux, on peut communiquer avec le bureau local des services de santé publique. Les chiens, les chats et les furets domestiques qui sont jugés normaux par un vétérinaire devraient être gardés en observation dans un lieu sûr pendant 10 jours, et ce, même s'ils ont été vaccinés. Si, après cette période, l'animal est toujours en bonne santé, on peut en conclure qu'il n'excrétait pas le virus de la rage au moment de l'exposition et qu'il ne pouvait donc pas transmettre la maladie. Si l'animal présente des signes évocateurs de rage durant la période d'observation, on devrait l'abattre sans cruauté de façon à peu endommager le cerveau, et sa tête devrait être examinée. La présence du virus de la rage peut être facilement démontrée dans le cerveau des animaux qui présentent des symptômes neurologiques. On devrait observer les chiens ou les chats errants ou sans propriétaire qui semblent bien portants pendant 10 jours si possible pour voir s'ils présentent des signes de rage; s'il est impossible d'isoler et d'observer un animal, celui-ci devrait être euthanasié et soumis à un test de dépistage de la rage. »

Page 327
Une clarification a été apportée au tableau 13, Prophylaxie post-exposition chez les personnes non vaccinées contre la rage. Il n'est pas nécessaire d'amorcer immédiatement une prophylaxie post-exposition dans tous les cas de morsures à la tête ou au cou. Le point 2 à la troisième colonne de la première rangée devrait se lire comme suit :

«  2. Au premier signe de rage chez l'animal, donner des RIg (localement et par voie intramusculaire) et commencer l'administration du VCDH ou du VCEPP, à moins que la morsure se situe au niveau de la tête ou du cou (en général, commencer immédiatement; pour les autres considérations, lire le texte à la page 327-328). »

Page 328
À la sous-section «  Prophylaxie post-exposition chez les sujets non vaccinés », des renseignements ont été ajoutés au premier paragraphe de la page 328, qui se lit maintenant comme suit :

« [. . .] Toutefois, si la morsure a été infligée à la tête ou dans la région du cou, on devrait en général commencer le traitement prophylactique immédiatement, sans attendre. Certains facteurs pourraient inciter à retarder la mise en route de la prophylaxie et à observer plutôt l'animal pendant une période de 10 jours, notamment :

  • s'il s'agit d'un animal de compagnie;
  • si l'animal est complètement vacciné;
  • si la morsure a été provoquée;
  • si l'incidence de la rage est faible dans la région.

Lorsqu'une exposition est signalée tardivement, la prophylaxie peut être amorcée jusqu'à 6 mois, ou même plus, après l'exposition. »

Par ailleurs, pour plus de clarté, la quatrième phrase du troisième paragraphe de la page 328 devrait se lire comme suit :

« Si c'est impossible sur le plan anatomique, tout volume de RIg restant doit être injecté par voie intramusculaire, à l'aide d'une seringue et d'une aiguille différentes, à un site autre que celui où a été administré le vaccin. »

Page 329
À la sous-section « Prophylaxie post-exposition chez les sujets déjà vaccinés », la première puce au point 1 devrait se lire comme suit :

« Prophylaxie complète approuvée pré- ou post-exposition au moyen du VCDH ou du VCEPP »

En outre, la deuxième phrase du point 2 devrait être formulée de la façon suivante :

« On peut prélever un échantillon de sérum avant l'administration du vaccin, et, si l'on décèle un titre acceptable d'anticorps (≥ 0,5 IU/mL), on peut interrompre la série vaccinale, à la condition qu'au moins deux doses du vaccin aient été administrées. »

Le symbole « ≥ » a été utilisé au lieu du symbole « > » vu que 0,5 IU/mL peut aussi être considéré comme un titre d'anticorps acceptable.

Page 329
À la section « Voie d'administration », la première phrase a été modifiée de façon à être conforme à ce qui est mentionné à la page précédente concernant l'administration de la dose de RIg directement dans la plaie (3e paragraphe) et devrait se lire comme suit :

« Les RIg sont toujours administrées par voie intramusculaire. Si possible, on devrait infiltrer toute la dose de RIg directement dans la plaie et dans les tissus avoisinants. Si c'est impossible sur le plan anatomique, tout volume de RIg restant doit être injecté par voie intramusculaire, à l'aide d'une seringue et d'une aiguille différentes, à une certaine distance du point d'administration du vaccin. »

Chapitre intitulé : Vaccin contre la varicelle

Page 372
À la sous-section «  Sujets immunodéprimés réceptifs — Groupes pour lesquels la vaccination contre la varicelle peut être envisagée, si les conditions préalables sont respectées », des modifications ont été apportées à la quatrième et à la cinquième puce. Voici la nouvelle version :

  • Avant la transplantation d'un organe plein – la vaccination est recommandée avant la transplantation dans le cas des enfants et des adultes non immuns (d'après la sérologie). Jusqu'à ce qu'on dispose de plus de données, le même calendrier adapté à l'âge que celui recommandé pour les enfants en santé peut être suivi. Les personnes réceptives en attente d'une transplantation d'un organe plein peuvent recevoir une à deux doses du vaccin (selon leur âge), la dernière dose étant donnée au moins 6 semaines avant la transplantation. À cause de la période d'attente suggérée, la vaccination est pratique surtout dans le contexte d'une transplantation non urgente. Les personnes ne devraient pas prendre des immunosuppresseurs au moment de la vaccination.
  • Après la transplantation d'un organe plein – la vaccination contre la varicelle n'est pas recommandée. Certains experts ont vacciné des enfants contre la varicelle au moins 6 mois après une transplantation, lorsqu'il n'y avait aucun signe de rejet du greffon et que le patient suivait un traitement immunosuppresseur jugé minimal. Aucun effet indésirable grave n'a été observé, mais le nombre de patients vaccinés était trop petit pour qu'on puisse tirer des conclusions concernant l'innocuité du vaccin contre la varicelle chez ces sujets immunodéprimés. D'autres recherches s'imposent.

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