Programme intégré canadien de surveillance de la résistance aux antimicrobiens (PICRA)  2017 : Résultats intégrés

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Promouvoir et protéger la santé des canadiens grâce au leadership, aux partenariats, à l'innovation et aux interventions en matière de santé publique, Agence de la santé publique du Canada

Préserver l'efficacité des antimicrobiens utilisés chez les humains et les animaux, Programme intégré canadien de surveillance de la résistance aux antimicrobiens

Also available in English under the title:

Canadian Integrated Program for Antimicrobial Resistance Surveillance (CIPARS) 2017: Integrated Findings

Pour obtenir plus d'information, veuillez communiquer avec :

Dolly Kambo
Adjointe exécutive
Agence de la Santé Publique du Canada
370 Speedvale Avenue Ouest, Guelph, ON N1H 7M7
Téléphone : 519-826-2174
Télécopieur : 519-826-2255
Courriel : phac.cipars-picra.aspc@canada.ca

On peut obtenir, sur demande, la présente publication en formats de substitution.

©Sa Majesté la Reine du chef du Canada, représentée par la ministre de la Santé, 2020

Date de publication : janvier 2020

La présente publication peut être reproduite sans autorisation pour usage personnel ou interne seulement, dans la mesure où la source est indiquée en entier.

Cat. : HP2-4/2017F-2-PDF
ISSN : 978-0-660-32670-2
Pub. : 190362

Citation suggérée :

Gouvernement du Canada. Programme intégré canadien de surveillance de la résistance aux antimicrobiens 2017 : Résultats intégrés. Agence de la santé publique du Canada, Guelph (Ontario), 2020.

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phac.cipars-picra.aspc@canada.ca

https://www.canada.ca/fr/sante-publique/services/surveillance/programme-integre-canadien-surveillance-resistance-antimicrobiens-picra/rapports-publications-picra.html

Figures et tableaux du PICRA 2017

Méthodologie du PICRA

Aperçu des activités du PICRA

Figure 1. Le PICRA réunit diverses sources de données d'une manière robuste et fiable

Figure 1. Le PICRA réunit diverses sources de données d'une manière robuste et fiable. Équivalent textuel ci-dessous.
Figure 1 - Équivalent textuel

Le PICRA réunit diverses sources de données d'une manière robuste et fiable

Ce schéma représente l'ensemble des composantes de surveillance qui contribuent au Programme intégré canadien de surveillance de la résistance aux antimicrobiens (PICRA).

La moitié supérieure de la figure regroupe les composantes de surveillance relatives à la résistance aux antimicrobiens. À la gauche, on retrouve la composante de surveillance passive (flèches vertes) associée aux échantillons cliniques de Salmonella (cercle vert) et de Campylobacter (triangle rouge) d'origine humaine. Ces échantillons d'origine humaine sont prélevés lors de la visite médicale et sont acheminés à un laboratoire local, puis à un laboratoire provincial/territorial et enfin, au Laboratoire national de microbiologie de l'Agence de la santé publique du canada (ASPC) à Winnipeg. À la droite, on retrouve la composante de surveillance passive (flèches vertes) et les trois composantes de surveillance active (flèches jaunes) provenant du secteur agroalimentaire. La composante de surveillance passive (flèches vertes) comporte des échantillons cliniques provenant d'animaux malades (bovins, porcs, poulet, chevaux et dindons) qui sont soumis aux laboratoires provinciaux ou privés de santé animale pour l'isolement de Salmonella (cercle vert). Plus à droite, on retrouve les composantes de surveillance active (flèches jaunes) qui comportent des échantillons d'origine animale provenant de la ferme (bovins, porcs, poulets et dindons), de l'abattoir (bovins de boucherie, poulets et porcs) et aussi, des échantillons de viandes vendues au détail (bœuf, porc, poulet et dindon). En général, les échantillons provenant d'animaux malades sont acheminés au Laboratoire national de microbiologie de l'ASPC à Guelph par l'entremise des laboratoires provinciaux ou privés de santé animale. En ce qui concerne les autres échantillons du secteur agroalimentaire, la plupart seront acheminés directement au Laboratoire national de microbiologie de l'ASPC à Saint-Hyacinthe pour l'isolement de Salmonella (cercle vert), de Campylobacter (triangle rouge) et d'Escherichia coli (carré vert).

Le bas de la figure regroupe les composantes de surveillance relatives à l'utilisation des antimicrobiens. Parmi celles-ci, on retrouve à gauche, les trois composantes en lien avec l'utilisation d'antimicrobiens chez les humains qui reposent sur des données de diagnostic médical, d'achats faits par les hôpitaux et des ventes provenant des pharmacies de détail. Ces données d'origine humaine sont analysées par le Système canadien de surveillance de la résistance aux antimicrobiens de l'ASPC et sont intégrées aux autres données du PICRA. Au centre, on retrouve une composante qui repose sur la surveillance d'antimicrobiens vendus pour leur utilisation dans les cultures. Ces données sont traitées par l'Agence de réglementation de la lutte antiparasitaire de Santé Canada et sont aussi intégrées à certaines données du PICRA. Il y a également une autre composante qui surveille les antimicrobiens distribués aux animaux. Celle-ci comporte les antimicrobiens distribués pour la vente aux fins d'utilisation chez les animaux de production (bovins, porcs, poulets, dindons, etc.) et les animaux de compagnie (chiens, chats, chevaux, etc.). Les données issues de cette composante sont traitées par l'Institut canadien de santé animale puis sont envoyées au PICRA pour une intégration plus poussée. À droite, on retrouve les deux composantes de surveillance ciblant l'utilisation à la ferme, les données d'utilisation d'antimicrobiens chez les poissons (traitées par Pêches et Océans Canada) et les données d'utilisation des antimicrobiens des troupeaux sentinelles (bovins, porcs, poulets et dindons).

La section centrale de ce schéma illustre la collecte de toutes les données relatives à la résistance aux antimicrobiens et à l'utilisation d'antimicrobiens au sein du programme du PICRA. Toutes les données recueillies sont intégrées de manière à dresser un portrait de l'évolution des tendances et du statut de la résistance et de l'utilisation d'antimicrobiens chez les humains et le secteur agroalimentaire au canada.

Quoi de neuf pour le PICRA en 2017 ?

Nous modernisons la manière dont nous diffusons de l'information à différents publics cibles et nous adoptons de nouveaux outils et formats de communication. Entre-temps, le PICRA continuera de fournir les mêmes renseignements, mais de façon modifiée.

Pour les données de 2017, nous publierons 4 documents :

Utilisation des antimicrobiens

Résistance aux antimicrobiens

Faits saillants de 2017

Utilisation des antimicrobiens

En 2017, moins de fermes participant à la surveillance dans le cadre du PICRA ont déclaré avoir utilisé des antimicrobiens.

Les réductions dans l'utilisation d'antimicrobiens dans les fermes de poulets de chair et les fermes porcines sont peut-être attribuables aux nouveaux règlements sur les antimicrobiens importants sur le plan médical (éliminant l'utilisation d'antimicrobiens pour stimuler la croissance et les rendant disponibles sur ordonnance seulement).

Résistance aux antimicrobiens

Depuis 2011, nous avons observé un nombre croissant d'isolats humains et agroalimentaires résistants à plus de 5 classes d'antimicrobiens.

Données intégrées sur l'utilisation des antimicrobiens et la résistance aux antimicrobiens

Chez les poulets et les humains

Utilisation de ceftiofur et résistance à la ceftriaxone

L'initiative de l'industrie de la volaille visant à éliminer l'utilisation des antimicrobiens de catégorie I (y compris le ceftiofur, une céphalosporine de troisième génération) pour prévenir les maladies semble avoir eu l'effet désiré de réduire la résistance aux antimicrobiens.

Campylobacter

Il y a actuellement des différences régionales dans la prévalence de Campylobacter résistants aux fluoroquinolones provenant de poulets et de viande de poulet.

En 2017, la résistance à la ciprofloxacine a surtout été observée dans les isolats humains de Campylobacter et dans le poulet vendu au détail en Colombie-Britannique comparativement à l'Alberta et l'Ontario.

Conclusion intégrées et discussion

Données intégrées sur l'utilisation des antimicrobiens

Les antimicrobiens sont regroupés en des catégories fondées sur leur importance pour la médecine humaine et les conséquences potentielles de la résistance à ces médicaments :

Tout comme en 2016, les antimicrobiens de faible importance (catégorie IV, à l'exception des flavophospholipides) ne sont plus présentés dans les rapports intégrés sur l'UAM. Les données seront fournies dans d'autres sources d'information du PICRA.

Remarque : les anticoccidiens de synthèse sont considérés comme des antimicrobiens non classés.

Nous utilisons différentes mesures et approches pour présenter les données sur les antimicrobiens utilisés chez les animaux.

Pourquoi utilisons-nous différentes mesures ?

Comparaisons entre les humains, les animaux et les cultures végétales

Le Canada est un important producteur d'animaux destinés à la consommation pour le marché national et les marchés internationaux.

Figure 2. Estimations de la taille de la population humaine et animale comparées avec la quantité totale en kilogrammes des antimicrobiens distribués et/ou vendus en 2017

Figure 2. Percentage of antimicrobials distributed or sold in 2017. Équivalent textuel ci-dessous.
Figure 2 - Équivalent textuel
Estimations de la taille de la population humaine et animale comparées avec la quantité totale en kilogrammes des antimicrobiens distribués et/ou vendus en 2017
Population Estimation du nombre Rapport Antimicrobiens distribués et/ou vendus (kg)
Humains 36 540 268 1 249 026
Animaux 768 334 311 21 948 615

Environ 77 % des antimicrobiens distribués ou vendusNote de bas de figure 3 - * en 2017 étaient destinés à des animaux de production, 20 % à des humains, 2 % à des plantes cultivées et 1 % à des animaux de compagnie.

Figure 3. Proportion de la quantité totale en kilogrammes des antimicrobiens distribués et/ou vendus au Canada en 2017, par secteur

Figure 3. Proportion de la quantité totale en kilogrammes des antimicrobiens distribués et/ou vendus au Canada en 2017, par secteur. Équivalent textuel ci-dessous.
Note de bas de page figure 3 - *

Mesurés par kilogrammes d'ingrédients actifs.

Retour à la référence de la Note de bas de page figure 3 - *

Figure 3 - Équivalent textuel
Proportion de la quantité totale en kilogrammes des antimicrobiens distribués et/ou vendus au Canada en 2017, par secteur
Données de vente %
Animaux de compagnie 1 %
Cultures 2 %
Humains (achats par les hôpitaux) 3 %
Humains (pharmacies communautaires) 17 %
Animaux de production de terrestre 76 %
Poissons de mer et d'eau douce 1 %
Total (dans tous les secteurs) 100 %

Remarque : Ce diagramme s'appuie sur le nombre total de kilogrammes distribués et n'a pas été ajusté pour tenir compte de la biomasse. Les données actuelles sur la distribution animale ne tiennent pas compte des quantités importées pour une utilisation à des fins personnelles ou comme ingrédients actifs dans les préparations pharmaceutiques, d'où les sous-estimations des quantités totales utilisées.

Figure 4. Proportion de la quantité totale en kilogrammes des classes d'antimicrobiens distribuées et/ou vendues en 2017 chez les humains, les animaux de production et les animaux de compagnie

Figure 4. Proportion de la quantité totale en kilogrammes des classes d'antimicrobiens distribuées et/ou vendues en 2017 chez les humains, les animaux de production et les animaux de compagnie. Équivalent textuel ci-dessous.
Figure 4 - Équivalent textuel
Proportion de la quantité totale en kilogrammes des classes d'antimicrobiens distribuées et/ou vendues en 2017 chez les humains, les animaux de production et les animaux de compagnie
Humains Animaux de production Animaux de compagnie
Classe d'antimicrobiens % Classe d'antimicrobiens % Classe d'antimicrobiens %
B-lactamines (pénicillines) 51 % Tétracyclines 54 % Céphalosporines 34 %
Céphalosporines 20 % Autre antimicrobiens 13 % B-lactamines (pénicillines) 31 %
Triméthoprime et sulfamides 8 % B-lactamines (pénicillines) 11 % Triméthoprime et sulfamides 30 %
Fluoroquinolones et quinolones 7 % Macrolides 10 % Lincosamides 2 %
Macrolides 6 % Triméthoprime et sulfamides 6 % Fluoroquinolones 1 %

Tant pour les humains que les animaux, les ß-lactamines (pénicillines) étaient l'une des principales classes d'antimicrobiens distribuées ou vendues par kilogramme.

Bien que des antimicrobiens semblables soient autorisés chez les humains et les animaux, certaines classes d'antimicrobiens sont vendues ou distribuées plus souvent aux fins d'utilisation chez les humains.

Remarque : Les céphalosporines sont des antimicrobiens de la classe des ß-lactamines, mais nous les présentons séparément pour faciliter la visualisation.

Les quantités totales d'antimicrobiens distribués pour la vente aux fins d'utilisation chez les animaux de production ont diminué, tant pour le nombre total de kilogrammes que pour les kilogrammes ajustés en fonction de la biomasse. Ce sont les valeurs les plus basses déclarées depuis le début du programme de surveillance.

Figure 5. Quantités d'antimicrobiens distribués pour une utilisation chez les animaux

Figure 5. Quantités d'antimicrobiens distribués pour une utilisation chez les animaux. Équivalent textuel ci-dessous.
Figure 5 - Équivalent textuel
Figure 5. Quantités d'antimicrobiens utilisés (mg/PCU) au Canada (2017) et dans les pays membres du réseau European Surveillance Veterinary Antimicrobial Consumption (ESVAC) (2016)
Année Total (kg) Total (mg/PCU poids européens) Total (mg/PCU poids canadiens)
2008 1 143 187 150 128
2009 1 141 213 160 137
2010 1 037 313 150 129
2011 1 121 715 168 145
2012Note de bas de figure 5 - * 1 117 457 169 145
2013Note de bas de figure 5 - * 1 118 097 170 145
2014Note de bas de figure 5 - * 1 114 837 170 146
2015Note de bas de figure 5 - * 1 187 136 183 157
2016Note de bas de figure 5 - * 1 051 010 160 138
2017Note de bas de figure 5 - * 934 873 141 122
Note de bas de page figure 5 - *

Indique que les données excluent les antimicrobiens vendus aux fins d'utilisation chez les animaux de compagnie.

Retour à la référence de la Note de bas de page figure 5 - *

Figure 6. Quantités d'antimicrobiens distribués pour une utilisation chez les animaux

Figure 6. Quantités d'antimicrobiens distribués pour une utilisation chez les animaux. Équivalent textuel ci-dessous.
Figure 6 - Équivalent textuel
Quantités d'antimicrobiens utilisés (mg/PCU) au Canada (2017) et dans les pays membres du réseau European Surveillance Veterinary Antimicrobial Consumption (ESVAC) (2016)
Pays européens mg/PCU Canada Médiane des pays de l'Union européenne
Autriche 46 141 57
Belgique 140 141 57
Bulgarie 155 141 57
Croatie 93 141 57
Chypre 453 141 57
République Tchèque 61 141 57
Danemark 41 141 57
Estonie 64 141 57
Finlande 19 141 57
France 72 141 57
Allemagne 89 141 57
Grèce 64 141 57
Hongrie 187 141 57
Islande 5 141 57
Irlande 52 141 57
Italie 295 141 57
Lettonie 30 141 57
Lituanie 38 141 57
Luxembourg 36 141 57
Pays-Bas 53 141 57
Norvège 3 141 57
Pologne 129 141 57
Portugal 208 141 57
Roumanie 85 141 57
Slovaquie 50 141 57
Slovénie 30 141 57
Espagne 363 141 57
Suède 12 141 57
Suisse 47 141 57
Royaume-Uni 45 141 57

Sources des données : Institut canadien de la santé animale, European Surveillance of Veterinary Antimicrobial Consumption (ESVAC), Pêches et Océans Canada, Agence de réglementation de la lutte antiparasitaire, données d'IQVIA sur les humains, fournies par les pharmacies et les hôpitaux, Système canadien de surveillance de la résistance aux antimicrobiens, Statistique Canada, Agriculture et Agroalimentaire Canada, Canada Équestre.

Comparaison des données sur l'utilisation des antimicrobiens à la ferme

Comparaison des classes d'antimicrobiens (kg d'ingrédient actif)

Il y a d'importantes différences dans les types et les quantités relatives d'antimicrobiens utilisés chez les animaux destinés à la consommation; c'est pourquoi nous avons besoin d'une surveillance continue pour ces espèces animales.

Figure 7.1 Quantités relatives des classes d'antimicrobiens pour lesquelles on a signalé une utilisation (mg/PCU) chez les animaux en 2017 : poulets de chair

Figure 7.1 Poulets de chair. Équivalent textuel ci-dessous.

Non représenté : macrolides (1 %), aminoglycosides (1 %), lincosamides-aminocyclitols (moins de 1 %).

Figure 7.2 Quantités relatives des classes d'antimicrobiens pour lesquelles on a signalé une utilisation (mg/PCU) chez les animaux en 2017 : porcs en croissance-finition

Figure 7.2 Porcs en croissance-finition. Équivalent textuel ci-dessous.

Non représenté : pleuromutilines (1%).

Figure 7.3 Quantités relatives des classes d'antimicrobiens pour lesquelles on a signalé une utilisation (mg/PCU) chez les animaux en 2017 : dindons

Figure 7.3 Dindons. Équivalent textuel ci-dessous.

Non représenté : pénicillines (moins de 1%)

Figure 7.1, 7.2, 7.3 - Équivalent textuel
Quantités relatives des classes d'antimicrobiens pour lesquelles on a signalé une utilisation (mg/PCU) chez les animaux en 2017
Poulets de chair Porcs en croissance-finition Dindons
Classes d'antimicrobiens % Classes d'antimicrobiens % Classes d'antimicrobiens %
Bacitracines 61 % Tétracyclines 43 % Bacitracines 54 %
Triméthoprime et sulfamides 13 % Lincosamides 31 % Streptogramines 21 %
Streptogramines 10 % Macrolides 12 % Triméthoprime et sulfamides 12 %
Pénicillines 7 % Sulfamides 7 % Macrolides 11 %
Orthosomycines 6 % Pénicillines 4 % Tétracyclines 1 %
Tétracyclines 2 % Streptogramines 2 % aucune donnée disponible aucune donnée disponible

Tendances Temporelles de l'utilisation des antimicrobiens

Poulets de chair

La surveillance à la ferme a révélé une baisse dans l'utilisation d'antimicrobiens chez les poulets de chair de 2016 à 2017.

Compte tenu du nombre et du poids des poulets, les principaux antimicrobiens déclarés étaient :

  1. Bacitracines
  2. Triméthoprimes
  3. Streptogramines

Compte tenu du nombre de doses, les principaux antimicrobiens déclarés étaient :

  1. Bacitracines
  2. Streptogramines
  3. Orthosomycines

Figure 8. Tendances temporelles en mg/PCU pour les poulets de chair au Canada, de 2013 à 2017

Figure 8. Tendances temporelles en mg/PCU pour les poulets de chair au Canada, de 2013 à 2017. Équivalent textuel ci-dessous.
Figure 8 - Équivalent textuel
Tendances temporelles en mg/PCU pour les poulets de chair au Canada, de 2013 à 2017
Année 2013 2014 2015 2016 2017
Nombre de troupeaux 99 143 136 136 138
Classe d'antimicrobiens
I Fluoroquinolones < 0,1 0 0 0 0
Céphalosporines de troisième génération < 0,1 < 0,1 0 0 0
II Aminoglycosides < 0,1 2 1 0,5 1
Lincosamides-aminocyclitols 0,1 0,1 0,2 0,1 0,1
Macrolides 7 11 7 3 1
  11 19 14 5 8
Streptogramines 24 8 6 14 13
Triméthoprime-sulfamides 20 24 26 14 16
III Bacitracines 75 79 74 82 77
Tétracyclines 5 3 8 0 2
IV Flavophospholipides 0,2 0 0,3 < 0,1 0,1
S.O. Orthosomycines 0 7 10 11 8
Total 142 153 147 130 127

Figure 9. Tendances temporelles en DDDvetCA/1000 poulets-jours à risque pour les poulets de chair, de 2013 à 2017

Figure 10. Tendances temporelles en DDDvetCA/1000 poulets-jours à risque pour les poulets de chair, de 2013 à 2017. Équivalent textuel ci-dessous.
Figure 9 - Équivalent textuel
Tendances temporelles en DDDvetCA/1000 poulets-jours à risque pour les poulets de chair, de 2013 à 2017
Année 2013 2014 2015 2016 2017
Nombre de troupeaux 99 143 136 136 138
Classe d'antimicrobiens
I Fluoroquinolones 0,04 0 0 0 0
Céphalosporines de troisième génération 1 0,1 0 0 0
II Aminoglycosides 0,0 2 2 1 1
Lincosamides-aminocyclitols 0,5 0,5 1 0,5 0,5
Macrolides 8 12 7 3 1
Pénicillines 34 33 47 25 31
Streptogramines 237 83 63 139 128
Triméthoprime-sulfamides 85 85 89 50 61
III Bacitracines 217 232 213 239 224
Tétracyclines 9 4 15 1 4
S.O. Orthosomycines 0 72 98 117 79
Total 591 524 535 576 529
Porcs en croissance-finition

Un porc en croissance-finition est un porc qui pèse environ 25 kg de moins que le poids du marché. La surveillance des fermes révèle une baisse dans l'utilisation d'antimicrobiens chez les porcs en croissance-finition de 2016 à 2017.

Compte tenu du nombre et du poids des porcs, les principaux antimicrobiens déclarés étaient :

  1. Tétracycline
  2. Lincosamides
  3. Macrolides

Compte tenu du nombre de doses, les principaux antimicrobiens déclarés étaient :

  1. Lincosamides
  2. Tétracyclines
  3. Macrolides

Figure 10. Tendances temporelles en mg/PCU pour les porcs en croissance-finition au Canada, de 2009 à 2017

Figure 10. Tendances temporelles en mg/PCU pour les porcs en croissance-finition au Canada, de 2009 à 2017. Équivalent textuel ci-dessous.
Figure 10 - Équivalent textuel
Tendances temporelles en mg/PCU pour les porcs en croissance-finition au Canada, de 2009 à 2017
Année 2009 2010 2011 2012 2013 2014 2015 2016 2017
Nombre de troupeaux 95 90 93 87 89 95 85 91 82
Classe d'antimicrobiens
II Lincosamides 28,0 20,1 25,1 23,2 31,3 31,1 31,9 28,1 32,6
Macrolides 35,9 43,7 44,2 43,3 36,8 33,2 27,3 27,0 12,5
Pénicillines 2,0 2,5 1,2 0,8 4,9 4,9 3,0 2,9 3,7
Streptogramines < 0,1 < 0,1 < 0,1 2,6 0,8 1,3 9,0 0,4 1,6
III Aminogylcosides 0,2 0,1 0,4 0,0 0,0 0,6 0,4 0,0 0,0
Bacitracines 0,0 0,8 0,0 0,0 0,8 0,0 0,0 0,0 0,0
Pleuromutilines < 0,1 1,7 1,8 2,1 3,2 6,0 4,7 1,9 1,5
Sulfamides 3,3 0,8 0,9 0,5 2,3 2,7 2,7 3,5 7,3
Tétracyclines 87,5 73,0 83,6 83,1 66,3 84,7 97,0 51,6 44,9
IV Flavophospholipides 0,1 0,1 < 0,1 0,1 < 0,1 < 0,1 0,1 0,2 0,2
Total aucune donnée disponible 157,1 142,9 157,2 155,7 146,4 164,6 176,3 115,5 104,3

Figure 11. Tendances temporelles en DDDvetCA/1000 porcs-jours à risque pour les porcs en croissance-finition, de 2009 à 2017

Figure 11. Tendances temporelles en DDDvetCA/1000 porcs-jours à risque pour les porcs en croissance-finition, de 2009 à 2017. Équivalent textuel ci-dessous.
Figure 11 - Équivalent textuel
Tendances temporelles en DDDvetCA/1000 porcs-jours à risque pour les porcs en croissance-finition, de 2009 à 2017
Année 2009 2010 2011 2012 2013 2014 2015 2016 2017
Nombre de troupeaux 95 90 93 87 89 95 85 91 82
Antimicrobien
II Lincosamides 59 47 49 49 79 68 60 49 57
Macrolides 104 122 129 122 103 92 76 78 37
Pénicillines 8 10 5 3 20 20 12 11 15
Streptogramines 0,1 0,1 0,3 7 2 4 24 1 4
III Aminocyclitols 2 1 4 0 0 6 4 0 0
Bacitracines 0 2 0 0 2 0 0 0 0
Pleuromutilines 0.1 3 4 4 6 11 9 4 0
Sulfamides 7 2 2 1 5 5 5 7 15
Tétracyclines 87 64 73 72 58 72 82 44 38
Total 268 250 266 258 276 278 274 194 168
Dindons

L'utilisation globale d'antimicrobiens déclarée pour les dindons en 2017 était beaucoup plus faible que pour les poulets de chair et les porcs en croissance-finition.

Compte tenu du nombre et du poids des dindons, les principaux antimicrobiens déclarés étaient :

  1. Bacitracines
  2. Streptogramines
  3. Triméthoprime et sulfamides

Compte tenu du nombre de doses, les principaux antimicrobiens déclarés étaient :

  1. Streptogramines
  2. Bacitracines
  3. Triméthoprime et sulfamides

Figure 12. Tendances temporelles en mg/PCU pour les dindons au Canada, de 2016 à 2017

Figure 12. Tendances temporelles en mg/PCU pour les dindons au Canada, de 2016 à 2017. Équivalent textuel ci-dessous.
Figure 12 - Équivalent textuel
Tendances temporelles en mg/PCU pour les dindons au Canada, de 2016 à 2017
Année 2016 2017
Nombre de troupeaux 72 74
Classe d'antimicrobiens
Flavophospholipides 0 1
Tétracyclines 5 1
Bacitracines 37 33
Triméthoprime et sulfamides 2 8
Streptogramines 12 13
Pénicillines 1 1
Macrolides 3 7
Aminoglycosides 0,4 0,2
Fluoroquinolones 0 0
Total 60,6 63,1

Figure 13. Tendances temporelles en DDDvet par 1000 dindons-jours à risque au Canada, de 2016 à 2017

Figure 13. Tendances temporelles en DDDvet par 1000 dindons-jours à risque au Canada, de 2016 à 2017. Équivalent textuel ci-dessous.
Figure 13 - Équivalent textuel
Tendances temporelles en DDDvet par 1000 dindons-jours à risque au Canada, de 2016 à 2017
Année 2016 2017
Nombre de troupeaux 72 74
Classe d'antimicrobiens
Tétracyclines 4 0
Bacitracines 43 38
Triméthoprime et sulfamides 5 13
Streptogramines 48 52
Pénicillines 2 1
Macrolides 1 3
Aminoglycosides 0 0
Fluoroquinolones 1 0
Total 103 108

Raisons de l'utilisation d'antimicrobiens

Figure 14. Quantité d'antimicrobiens utilisés (mg/PCU) par raison; PICRA à la ferme, de 2013 à 2017

Figure 14. Quantité d'antimicrobiens utilisés (mg/PCU) par raison; PICRA à la ferme, de 2013 à 2017. Équivalent textuel ci-dessous.
Figure 14 - Équivalent textuel
Quantité d'antimicrobiens utilisés (mg/PCU) par raison; PICRA à la ferme, de 2013 à 2017
Année 2013 2014 2015 2016 2017
Secteur Porcs C-F Poulets de chair Porcs C-F Poulets de chair Porcs C-F Poulets de chair Porcs C-F Poulets de chair Dindons Porcs C-F Poulets de chair Dindons
Fermes sentinelles 89 99 95 143 85 136 91 136 72 82 138 74
Traitement des maladies 23 28 26 42 16 31 4 14 3 4 18 6
Prévention des maladies 85 101 88 106 90 115 77 116 58 54 109 56
Promoteur de croissance 38 13 50 5 70 1 35 0 0 46 1 1
Total 146 142 164 152 176 147 116 130 61 104 127 63

Les données sur les porcs concernent uniquement aux antimicrobiens utilisés dans les aliments; les données sur les porcs et les dindons incluent toutes les voies d'administration.

Données intégrées sur la résistance aux antimicrobiens

Dans cette section, nous mettons en évidence 2 cas de résistance : un cas de Salmonella hautement résistant et un de Campylobacter hautement résistant à la fluoroquinolone.

Le nombre d'isolats hautement résistants aux antimicrobiens est en hausse

Des Salmonella hautement résistants aux antimicrobiens

Bovins
  • Bovins malades (isolats cliniques)
  • La plupart étaient de type S. Dublin et S. Typhimurium
Porcs
  • Porcs en santé (isolats prélevés à la ferme et à l'abattoir)
  • Porcs malades (isolats cliniques)
Humains
  • Tous les isolats cliniques
  • Certains isolats affichent une résistance aux 7 classes d'antimicrobiens

Figure 15. Nombre d'isolats de Salmonella résistants à au moins 6 classes d'antimicrobiens de 2008 à 2017

Figure 15. Nombre d'isolats de <em>Salmonella</em> résistants à au moins 6 classes d'antimicrobiens de 2008 à 2017. Équivalent textuel ci-dessous.
Figure 15 - Équivalent textuel
Nombre d'isolats de Salmonella résistants à au moins 6 classes d'antimicrobiens
Année Bovins Porcs Poulets Dindons Humains (non typhique)
2008 0 0 0 0 7
2009 0 0 0 0 10
2010 0 0 0 0 8
2011 5 2 0 2 10
2012 7 0 0 3 8
2013 26 2 0 3 16
2014 32 7 0 0 12
2015 39 16 0 0 25
2016 52 21 0 0 32
2017 31 8 0 1 36

Des Campylobacter résistants aux fluoroquinolones

Figure 16. Résistance à la ciprofloxacine dans les isolats de Campylobacter provenant de poulet au fil du temps et selon la région; PICRA, de 2011 à 2017

Figure 16. Résistance à la ciprofloxacine dans les isolats de <em>Campylobacter</em> provenant de poulet au fil du temps et selon la région; PICRA, de 2011 à 2017. Équivalent textuel ci-dessous.
Figure 16 - Équivalent textuel
Résistance à la ciprofloxacine dans les isolats de Campylobacter provenant de poulet au fil du temps et selon la région; PICRA, de 2011 à 2017
Population Province Nombre d'isolats Année %
Poulet vendu au détail Colombie-Britannique 71 2011 13 %
73 2012 8 %
57 2013 26 %
43 2014 21 %
46 2015 41 %
65 2016 35 %
74 2017 32 %
Poulets à l'abattoir 39 2011 18 %
47 2012 4 %
43 2013 28 %
46 2014 24 %
52 2015 40 %
44 2016 39 %
47 2017 43 %
Poulets à la ferme 27 2013 41 %
26 2014 27 %
25 2015 24 %
31 2016 29 %
44 2017 36 %
HumainsNote de bas de tableau 16 - *,Note de bas de tableau 16 - ** 222 2011 34 %
276 2012 38 %
232 2013 38 %
222 2014 45 %
sans objet 2015 sans objet
sans objet 2016 sans objet
28 2017 39 %
Résistance à la ciprofloxacine dans les isolats de Campylobacter provenant de poulet au fil du temps et selon la région; PICRA, de 2011 à 2017 - Prairies
Population Province Nombre d'isolats Année %
Poulet vendu au détail Prairies 25 2011 4 %
40 2012 5 %
25 2013 4 %
67 2014 12 %
65 2015 9 %
16 2016 6 %
10 2017 30 %
Poulets à l'abattoir 21 2011 5 %
33 2012 6 %
21 2013 0 %
36 2014 0 %
24 2015 0 %
20 2016 5 %
34 2017 15 %
Poulets à la ferme 15 2013 0 %
11 2014 0 %
46 2015 2 %
28 2016 14 %
30 2017 0 %
HumainsNote de bas de tableau 16 - *,Note de bas de tableau 16 - ** sans objet 2011 sans objet
sans objet 2012 sans objet
sans objet 2013 sans objet
sans objet 2014 sans objet
sans objet 2015 sans objet
29 2016 45 %
69 2017 31 %
Résistance à la ciprofloxacine dans les isolats de Campylobacter provenant de poulet au fil du temps et selon la région; PICRA, de 2011 à 2017 - Prairies
Population Province Nombre d'isolats Année %
Poulet vendu au détail Ontario 71 2011 6 %
88 2012 16 %
84 2013 8 %
76 2014 12 %
39 2015 15 %
46 2016 15 %
29 2017 3 %
Poulets à l'abattoir 29 2011 3 %
41 2012 15 %
43 2013 16 %
62 2014 13 %
42 2015 7 %
67 2016 7 %
40 2017 20 %
Poulets à la ferme 20 2013 20 %
35 2014 6 %
36 2015 36 %
26 2016 0 %
36 2017 14 %
HumainsNote de bas de tableau 16 - *,Note de bas de tableau 16 - ** sans objet 2011 sans objet
sans objet 2012 sans objet
sans objet 2013 sans objet
sans objet 2014 sans objet
sans objet 2015 sans objet
106 2016 22 %
18 2017 28 %
Résistance à la ciprofloxacine dans les isolats de Campylobacter provenant de poulet au fil du temps et selon la région; PICRA, de 2011 à 2017 - Prairies
Population Province Nombre d'isolats Année %
Poulet vendu au détail Québec 57 2011 0 %
79 2012 3 %
58 2013 4 %
54 2014 4 %
49 2015 2 %
49 2016 6 %
52 2017 6 %
Poulets à l'abattoir 9 2011 0 %
23 2012 4 %
11 2013 0 %
12 2014 8 %
8 2015 25 %
17 2016 12 %
9 2017 11 %
Poulets à la ferme 19 2013 5 %
21 2014 0 %
10 2015 0 %
8 2016 0 %
12 2017 0 %
HumainsNote de bas de tableau 16 - *,Note de bas de tableau 16 - ** sans objet 2011 sans objet
sans objet 2012 sans objet
sans objet 2013 sans objet
sans objet 2014 sans objet
sans objet 2015 sans objet
sans objet 2016 sans objet
sans objet 2017 sans objet

Données intégrées sur l'utilisation des antimicrobiens et la résistance aux antimicrobiens

De la résistance à la ceftriaxone chez des Salmonella non typhiques et des E. coli génériques

La ceftriaxone est un antimicrobien de catégorie I (de très haute importance en médecine humaine) qui sert à traiter diverses infections chez l'humain. C'est l'antimicrobien de choix pour le traitement d'infections graves et potentiellement mortelles chez l'humain.

Bien qu'elle ne soit pas utilisée chez les animaux, un antimicrobien semblable (ceftiofur) sert à traiter diverses infections chez les animaux. Dans la plupart des cas, si un organisme est résistant à l'un de ces antimicrobien, il sera également résistant à l'autre.

Étant donné que les antimicrobiens de catégorie I sont considérés comme les plus importants pour la santé humaine, l'industrie de la volaille a pris des mesures pour réduire leur utilisation. Au milieu de l'année 2014, l'industrie de la volaille a interdit à l'échelle nationale l'utilisation d'antimicrobiens de catégorie I aux fins de prévention des maladies.

Des données subséquentes n'ont révélé aucune utilisation de ceftiofur dans les troupeaux de poulets de chair depuis 2015 ainsi qu'une réduction de la résistance à la fois chez E. coli et Salmonella provenant de poulets et de viande de poulet.

Figure 17. Baisse de l'utilisation de ceftiofur à la ferme et variation de la résistance à la ceftriaxone chez Salmonella non typhiques et E. coli provenant d'humains et de poulets entre 2013 et 2017

Figure 17. Baisse de l'utilisation de ceftiofur à la ferme et variation de la résistance à la ceftriaxone chez <em>Salmonella</em> non typhiques et E. coli provenant d'humains et de poulets entre 2013 et 2017. Équivalent textuel ci-dessous.
Figure 17 - Équivalent textuel
Baisse de l'utilisation de ceftiofur à la ferme et variation de la résistance à la ceftriaxone chez Salmonella non typhiques et E. coli provenant d'humains et de poulets entre 2013 et 2017
Année 2013 2014 2015 2016 2017
Composante Isolats résistants à la ceftriaxone
E. coli de poulet vendu au détail 26 % 21 % 13 % 7 % 6 %
Salmonella non typhiques chez les humains 6 % 6 % 5 % 4 % 4 %
E. coli de poulet vendu au détail 28 % 19 % 17 % 9 % 6 %
  Pourcentage de troupeaux ayant déclaré avoir utilisé du ceftiofur
Troupeaux de poulets de chair à la ferme 31 % 6 % 0 % 0 % 0 %

La réduction dans l'utilisation de ceftiofur et la baisse concomitante de la résistance à la ceftriaxone chez les poulets et les humains est un bon exemple d'une intervention fructueuse visant à limiter la résistance aux antimicrobiens que le PICRA continue de suivre.

Glossaire

Classe d'antimicrobiens Les antimicrobiens sont regroupés dans la même classe s'ils ont une structure chimique commune et s'ils éliminent les bactéries ou freinent leur croissance de la même manière. Le PICRA utilise les données du Clinical and Laboratory Standards Institute pour définir les classes d'antimicrobiens.
Biomasse et Population Correction Unit (PCU) Le PCU tient compte de la taille de la population, y compris le nombre et le poids (biomasse) des animaux ou des personnes qui la composent. Le PICRA ajuste (ou corrige) selon la « taille » des populations en vue d'interpréter les données sur l'utilisation, la consommation ou la vente d'antimicrobiens en utilisant les méthodes déclarées par l'European Surveillance of Veterinary Antimicrobial Consumption (surveillance européenne de la consommation d'antimicrobiens).
DDDvet Sigle signifiant « Defined Daily Dose for animals » (dose quotidienne définie pour les animaux). La quantité d'antimicrobiens administrée pendant un traitement (dose) variera selon l'antimicrobien, la manière dont il est administré (par ex., par injection, dans l'eau ou les aliments) et la population traitée (bovins, volaille, porcs). Le PICRA utilise cette mesure pour tenir compte de cette variation et interpréter les données sur l'utilisation des antimicrobiens.
mg/PCU Mesure de l'utilisation des antimicrobiens qui ajuste la quantité (milligramme/mg) d'antimicrobiens utilisés, consommés ou distribués selon la taille de la population.
DDDvet/1000 animaux-jours Mesure de l'utilisation des antimicrobiens qui tient compte à la fois des variations dans la quantité d'antimicrobiens administrés pendant un traitement (DDDvet) et de la période de temps pendant laquelle un animal ou un groupe d'animaux est traité afin d'aider à interpréter les données sur l'utilisation des antimicrobiens.

Le PICRA continuera de surveiller et de communiquer l'incidence des pratiques changeantes dans l'utilisation d'antimicrobiens sur l'occurrence de la résistance aux antimicrobiens afin de préserver leur efficacité chez les animaux et les humains.

Les analystes du PICRA travaillent en vue d'élaborer de nouvelles façons de déceler les problèmes émergents et d'intégrer les données sur différentes espèces hôtes, espèces de bactéries et régions.

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