Programme intégré canadien de surveillance de la résistance aux antimicrobiens (PICRA) 2017 : Résultats intégrés
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Promouvoir et protéger la santé des canadiens grâce au leadership, aux partenariats, à l'innovation et aux interventions en matière de santé publique, Agence de la santé publique du Canada
Préserver l'efficacité des antimicrobiens utilisés chez les humains et les animaux, Programme intégré canadien de surveillance de la résistance aux antimicrobiens
Also available in English under the title:
Canadian Integrated Program for Antimicrobial Resistance Surveillance (CIPARS) 2017: Integrated Findings
Pour obtenir plus d'information, veuillez communiquer avec :
Dolly Kambo
Adjointe exécutive
Agence de la Santé Publique du Canada
370 Speedvale Avenue Ouest, Guelph, ON N1H 7M7
Téléphone : 519-826-2174
Télécopieur : 519-826-2255
Courriel : phac.cipars-picra.aspc@canada.ca
On peut obtenir, sur demande, la présente publication en formats de substitution.
©Sa Majesté la Reine du chef du Canada, représentée par la ministre de la Santé, 2020
Date de publication : janvier 2020
La présente publication peut être reproduite sans autorisation pour usage personnel ou interne seulement, dans la mesure où la source est indiquée en entier.
Cat. : HP2-4/2017F-2-PDF
ISSN : 978-0-660-32670-2
Pub. : 190362
Citation suggérée :
Gouvernement du Canada. Programme intégré canadien de surveillance de la résistance aux antimicrobiens 2017 : Résultats intégrés. Agence de la santé publique du Canada, Guelph (Ontario), 2020.
Sur la page
- Aperçu des activités du PICRA
- Quoi de neuf pour le PICRA en 2017 ?
- Faits saillants de 2017
- Conclusions intégrées et discussion
- Glossaire
Des questions ?
phac.cipars-picra.aspc@canada.ca
https://www.canada.ca/fr/sante-publique/services/surveillance/programme-integre-canadien-surveillance-resistance-antimicrobiens-picra/rapports-publications-picra.html
Figures et tableaux du PICRA 2017
Méthodologie du PICRA
Aperçu des activités du PICRA
Figure 1. Le PICRA réunit diverses sources de données d'une manière robuste et fiable

Figure 1 - Équivalent textuel
Le PICRA réunit diverses sources de données d'une manière robuste et fiable
Ce schéma représente l'ensemble des composantes de surveillance qui contribuent au Programme intégré canadien de surveillance de la résistance aux antimicrobiens (PICRA).
La moitié supérieure de la figure regroupe les composantes de surveillance relatives à la résistance aux antimicrobiens. À la gauche, on retrouve la composante de surveillance passive (flèches vertes) associée aux échantillons cliniques de Salmonella (cercle vert) et de Campylobacter (triangle rouge) d'origine humaine. Ces échantillons d'origine humaine sont prélevés lors de la visite médicale et sont acheminés à un laboratoire local, puis à un laboratoire provincial/territorial et enfin, au Laboratoire national de microbiologie de l'Agence de la santé publique du canada (ASPC) à Winnipeg. À la droite, on retrouve la composante de surveillance passive (flèches vertes) et les trois composantes de surveillance active (flèches jaunes) provenant du secteur agroalimentaire. La composante de surveillance passive (flèches vertes) comporte des échantillons cliniques provenant d'animaux malades (bovins, porcs, poulet, chevaux et dindons) qui sont soumis aux laboratoires provinciaux ou privés de santé animale pour l'isolement de Salmonella (cercle vert). Plus à droite, on retrouve les composantes de surveillance active (flèches jaunes) qui comportent des échantillons d'origine animale provenant de la ferme (bovins, porcs, poulets et dindons), de l'abattoir (bovins de boucherie, poulets et porcs) et aussi, des échantillons de viandes vendues au détail (bœuf, porc, poulet et dindon). En général, les échantillons provenant d'animaux malades sont acheminés au Laboratoire national de microbiologie de l'ASPC à Guelph par l'entremise des laboratoires provinciaux ou privés de santé animale. En ce qui concerne les autres échantillons du secteur agroalimentaire, la plupart seront acheminés directement au Laboratoire national de microbiologie de l'ASPC à Saint-Hyacinthe pour l'isolement de Salmonella (cercle vert), de Campylobacter (triangle rouge) et d'Escherichia coli (carré vert).
Le bas de la figure regroupe les composantes de surveillance relatives à l'utilisation des antimicrobiens. Parmi celles-ci, on retrouve à gauche, les trois composantes en lien avec l'utilisation d'antimicrobiens chez les humains qui reposent sur des données de diagnostic médical, d'achats faits par les hôpitaux et des ventes provenant des pharmacies de détail. Ces données d'origine humaine sont analysées par le Système canadien de surveillance de la résistance aux antimicrobiens de l'ASPC et sont intégrées aux autres données du PICRA. Au centre, on retrouve une composante qui repose sur la surveillance d'antimicrobiens vendus pour leur utilisation dans les cultures. Ces données sont traitées par l'Agence de réglementation de la lutte antiparasitaire de Santé Canada et sont aussi intégrées à certaines données du PICRA. Il y a également une autre composante qui surveille les antimicrobiens distribués aux animaux. Celle-ci comporte les antimicrobiens distribués pour la vente aux fins d'utilisation chez les animaux de production (bovins, porcs, poulets, dindons, etc.) et les animaux de compagnie (chiens, chats, chevaux, etc.). Les données issues de cette composante sont traitées par l'Institut canadien de santé animale puis sont envoyées au PICRA pour une intégration plus poussée. À droite, on retrouve les deux composantes de surveillance ciblant l'utilisation à la ferme, les données d'utilisation d'antimicrobiens chez les poissons (traitées par Pêches et Océans Canada) et les données d'utilisation des antimicrobiens des troupeaux sentinelles (bovins, porcs, poulets et dindons).
La section centrale de ce schéma illustre la collecte de toutes les données relatives à la résistance aux antimicrobiens et à l'utilisation d'antimicrobiens au sein du programme du PICRA. Toutes les données recueillies sont intégrées de manière à dresser un portrait de l'évolution des tendances et du statut de la résistance et de l'utilisation d'antimicrobiens chez les humains et le secteur agroalimentaire au canada.
Quoi de neuf pour le PICRA en 2017 ?
Nous modernisons la manière dont nous diffusons de l'information à différents publics cibles et nous adoptons de nouveaux outils et formats de communication. Entre-temps, le PICRA continuera de fournir les mêmes renseignements, mais de façon modifiée.
Pour les données de 2017, nous publierons 4 documents :
- Sommaire
- Figures et tableaux (information résumée mais peu de texte qui l'accompagne)
- Design et méthodes
- Résultats intégrés
Utilisation des antimicrobiens
- Pêches et Océans Canada a fourni des données sur l'utilisation des antimicrobiens en aquaculture chez les poissons de mer et d'eau douce.
Résistance aux antimicrobiens
- Nous avons effectué, dans le cadre de la vente au détail, un échantillonnage en Ontario et dans les Prairies pour une partie de l'année seulement et aucun échantillonnage n'a été effectué dans la région de l'Atlantique.
- Le prélèvement d'échantillons de dindon haché vendu au détail pour la détection de Campylobacter spp. a été interrompu de façon définitive.
Faits saillants de 2017
Utilisation des antimicrobiens
En 2017, moins de fermes participant à la surveillance dans le cadre du PICRA ont déclaré avoir utilisé des antimicrobiens.
- Les ventes d'antimicrobiens ont diminué entre 2016 et 2017.
- Pour les fermes de poulets de chair et les fermes porcines qui participent à la surveillance dans le cadre du PICRA, la quantité d'antimicrobiens utilisée a diminué. Pour les fermes de dindons participantes, on a observé une faible augmentation dans l'utilisation globale déclarée.
- Les types d'antimicrobiens utilisés variaient selon les espèces animales.
- Selon les données provenant des fermes sentinelles, l'utilisation des antimicrobiens chez les dindons était généralement moins répandue que chez les poulets de chair.
Les réductions dans l'utilisation d'antimicrobiens dans les fermes de poulets de chair et les fermes porcines sont peut-être attribuables aux nouveaux règlements sur les antimicrobiens importants sur le plan médical (éliminant l'utilisation d'antimicrobiens pour stimuler la croissance et les rendant disponibles sur ordonnance seulement).
Résistance aux antimicrobiens
Depuis 2011, nous avons observé un nombre croissant d'isolats humains et agroalimentaires résistants à plus de 5 classes d'antimicrobiens.
Données intégrées sur l'utilisation des antimicrobiens et la résistance aux antimicrobiens
Chez les poulets et les humains
Utilisation de ceftiofur et résistance à la ceftriaxone
L'initiative de l'industrie de la volaille visant à éliminer l'utilisation des antimicrobiens de catégorie I (y compris le ceftiofur, une céphalosporine de troisième génération) pour prévenir les maladies semble avoir eu l'effet désiré de réduire la résistance aux antimicrobiens.
- Il n'y a eu depuis 2015 aucun cas signalé d'utilisation de ceftiofur chez les poulets de chair.
- On a observé une diminution de la RAM à la fois chez les bactéries E. coli et Salmonella prélevées chez des poulets à la ferme, à l'abattoir et achetés à l'épicerie.
- En particulier, dans les isolats de Salmonella prélevés sur des humains, la résistance à la ceftriaxone, une céphalosporine de troisième génération, a également diminué.
Campylobacter
Il y a actuellement des différences régionales dans la prévalence de Campylobacter résistants aux fluoroquinolones provenant de poulets et de viande de poulet.
En 2017, la résistance à la ciprofloxacine a surtout été observée dans les isolats humains de Campylobacter et dans le poulet vendu au détail en Colombie-Britannique comparativement à l'Alberta et l'Ontario.
Conclusion intégrées et discussion
Données intégrées sur l'utilisation des antimicrobiens
Les antimicrobiens sont regroupés en des catégories fondées sur leur importance pour la médecine humaine et les conséquences potentielles de la résistance à ces médicaments :
- Catégorie I : Très haute importance
Exemples : céphalosporines (3e et 4e générations), carbapénèmes, fluoroquinolones - Catégorie II : Haute importance
Exemples : macrolides, pénicillines - Catégorie III : Importance moyenne
Exemples : aminoglycosides, tétracyclines - Catégorie IV : Faible importance faible
Exemples : ionophores, anticoccidiens de synthèse
Tout comme en 2016, les antimicrobiens de faible importance (catégorie IV, à l'exception des flavophospholipides) ne sont plus présentés dans les rapports intégrés sur l'UAM. Les données seront fournies dans d'autres sources d'information du PICRA.
Remarque : les anticoccidiens de synthèse sont considérés comme des antimicrobiens non classés.
Nous utilisons différentes mesures et approches pour présenter les données sur les antimicrobiens utilisés chez les animaux.
Pourquoi utilisons-nous différentes mesures ?
- Il y a plusieurs façons de recueillir, d'analyser et de présenter les données sur l'utilisation des antimicrobiens.
- Aucune approche ne peut, à elle seule, convenir à tous les usages.
- Certaines mesures conviennent mieux pour suivre les tendances au fil du temps, tandis que d'autres permettent de mieux comparer différentes régions ou différentes espèces-hôtes; d'autres, encore, aident à mieux comprendre les relations entre l'utilisation et la résistance.
Comparaisons entre les humains, les animaux et les cultures végétales
Le Canada est un important producteur d'animaux destinés à la consommation pour le marché national et les marchés internationaux.
Figure 2. Estimations de la taille de la population humaine et animale comparées avec la quantité totale en kilogrammes des antimicrobiens distribués et/ou vendus en 2017

Figure 2 - Équivalent textuel
Population | Estimation du nombre | Rapport | Antimicrobiens distribués et/ou vendus (kg) |
---|---|---|---|
Humains | 36 540 268 | 1 | 249 026 |
Animaux | 768 334 311 | 21 | 948 615 |
Environ 77 % des antimicrobiens distribués ou vendusNote de bas de figure 3 - * en 2017 étaient destinés à des animaux de production, 20 % à des humains, 2 % à des plantes cultivées et 1 % à des animaux de compagnie.
Figure 3. Proportion de la quantité totale en kilogrammes des antimicrobiens distribués et/ou vendus au Canada en 2017, par secteur

- Note de bas de page figure 3 - *
-
Mesurés par kilogrammes d'ingrédients actifs.
Retour à la référence de la Note de bas de page figure 3 - *
Figure 3 - Équivalent textuel
Données de vente | % |
---|---|
Animaux de compagnie | 1 % |
Cultures | 2 % |
Humains (achats par les hôpitaux) | 3 % |
Humains (pharmacies communautaires) | 17 % |
Animaux de production de terrestre | 76 % |
Poissons de mer et d'eau douce | 1 % |
Total (dans tous les secteurs) | 100 % |
Remarque : Ce diagramme s'appuie sur le nombre total de kilogrammes distribués et n'a pas été ajusté pour tenir compte de la biomasse. Les données actuelles sur la distribution animale ne tiennent pas compte des quantités importées pour une utilisation à des fins personnelles ou comme ingrédients actifs dans les préparations pharmaceutiques, d'où les sous-estimations des quantités totales utilisées. |
Figure 4. Proportion de la quantité totale en kilogrammes des classes d'antimicrobiens distribuées et/ou vendues en 2017 chez les humains, les animaux de production et les animaux de compagnie

Figure 4 - Équivalent textuel
Humains | Animaux de production | Animaux de compagnie | |||
---|---|---|---|---|---|
Classe d'antimicrobiens | % | Classe d'antimicrobiens | % | Classe d'antimicrobiens | % |
B-lactamines (pénicillines) | 51 % | Tétracyclines | 54 % | Céphalosporines | 34 % |
Céphalosporines | 20 % | Autre antimicrobiens | 13 % | B-lactamines (pénicillines) | 31 % |
Triméthoprime et sulfamides | 8 % | B-lactamines (pénicillines) | 11 % | Triméthoprime et sulfamides | 30 % |
Fluoroquinolones et quinolones | 7 % | Macrolides | 10 % | Lincosamides | 2 % |
Macrolides | 6 % | Triméthoprime et sulfamides | 6 % | Fluoroquinolones | 1 % |
Tant pour les humains que les animaux, les ß-lactamines (pénicillines) étaient l'une des principales classes d'antimicrobiens distribuées ou vendues par kilogramme.
Bien que des antimicrobiens semblables soient autorisés chez les humains et les animaux, certaines classes d'antimicrobiens sont vendues ou distribuées plus souvent aux fins d'utilisation chez les humains.
- Les tétracyclines (catégorie III) sont surtout utilisées chez les animaux de production.
- La quantité relative de céphalosporines et de fluoroquinolones (catégorie I) destinée aux humains est plus élevée que celle qu'on destine aux animaux.
Remarque : Les céphalosporines sont des antimicrobiens de la classe des ß-lactamines, mais nous les présentons séparément pour faciliter la visualisation.
Les quantités totales d'antimicrobiens distribués pour la vente aux fins d'utilisation chez les animaux de production ont diminué, tant pour le nombre total de kilogrammes que pour les kilogrammes ajustés en fonction de la biomasse. Ce sont les valeurs les plus basses déclarées depuis le début du programme de surveillance.
Figure 5. Quantités d'antimicrobiens distribués pour une utilisation chez les animaux

Figure 5 - Équivalent textuel
Année | Total (kg) | Total (mg/PCU poids européens) | Total (mg/PCU poids canadiens) |
---|---|---|---|
2008 | 1 143 187 | 150 | 128 |
2009 | 1 141 213 | 160 | 137 |
2010 | 1 037 313 | 150 | 129 |
2011 | 1 121 715 | 168 | 145 |
2012Note de bas de figure 5 - * | 1 117 457 | 169 | 145 |
2013Note de bas de figure 5 - * | 1 118 097 | 170 | 145 |
2014Note de bas de figure 5 - * | 1 114 837 | 170 | 146 |
2015Note de bas de figure 5 - * | 1 187 136 | 183 | 157 |
2016Note de bas de figure 5 - * | 1 051 010 | 160 | 138 |
2017Note de bas de figure 5 - * | 934 873 | 141 | 122 |
|
Figure 6. Quantités d'antimicrobiens distribués pour une utilisation chez les animaux

Figure 6 - Équivalent textuel
Pays européens | mg/PCU | Canada | Médiane des pays de l'Union européenne |
---|---|---|---|
Autriche | 46 | 141 | 57 |
Belgique | 140 | 141 | 57 |
Bulgarie | 155 | 141 | 57 |
Croatie | 93 | 141 | 57 |
Chypre | 453 | 141 | 57 |
République Tchèque | 61 | 141 | 57 |
Danemark | 41 | 141 | 57 |
Estonie | 64 | 141 | 57 |
Finlande | 19 | 141 | 57 |
France | 72 | 141 | 57 |
Allemagne | 89 | 141 | 57 |
Grèce | 64 | 141 | 57 |
Hongrie | 187 | 141 | 57 |
Islande | 5 | 141 | 57 |
Irlande | 52 | 141 | 57 |
Italie | 295 | 141 | 57 |
Lettonie | 30 | 141 | 57 |
Lituanie | 38 | 141 | 57 |
Luxembourg | 36 | 141 | 57 |
Pays-Bas | 53 | 141 | 57 |
Norvège | 3 | 141 | 57 |
Pologne | 129 | 141 | 57 |
Portugal | 208 | 141 | 57 |
Roumanie | 85 | 141 | 57 |
Slovaquie | 50 | 141 | 57 |
Slovénie | 30 | 141 | 57 |
Espagne | 363 | 141 | 57 |
Suède | 12 | 141 | 57 |
Suisse | 47 | 141 | 57 |
Royaume-Uni | 45 | 141 | 57 |
Sources des données : Institut canadien de la santé animale, European Surveillance of Veterinary Antimicrobial Consumption (ESVAC), Pêches et Océans Canada, Agence de réglementation de la lutte antiparasitaire, données d'IQVIA sur les humains, fournies par les pharmacies et les hôpitaux, Système canadien de surveillance de la résistance aux antimicrobiens, Statistique Canada, Agriculture et Agroalimentaire Canada, Canada Équestre.
Comparaison des données sur l'utilisation des antimicrobiens à la ferme
Comparaison des classes d'antimicrobiens (kg d'ingrédient actif)
Il y a d'importantes différences dans les types et les quantités relatives d'antimicrobiens utilisés chez les animaux destinés à la consommation; c'est pourquoi nous avons besoin d'une surveillance continue pour ces espèces animales.
Figure 7.1 Quantités relatives des classes d'antimicrobiens pour lesquelles on a signalé une utilisation (mg/PCU) chez les animaux en 2017 : poulets de chair

Non représenté : macrolides (1 %), aminoglycosides (1 %), lincosamides-aminocyclitols (moins de 1 %).
Figure 7.2 Quantités relatives des classes d'antimicrobiens pour lesquelles on a signalé une utilisation (mg/PCU) chez les animaux en 2017 : porcs en croissance-finition

Non représenté : pleuromutilines (1%).
Figure 7.3 Quantités relatives des classes d'antimicrobiens pour lesquelles on a signalé une utilisation (mg/PCU) chez les animaux en 2017 : dindons

Non représenté : pénicillines (moins de 1%)
Figure 7.1, 7.2, 7.3 - Équivalent textuel
Poulets de chair | Porcs en croissance-finition | Dindons | |||
---|---|---|---|---|---|
Classes d'antimicrobiens | % | Classes d'antimicrobiens | % | Classes d'antimicrobiens | % |
Bacitracines | 61 % | Tétracyclines | 43 % | Bacitracines | 54 % |
Triméthoprime et sulfamides | 13 % | Lincosamides | 31 % | Streptogramines | 21 % |
Streptogramines | 10 % | Macrolides | 12 % | Triméthoprime et sulfamides | 12 % |
Pénicillines | 7 % | Sulfamides | 7 % | Macrolides | 11 % |
Orthosomycines | 6 % | Pénicillines | 4 % | Tétracyclines | 1 % |
Tétracyclines | 2 % | Streptogramines | 2 % | aucune donnée disponible | aucune donnée disponible |
Tendances Temporelles de l'utilisation des antimicrobiens
Poulets de chair
La surveillance à la ferme a révélé une baisse dans l'utilisation d'antimicrobiens chez les poulets de chair de 2016 à 2017.
Compte tenu du nombre et du poids des poulets, les principaux antimicrobiens déclarés étaient :
- Bacitracines
- Triméthoprimes
- Streptogramines
Compte tenu du nombre de doses, les principaux antimicrobiens déclarés étaient :
- Bacitracines
- Streptogramines
- Orthosomycines
Figure 8. Tendances temporelles en mg/PCU pour les poulets de chair au Canada, de 2013 à 2017

Figure 8 - Équivalent textuel
Année | 2013 | 2014 | 2015 | 2016 | 2017 | |
---|---|---|---|---|---|---|
Nombre de troupeaux | 99 | 143 | 136 | 136 | 138 | |
Classe d'antimicrobiens | ||||||
I | Fluoroquinolones | < 0,1 | 0 | 0 | 0 | 0 |
Céphalosporines de troisième génération | < 0,1 | < 0,1 | 0 | 0 | 0 | |
II | Aminoglycosides | < 0,1 | 2 | 1 | 0,5 | 1 |
Lincosamides-aminocyclitols | 0,1 | 0,1 | 0,2 | 0,1 | 0,1 | |
Macrolides | 7 | 11 | 7 | 3 | 1 | |
11 | 19 | 14 | 5 | 8 | ||
Streptogramines | 24 | 8 | 6 | 14 | 13 | |
Triméthoprime-sulfamides | 20 | 24 | 26 | 14 | 16 | |
III | Bacitracines | 75 | 79 | 74 | 82 | 77 |
Tétracyclines | 5 | 3 | 8 | 0 | 2 | |
IV | Flavophospholipides | 0,2 | 0 | 0,3 | < 0,1 | 0,1 |
S.O. | Orthosomycines | 0 | 7 | 10 | 11 | 8 |
Total | 142 | 153 | 147 | 130 | 127 |
Figure 9. Tendances temporelles en DDDvetCA/1000 poulets-jours à risque pour les poulets de chair, de 2013 à 2017

Figure 9 - Équivalent textuel
Année | 2013 | 2014 | 2015 | 2016 | 2017 | |
---|---|---|---|---|---|---|
Nombre de troupeaux | 99 | 143 | 136 | 136 | 138 | |
Classe d'antimicrobiens | ||||||
I | Fluoroquinolones | 0,04 | 0 | 0 | 0 | 0 |
Céphalosporines de troisième génération | 1 | 0,1 | 0 | 0 | 0 | |
II | Aminoglycosides | 0,0 | 2 | 2 | 1 | 1 |
Lincosamides-aminocyclitols | 0,5 | 0,5 | 1 | 0,5 | 0,5 | |
Macrolides | 8 | 12 | 7 | 3 | 1 | |
Pénicillines | 34 | 33 | 47 | 25 | 31 | |
Streptogramines | 237 | 83 | 63 | 139 | 128 | |
Triméthoprime-sulfamides | 85 | 85 | 89 | 50 | 61 | |
III | Bacitracines | 217 | 232 | 213 | 239 | 224 |
Tétracyclines | 9 | 4 | 15 | 1 | 4 | |
S.O. | Orthosomycines | 0 | 72 | 98 | 117 | 79 |
Total | 591 | 524 | 535 | 576 | 529 |
Porcs en croissance-finition
Un porc en croissance-finition est un porc qui pèse environ 25 kg de moins que le poids du marché. La surveillance des fermes révèle une baisse dans l'utilisation d'antimicrobiens chez les porcs en croissance-finition de 2016 à 2017.
Compte tenu du nombre et du poids des porcs, les principaux antimicrobiens déclarés étaient :
- Tétracycline
- Lincosamides
- Macrolides
Compte tenu du nombre de doses, les principaux antimicrobiens déclarés étaient :
- Lincosamides
- Tétracyclines
- Macrolides
Figure 10. Tendances temporelles en mg/PCU pour les porcs en croissance-finition au Canada, de 2009 à 2017

Figure 10 - Équivalent textuel
Année | 2009 | 2010 | 2011 | 2012 | 2013 | 2014 | 2015 | 2016 | 2017 | |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
Nombre de troupeaux | 95 | 90 | 93 | 87 | 89 | 95 | 85 | 91 | 82 | |
Classe d'antimicrobiens | ||||||||||
II | Lincosamides | 28,0 | 20,1 | 25,1 | 23,2 | 31,3 | 31,1 | 31,9 | 28,1 | 32,6 |
Macrolides | 35,9 | 43,7 | 44,2 | 43,3 | 36,8 | 33,2 | 27,3 | 27,0 | 12,5 | |
Pénicillines | 2,0 | 2,5 | 1,2 | 0,8 | 4,9 | 4,9 | 3,0 | 2,9 | 3,7 | |
Streptogramines | < 0,1 | < 0,1 | < 0,1 | 2,6 | 0,8 | 1,3 | 9,0 | 0,4 | 1,6 | |
III | Aminogylcosides | 0,2 | 0,1 | 0,4 | 0,0 | 0,0 | 0,6 | 0,4 | 0,0 | 0,0 |
Bacitracines | 0,0 | 0,8 | 0,0 | 0,0 | 0,8 | 0,0 | 0,0 | 0,0 | 0,0 | |
Pleuromutilines | < 0,1 | 1,7 | 1,8 | 2,1 | 3,2 | 6,0 | 4,7 | 1,9 | 1,5 | |
Sulfamides | 3,3 | 0,8 | 0,9 | 0,5 | 2,3 | 2,7 | 2,7 | 3,5 | 7,3 | |
Tétracyclines | 87,5 | 73,0 | 83,6 | 83,1 | 66,3 | 84,7 | 97,0 | 51,6 | 44,9 | |
IV | Flavophospholipides | 0,1 | 0,1 | < 0,1 | 0,1 | < 0,1 | < 0,1 | 0,1 | 0,2 | 0,2 |
Total | aucune donnée disponible | 157,1 | 142,9 | 157,2 | 155,7 | 146,4 | 164,6 | 176,3 | 115,5 | 104,3 |
Figure 11. Tendances temporelles en DDDvetCA/1000 porcs-jours à risque pour les porcs en croissance-finition, de 2009 à 2017

Figure 11 - Équivalent textuel
Année | 2009 | 2010 | 2011 | 2012 | 2013 | 2014 | 2015 | 2016 | 2017 | |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
Nombre de troupeaux | 95 | 90 | 93 | 87 | 89 | 95 | 85 | 91 | 82 | |
Antimicrobien | ||||||||||
II | Lincosamides | 59 | 47 | 49 | 49 | 79 | 68 | 60 | 49 | 57 |
Macrolides | 104 | 122 | 129 | 122 | 103 | 92 | 76 | 78 | 37 | |
Pénicillines | 8 | 10 | 5 | 3 | 20 | 20 | 12 | 11 | 15 | |
Streptogramines | 0,1 | 0,1 | 0,3 | 7 | 2 | 4 | 24 | 1 | 4 | |
III | Aminocyclitols | 2 | 1 | 4 | 0 | 0 | 6 | 4 | 0 | 0 |
Bacitracines | 0 | 2 | 0 | 0 | 2 | 0 | 0 | 0 | 0 | |
Pleuromutilines | 0.1 | 3 | 4 | 4 | 6 | 11 | 9 | 4 | 0 | |
Sulfamides | 7 | 2 | 2 | 1 | 5 | 5 | 5 | 7 | 15 | |
Tétracyclines | 87 | 64 | 73 | 72 | 58 | 72 | 82 | 44 | 38 | |
Total | 268 | 250 | 266 | 258 | 276 | 278 | 274 | 194 | 168 |
Dindons
L'utilisation globale d'antimicrobiens déclarée pour les dindons en 2017 était beaucoup plus faible que pour les poulets de chair et les porcs en croissance-finition.
Compte tenu du nombre et du poids des dindons, les principaux antimicrobiens déclarés étaient :
- Bacitracines
- Streptogramines
- Triméthoprime et sulfamides
Compte tenu du nombre de doses, les principaux antimicrobiens déclarés étaient :
- Streptogramines
- Bacitracines
- Triméthoprime et sulfamides
Figure 12. Tendances temporelles en mg/PCU pour les dindons au Canada, de 2016 à 2017

Figure 12 - Équivalent textuel
Année | 2016 | 2017 |
---|---|---|
Nombre de troupeaux | 72 | 74 |
Classe d'antimicrobiens | ||
Flavophospholipides | 0 | 1 |
Tétracyclines | 5 | 1 |
Bacitracines | 37 | 33 |
Triméthoprime et sulfamides | 2 | 8 |
Streptogramines | 12 | 13 |
Pénicillines | 1 | 1 |
Macrolides | 3 | 7 |
Aminoglycosides | 0,4 | 0,2 |
Fluoroquinolones | 0 | 0 |
Total | 60,6 | 63,1 |
Figure 13. Tendances temporelles en DDDvet par 1000 dindons-jours à risque au Canada, de 2016 à 2017

Figure 13 - Équivalent textuel
Année | 2016 | 2017 |
---|---|---|
Nombre de troupeaux | 72 | 74 |
Classe d'antimicrobiens | ||
Tétracyclines | 4 | 0 |
Bacitracines | 43 | 38 |
Triméthoprime et sulfamides | 5 | 13 |
Streptogramines | 48 | 52 |
Pénicillines | 2 | 1 |
Macrolides | 1 | 3 |
Aminoglycosides | 0 | 0 |
Fluoroquinolones | 1 | 0 |
Total | 103 | 108 |
Raisons de l'utilisation d'antimicrobiens
- Pour les poulets de chair, les dindons et les porcs en croissance-finition, la principale raison motivant l'administration d'antimicrobiens en 2017 était la prévention de maladies.
- En 2017, l'utilisation globale d'antimicrobiens déclarée pour les poulets de chair et les porcs en croissance-finition a diminué.
Figure 14. Quantité d'antimicrobiens utilisés (mg/PCU) par raison; PICRA à la ferme, de 2013 à 2017

Figure 14 - Équivalent textuel
Année | 2013 | 2014 | 2015 | 2016 | 2017 | |||||||
---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
Secteur | Porcs C-F | Poulets de chair | Porcs C-F | Poulets de chair | Porcs C-F | Poulets de chair | Porcs C-F | Poulets de chair | Dindons | Porcs C-F | Poulets de chair | Dindons |
Fermes sentinelles | 89 | 99 | 95 | 143 | 85 | 136 | 91 | 136 | 72 | 82 | 138 | 74 |
Traitement des maladies | 23 | 28 | 26 | 42 | 16 | 31 | 4 | 14 | 3 | 4 | 18 | 6 |
Prévention des maladies | 85 | 101 | 88 | 106 | 90 | 115 | 77 | 116 | 58 | 54 | 109 | 56 |
Promoteur de croissance | 38 | 13 | 50 | 5 | 70 | 1 | 35 | 0 | 0 | 46 | 1 | 1 |
Total | 146 | 142 | 164 | 152 | 176 | 147 | 116 | 130 | 61 | 104 | 127 | 63 |
Les données sur les porcs concernent uniquement aux antimicrobiens utilisés dans les aliments; les données sur les porcs et les dindons incluent toutes les voies d'administration.
Données intégrées sur la résistance aux antimicrobiens
Dans cette section, nous mettons en évidence 2 cas de résistance : un cas de Salmonella hautement résistant et un de Campylobacter hautement résistant à la fluoroquinolone.
Le nombre d'isolats hautement résistants aux antimicrobiens est en hausse
- En 2017, le PICRA a effectué des tests de résistance pour 7 classes d'antimicrobiens.
- Bien qu'il n'existe aucune norme internationale définissant les isolats hautement résistants, le PICRA considère que les isolats résistants à au moins 6 classes d'antimicrobiens sont hautement résistants.
Des Salmonella hautement résistants aux antimicrobiens
- Entre 2008 et 2016, on a observé une augmentation significative du nombre d'isolats de Salmonella provenant de sources humaines et agroalimentaires; toutefois, il y a eu une baisse en 2017.
- En 2017, on a déterminé que 76 isolats de Salmonella provenant des sources ci-dessous étaient hautement résistants aux antimicrobiens :
Bovins
- Bovins malades (isolats cliniques)
- La plupart étaient de type S. Dublin et S. Typhimurium
Porcs
- Porcs en santé (isolats prélevés à la ferme et à l'abattoir)
- Porcs malades (isolats cliniques)
Humains
- Tous les isolats cliniques
- Certains isolats affichent une résistance aux 7 classes d'antimicrobiens
Figure 15. Nombre d'isolats de Salmonella résistants à au moins 6 classes d'antimicrobiens de 2008 à 2017

Figure 15 - Équivalent textuel
Année | Bovins | Porcs | Poulets | Dindons | Humains (non typhique) |
---|---|---|---|---|---|
2008 | 0 | 0 | 0 | 0 | 7 |
2009 | 0 | 0 | 0 | 0 | 10 |
2010 | 0 | 0 | 0 | 0 | 8 |
2011 | 5 | 2 | 0 | 2 | 10 |
2012 | 7 | 0 | 0 | 3 | 8 |
2013 | 26 | 2 | 0 | 3 | 16 |
2014 | 32 | 7 | 0 | 0 | 12 |
2015 | 39 | 16 | 0 | 0 | 25 |
2016 | 52 | 21 | 0 | 0 | 32 |
2017 | 31 | 8 | 0 | 1 | 36 |
- Une importante différence à noter est que des isolats d'E. coli hautement résistants ont été détectés chez des poulets et d'autres espèces hôtes.
Des Campylobacter résistants aux fluoroquinolones
- La résistance à la ciprofloxacine des échantillons de Campylobacter provenant de poulets a continué de varier avec le temps et selon les régions, bien que la Colombie-Britannique ait continué d'afficher la plus forte proportion d'isolats résistants pour toutes les composantes de surveillance.
- La résistance à la ciprofloxacine a surtout été observée dans les isolats humains provenant de la Colombie-Britannique comparativement à ceux de l'Alberta et de l'Ontario.
- Malgré les différentes tendances dans la résistance à la ciprofloxacine observée dans les isolats de Campylobacter provenant de différentes régions et composantes de la surveillance, aucune des fermes sentinelles de poulet de chair n'a déclaré avoir utilisé des fluoroquinolones depuis 2013.
Figure 16. Résistance à la ciprofloxacine dans les isolats de Campylobacter provenant de poulet au fil du temps et selon la région; PICRA, de 2011 à 2017

Figure 16 - Équivalent textuel
Population | Province | Nombre d'isolats | Année | % |
---|---|---|---|---|
Poulet vendu au détail | Colombie-Britannique | 71 | 2011 | 13 % |
73 | 2012 | 8 % | ||
57 | 2013 | 26 % | ||
43 | 2014 | 21 % | ||
46 | 2015 | 41 % | ||
65 | 2016 | 35 % | ||
74 | 2017 | 32 % | ||
Poulets à l'abattoir | 39 | 2011 | 18 % | |
47 | 2012 | 4 % | ||
43 | 2013 | 28 % | ||
46 | 2014 | 24 % | ||
52 | 2015 | 40 % | ||
44 | 2016 | 39 % | ||
47 | 2017 | 43 % | ||
Poulets à la ferme | 27 | 2013 | 41 % | |
26 | 2014 | 27 % | ||
25 | 2015 | 24 % | ||
31 | 2016 | 29 % | ||
44 | 2017 | 36 % | ||
HumainsNote de bas de tableau 16 - *,Note de bas de tableau 16 - ** | 222 | 2011 | 34 % | |
276 | 2012 | 38 % | ||
232 | 2013 | 38 % | ||
222 | 2014 | 45 % | ||
sans objet | 2015 | sans objet | ||
sans objet | 2016 | sans objet | ||
28 | 2017 | 39 % |
Population | Province | Nombre d'isolats | Année | % |
---|---|---|---|---|
Poulet vendu au détail | Prairies | 25 | 2011 | 4 % |
40 | 2012 | 5 % | ||
25 | 2013 | 4 % | ||
67 | 2014 | 12 % | ||
65 | 2015 | 9 % | ||
16 | 2016 | 6 % | ||
10 | 2017 | 30 % | ||
Poulets à l'abattoir | 21 | 2011 | 5 % | |
33 | 2012 | 6 % | ||
21 | 2013 | 0 % | ||
36 | 2014 | 0 % | ||
24 | 2015 | 0 % | ||
20 | 2016 | 5 % | ||
34 | 2017 | 15 % | ||
Poulets à la ferme | 15 | 2013 | 0 % | |
11 | 2014 | 0 % | ||
46 | 2015 | 2 % | ||
28 | 2016 | 14 % | ||
30 | 2017 | 0 % | ||
HumainsNote de bas de tableau 16 - *,Note de bas de tableau 16 - ** | sans objet | 2011 | sans objet | |
sans objet | 2012 | sans objet | ||
sans objet | 2013 | sans objet | ||
sans objet | 2014 | sans objet | ||
sans objet | 2015 | sans objet | ||
29 | 2016 | 45 % | ||
69 | 2017 | 31 % |
Population | Province | Nombre d'isolats | Année | % |
---|---|---|---|---|
Poulet vendu au détail | Ontario | 71 | 2011 | 6 % |
88 | 2012 | 16 % | ||
84 | 2013 | 8 % | ||
76 | 2014 | 12 % | ||
39 | 2015 | 15 % | ||
46 | 2016 | 15 % | ||
29 | 2017 | 3 % | ||
Poulets à l'abattoir | 29 | 2011 | 3 % | |
41 | 2012 | 15 % | ||
43 | 2013 | 16 % | ||
62 | 2014 | 13 % | ||
42 | 2015 | 7 % | ||
67 | 2016 | 7 % | ||
40 | 2017 | 20 % | ||
Poulets à la ferme | 20 | 2013 | 20 % | |
35 | 2014 | 6 % | ||
36 | 2015 | 36 % | ||
26 | 2016 | 0 % | ||
36 | 2017 | 14 % | ||
HumainsNote de bas de tableau 16 - *,Note de bas de tableau 16 - ** | sans objet | 2011 | sans objet | |
sans objet | 2012 | sans objet | ||
sans objet | 2013 | sans objet | ||
sans objet | 2014 | sans objet | ||
sans objet | 2015 | sans objet | ||
106 | 2016 | 22 % | ||
18 | 2017 | 28 % |
Population | Province | Nombre d'isolats | Année | % |
---|---|---|---|---|
Poulet vendu au détail | Québec | 57 | 2011 | 0 % |
79 | 2012 | 3 % | ||
58 | 2013 | 4 % | ||
54 | 2014 | 4 % | ||
49 | 2015 | 2 % | ||
49 | 2016 | 6 % | ||
52 | 2017 | 6 % | ||
Poulets à l'abattoir | 9 | 2011 | 0 % | |
23 | 2012 | 4 % | ||
11 | 2013 | 0 % | ||
12 | 2014 | 8 % | ||
8 | 2015 | 25 % | ||
17 | 2016 | 12 % | ||
9 | 2017 | 11 % | ||
Poulets à la ferme | 19 | 2013 | 5 % | |
21 | 2014 | 0 % | ||
10 | 2015 | 0 % | ||
8 | 2016 | 0 % | ||
12 | 2017 | 0 % | ||
HumainsNote de bas de tableau 16 - *,Note de bas de tableau 16 - ** | sans objet | 2011 | sans objet | |
sans objet | 2012 | sans objet | ||
sans objet | 2013 | sans objet | ||
sans objet | 2014 | sans objet | ||
sans objet | 2015 | sans objet | ||
sans objet | 2016 | sans objet | ||
sans objet | 2017 | sans objet |
Données intégrées sur l'utilisation des antimicrobiens et la résistance aux antimicrobiens
De la résistance à la ceftriaxone chez des Salmonella non typhiques et des E. coli génériques
La ceftriaxone est un antimicrobien de catégorie I (de très haute importance en médecine humaine) qui sert à traiter diverses infections chez l'humain. C'est l'antimicrobien de choix pour le traitement d'infections graves et potentiellement mortelles chez l'humain.
Bien qu'elle ne soit pas utilisée chez les animaux, un antimicrobien semblable (ceftiofur) sert à traiter diverses infections chez les animaux. Dans la plupart des cas, si un organisme est résistant à l'un de ces antimicrobien, il sera également résistant à l'autre.
Étant donné que les antimicrobiens de catégorie I sont considérés comme les plus importants pour la santé humaine, l'industrie de la volaille a pris des mesures pour réduire leur utilisation. Au milieu de l'année 2014, l'industrie de la volaille a interdit à l'échelle nationale l'utilisation d'antimicrobiens de catégorie I aux fins de prévention des maladies.
Des données subséquentes n'ont révélé aucune utilisation de ceftiofur dans les troupeaux de poulets de chair depuis 2015 ainsi qu'une réduction de la résistance à la fois chez E. coli et Salmonella provenant de poulets et de viande de poulet.
- La plupart des résistances à la ceftriaxone chez les humains ont été observées dans des isolats de Salmonella Heidelberg. La résistance à la ceftriaxone dans les isolats de Salmonella Heidelberg provenant d'humains a diminué à 12 % en 2017 alors qu'elle était de 15% en 2016.
- Nous observons des baisses semblables dans la résistance à la ceftriaxone pour les isolats de poulets à l'abattoir et à la ferme, ainsi que des tendances semblables pour les isolats d'E. coli.
Figure 17. Baisse de l'utilisation de ceftiofur à la ferme et variation de la résistance à la ceftriaxone chez Salmonella non typhiques et E. coli provenant d'humains et de poulets entre 2013 et 2017

Figure 17 - Équivalent textuel
Année | 2013 | 2014 | 2015 | 2016 | 2017 |
---|---|---|---|---|---|
Composante | Isolats résistants à la ceftriaxone | ||||
E. coli de poulet vendu au détail | 26 % | 21 % | 13 % | 7 % | 6 % |
Salmonella non typhiques chez les humains | 6 % | 6 % | 5 % | 4 % | 4 % |
E. coli de poulet vendu au détail | 28 % | 19 % | 17 % | 9 % | 6 % |
Pourcentage de troupeaux ayant déclaré avoir utilisé du ceftiofur | |||||
Troupeaux de poulets de chair à la ferme | 31 % | 6 % | 0 % | 0 % | 0 % |
La réduction dans l'utilisation de ceftiofur et la baisse concomitante de la résistance à la ceftriaxone chez les poulets et les humains est un bon exemple d'une intervention fructueuse visant à limiter la résistance aux antimicrobiens que le PICRA continue de suivre.
Glossaire
Classe d'antimicrobiens | Les antimicrobiens sont regroupés dans la même classe s'ils ont une structure chimique commune et s'ils éliminent les bactéries ou freinent leur croissance de la même manière. Le PICRA utilise les données du Clinical and Laboratory Standards Institute pour définir les classes d'antimicrobiens. |
Biomasse et Population Correction Unit (PCU) | Le PCU tient compte de la taille de la population, y compris le nombre et le poids (biomasse) des animaux ou des personnes qui la composent. Le PICRA ajuste (ou corrige) selon la « taille » des populations en vue d'interpréter les données sur l'utilisation, la consommation ou la vente d'antimicrobiens en utilisant les méthodes déclarées par l'European Surveillance of Veterinary Antimicrobial Consumption (surveillance européenne de la consommation d'antimicrobiens). |
DDDvet | Sigle signifiant « Defined Daily Dose for animals » (dose quotidienne définie pour les animaux). La quantité d'antimicrobiens administrée pendant un traitement (dose) variera selon l'antimicrobien, la manière dont il est administré (par ex., par injection, dans l'eau ou les aliments) et la population traitée (bovins, volaille, porcs). Le PICRA utilise cette mesure pour tenir compte de cette variation et interpréter les données sur l'utilisation des antimicrobiens. |
mg/PCU | Mesure de l'utilisation des antimicrobiens qui ajuste la quantité (milligramme/mg) d'antimicrobiens utilisés, consommés ou distribués selon la taille de la population. |
DDDvet/1000 animaux-jours | Mesure de l'utilisation des antimicrobiens qui tient compte à la fois des variations dans la quantité d'antimicrobiens administrés pendant un traitement (DDDvet) et de la période de temps pendant laquelle un animal ou un groupe d'animaux est traité afin d'aider à interpréter les données sur l'utilisation des antimicrobiens. |
Le PICRA continuera de surveiller et de communiquer l'incidence des pratiques changeantes dans l'utilisation d'antimicrobiens sur l'occurrence de la résistance aux antimicrobiens afin de préserver leur efficacité chez les animaux et les humains.
Les analystes du PICRA travaillent en vue d'élaborer de nouvelles façons de déceler les problèmes émergents et d'intégrer les données sur différentes espèces hôtes, espèces de bactéries et régions.
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