Femmes en technologie de l’information (TI) : Erica

Erica Ren
  • Quel est le titre de votre poste actuel et vos principales responsabilités?

    Je suis le directeur du service Gouvernement ouvert et Analyses de données à l’Agence des services frontaliers du Canada (ASFC). Mes responsabilités consistent à fournir des services pour appuyer les programmes d’analyse et l’initiative Gouvernement ouvert à l’Agence. Nous aidons également à promouvoir l’utilisation des données comme un outil stratégique pour améliorer la prise de décisions d’affaires.

  • Quel était votre premier travail dans la fonction publique fédérale et depuis combien de temps êtes-vous dans la fonction publique?

    Wow, mon premier emploi… J’ai en fait été recruté comme étudiant du PFETE. Mon premier emploi a donc été comme concepteur de sites Web à Patrimoine canadien. J’ai débuté en 2005. J’en suis donc à ma 12e année à la fonction publique.

  • Où êtes-vous allée à l’école et qu’y avez-vous étudié?

    J’ai commencé mes études universitaires à l’Université de Calgary avant de m’inscrire à l’Université d’Ottawa. J’ai reçu un baccalauréat et une maîtrise en génie ainsi qu’un MBA. Comme je possédais deux diplômes très axés sur les sciences et le génie, je suis retourné aux études pour obtenir un MBA afin d’en apprendre davantage sur le côté humain des affaires.

  • Qu’est-ce qui a éveillé votre intérêt par l’informatique?

    C’est en fait l’aspect « résolution de problèmes » : penser de façon logique pour examiner un problème complexe, le décortiquer en petits éléments et produire des résultats réels. Le côté technologique me fascinait également. Dans ma troisième année, l’un des projets auxquels je me rappelle avoir participé consistait à concevoir un robot qui se servait d’images numériques pour calculer la prise et la proximité et pouvoir saisir de petits objets, comme un crayon ou une gomme à effacer. Cela me fascinait beaucoup, car les êtres humains ont la capacité de créer, à partir de zéros et de uns, un robot réellement capable de saisir des objets. De plus, mon père est un ingénieur en électricité. Il y a donc un peu d’hérédité dans tout cela également. Grandir avec lui a toujours été intéressant, car il rapportait toujours à la maison les derniers gadgets électroniques.

  • Quel est l’aspect le plus gratifiant ou le plus motivant de votre travail, ou qu’est-ce que vous aimez le plus dans votre travail?

    Il y en a tellement! Je crois que c’est de livrer un produit en sachant que vous aidez l’organisation à accomplir son mandat. L’ASFC a la responsabilité de faciliter et de surveiller les déplacements et le commerce au-delà des frontières du Canada. Ce que je trouve réellement gratifiant, c’est de savoir que ce qu’on fait contribue vraiment à aider des gens. Avec la question des temps d’attente et le programme Nexus, par exemple, on voit réellement la différence que l’on fait pour tous les Canadiens. Vous le voyez de vos yeux.

  • Qu’est-ce qui vous a aidé à être mobile dans la fonction publique et/ou à faire progresser votre carrière?

    Je crois surtout que la fonction publique fait l’impossible pour fournir des ressources et des outils à ceux qui ont du talent. Si vous travaillez fort, vous obtiendrez l’appui nécessaire pour avancer, autant dans votre carrière que dans votre vie personnelle. J’ai eu la chance d’être accompagné par un très grand mentor quand j’ai commencé ma carrière. Mon tout premier gestionnaire m’a grandement appuyé pour que je poursuive ma formation et que j’entreprenne des tâches intéressantes et importantes.

  • Sentez-vous que vous avez l’occasion de faire une différence dans les services aux Canadiens, et si oui, comment?

    Cette question me tient beaucoup à cœur, car je crois que la plupart des gens entrent dans la fonction publique pour faire une différence. Ce n’est pas une question d’argent; c’est plutôt de voir que les résultats directs qu’on obtient changent réellement notre perception et notre appréciation du travail qu’on fait, et c’est particulièrement vrai dans mon rôle actuel. Dans la fonction publique, vous devenez une partie intégrante de la vie des Canadiens moyens. C’est ce sentiment qui m’a amené ici.

  • Les statistiques montrent que l’Informatique est toujours un domaine plutôt masculin. Selon vous, comment la fonction publique peut-elle recruter plus de femmes à des postes d’informatique?

    La fonction publique possède un très solide programme d’équité en matière d’emploi, et c’est un bon point de départ pour atteindre l’égalité des genres dans l’ensemble de l’effectif. J’aimerais que le gouvernement fédéral tende davantage la main aux universités, aux collèges et à tous ceux et celles qui sont à un tournant dans leur carrière. Il faut que les jeunes femmes apprennent à quel point ce domaine peut être gratifiant et combien il offre de possibilités.

  • Y a-t-il dans votre entourage professionnel des femmes que vous admirez tout particulièrement ou qui vous inspirent dans votre domaine?

    Nous sommes peu nombreuses dans le domaine de la science et de la technologie, mais il y a des femmes avec lesquelles je travaille que je respecte énormément. L’une de mes collègues, Céline Beauregard, occupe un poste en gestion de l’information; c’est réellement quelqu’un que je respecte et que j’admire beaucoup. Son dévouement à son travail est indéniable. Je crois que beaucoup de fonctionnaires ont choisi cette carrière pour pouvoir servir réellement le public, et elle en fait partie.

  • Que diriez-vous aux jeunes filles qui pensent à poursuivre une carrière en technologie?

    Je leur dirais sans hésiter, allez-y. Il n’y a aucune restriction, et le fait d’appartenir à une minorité visible vous donne encore plus de chances de réussir. Cela vous mettra dans une très bonne position, car si vous êtes prêtes à faire du bon travail et à travailler aussi fort que les autres, vous vivrez l’expérience la plus enrichissante de votre vie. C’est également une excellente façon de montrer au monde que les femmes peuvent faire exactement la même chose que les hommes. Arrêtez de regarder les statistiques. Au fond, il est vrai que le domaine des TI est dominé par les hommes, mais vous aurez d’autant plus de chances de vous mettre en évidence.

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