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Stratégies de transformation

Le Bureau des grands projets soutient également les secteurs d'intérêt et d’activité stratégiques qui seront transformateurs pour le Canada et sa population. Ce travail s'effectue selon deux axes généraux :

  • Transformation des processus : Le Bureau des grands projets travaillera à transformer les processus réglementaires de façon à pouvoir offrir la certitude que chaque projet sera évalué dans un délai de deux ans, du début à la fin.
  • Projets et concepts transformateurs : Le Bureau des grands projets travaillera sur des projets et concepts transformateurs pour le Canada, notamment l’exploitation des minéraux critiques, l’énergie éolienne, les infrastructures essentielles dans le Nord, les ports et les infrastructures de transport donnant aux Canadiens et à nos marchandises l'accès au reste du monde, ainsi que les technologies novatrices de captage, de stockage et de gestion du carbone. Bien que ces projets et concepts présentent un potentiel illimité et remplissent les critères fixés en ce qui concerne la croissance, la sécurité, la diversification des marchés et la réconciliation, ils n’en sont qu’à leurs débuts et doivent être peaufinés.

Le Bureau des grands projets va créer des équipes de développement des affaires qui travailleront avec les provinces, les territoires, les promoteurs et les peuples autochtones afin de concrétiser ces projets d’intérêt national.

Projets transformateurs

Minéraux critiques

Le Canada peut être une puissance dans le domaine de l’extraction et de la valorisation des minéraux critiques pour les industries qui peuvent émerger au Canada et pour diversifier et servir les marchés d’exportation. L’une des priorités du Bureau des grands projets sera d’aider un plus grand nombre de projets de minéraux critiques à prendre des décisions finales en matière d’investissement, en mettant l’accent sur la durabilité et la certitude réglementaire. Ainsi, les promoteurs de projets de minéraux critiques qui collaborent avec les communautés autochtones et locales, les investisseurs, et les provinces et territoires pourront développer des projets comme la Fosse du Labrador au Québec et à Terre-Neuve-et-Labrador, le corridor de conservation des minéraux critiques du Nord-Ouest en Colombie-Britannique et le Cercle de feu en Ontario. La stratégie conduira à la construction de ports et de routes et se concentrera sur le premier et le dernier kilomètre. Le Canada, grâce à son leadership au G7, établit également des liens avec des partenaires mondiaux afin de mettre sur pied une alliance pour minéraux critiques afin de jumeler les projets qui offrent un approvisionnement sûr et les partenaires mondiaux dont les industries génèrent une demande. Ce travail permet de saisir les occasions de créer de nouvelles chaînes de valeur des minéraux critiques pour les technologies propres et les applications dans le domaine de la défense, par exemple : développer des « mines à des aimants » en utilisant nos ressources en terres rares, renforcer les capacités de traitement et de fabrication et effectuer le raffinage et le traitement des minéraux nécessaires à la production d’énergie propre, au stockage de l’électricité et à la fabrication de véhicules électriques.

Wind West Atlantic Energy

Il s’agit d’un projet qui exploiterait plus de 60 GW de potentiel éolien en Nouvelle-Écosse et dans l’ensemble du Canada atlantique, en reliant cette énergie renouvelable et sans émissions à l’Est du pays et au Canada atlantique pour répondre à la demande en croissance rapide. Le Bureau des grands projets fera progresser le projet éolien «Wind West »  dans l’Atlantique avec les promoteurs afin d’en faire l’élaboration et d’offrir la certitude réglementaire qui attire les investissements privés et ouvre la voie à l’exploitation à long terme des ressources éoliennes dans les provinces maritimes. Le projet éolien « Wind West » pourrait être le premier projet d’exploitation de l’énergie éolienne extracôtière au Canada et établirait l’échelle, l’orientation et la trajectoire de la croissance future. L’obtention d’une capacité de 5 000 MW au cours de la première phase pourrait permettre de produire 24 TWh d’énergie propre chaque année et de générer des milliards de dollars en nouveaux investissements et en activité économique partout au Canada, sous l’impulsion du secteur privé. Ce partenariat énergétique de l’Est pourrait inclure d’importants projets, comme des interconnexions entre le Nouveau-Brunswick et la Nouvelle-Écosse, des câbles de transport entre l’Île-du-Prince-Édouard et le Nouveau-Brunswick ainsi que le Québec, et la mise en valeur de Churchill Falls et de l’île Gull à Terre-Neuve-et-Labrador.

Pathways Plus

Un projet de captage, d’utilisation et de stockage du carbone en Alberta assorti d’une infrastructure énergétique supplémentaire qui soutiendrait un secteur de l’énergie conventionnelle solide tout en réduisant la quantité et l’intensité des émissions des sables bitumineux. Ce projet a le potentiel de faciliter des exportations de pétrole ayant une faible empreinte carbone de la région des sables bitumineux de l’Alberta vers une variété de marchés possibles. Le Bureau des grands projets élaborera une stratégie pour construire le projet de Pathways qui réduirait les émissions en amont du secteur de l’énergie classique, tout en catalysant l’investissement privé dans une infrastructure énergétique supplémentaire qui soutiendrait un secteur de l’énergie classique fort tout en réduisant la quantité et l’intensité des émissions des sables bitumineux. Le projet du Pathways représente 16,5 milliards de dollars en PIB, 12,2 milliards de dollars en revenus du travail et entre 18 500 et 43 000 emplois par année.

Corridor économique et de sécurité pour l’Arctique

Le corridor économique et de sécurité pour l’Arctique est une bouée de sauvetage stratégique. Conçu comme une infrastructure à double usage, il appuie les objectifs du Canada en matière de défense et d’économie. Qu’il s’agisse de ports fortifiés, de routes toutes saisons, de pistes d’atterrissage ou de systèmes de communication, il est conçu pour servir les opérations militaires et le développement commercial. Ce corridor renforce la souveraineté du Canada dans l’Arctique et ouvre de nouvelles possibilités pour les collectivités nordiques et l’industrie canadienne. C’est là que la dissuasion se conjugue avec le développement pour créer une épine dorsale de la sécurité et de la prospérité.

Port de Churchill plus

S’appuyant sur le leadership du Groupe Artic Gateway, ce projet permettra d’améliorer le port de Churchill et d’élargir les corridors commerciaux grâce à une route praticable en toutes saisons, à une ligne de chemin de fer modernisée, à un nouveau corridor énergétique et à une capacité de déglaçage maritime. La stratégie transformatrice accorderait la priorité à la participation autochtone, par l’intermédiaire d’une nouvelle société Couronne-Autochtones au Manitoba, et élaborerait les projets nécessaires pour faire du port de Churchill en une porte d’entrée majeure quatre saisons et à double usage dans la région. L’augmentation de la capacité d’exportation dans le Nord par l’intermédiaire de la baie d’Hudson contribuerait à accroître et à diversifier le commerce avec l’Europe et d’autres partenaires. Le Bureau des grands projets travaillera avec les promoteurs éventuels afin d’apporter de la certitude aux processus réglementaires qui attirera des sources privées et publiques d’investissement en capital et relieront plus étroitement Churchill au reste du Canada.

Train à grande vitesse Alto

Train à grande vitesse Alto Le premier train à grande vitesse du Canada, s’étendant sur environ 1 000 km de Toronto à Québec et atteignant des vitesses allant jusqu’à 300 km/h pour réduire de moitié les temps de trajet et relier près de la moitié de la population canadienne. En reliant les grands centres des régions les plus densément peuplées du Canada, cette initiative aura des retombées positives par rapport aux principales priorités du Canada, y compris ce qui suit :

  • Logement : contribution à l’offre de logements le long du parcours, avec un objectif de 63 000 unités.
  • Environnement : fournir un moyen de transport durable, avec un objectif de 25 millions de tonnes d’émissions de CO2 évitées.
  • Création d’emplois : création d’emplois bien rémunérés avec un objectif de création de 51 000 emplois sur 10 ans.

Le Canada est le seul pays du G7 à ne pas disposer d’un train à grande vitesse – pour faire face à la crise imminente des transports, le Canada a choisi cette solution audacieuse et ambitieuse. Le Bureau des grands projets s’efforcera d’accélérer le travail sur les plans de l’ingénierie, du processus réglementaire et de l’obtention des permis afin de permettre le début de la construction du projet dans un horizon ciblé de cinq ans.

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