Une passion pour la musique : L’histoire de Maryam Masoomi
Maryam Masoomi est une réfugiée afghane qui a la joie de vivre. Ayant grandi au Pakistan et en Afghanistan, elle avait la liberté d’explorer ses intérêts, y compris les langues, les arts et le journalisme. Elle a fréquenté l’école secondaire Marefat, une école progressiste qui défend l’éducation des femmes. Elle a aussi appris l’anglais et le coréen, a travaillé dans les médias et a été à la tête d’un groupe musical entièrement féminin appelé Sound of Afghanistan à Kaboul. Elle a chanté l’éducation, la paix et l’autonomisation de la femme et est apparue dans des vidéos musicales diffusées en ligne. Participer à des activités inoffensives comme chanter est exactement ce qui a mis sa vie en danger en août 2021, lorsque les talibans ont pris le contrôle de l’Afghanistan.
Maryam Masoomi savait qu’elle serait ciblée à cause de ses liens avec l’école secondaire Marefat, son groupe musical et aussi parce qu’elle est une femme hazara (une minorité ethnique persécutée en Afghanistan). Effrayée et désespérée pour son avenir, elle a fui son pays, accompagnée des membres de sa famille. Bien que son départ n’ait pas été facile — depuis le fait de devoir affronter les dangereux postes de contrôle talibans jusqu’à celui de faire ses adieux à sa patrie bien-aimée — Maryam Masoomi savait que c’était la seule option pour une vie heureuse et en sécurité. Elle s’est échappée avec l’aide de la Thirty Birds Foundation, (disponible en anglais seulement), un groupe qui se consacre à sauvegarder l’avenir des jeunes filles afghanes en les aidant à fuir l’Afghanistan contrôlé par les talibans.
Maryam Masoomi est arrivée à Saskatoon le 15 octobre 2021. Elle envisageait immédiatement un avenir plus radieux pour elle-même et sa famille, et cela incluait un retour au chant. En effet, elle a eu l’occasion de lancer son groupe musical Sound of Afghanistan ici au Canada lors d’une performance spéciale lors de la fête du Canada cette année.
L’accueil chaleureux qu’elle a reçu de diverses organisations et de la population locale l’a aidée à s’installer dans sa nouvelle communauté. Aujourd’hui, elle est animatrice de programme pour les jeunes chez le fournisseur de services d’établissement Saskatoon Open Door Society (disponible en anglais seulement). De plus, elle est de retour sur les ondes qui accueillent Kabul Jan, une émission de radio locale qui diffuse de la musique venue d’Afghanistan. En dépit de la courte période qu’elle vient de passer au Canada, elle a déjà réussi à obtenir un prix de leadership pour les jeunes immigrants, de la part du service de police de Saskatoon et de la Saskatoon Open Door Society, a effectué de nombreuses entrevues dans les médias et a rencontré Son Altesse Royale le Prince de Galles. Dans le cadre de ce nouveau chapitre de sa vie, elle rêve de servir les personnes défavorisées, en particulier les filles et les femmes, et de devenir un jour députée dans son pays d’accueil.
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