Le NCSM Margaret Brooke termine des essais par temps chaud avant son déploiement dans le cadre de l’opération NANOOK

Le 29 juillet 2022 - La Marine royale canadienne
Par Joanie Veitch

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Le NCSM Margaret Brooke, à gauche, est vu à Key West, en Floride, lors d'un arrêt le 20 mai alors qu'il effectuait des essais par temps chaud. Le NCSM Harry DeWolf, déployé dans le cadre de l'opération Caribbe à ce moment-là, est vu à droite.

Le navire canadien de Sa Majesté (NCSM) Margaret Brooke est revenu à son port d’attache d’Halifax le 26 mai après avoir passé près d’un mois en mer pour des essais par temps chaud.

Ces essais font partie du programme d’essai après acceptation du navire, qui vise à démontrer que le navire peut fonctionner en toute sécurité tant dans les eaux glacées de l’Arctique que dans les mers chaudes du Sud.

« Nous cherchions un endroit où la température de l’air atteindrait un maximum de 35 degrés Celsius et la température de l’eau de mer serait de 29 degrés Celsius. Nous savions donc que nous devions aller vers le sud », explique la lieutenante de vaisseau (Ltv)) Jennifer Grant, officière de gestion de l’information du NCSM Margaret Brooke. « La question était de savoir à quelle distance au sud nous devions nous rendre.

Après avoir examiné de près les conditions météorologiques afin d’élaborer un plan de navigation, les essais devaient être effectués dans les eaux au large de Nassau, aux Bahamas, et de Key West, en Floride.

Comme pour les essais par temps froid et dans la glace, le programme d’essais par temps chauds est conçu pour mettre à l’essai les systèmes du navire dans diverses conditions afin de déterminer l’efficacité du système de ventilation et de climatisation de l’air (CVCA) du navire à supporter l’humidité des climats plus chauds.

Le navire s’est bien comporté lors des différents essais, et l’équipage a été en mesure de détecter des problèmes mineurs, dont un impliquant les convertisseurs fonctionnant à un régime élevé (tours par minute), créant ainsi un effet domino sur certains autres systèmes.

« Lorsque nous avons augmenté le nombre de tours par minute de l’arbre, la température a augmenté dans les espaces machine. Notre système de chauffage, de ventilation et de climatisation de l’air (CVCA) s’en chargeait assez bien, mais le refroidissement du convertisseur était si rapide qu’il créait un risque de condensation, et le système – tout automatisé qu’il est – l’a détecté et a déclenché une alarme qui verrouille les arbres », explique la Ltv Grant.

Le matelot-chef (Matc) Matthew Keenan faisait partie de l’équipe qui s’est penchée sur le problème, en communiquant avec le personnel de soutien en service (SES) et des Chantiers maritimes Irving pour trouver une solution.

« C’est ces types de résolution de problèmes que nous expérimentons car, évidemment, nous ne voulons pas que le système passe au rouge », déclare la Ltv Grant.

« Cela fait partie de l’objectif de l’essai, qui consiste à déterminer où se situent ces problèmes et comment nous pouvons, avec l’entrepreneur, le SES et l’installation de maintenance de la Flotte Cape Scott (IMF CS) les aborder pour corriger le problème ou mettre au point le système. »

En tant que spécialiste principal des systèmes mécaniques du NCSM Margaret Brooke, le Matc Keenan communique avec les responsables de la mécanique et de l’électricité pour aider à déterminer les travaux à effectuer au cours des différentes périodes de travaux à bord du navire.

« J’ajoute mes recommandations à la liste des priorités quant aux éléments qui doivent être corrigés le plus tôt possible », dit-il.

Il est également l’un des rares membres du personnel à détenir une qualification de mécanicien de quart pour la classe Harry DeWolf. Le Matc Keenan a reçu une mention élogieuse pour son travail acharné à organiser des exercices pour le personnel subalterne, en liaison avec le mécanicien de navire et le Groupe du personnel maritime et de l’instruction de la Marine (GPIM).

« Le fait qu’un plus grand nombre d’employés subalternes travaillent dans le cadre d’une instruction d’ingénieur mécanicien de quart pour obtenir leur certificat leur permet d’acquérir une plus grande expérience derrière le titulaire lorsqu’ils naviguent », déclare le Matc Keenan.

« Puisque – en tant qu’équipe – nous nous sommes donnés à fond, nous avions absolument toutes les chances de réussir les essais par temps chaud », ajoute-t-il.  

Ces derniers essais étant terminés, le NCSM Margaret Brooke se rapproche un peu plus de sa mise en service, prévue pour cet automne. L’horaire du navire et de l’équipage sera chargé d’ici là; après avoir terminé une courte période de travaux, ils reprendront la mer à la fin juillet, en prévision de l’opération Nanook en août et septembre.

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