Nouveau point de vue sur la sensibilisation communautaire

Nous nous souviendrons de la pandémie de COVID-19 comme une période de grands changements. Le mot « pivoter » n'est plus seulement connu comme un mouvement de basketball où l'on ancre son pied au sol et l'on tourne sur soi-même pour trouver la passe parfaite. Barmak est un agent de visibilité à l'Agence du revenu du Canada qui travaille au bureau des services fiscaux régional de Montréal et qui sait tout sur le pouvoir d'un bon pivot.

En tant qu'agent de visibilité à l'Agence, Barmak collabore avec des organismes communautaires situés partout au Québec pour éduquer les gens à propos du processus de production des déclarations de revenus, afin qu'ils aient les renseignements dont ils ont besoin pour produire leur déclaration et accéder aux prestations et aux crédits auxquels ils peuvent avoir droit. Il collabore avec divers organismes communautaires pour discuter avec des gens à propos du processus de production des déclarations de revenus et pour les aider à trouver les renseignements dont ils ont besoin pour commencer. Qu'il parle à un groupe d'aînés, de jeunes ou de nouveaux arrivants au Canada, Barmak discute avec ces groupes des prestations et des crédits d'impôt qui les intéressent le plus.

Avant la pandémie, Barmak a voyagé d'une collectivité à l'autre et il rencontrait les gens en personne. Grâce à cette approche très personnalisée, Barmak a établi des relations avec les collectivités hôtes, et il pouvait serrer la main d'une personne avant de lui donner une brochure expliquant les prestations auxquelles elles avaient droit.

Avec la pandémie est venu le besoin de changer, et ce, immédiatement. Même si cela n'a peut-être pas été fait d'une façon aussi experte que les mouvements d'une vedette du basketball, la façon dont Barmak et ses collègues ont rencontré leurs clients a dû changer. Ce qui n'a pas changé, cependant, c'est le besoin de conserver ce pied fermement ancré au sol : les gens avaient encore besoin de renseignements sur les prestations et crédits d'impôt. En raison de ce pivot lié à la pandémie, Barmak et ses collègues fournissent la totalité de leur soutien virtuellement.

Bien qu'il soit assez facile de penser à ce qui nous manque et à ce que l'on trouve difficile pendant ces moments de changements radicaux, Barmak a mentionné les changements positifs qu'il a vus depuis qu'il est passé à la sensibilisation virtuelle. Le nombre de personnes qu'une salle pouvait accueillir, par exemple, n'était plus un problème, et bien sûr, le nombre de participants aux séances de sensibilisation a commencé à augmenter. Une séance organisée pour les étudiants de l'Université McGill a attiré plus de 100 personnes. Au fur et à mesure que les réalités de la vie avec Zoom ont commencé à prendre racine, de plus en plus de personnes âgées ont commencé à assister aux séances elles aussi. Non seulement les gens ont-ils obtenu les réponses à leurs questions, cela leur a donné la chance de communiquer les uns avec les autres lorsque les réalités de la vie pendant une pandémie ont pris le dessus.

Que la sensibilisation des gens se fasse virtuellement ou en personne, Barmak savait que la clé du succès était d'établir des liens avec les gens. Il sait qu'en étant amical, et parfois un peu drôle, et en connaissant bien l'impôt sur le revenu et les prestations, il peut répondre aux questions des gens et les mettre à l'aise.

En fin de compte, Barmak affirme ce qui suit : « Il est essentiel d'établir et de maintenir des liens avec les gens pendant ces moments difficiles. Les gens méritent d'être informés de toutes les prestations et de tous les crédits auxquels ils ont droit, et il est de mon devoir de m'en assurer. Je veux que les gens se sentent respectés et rassurés en leur fournissant des réponses à leurs questions. En fin de compte, l'échange verbal entre nous crée de la clarté pour eux et un sentiment d'accomplissement pour nous. C'est pourquoi j'aime ce que je fais. »