Les exigences linguistiques – Aides familiaux résidants
Cette section contient des politiques, des procédures et des instructions destinées au personnel d’IRCC. Elle est publiée sur le site Web du ministère par courtoisie pour les intervenants.
Connaissance de la langue
Aux termes de l’alinéa R112(d), tout demandeur au titre du Programme d’aide-familial résidant (PAFR) doit posséder une maîtrise de l’anglais ou du français suffisante pour pouvoir communiquer efficacement de façon autonome dans une situation non supervisée. Par exemple, il doit être en mesure de :
- faire face aux situations d’urgence en appelant un médecin, l’ambulance, la police ou les pompiers;
- lire l’étiquette d’un médicament;
- répondre au téléphone et à la porte; et
- communiquer avec d’autres personnes hors du foyer, notamment à l’école, au magasin ou dans d’autres établissements.
L’aide familial résidant doit être en mesure d’effectuer ses tâches dans une situation non supervisée. De plus, un aide familial résidant qui parle, comprend et lit bien une des langues officielles du Canada comprendra ses droits et ses obligations et ne dépendra pas de son employeur pour l’interprétation de la législation du travail et des normes d’emploi provinciales ou territoriales. En outre, il sera mieux armé pour demander de l’aide à l’extérieur en cas de difficulté personnelle ou s’il se trouve dans une situation d’emploi insatisfaisante.
L’évaluation des compétences linguistiques des aides familiaux résidants s’inscrit dans le processus de demande de permis de travail au titre du PAFR.
Les bureaux des visas doivent consulter l’administration centrale de la Région internationale en premier lieu s’ils songent à un refus en vertu du R112(d) lorsqu’un demandeur parle seulement une des langues officielles du Canada qui n’est pas celle utilisée dans la collectivité de l’employeur.
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