Force maritime d’interdiction (MIF) - Barrier

Information internationale

Nom de l'opération internationale : Force maritime d’interdiction

Nom de la mission internationale : Force maritime d’interdiction

Mandat de l'opération : 
Conseil de sécurité des Nations Unies, résolution 661 du 6 août 1990 (chapitre VII)
Conseil de sécurité des Nations Unies, résolution 687 du 3 avril 1991 (chapitre VII)
Conseil de sécurité des Nations Unies, résolution 1483 du 22 mai 2003

Région géographique : Moyen-Orient

Date : 4 avril 1991 - 22 mai 2003

Mandat de la mission : Appliquer les sanctions économiques des Nations Unies contre l’Irak.

Notes sur la mission : Le 6 août 1990, le Conseil de sécurité des Nations Unies a pris des sanctions économiques contre l’Irak après que celui-ci eut envahi le Koweït (résolution 661 de 1990). À la fin de la guerre du Golfe, le Conseil de sécurité a adopté la résolution 686, sommant l’Irak de se conformer aux dispositions concernant le traitement des otages, les prisonniers de guerre et autres mesures. Cette mise en demeure a été suivie de la résolution 687 du 3 avril 1991 qui stipulait que l’embargo total sur le commerce resterait en vigueur en attendant les examens réguliers effectués tous les 60 jours, du respect des dispositions de la résolution par l’Irak. L’embargo a été levé par la résolution 1483 adoptée par le Conseil de sécurité le 22 mai 2003, après l’invasion américaine de l’Irak.

Renseignements de l'opération des FC (BARRIER)

Nom : Opération BARRIER

Date : 24 février 1992 - 21 août 1992

Notes sur la mission : La participation initiale du Canada à l’interdiction maritime dans le Golfe a cessé avec la fin de l’opération Flag. Elle a repris à la suite de la déclaration du 4 février 1992 annonçant que le NCSM Restigouche faisait route vers la mer Rouge et la Force maritime d’interdiction. En 19 jours, le Restigouche qui disposait toujours de l’équipement qui lui avait été fourni pour la guerre du Golfe, a quitté Esquimalt le 24 février pour se rendre dans la zone des opérations en passant par les canaux de Panama et de Suez. En cours de route, il a participé à des exercices avec des navires américains et canadiens dans le but de s’entraîner aux arraisonnements et à d’autres manœuvres, en préparation des tâches qu’il allait remplir. 

Le 21 avril, le Restigouche a commencé les opérations dans la mer Rouge, en se joignant aux navires australiens, français et américains. Un vaisseau de la garde côtière américaine l’a aidé lors de ses deux premières inspections, après quoi, le Restigouche a agi seul. Le mois de mai a été une période de grande activité où il a effectué 57 arraisonnements et n’est resté que huit jours au port, à Jeddah, en Arabie Saoudite, et à Safaga, en Égypte, où le détachement canadien de logistique a pourvu aux besoins du navire. Le mois de juin a donné l’occasion de procéder à d’autres arraisonnements, portant le nombre total de ceux-ci à 120; le Restigouche a ensuite passé 10 jours à Haïfa, en Israël, permettant à l’équipage de profiter d’un repos bien mérité et d’assurer l'entretien du navire. La fête du Canada a été célébrée à Safaga où cinq arraisonnements de plus ont eu lieu avant que le Restigouche quitte la zone des opérations, le 4 juillet. Il est parti vers l’est, arrivant à Esquimalt le 21 août, après avoir fait le tour du monde. 

La Force maritime d’interdiction a eu pour rôle d’empêcher le transport par mer de marchandises interdites en provenance ou en partance de l’Irak, ce qui exigeait d’arraisonner et de fouiller intégralement les navires marchands, tâche pénible dans la chaleur écrasante de la mer Rouge. Habituellement, le nombre d’arraisonnements ne dépassait pas deux ou trois par jour, mais le 26 juin, l’équipage du Restigouche a effectué neuf arraisonnements, dont deux simultanément. À la fin de sa mission, le Restigouche avait procédé à 125 arraisonnements en un peu moins de 50 jours en mer dans la zone des opérations. Heureusement, tous ces arraisonnements ont eu lieu sans qu’on oppose de résistance, car les capitaines et membres d’équipages de tous les navires de commerce ont fait preuve de coopération.

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