Vaccins à ARNm contre la COVID-19

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À propos des vaccins à ARNm contre la COVID-19

Deux des vaccins approuvés au Canada sont des vaccins à ARN messager (ARNm), soit le :

Les vaccins à ARNm sont un nouveau type de vaccin. Ils n'utilisent pas un virus vivant pour déclencher une réponse immunitaire. Ils enseignent plutôt à vos cellules comment fabriquer une protéine qui déclenchera une réponse immunitaire. Une fois cette réponse déclenchée, votre corps produit des anticorps. Ces anticorps vous aident à combattre l'infection si le vrai virus pénètre dans votre corps éventuellement.

Les chercheurs étudient ces vaccins et travaillent avec eux depuis déjà un certain temps. À titre d'exemple, l'utilisation de ce type de vaccins a fait l'objet d'étude pour lutter contre la grippe, le virus Zika, le virus de la rage et le cytomégalovirus (CMV). Les chercheurs ont également utilisé l'ARNm pour déclencher une réponse immunitaire contre certaines cellules cancéreuses.

Les vaccins à base d'ARNm peuvent être mis au point plus rapidement que ceux qui utilisent les méthodes traditionnelles, car ils sont fabriqués en laboratoire à l'aide de matériaux faciles à obtenir. Une fois qu'un vaccin est mis au point, il fait l'objet d'essais cliniques à grande échelle pour prouver qu'ils sont sûr et efficace.

Les vaccins à base d'ARNm peuvent aussi s’adapter relativement rapidement pour offrir une protection contre les nouveaux variants d’un virus. Cette approche mise sur les essais cliniques originaux et évalue l’amélioration de la réponse immunitaire au nouveau variant.

Comme c'est le cas pour tous les vaccins, une personne qui reçoit un vaccin à ARNm est protégée sans avoir à prendre le risque de subir des conséquences graves d'une infection par le virus.

Le vaccin lui-même ne peut pas causer la COVID-19.

Fonctionnement des vaccins à ARNm contre la COVID-19

L'acide ribonucléique messager (ARNm) est une molécule qui fournit aux cellules des instructions pour la fabrication de protéines. Les vaccins à ARNm contiennent des instructions pour la fabrication de la protéine de spicule du SRAS-CoV-2. Cette protéine se trouve à la surface du SRAS-CoV-2, le virus qui cause la COVID-19.

La molécule d'ARNm est essentiellement une recette qui dit aux cellules du corps comment fabriquer la protéine de spicule.

Les vaccins à ARNm contre la COVID-19 sont administrés par injection, habituellement dans le muscle du haut du bras.

Une fois que le fragment de protéine a été fabriqué, la cellule décompose les instructions et s'en débarrasse. L'ARNm n'entre jamais dans la partie centrale (noyau) de la cellule, soit l'endroit où se trouve notre ADN (matériel génétique). Les vaccins à ARNm ne peuvent pas modifier l'ADN.

La cellule affiche ensuite la portion protéique sur sa surface. Le système immunitaire reconnaît que cette protéine n'a pas sa place à cet endroit et commence à mettre en place une réponse immunitaire et à produire des anticorps.

Vaccins à ARNm bivalents contre la COVID-19

Les scientifiques et les fabricants de vaccins mettent à jour les vaccins contre la COVID-19 en y ajoutant d’autres ingrédients qui visent précisément les souches du virus en circulation. Un vaccin « bivalent » cible 2 souches du coronavirus. Cela permet d’entraîner une réponse immunitaire plus large et d’accroître l’intensité et la durée de la protection contre les variants en circulation.

Innocuité des vaccins à ARNm

Comme tous les vaccins dont l'utilisation est autorisée au Canada, les vaccins à ARNm contre la COVID-19 doivent respecter des normes élevées en matière d'innocuité, d'efficacité et de qualité. Seuls les vaccins conformes à ces normes peuvent être approuvés.

Une fois que les vaccins sont approuvés, nous continuons à surveiller leur innocuité et leur efficacité chez les personnes vaccinées.

Le Canada est doté d'un solide système de surveillance de l'innocuité des médicaments. Toute personne qui constate ou ressent un effet secondaire lié à un vaccin est fortement encouragée à le signaler à son fournisseur de soins de santé.

Les professionnels de la santé ont l'obligation de déclarer les effets secondaires suivant l'immunisation aux autorités de santé publique de leur région. Les autorités de santé publique les déclarent ensuite à l'Agence de la santé publique du Canada.

Pour en savoir plus sur l'innocuité des médicaments, consultez la page Vaccins et traitements pour la COVID-19 : Sécurité après l'autorisation.

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